Bonjour à tous, comme je l'ai dis dans mon sujet de présentation, plutôt que de continuer de disctuer sur la partie présentation, je préfère créer un autre topic ici, à sa place, dans la partie dépendant.

Alors voilà,

Aujourd'hui j'en suis à mon 9ème jours de sevrage et parfois l'envie de retourner voir du porno est très forte, et parfois elle disparait. Je ne sais pas trop comment réagir, j'ai 20 ans, très bientôt 21, et j'ai de nombreux problèmes qui rendent mon existence un peu difficile, parmis lesquelles, une porno dépendance (bisexuelle en plus), deux hernies discales qui m'empèche de faire du sport, et donc de canaliser mes pulsions et qui me font souffrir le martyr. J'en parle parce qu'elles sont aussi liée en quelque sorte a ma dépendance dans le sens où je me suis souvent fait mal au dos a force de rester des heures assis dans des positions masturbatoire et de surf sur le net. Ensuite, elle pourrissent également mes relations sexuelle avec ma copine: ex: aujourd'hui nous avons fais l'amour et j'en pais déjà le prix, j'ai des douleurs atroces. Tout cela me rajoute des frustrations dont je n'ai nullement besoin ces derniers temps. Pour rajouter à tout ça, l'angoisse que me procure le fait que j'ai pris l'habitude de me masturber sur des films pornographique gays n'arrange rien. Je pense qu'il faudrait que je raconte mon histoire depuis le début. Mais je ne sais pas si c'est autorisé, dans le sens où comme toute histoire, elle ne commence pas par la porno dépendance mais par d'autres histoires. J'espère que quelqu'un saura me le dire.

salut un conseil tu pourrais pratique le qi gong ou tai chi martial ca calme l esprit rend plus performant et en meilleur sante pour la colonne c est excellent aussi ,voila juste un pti conseil de passage apres a toi de voir :Hello:

Fais comme tu le sens. Thibault. Si ça t'aide et te soulages de raconter ton histoire, ne te gêne pas. Et sans douet d'ailleurs que des éléments feront écho chez d'autres. Dès que j'ai un peu de temps, je partagerai aussi sur les fantasmes homos qui sont aussi très présents dans ma dépendance.

Bon courage à toi.

Bonjour, aujourd'hui j'ai craqué...
Hier je n'allais pas bien du tout, je me suis même mis à pleurer parce que mon dos me faisait trop souffrir et que tout en même temps c'est un peu dur. Et aujourd'hui en arrivant je suis allé sur le PC... Je ne sais pas si je dois le dire à ma copine, parce qu'en même temps ça m'a permis de faire la démarche de tout effacer juste après. Comme si j'avais fait mon adieu. Juste après j'ai tout effacer de mon disque. Mais ça n'enlève rien au fait que j'ai craqué. C'est ça une rechute ou c'est vraiment reprendre son comportement d'avant ? Dasn tous les cas je sais que c'est pas bien ce que j'ai fait. Même si là pour l'instant ça m'a relâcher de la pression. Dois-je le dire à ma copine qui me fait confiance ou est-ce que cet écart je le garde pour moi ?

Si tu crois avoir appris de cette rechute, je pense qu'il vaut mieux ne pas le dire à ta copine. Par contre, si tu rechutes et rechutes, il faut s'en doute en parler, car elle a le droit de savoir où tu en es dans ta démarche. De toute façon, elle le sentira si ça ne va pas...

Continue tes beaux efforts, je suis certaine que tu vas t'en sortir!

Salut Thibault.

ben voilà, tout est effacé, c'est important ça. En plus, tu es venu rapidement ici. Ne te flagelle pas pour cette chute. L'important c'est de repartir, et de voir que les angoisses, le stress sont des sources dangereuses pour nous. Ne pas trop se précipiter, être cool, c'est tout un mode de vie qu'il s'agit de se réapproprier. Pour moi, c'est un jour à la fois. Point barre.
Concernant ta copine, je serai toi, je penserai d'abord à moi. Ce n'est pas ton juge et d'ailleurs personne n'a à te juger. Attention de ne pas trop te mettre de pression par rapport à ton environnement. L'important, c'est ton sevrage, surtout au début. Accroche toi aux autres dépendants, laisse toi guider par leurs conseils, notamment ceux qui accrochent au sevrage. Lis et relis Orroz. Tous les jours que tu gagneras te permettront de gagner en estime de toi et donc d'être au mieux avec les autres.

Bon courage frère de galère et de combat ! ;-) :lol: :Hello:

Salut bruno,

Tu me dis:

"Tous les jours que tu gagneras te permettront de gagner en estime de toi et donc d'être au mieux avec les autres."

