Dépendance sexuelle

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Pas de problèmes Nina, je comprends tout à fait que les réactions aux posts se fassent "du tac au tac" sur tous les topics ouverts. ;)On parlait d'accepter ou pas de vivre dans cette situation dans le cas où le conjoint nie qu'il a un problème, et ainsi zappe de manière tout à fait égoiste la souffrance de l'autre : "Quand on est en couple, il y a des concessions à faire et je crois qu'un des buts de la vie en couple c'est aussi de rendre l'autre, le plus heureux possible.. Si on ne prend pas en considération le bonheur de l'autre mais uniquement le sien (à savoir que la branlette, je pense pas non plus que ce soit une source extrême de bonheur !!!), il y a des questions à se poser !!!??"<b../../../em>Je suis tout à faire d'accord que dans un couple, après les premiers moments d'osmose du début, chacun doit faire des concessions pour répondre au mieux aux besoins de l'un et de l'autre.  Mais je pense qu'il y a des personnes qui ont besoin de plus de temps pour se rendre compte de tous les efforts à fournir pour trouver un équilibre serein. Je suis pas sûre d'être claire !! Dernièrement il m'a dit qu'il était conscient que j'avais fait et que je faisais aujourd'hui plus d'efforts (de moi vers lui) que lui (vers moi) dans notre couple. Je considère que c'est déjà pas mal de s'en rendre compte ! Maintenant, je ne suis pas quelqu'un qui arrive à foutre une patate à quelqu'un pour le faire réagir (c'est mon manque cruel de courage...). Je suis plus dans le coup de gueule par "étapes", parce que j'ai besoin de sentir le bon moment pour lui parler, le bon moment où il sera prêt à écouter, et j'espère un jour à vraiment entendre.... et réagir !Je pense que là c'est vraiment une question de personnalité, je ne me sens pas le courage de lui causer un électrochoc, je saurais pas faire.Mais bon il  a quand même fait beaucoup de concessions dans mon sens depuis 5 ans (autres que sur le plan sexuel) ! et heureusement ! pour moi c'est un point essentiel, et j'ai quand même l'impression qu'on avance tous les deux, à des rythmes un peu différents quoi...Allez, au plaisir de vous lire, sur mon topic ou sur un autre... pourvu qu'on échange, et de manière constructive ! :)deapici
Une réponse à ton post cette fois... je partage assez bien ta vision des choses et, pour tout te dire, mon ami est loin d'être un monstre sinon je ne serais pas avec lui. Nous aussi, on avance à notre rythme. Des concessions dans notre vie, il en fait plein depuis que l'on se connait, il a changé sur plein de plans, ce qui déplait à sa famille d'ailleurs... Bref, du partage, il y en a plein aussi car nous parlons énormément mais sur ce point précis, le porno, ben non, ça rentre pas... Ca évolue biensûr mais pas dans le sens où moi, j'aimerais.... Voilà ce que je peux en dire.Je reviendrai te voir plus tard...bonne soiréeNina
Les filles.. Les dépendants ne sont pas des monstres non.. !! Ils sont perdus.. c'est différent.. Et chaque couple va avancer a sa manière, avec l'individualité de chacun.. Le truc c'est d'avancer.. déjà !!! et assez vite tout de même pour que la co-dep ne s'y perde pas.. les dépendants étant quand même plus confortablement assis..Je reviens à l'idée de la mère et je trouve aussi un point commun chez le dépendants.. c'est l'enseignement, l'éducation défaillante, et des fois, ils manquent de repère en tant qu'homme, en tant que mari, en tant que père.. et un bon coup de gueule remet des fois les pendules à l'heure !
