Dépendance sexuelle

Version complète : Je commence mon sevrage... et cherche du soutien...
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J+3

Je me reconnais dans ce que tu dis Declick, c'est plaisant de se trouver une capacité à se maïtriser. Enfin mon mental semble reprendre le dessus (mëme s'il tend encore a flancher...).

En effet Jeck, il me semble aussi que des années de mattage, fantasme et pornographie m'ont fabriqué un radar à filles... Comment éteindre la machine ?! ;-) Surement en suivant les sages conseils de Déclick (d'Orroz et de tous les autres ! ).

Un conseil Folsomcash, n'en parles pas à ton amie... Je ne sais pas si c'est un bon conseil mais d'apres mon vécu, ce qui n'est pas grand chose, ca ne t'aidera pas beaucoup...
Je suis bloqué par une promesse et je finirai assez rapidement par lui avouer ma rechute. Mais comment va-t-elle réagir ? La derniere fois elel m'a dit qu'elle avait pensé me quitter... Dois-je risquer notre couple en lui avouant ma rechute et la prise de conscience de ma dépendance ? Je préfererai ne jamais lui en avoir parlé et pouvoir faire mon sevrage tranquilement...
D'un autre côté sachant que je n'ai presque pas droit a l'erreur ca me surmotive a tout faire pour réussir mon sevrage... Mais cela est au prix de risquer mon couple...
La suite très bientöt...

Merci Déclick pour tes conseils et ta présence ! As-tu terminé ton sevrage ? Sinon ou en es-tu ?

++
Sangy
merci mais tu sais je ne fais que rendre se qu'on m'a donné. sans orroz et sans vous autres j'en serais encore a bricoler un sevrage avec le sentiment poisseux de honte et de culpabilité.
j'apporte en plus mon expérience de quelqu'un qui n'a pas abandonné le combat de sevrage malgré ces rechutes à répétition douloureuses.
j'ai en fait très tôt pigé que les conseils d'orroz et son élucidation du phénomène était bonne. il était dans le vrai.
donc j'ai suivi le modèle de sevrage proposé et adopté son approche face à ce fléaux.
après il faut s'approprier ces méthodes en tenant compte de soi, de sa vie, son histoire.

voilà donc courage à toi et n'oublies surtout jamais que tu n'es pas seul dans ton cas, et il aura toujours ici une bonne âme pour t'écouter dans les bon et les moins bon moments.

ps : je suis dans mon septième mois de sevrage et je ne vois pas aujourd'hui (toujours se méfier de demain), ce qui m'empocherait de continuer.
Depuis le début de ma vie sexuelle (à 23 ans, donc depuis 6 ans), j'ai remarqué un phénomène particulier et j'aimerais savoir si vous faites le même constat que moi :

L'anéjaculation, c'est dire l'impossibilité d'éjaculer (et d'avoir un orgasme, bien que cela ne soit pas lié à 100%)
Sauf qu'il ne s'agit pas d'un problème physiologique, puisque tout seul c'est assuré dans 100% des fois. Mais lorsque je suis avec une fille, quelqu'elle soit, avec ou sans préliminaires, j'arrive "au bout" dans moins de 30% des cas.
Alors au début ça peut paraître bien : waouuu ! ça dure longtemps !!! Mais quand rien ne vient au bout d'une heure (hors préliminaires), y'a comme un malaise...

Je me demande si l'hypermasturbation depuis 17 ans ne serait pas la cause de cela. (psychologique ?, habitué à une pression et une fréquence de va-et-vient particulière ?,...)
Si oui, est-ce que l'abstinence permettra de... bin de prendre vraiment du plaisir avec une partenaire ?