Mais dans le compte, j'en étais à j+10, aujourd'hui j'ai craqué. Je repars donc à j+0 ? Je n'arrive toujours pas à savoir ce qu'est une rechute, est-ce que c'est ça ? Ou bien est-ce juste un écart. Une rechute est-ce que c'est repartir dans mon comportement d'avant, tous les jours, plusieurs fois par jour...etc J'ai besoin, de savoir pour me redonner confiance en moi. Est-ce normal de faire des écarts ?

Salut Thibault. Tu sais, nous nous cassons tous la figure, surtout au début. Tu peux relire quelques pages de ce forum (ou du précédent) pour le comprendre et surtout l'accepter : ce dont tu as besoin c'est de te pardonner cet écart et de repartir de l'avant.
Les rechutes, on n'en meurt pas, même si l'on passe par des stades où l'on est suffoqué par leur violence, terrifié par la régresssion qu'elles semblent nous imposer, cette atroce cohabitation avec la souffrance et le plaisir engendrant une perte totale de repères, de sens...et on finit par se rappeler que d'autres sont passés par là avant nous, et par suivre leurs conseils. Le site d'orroz est vraiment un trésor là-dessus. Si tes hernies t'interdisent le sport, tu peux certainement trouver des disciplines psychophysiologiques de type yoga, sophrologie... qui t'aideront à avancer.
A partir du moment où tu es décidé à ne plus remonter les caniveaux du virtuel à contre-courant, tu vas trouver les outils qui t'aident.
Comme je le disais il y a 30 mois en ouvrant mon blog, à partir du moment où j'ai compris l'enchainement des causes et des effets, (et le désir s'accroit quand l'effet se recule, disait Corneille je crois) j’ai perdu la liberté de surfer sur les sites de cul. Mais j'ai gagné celle de ne pas y perdre ma vie, mon estime, ma compagne et mes roubignolles...Que j’aie parfois momentanément perdu de vue ce fondamental en dit long sur mes limitations (plutôt que de repartir dans un trip “trahison, mensonges & goût immodéré du drame”)... mais quoi faire du passé, sinon le reconnaitre pour ce qu'il est et aller de l'avant ? un jour de post-rechute, une amie bouddhiste me disait : "Prenons une analogie. Je me suis fixée tant de pratique par jour. Il y a des jours, rares, mais existants, où je n’y arrive pas. Je pourrais me dire “bah c’est trop dur, fais ce que tu peux”. Non, le lendemain, je m’y remets comme s’il n’était rien arrivé. Comme s’il n’y avait jamais eu d’accroc. Cela préserve le sentiment de continuité d’une pratique sans accroc. Ce qui n’est finalement pas un mensonge, car rétrospectivement, un accroc par-ci par-là n’a rien changé. Tout est question de l’interprétation que nous en faisons. Si nous lui accordons la moindre importance, il a des chances de se reproduire. Etrangement, le déni dans ce cas est une bonne chose. C’est le déni de sa faiblesse, qui débouche sur une force qu’on s’ignore. Parce que si je me dis “je suis faible, je vais faire ce que je peux”, je ne vais plus rien faire. J’entretiens donc l’illusion de ma force afin de lui permettre d’exister, et ça marche. Et à la fin de l’année, je vois qu’il y a très peu de jours de rechute. Mais il faut que ça soit clair. Dans l’idée, AUCUN n’est permis. Si ça arrive, on oublie et on continue comme avant : AUCUN n’est permis." j'ai mis le temps, mais aujourd'hui je vois tout à fait ce qu'elle voulait dire.

Bonne journée à toi.

Voilà c'est fait, j'ai écrit mon histoire dans mon blog du site, certain disent que c'est un peu tot pour creer un blog, mais je trouvais ça un peu impersonnel de venir déballer mon histoire dans un simple post. Donc voilà, en tout cas, même si je sais que je n'ai pas pu tout traiter dans mon récit, ça fait du bien.

J'invite ce que ça intéressent à venir la lire sur mon blog du site.
Bonne soirée ou journée selon le moment de lecture.

Salut Thibaut !

Comme te l'as déjà dit John, l'important c'est de se redresser après la chute. Finalement peu importe que ce soit une petite ou grosse rechute, que tu considère ou non que ce que tu as vécu en était une, peu importe même de la définition que l'on donne à la "rechute".
L'important c'est l'instant d'après : que vas-tu faire de cet évènement ? Va-t-il te conforter dans le sevrage parce que tu te rends compte que tu souffre ? Ou vas-tu te complaire dans l'addiction qui t'as repris dans ses filets ?
A la lecture de ton témoignage suite à ce qui t'es arrivé, aucune ambigüité possible : tu as ENVIE de te sortir de là ! Ne te focalise donc plus sur cette "rechute", tout ce que tu as à faire maintenant c'est reprendre la route.

Courage !

Addict

PS : je voulais lire ton blog, malheureusement je n'ai accès à aucun message laissé après le 31/12/2007 dans la section blog... :sceptic: Je suis le seul à qui ça arrive ?