J'ai lu beaucoup de témoignages (notamment celui sur les belles mères...), et il est certain qu'il en ressort un point commun indéniable pour les dépendants : un environnement familial malsain... Du côté de mon conjoint : il a eu un père alcoolique qui se défoulait que sur lui (violences physiques à répétition) tandis que son frère et sa mère étaient spectateurs de ça sans jamais réagir... plutôt que de défendre son fils, sa mère culpabilisait les deux avec des phrases du genre "mais vous allez arrêter tous les deux !!" et de se plaindre à quel point elle souffrait ELLE de cette situation, en menaçant sans cesse qu'elle allait se barrer ("un jour je partirai gnagnagna"...). D'où je pense une certaine peur de l'abandon, et surtout une énorme rancoeur d'avoir servi toute son enfance de putching ball devant les autres qui n'avaient d'autres réactions que de protéger leur petite personne...On rajoute à cela une communication zéro basée essentiellement basée sur le temps qu'il fait, qu'il faisait et qu'il fera... et puis bien sûr des secrets bien enfouis qu'on enfonce toujours plus pour SURTOUT ne pas faire de vagues ! Aujourd'hui rien n'a changé à part que le père a rangé ses poings (depuis qu'un jour mon conjoint lui a dit STOP tout seul, en lui en retournant une sévère...) et s'enfonce de plus en plus dans la dépression et la dépendance à l'alcool. La mère parle toujours autant du temps qu'il fait, et a toujours mal quelque part (hypocondriaque à part entière). Le frère fait toujours comme si rien ne s'était passé, et aucune complicité n'existe avec mon conjoint. Lui a décidé de tirer un trait sur eux (dans le sens où il pense qu'il n'y a plus rien à espérer d'une quelconque évolution communicationnelle de leur part).Des repères je me demande en effet où il peut bien en trouver avec toutes cette M.... !Et je m'étonne toujours du comment il a pu devenir ce qu'il est aujourd'hui avec un tel héritage ! Son éducation "intellectuelle", il se l'est faite tout seul, en étant ouvert à la culture de toute sorte.   Tout ça est d'une lourdeur incroyable à porter sur les épaules, je ne le porte pas avec lui bien sûr, mais cela me fait comprendre beaucoup de choses.Bon il est temps d'aller bosser,A plus,deapici
Bonjour bonsoir,Je me pose encore la questions du « est-il vraiment dépendant ? »… je suis encore dans la phase « ptêt qu'il est pas dépendant, et j'me fais des films… » pour me rassurer ? - Mais quand je lis ça (cf post de Nina sur « La complicité dans le couple ») :« Si vraiment ça n'était rien comme ils le disent tous quand ils ne reconnaissent pas leur addiction alors pourquoi se cachent-ils comme des mômes? Pourquoi, il ne me dit jamais à moi, sa soit-disant complice ?"tiens regarde ce que j'ai trouvé"... Pourquoi se cache-t-il? »… ça me rappelle bien des choses !  lui aussi se « cache » … il a même eu le toupet un jour de me dire « t'as vu ce que je j'ai trouvé près des poubelles ? » en parlant de 3dvds pornos (qui lui appartenaient depuis longtemps et que j'avais déjà croisés…en fouillant ! ). Je lui ai répondu que je savais très bien qu'ils étaient à lui, qu'il me prenait pour une grosse tarte. Il m'a d'abord soutenu que qqn les avait sûrement déposés là pour s'en débarrasser… pffffffffff, n'importe quoi ! jusqu'où il sont prêts à aller dans le mensonge, c'est dingue ! et puis il a fini par admettre sans admettre (c a d sans le dire franchement&hellipWink. Je ne sais pas ce qui a fait qu'un jour, il a sorti ses dvd de leur « cachette », je ne lui ai jamais demandé…- Lorsque je lui renvoie son goût pour les images hautement suggestives par une allusion, il prend tout de suite la mouche et me répond sèchement « c'est quoi le but de ta phrase (de ton allusion), à part juste me faire ch… ? est-ce que moi je te fais ch… comme ça ? »S'il était « bien » avec tout ça, il ne réagirait pas de la sorte, non ? je