PS : j'ai résisté hier soir, mais ce que j'ai mal dormi ! Ce matin j'étais : :dead:
bonjour...
je suis un jeune homme de 22ans... Un jeune qui débute la vie sur un mauvais pas. le porno me détruis et je ne sais plus quoi faire, je recherche de l'aide des inscris sur ce site; conseil, dialogue et réponses m'apporteraient soutien pour mon sevrage. Merci; folsomcash
bonjour; je recherche de l'aide...
je veux obtenir la bouée de sauvetage pour ne pas couler a pic. le porno me détruit lentement mais surement... auparavent je n'avai jamais fais attention a cela. Les plaisirs solitaires sont courant chez tout etre humain;mais le soucis c'est que ma curiosité me pousse au vice. Les sites a caractere porno m'allèche,qe ce soit sous forme d'image de femmes nues ou de videos classées X. je me retrouve donc désarmé face a ce danger; bien réel car il efface toute socialibilité avec les autres, me fait perdre mon énergie et ma confiance en moi... AU SECOURS!!!!
Citation :bricoler un sevrage avec le sentiment poisseux de honte et de culpabilité

Une fois de plus je me reconnais dans ce que l'un de vous dit ! C'est vraiment chouette, même si chaque sityuation est différente la somme des expériences et témoignage permet de trouver le bon conseils ! Une nouvelle fois merci a ceux qui répondent et à ceux qui ont déjà posté.

L'anéjaculation Jeck j'ai connu. Mes premieres relations sexuelles étaient tres longues et pas toujours couronnées de succés...
Je me suis aperçu que plus la situation correspondait à mes fantasmes (fellation, cravate de notaire, porte-jartelles,etc...) plus ca me bloquait.

Et puis est arrivée ma copine actuelle. Nos relations sont très classiques, pas de positions tordues du Kamasutra, pas de situations perverses,... et pourtant je ne connais plus ce problème d'anéjaculation (c'est le Bingo a tous les coups ! )

Pour moi c'est simplement que l'orgasme ne s'atteint à deux qu'avec de l'Amour et bien moins souvent avec une adaptation personnelle d'un film porno. C'est tellement mieux de faire l'amour sans se prendre pour Rocco Sifredi !

Apres je ne sais pas quelle est ta situation mais ej sais que mon anéjaculation venait du fait que j'essayait (bien aidé par certaines de mes copines de l'époque) de reproduire des trucs de film porno...

Courage, tiens bon ! Hier soir fut une petite victoire en soi, moi j'en vraiment failli chuter...
merci de m'avoir repondu;
je veux commencer un sevrage pour plusieurs raisons et elles sont nombreuses:
pour enrayer ce sentiment immense de tromper ma partenaire.
pour etre mieux avec moi meme.
Pour retrouver confiance en moi et le contact avec les gens.
pour enterrer ce vice qui me detruis.
ce sont quelque raison de ma démarche.je viens encore une fois de rechuter y a 10min... c'est insuportable.
Je te donne également tout mon courage pour ton sevrage; c'est un véritable périple. Il s'agit là d'une vraie drogue qi agit sur nous de facon incontrolable; souvent j'ai honte, je culpabilise alors je stop tout: plusde magasine,plus de sites X. mais je rechute au bout de deux troix jours et tout recommence. c'est a se poser des questions sur sa propre normalité, on se remet en cause mais c'est toujours pareil le cercle vicieux; ca disparait temporairement puis ca reviens.Au début je me rendais pas compte de cette addiction; il s'agissait tout simplement de quelque chose de naturel et sain, mais au fil du temps ca s'est empiré avec l'accés au net.C'est devenu un vice...
mon adresse e mail est la suivante: yoan90@gmail.com.
encore une fois je te remercie de m'avoir repondu; on y arrivera...
J+3
waouh... 3 heures du mat' ici je viens de finir de bosser, prêt à dormir,... et pas envie de sexe...
tout à l'heure j'ai formater mon disque dur contenant mes films X... j'ai fait l'erreur de lancer mon film préféré... et... rien, pas le moindre prémice d'éjaculation, mais un détachement vraiment agréable de domestication de mes pulsions primaires.
j'ai quand même fait pas mal de pompe de soir à chaque fois qu'une envie me prenait... j'ai mal aux abdos ! :lol:

Demain je revois ma collègue de boulot. Je pense que j'attribue en partie mes ruptures passées à mon addiction, et que je ne veux plus reproduire ce même schéma (avec elle ?)

