pour moi, c'est une forme pernicieuse du déni, assimilable à l'attitude "Je n'ai pas de problème de boisson, sauf quand je n'ai pas un verre à portée de main"ton ami a peur du manque, peur de perdre tout son matos qu'il a peut-être mis des années à réunir, peur d'entrer dans le sevrage, territoire inconnu... évidemment que renoncer à son hochet, ça le fait flipper.Bon, c'est pas grave, si tout se passe bien, il va se rendre compte qu'il ne peut absolument pas résister sur le moyen terme en gardant du matos sur son ordi, s'il est honnète il te le dira, et tu lui diras que nous on a commencé par tout bazarder, après ça allait déjà mieux. comme le disait orroz : "Tant qu'un homme n'a pas réalisé qu'il ne PEUT PAS s'arrêter, il continue de croire qu'il n'a pas de problème. Pourquoi? Parce qu'il est tellement fier qu'il ne supporterait pas de passer pour un drogué. Et pourtant... le reconnaître, c'est faire le premier pas vers la délivrance.Vous avez tous remarqué que ce Forum s'intitulait ORROZ & Dépendances. Cela signifie bien que toutes les dépendances sont liées. Mais elles ont leur origine quelque part dans la psyché. Dans votre prime enfance ou lors de votre adolescence, ou plus tard quand vous avez commencé à devenir adulte mais que vous avez eu du mal à l'accepter. En fait, tous les dépendants sont des bébés qui ne veulent pas devenir adultes, cad s'assumer. Alors, ils conservent la tétine le plus longtemps possible (la clope au bec, le verre d'alcool, le pétard ou la dose de sexe virtuel). Une fois que vous avez compris ça, il faut se faire aider. Je le répète encore une fois: SEUL vous n'y arriverez pas aussi rapidement ! Alors, préférez-vous passer trois ans à vous sevrer, ou une seule année ?Quand j'étais encore dépendant, je vivais une véritable dépression.Moi aussi "j'ai rechuté me croyant sorti d'affaire et voulant me "récompenser" de mes efforts par une petite visite sur mes sites favoris." Le piège !Moi aussi je suis passé par les "sites de célébrités (chanteuses, actrices...)" et "au bout de quelques minutes de navigation je me retrouvais à télécharger des trucs pornos..." Moi aussi, je me retrouve quand il dit qu'il serait capable de se "provoquer une maladie incurable pour que les gens viennent me consoler, me soutenir, me plaindre..."Et comme j'étais psy, cela me fit alors prendre conscience que je n'avais pas résolu un problème majeur : celui de cet enfant intérieur qui avait souffert dans son enfance d'un abandon. Je me suis fait aider par un collègue et j'ai commencé à me sevrer car j'ai compris que je devais GRANDIR ! que me lamenter ne servait à rien, parce que si quelqu'un m'avait pris dans ses bras en me disant "oh le pauvre petit comme il a bien du chagrin", cela n'aurait rien changé à mon mal-être et je serais inévitablement retombé dans l'addiction. Ce n'est pas d'un câlin dont a besoin l'enfant blessé, mais de quelqu'un qui lui explique que la vie n'est pas un long fleuve tranquille et qu'il doit GRANDIR afin de se guérir lui-même de ses blessures."
et comme le disait ce gars sur le forum "Pour ma part, je suis dans un état d'esprit positif par rapport à mon sevrage; et comme tu l'as dit toi-même, quelques temps plus tard, on se sent beaucop mieux.Mais en réfléchissant, je me suis persuadé que ça n'était pas moi qui réclamait ma dose de masturbations quasi-quotidiennes, qui réclamait le visionnage de videos pornos et qui me faisait penser au sexe à longueur de temps.Mon être profond n'est pas comme cela; et dès lors que je me suis persuadé que je n'étais pas comme ça, j'ai cessé de l'être. C'est bien simple: je ne lutte plus; comme quand j'avais arrêté la cigarette. j'ai lâché prise; j'ai cessé de me braquer face à ces envies.Je me disais qu'en moi, il y avait 2 êtres: un bon et un mauvais, et que si j'arrêtais de nourrir le mauvais avec sa nourriture porno, il finirait par mourir. Et le bon aurait alors toute la liberté de croître et de rayonner.Je me disais que j'avais l'entière liberté de refuser à ce mauvais être ce qu'il me réclamait. Je ne ressentais aucune tension face à cela, car je savais que continuer à visionner du porno me mènerait droit à la faillite sentimentale.Je me disais alors que ma raison de vivre, en ces instants précis serait alors d'enterrer cette dépendance de façon définitive; de ne plus visionner un seul porno de toute ma vie, d'avoir en horreur cette représentation grotesque de la sexualité.Curieusement, comme pour la cigarette, le sevrage a été très rapide. Il faut dire que cette nouvelle sensation de se sentir sain, revivifié, comme au premier jour est telle, que vous n'avez plus envie de retoucher à cette merde; que les lobbies de l'industrie porno peuvent avoir les autres dans leur filet, mais pas vous, car vous avez compris et parfaitement su déjouer leur stratagème.Il n'y a pas de dépendance. décrocher du porno, c'est extrêmement facile quand on a compris qu'une seule petite video/photo peut vous faire replonger dans les affres de la dépendance.Il faut se DETACHER de cette "dépendance", car l'obsession, c'est vous, et uniquement vous qui l'entretenez.Et si vous êtes à la limite de craquer, posez-vous seulement cette question, en gardant toutefois à l'esprit que si vous cédez cette fois là,que si vous mattez cette petite video "juste une foi" alors vous replongerez dans cette dépendance dégoutante:"Ai-je vraiment envie de cette petite video/revue/photo porno? Ai-je vraiment envie de recommencer à me masturber X fois par jour, de perdre des heures à surfer sur des sites pornos qui déformeront ma vision de la femme et de la sexualité, de retomber dans ce cercle sans savoir encore combien de temps j'y resterai avant une nouvelle tentative de sortie? Et pourtant, c'est ce qui se passera bel et bien si je visionne cette video/photo/revue. Alors, en ai-je vraiment envie?"Cette question et tout ce qu'elle soulève devrait vous permettre de retrouver vos esprits, en ancrant encore plus profondément les cotés négatifs du porno. Utilisez la sans modération; c'est avec une question de ce style que j'ai arrêté de fumer."commentaire de ma femme, qui passe à portée de mon bureau : si il se plante la figure trop souvent, t'as qu'à prendre la porte.