sais pas… c'est ce que je lui ai dit dernièrement, que s'il n'y avait pas de problèmes, il ne prendrait pas si mal mes allusions. Il s'est fermé comme une huître, et pouf… après un long silence, il me sort un truc du genre « et t'as mangé quoi ce midi ? » Passer du coq à l'âne ou comment  nier la situation !!Il aimerait purement et simplement que j'arrête de lui en parler, que je le laisse tranquille avec sa petite affaire, que j'aille fouetter d'autres chats. Je sais bien que vous pouvez pas savoir à ma place s'il est dépendant ou non… mais ça me gonfle de rester dans le flou. Un peu de limpidité ferait pas de mal !- Free dit dans le même post sur La complicité dans le couple : « toutes façons s'iIs ne faisaient çà que Iorsque I'on n'est pas Ià, ceIa ne serait pas une dépendance, et justement on ne verrait pas aussi tot, que queIque chose cIoche »Cela veut dire que tu (Free) penses que ceux qui matent du porno ou/et se masturbent uniquement quand les compagnes sont absentes, alors ce n'est pas de la dépendance ? Je suis pas certaine de ce point de vue, mais peut-être ai-je mal interprétée ta phrase ? Moi je suis quasiment certaine qu'il ne mate pas en ma présence… mais j'me trompe peut être.Désolée de prendre des phrases comme ça hors contexte, mais je cherche juste des réponses à mes pénibles questions. Bon courage à vous,

deapici

Ho que non, j'ai du maI m'exprimer, surement en pensant à un degré différent, iI y en a surement qui peuvent attendre I'absence de Mme, et d'autres non, qui sont à fond dedans au point de se foutre totaIement de Ia présence pas très éIoignée de ceIIe-ci!Je pense que tes doutes ne doivent pas etre Ie moteur de ce qui te poursuit aujourd'hui, doutes sur une dépendances ou pas, Ie probIème est que çà ne te pIait pas, normaI! et que Iui ne veut pas du tout en parIer, ou reconnaitre quoique ce soit, donc, dans ce cas de figure, çà va pas teIIement avancer,Est-iI en "manque" quand vous partez Ioin de I'Ordi? ExempIe, car dans Ie cas de dépendance, Ieur but est de revenir vite chercher ce dont iI a besoin, comme une dose, çà pourrait Ie rendre nerveux, pas du tout pret à se Iaisser aIIer à cette pause vacances ou autre, c'est toute une organisation soIitaire que d'etre dépendant,Tout çà pour dire que d'etre sure ou pas, Ies doutes, çà te restera tant que tu n'auras pas Ia réponse que tu attends toi, venant de Iui, parceque tu n'as pas vraiment d'idée de ses fréquences, et Ies doutes c'est pénibIe, à vivre surtout pour une codépendante, je pense que çà empeche reeIIement de sortir de Ià,A +++!
deapici, au risque de me répéter, il ne te prend pas pour une telle conne, il y croit bien plus que tu ne l'imagines, il se ment à lui-même très efficacement, même pour des mensonges très puérils. Il ne peut pas accepter par exemple que c'est lui qui avait ces DVD alors il s'est persuadé inconsciemment qu'ils viennent d'ailleurs, et il est tout surpris que tu lui dises autrement. C'est difficile à comprendre ou à imaginer, mais c'est exactement cela qui se passe pour un dépendant. Il fuit la réalité, espère la modeler à sa façon, vois-tu... Eh bien en voilà un exemple. C'est comme un drogué qui dirait "je vole..." en étant vautré sur le canapé, quoi.Le coq à l'âne, la prostration et l'incapacité à en parler, c'est pareil. Ce n'est pas "ouf, elle n'en a pas parlé pendant 30 secondes, elle a du oublier, je vais porter l'estocade en parlant d'autre chose". C'est bien pire, c'est "Ah, tiens, je vais lui demander ce qu'elle a mangé ce midi", point barre, LUI s'est démerdé pour oublier et mettre loin cette conversation qui le dérange!Je pense qu'il est impossible de savoir s'il aimerait vraiment que tu arrêtes de lui en parler, ou si tout au fond de lui il y a une toute petite voix qu'il n'entend pas encore mais qui lui dit "écoute-la, elle a raison"...C'est tout le mal qu'on lui souhaite bien sûr.