En ce qui concerne mon énajéculation, cela se passe quelque soit la position, l'heure (quoique le matin, je peux pas du tout), la copine,... Mais j'ai remarqué dernièrement que je pouvais mentalement provoquer l'éjaculation au moment où je sens que ça vient en disant grosso modo en moi-même "go! go ! go !" et en "forçant" au niveau du bas ventre. J'ai du mal à le décrire, mais même ainsi c'est 70% "d'échecs".
'fin bon, j'espère qu'un sevrage me rééquilibrera à ce niveau là aussi !

bye et tenez bon !
Bonjour Jeck,

Moi, je suis plutôt concerné par le problème inverse : l'éjaculation précoce. Je l'attribue à mon addiction, au fait d'avoir construit ma sexualité sur un plaisir égoïste, loin d'une pratique à deux, d'un partage. Tout est à construire, pour moi, et je retrouve une certaine sérénité depuis que je vis une sexualité non compulsive, plus détendue avec ma compagne. L'amour et le partage en quelque sorte.
J+4

Je résiste encore à la pression (mais le meilleur moyen d'y résister, c'est encore de la boire !).
J'ai une étrange sensation depuis hier soir : du vide... une perte de toute envie. Même pas envie de me masturber, rien... Cette sensation est surtout ressentie quand je suis seul. Bah, tant mieux : rien ne me tente.

J'ai revu ma collègue mais... :-( pas célibataire. Temps pis, je me transforme pour une autre.

J'ai hier franchi la première étape en supprimant des fichiers X (mes X-Files :lol: )
Ce soir je passe à la deuxième étape : trouver l'origine de mon addiction.

Je crois que tout à commencer à l'âge de 11 ans. Un copain qui se masturbe en cours : découverte de la chose. Caresse en solo une nuit d'été : expérimentation (tiens, je me souviens même de la date exacte ! : 3 août 91).
Ca aurait pu s'arrêter là, ou continuer à un rythme faible. Mais j'avais découvert dans des cartons au garage des piles de magazine porno, en fait des collections entières : soft ("Lui"); hard ("penthouse"; "newlook")... mon père collectionnait les séries. Il y avait au bas mot une centaine de magazines, 5 filles à chaque fois : 500 filles sur lesquelles fantasmer. Habitant en rase campagne, sans moyen de locomotion étant ado, la plupart du temps seul le mercredi après midi, je passais des heures à fouiller de nouveaux bouquins... ha ?.. SAS... c'est quoi ça ? ... nouvelle expérience, la littérature X.
Pourquoi faisais-je ça ? J'étais très timide, les filles ne me regardaient pas, j'avais le profil type du sur-intello à lunettes complétement coincé par les filles. A l'âge où les hormones travaillent, il fallait que ça sorte ! Et ça fait 16 ans que ça n'arrête pas.
Il paraît qu'il faut remonter encore plus loin. Mais je n'ai été ni violé (quoique à l'âge de 12 ans ma tante par alliance de 40 ans avait voulu m'embrasser alors que mon oncle était dans le jardin), ni soumis à des violences familiales, inceste,...
La seule chose que je n'ai pas encore élucider c'est une phrase étrange que m'a dite une fois ma mère alors que j'allais subir une anesthésie générale : elle voulait savoir si ma soeur et moi n'avions pas ressenti son manque d'amour pour nous quand nous étions petit... Je n'ai pas compris sur l'instant: nous nous sommes toujours senti aimés. Mais quand j'avais 4 ans la soeur de ma mère est décédé accidentellement, et mes parents n'ont pas eu le 3eme enfant qu'ils désiraient. Se serait-elle éloigné de nous à ce moment là ? Je dois lui demander.

Se pourrait-il qu'un manque affectif remonte à cet âge là et fut amplifié par la présence des bouquins pornos ?
Et pourquoi n'est-je pas arrêté quand j'ai commencé mes relations avec les filles, assez tardivement certes (23 ans) ? La dépendance était probablement déjà là.
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