Dépendance sexuelle

Version complète : De la quête de l'amour à l'enfer du virtuel (portrait d'une femme derrière l'écran)
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Je ne sais plus, j'ai tellement de problèmes que je ne sais pas combattre, je n'ai tout simplement plus la force de combattre...
Bonsoir, peut-être prendre les problèmes les uns après les autres, il ya en bien un plus petit que les autres qui pourrait t'alléger un peu?
je ne crois pas, ce soir, on m'a coupé le gaz parce que mon contrat n'a jamais été pris en compte, l'ancien locataire n'ayant pas résilier le sien...rien avant jeudi, plus moyen de se laver, de se faire à manger, de toute manière je n'ai plus un sou... ce dossier de surendettement est trop lourd...
Et cette peur d'avoir été engrossée sans le vouloir...
Ce soir j'ai envie de mourir, ma fille ne veut pas venir avec moi, elle veut vivre, j'espère qu'elle s'occupera du chien et qu'elle ne sera pas emprisonnée dans un foyer...je perds tout bon sens...je veux mourir...en toucs cas, je ne veux plus vivre...
ce n'est pas que tu ne veuilles plus vivre, c'est plutôt que tu en as marre de souffrir sans pouvoir vraiment trouver que ta souffrance ait été utile à quoi que ce soit...
le problème du suicide c'est qu'il ne résoud rien, et qu'on retrouve ses problèmes d'une vie sur l'autre, avec juste le karma un peu plus chargé...
je ne veux présumer en rien de la gravité et de l'insolvabilité de tes problèmes réels, auprès desquels ceux qui t'ont menée ici relèvent peut-être du second degré...
néanmoins, si ta situation est aussi désespérée que tu le dis, te foutre en l'air n'arrangera rien , et tu feras deux malheureuses de plus : toi et ta fille (sans parler du chien) :lol: alors qu'il y a sûrement quelque chose que tu puisses encore tenter, si tu ne te dérobes pas devant de nouveaux commencements.
Le problème du malheur, c'est qu'il enivre, et qu'on est tellement envouté qu'on ne songe même plus à demander du secours.
je songeais à un suicide collectif...nous n'avons plus rien à manger, plus de gaz, j'ai peur d'avoir été engrossée à cause de ma connerie.........
Je ne laisserais pas mes files derrière moi (ma fille et ma chienne)...J'ai trop souffert lors du décès de mon père et ma fille lors de l'abandon du sien...
Je voudrais nous foutre en l'air mais on nous a coupé le gaz jusqu'à jeudi...
Le suicide est une absurdité, parce qu'en réalité ce n'est pas toi que tu veux supprimer, mais tes problèmes. Je suis en accord avec ce que dit John, ça ne résoud rien, car ces problèmes resteront d'une existence à une autre. Je ne vais pas précher pour la réincarnation, mais personnellement j'ai des raisons profondes d'y accorder du crédit.

En ce qui concerne le suicide collectif, à mes yeux c'est un meurtre que tu proposes. Et ça aussi, c'est absurde, ainsi qu'égoiste. Ta fille à besoin de sa mère, quoi qu'elle dise ou fasse en tant qu'adolescente, et elle à tout à vivre. La vie est une chose précieuse, alors s'il te plait prend du recul et ne fais pas de bétises.
Je voulais donner un "message d'espoir", en quelques sortes, même si mon errement n'a duré que 3 ans.

Fut un temps, j'ai pensé à attenter à mes jours, pour des raisons de perte d'estime de moi-même, parce que selon moi, mes enfants n'avaient pas besoin d'une "mère comme moi".

Ca pouvait paraître choquant "Comment une mère peut-elle laisser ses enfants en se suicidant ?" etc...

Quand on est au fond du gouffre, c'est limite si on ne pense pas rendre service à la terre entière en disparaissant !

Aujourd'hui (3 ans après), je me fais rétrospectivement de la peine. Mais je ne culpabilise pas du tout, et suis heureuse d'être avec mes gamins aujourd'hui, parce que ça roule, et ils sont heureux.

Que ma "renaissance" ait pris plus ou moins de temps, peu importe, l'essentiel, c'est qu'aujourd'hui, je serai toujours là pour eux. Certes la situation a changé, ça joue beaucoup.

Abandonner la chair de sa chair : non.
Ce n'est pas qu'on n'ait pas le droit, qu'on serait une sacrée c**** de condammer des gosses à pleurer sur sa tombe, qu'un enfant n'est plus rien sans sa mère... Tout ça, c'est des discours surfaits de gens qui ne sont pas passés par la dépression.

On ne doit pas renoncer, sous la pression du monde.
C'est toi, face à toi-même : tu es ta seule solution.

Essaie de creuser un peu le thème de l'estime de soi, par exemple... Trouve des livres, des sites sur internet... C'est par là qu'il faut que tu reprennes le cours des choses...

Bon courage.
Je suis désolée de ne plus avoir donné de nouvelles après ces messages alarmants mais j'allais vraiment très mal...et je ne pensais vraiment pas que ça pouvait intéresser quelqu'un (Dragonier m'a tapé sur es doigts)...

Aujourd'hui, je sais que je ne suis pas enceinte et j'espère ne plus jamais avoir à vivre une angoisse pareille, ne plus jamais avoir ce genre de comportement inconscient...

Nous avons à nouveau du gaz et à manger, ma mère a décidé de nous venir en aide...pendant un an, elle va payer le surendettement à ma place (une avance sur l'héritage de mon père)...c'est pathétique...

La peur d'être enceinte m'a tenue éloignée de mon addiction sans que j'ai à combattre mais à peine soulagée, il a suffi d'un clip vidéo bien innocent (un chanteur que je trouvais attirant)pour que je rechute, cela remonte à 2 ou 3 jours et j'essaye de tenir le coup depuis mais la sensation de manque est revenue...comme si je n'avais rien appris, comme si le bien-être de l'abstinence s'était évanoui...et pourtant je me sentais bien...enfin physiquement du moins...

Je sais que rien n'est gagné, à la moindre difficulté, je replonge dans les pensées suicidaires, je n'ai de goût à rien, si dépression il y a, elle est loin d'être terminée et pourtant même les professionnels m'exhortent à retourner travailler en septembre, j'ai peur...


PS: tu as raison Virginie, on a l'impreession de ne pas mériter d'êre là...
il faut que tu sortes de la plainte et du jugement moral à ton égard : tu ne trouveras jamais de mots assez durs pour qualifier ta dérive par rapport à tes idéaux (= les idées que tu chérissais par rapport à ta vie)
bref faut que tu trouves le moyen de cesser de te voir comme une grosse conne minable.
Là c'est même pas la peine de parler de l'addiction à la masturbation, qui ne vient que comme sous-produit de ton autodévalorisation.
Comment entrer dans le pardon et l'acceptation de ce que tu es, condition nécessaire au changement ?
Mais john, c'est exactement ce que je suis persuadée d'être: "une grosse conne minable" et je t'assure que c'est bien l'image que me renvoient les autres...
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