La limpidité, tu ne la trouveras pas de sa part avant qu'il ne prenne conscience par lui-même, avant qu'il se soigne, qu'il commence au moins un sevrage qui lui apporterait les preuves qu'une autre vie existe que celle de se réfugier dans la branlette-drogue. Tu ne peux la trouver qu'en toi qui as la clairvoyance de le voir avec le recul nécessaire qu'il ne faut pas que tu perdes.

Bonjour,Et s'il y avait autre chose qu'une dépendance pure et dure ou qu'une absence totale de dépendance? Une espèce d'entre deux qui remplacerait cette dépendance si forte qu'elle les pousse à le faire même quand la conjointe est là ou bien qui les rend nerveux quand ils partent loin de l'ordi? Je m'explique : pas une dépendance comme beaucoup la décrivent ici mais plutôt une espèce de "besoin", une sorte d'attitude visant à ouvrir un peu la soupape pour laisser échapper juste un peu de pression, de colère ou de je ne sais quoi d'autre, une sorte de mauvaise habitude associée à certains types de mal-être ou de moments un peu lourds. Je dis ça car je me reconnais beaucoup dans ce que tu écris Déapici. Même type de réactions ici aussi. Genre quand il rentre un peu avant moi à la maison et que je trouve le pc allumé (évidemment...) quand j'arrive. Là, il allume le sien, le perso, pas celui du salon, hein... Il allume justement celui où il stocke ses trésors, celui où moi je vais jamais (il le sait...) et celui auquel, j'ai toujours interdit à mes enfants de toucher. Bref, donc dans ces moments-là, il justifie ce qu'il était en train de faire... 2 ou 3 pages bidons ouvertes sur son navigateur pour faire illusion et les autres fermées en hâte, le temps que je grimpe l'escalier. Peut-être utilise-t-il la navigation privée ou encore il efface l'historique récent? Je ne sais pas... Ce que je sais, c'est que, quelquefois, ces derniers temps, je suis allée voir quand même et, oh surprise!!!... Les historiques ne sont plus effacés entièrement (avant, c'est ce qu'il faisait... aussi parlant que de laisser le nom des sites!) mais... rhôôôôôôôô... son disque dur, lui, continue de se remplir et son dossier de fichiers "cul" se rempli lui aussi.... [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d8676346.gif"[/img]... étrange étrange pour quelqu'un qui avait juste allumé son pc pour trouver une recette de cuisine!!!Bref, c'est toujours comme ça et maintenant, j'ai pigé que quand il justifie ses occupations en mon absence et quand il me ment un peu sur ses heures de retour ici (genre : "je suis rentré à l'instant" alors que sur le pc commun, il ya des fichiers anodins certes mais qui datent d'une demi heure avant son retour... y doit télécharger tout seul, coquin de pc! [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43c0149e4ff00.gif"[/img]), ben c'est qu'il a maté! Je me suis toujours battue contre le fait de fouiller son pc et je me l'interdis encore mais parfois, je vais juste contrôler quand même pour le cas où il y aurait un dérapage... J'ai horreur de faire ça et j'ai du mal à expliquer la boule que j'ai eu dans le bide, les rares fois où je l'ai fait. Mais si je l'avais pas fait, ben je serais encore plus dans le vague car lui ne me dis pas la vérité. S'il assumait vraiment comme il le prétend, effacerait-il ses historiques si minutieusement? Mettrait-il autant d'énergie à se justifier, lui qui a l'habitude de faire ce qu'il veut quand il veut? La question reste ouverte mais ce qui est certain, c'est qu'en revanche, pendant les vacances, quand nous sommes dehors ou sur les routes, le pc et internet n'existent plus et il ne semble pas en souffrir du tout. Car il a, dans ces moments-là, mille occasions de le faire et pourtant, il ne le fait pas... S'il rentre avant moi à notre "campement"? Il vient à ma rencontre mais il ne reste pas sur place pour mater... Et dès le retour à la maison, il ne cherche pas à provoquer l'occasion de se connecter mais à la première il le fait, alors que pendant 6 à 7 semaines, il ne s'en est même pas soucié!!! Ca changera peut-être à l'avenir car maintenant, il a découvert le streaming sur tel portable et là, à Pâcques, il part seul (moi, j'ai choisi de rester ici pour bosser). Mais loin d'ici, en dehors de MES murs, il peut faire ce qu'il veut, je m'en fous, c'est bizarre mais c'est comme ça. Je sais que là, j'y arriverai bien mieux car je ne me sentirais pas "jouée dans le dos" dans ma propre maison. Donc moi, je vois dans tout ça, une espèce de besoin qui ne dessocialise pas pour autant, qui permet de rester quand même "connecté" à la conjointe, à la vie et de garder une "vie sexuelle réelle" à coté de la "virtuelle" mais qui va au-delà du simple plaisir quand même puisque chaque moment possible est utilisé à ces fins-là même si ces moments ne sont pas necessairement provoqués ou calculés. Il les prend quand ils se présentent et s'en passe très bien autrement mais il ne pousse pas le vice jusqu'à le faire sous mon nez tellement ça le démange. Il a tenté parfois de le faire quand je suis tout prêt (genre, il s'enfermait dans les chiottes avec son tel portable) mais je lui ai très vite dit que je n'étais pas dupe. Dans ce cas-là, il nie qu'il prend son portable pour ça biensûr, n'empêche qu'il arrête de le faire car il réalise que je sais et ça, il aime pas!!! Donc, il essaye de se débrouiller pour que ça ne m'éclabousse pas trop en se cachant mais il ne réalise pas que, quoiqu'il arrive, maintenant, je sais et ça il n'y peut rien. Régulièrement, je le lui rappelle.Donc dépendance ou pas? Je crois que c'est une mauvaise question. La vraie question est plutôt de savoir s'il s'agit juste d'un usage récréatif comme dans certains couples ou bien de quelquechose d'un peu pathos avec des graduations peut-être. s'il s'agit d'un besoin, on n'est plus dans le "récréatif" et si on n'y est plus alors on est dans le pathos. Après, nous avons tous des cotés pathos, je crois, liés à nous, à notre histoire personnelle mais il est clair que ce penchant-là est franchement gênant dans un couple car il réveille tout plein de choses (cf mon poste sur l'intimité par exemple) qui sont directement liées aux fondements même du couple. D'autres attitudes un peu déviantes (genres petites manies en tous genre) sont moins gênantes pour les autres. C'est sûr qu'un gars qui se ronge les ongles quand il est nerveux, c'est plus facile à supporter qu'un mec qui se paluche mais le fonctionnement derrière ces attitudes est peut-être pas si éloigné... Pourtant, je ne sais pas si vous avez déjà essayé de faire arrêter contre son gré, une personne qui se ronge les ongles, ben vous pouvez vous accrocher mais là, c'est clair, on ne sent pas visé... Et le pire, c'est que dans tout ça, l'argumment phare de nos hommes dépendant, serait de dire que quand on se ronge les ongles, on "s'abime" alors que quand on mate du porno, on se fait pas'd'mal du tout (ben ouiiiiiiiiiiiiii... mon chéri, t'as raison, y'a pas'd'mal à s'faire du bien!!![img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43c014c55f944.gif"[/img])!!! Vous avez déjà du l'entendre celle-là, j'imagine...Bonne journée à tousNina
Nina... C'est marrant, tu retournes à ton opinion d'il y a quelques temps j'ai l'impression... Comme par cycles. Comme si, mais je me fais sûrement des idées, tu faisais ta co-dep, à assumer sa dépendance, à l'accepter, l'intégrer, à plonger dans le déni... Peu importe en effet qu'on mette le mot "dépendance" ou "tartempion", un mot qui ne disparaît pas pour caractériser tout ça bien qu'un peu vulgaire c'est "la merde".Au sujet des vacances pendant lesquelles il n'a pas de mal à s'en passer, cela n'a rien d'extraordinaire.  Je suis sûr que tu as déjà lu sur ce sujet-là, mais... Tu as oublié peut-être.En vacances, on est aussi en vacances de dépendance. Je m'explique: le comportement sert à fuir la réalité, et à fuir les "hurlements de l'esprit" dont j'avais causé dans mon "post 13" du topic "la dépendance affective" sur le forum "discussions générales" (admirez la précision...). Ces hurlements que le comportement fait taire, mais qui reviennent quand ils en ont l'occasion, quand l'esprit est moins occupé, accaparé ailleurs... Quand il part en vacances, le dépendant est confronté à de nouvelles situations, habitudes, il est "accaparé ailleurs". Je crois que ceux qui ont du mal à partir loin de l'ordi comme tu décrivais ne sont pas le plus nombreux. Ou pas à ce point-là... Donc, en vacances ou avec un changement de poste au travail ou quoi que ce soit qui change, qui occupe, c'est naturel de délaisser sa drogue parce que l'esprit est occupé, n'a pas à ressasser les troubles qui le poussent à s'évader (de ces troubles justement). Et au retour, quand l'habitude revient (ou sur place au bout d'un temps où l'esprit s'est habitué et où l'occupation se fait moindre), le comportement reprend du service tout naturellement... Cela peut même intervenir sûrement, après une prise de conscience, une discussion avec sa conjointe, des prises de bonnes résolutions. C'est peut-être une raison de "rechutes". Parce que l'esprit au début occupé par ces nouvelles dispositions, est naturellement détourné, plus par cette activité mentale nouvelle que par la détermination... Le dépendant croit que c'est une belle preuve de volonté et de force, il croit qu'il va s'en sortir, il croit d'ailleurs qu'il n'a plus besoin d'aide ni rien, puisque tout ça est bien clair et défini et paraît déjà circonscrit... Et puis après un temps variable (tous les témoignages parlent d'un moment, après quelques jours, semaines, mois...) cette effervescence retombe, normal on s'adapte, et comme le fond n'a pas vraiment été abordé (forcément, la surface semblait donner les symptômes de la rémission, pas besoin d'aller chercher plus loin... grave erreur), le comportement revient tout naturellement et de façon aussi évidente qu'il avait disparu!Ce que ça veut dire, aussi, c'est que "profiter de vacances pour prendre les bonnes décisions, avoir les bonnes discussions" etc n'est pas forcément une bonne idée. Certes, "en vacances on va être tranquilles loin de l'ordi et du porno, des prostituées etc" c'est une réalité, mais espérer qu'après les X semaines de vacances il aura perdu l'habitude est totalement illusoire. Nina, j'espère ne pas t'ennuyer à revenir sur tes espoirs ou comme dirait Nuage "péter ta baloune", en revanche je pense que dans la deuxième partie de mon message j'explique pas trop mal un point qui me paraît important. Je vais peut-être en recopier un bout dans le forum des deps, d'ailleurs.
Pourtant, je ne sais pas si vous avez déjà essayé de faire arrêter contre son gré, une personne qui se ronge les ongles, ben vous pouvez vous accrocher mais là, c'est clair, on ne sent pas visé... Dans cette phrase tu as tout résumé ! Lorsque cela dépend de quelqu'un d'autre on ne peut absolument rien faire.. Sans prise de conscience réelle du problème et surtout sans volonté, il ne bougera pas d'un pouce .. Il faut que cela vienne de lui !!!! et c'est là alors qu'on peut avancer..Néanmoins, cela n'empêche pas de notre coté co-dep, de les mettre le nez dans leur merde.. régulièrement, pour qu'il prenne un petit électrochoc de réalité.. comme un petit chiot qu'on éduque en gros.. (mouais pas terrible l'image) mais finalement, y'a un peu de ça.. La dépendance est souvent un reliquat de l'enfance.. Il faut grandir .. et VOULOIR grandir.. pas toujours évident !
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