Dépendance sexuelle

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oui tu as cent fois raison, il ne s'agit pas de mettre du "moins" dans notre vie, passées les premières améliorations souvent spectaculaires de notre état (rappelons-nous que nous sommes dépendants d'un produit que nous ne consommons plus) il faut mettre du "plus" car l'espoir n'est pas un steak. Sans parler du fait que rester focalisés sur notre problème, comme le remarquait Nicolas, c'est y rester attachés, dans tous les sens du terme.
Bonjour à tous !

Juste un petit mot pour vous dire qu'il me semble que la machine est repartie. Voilà trois jours que la confiance est revenue. Mes moisiversaires seront donc fêtés le 7.

Merci pour vos interventions. Faut que cela percole, mais les quelques jours d'abstinence et surtout lent changement de perspective me laisse de l'espoir.
Les interventions de Waeselle et d'Evol74 me font reprendre conscience que ma manière de formuler influe sur mon comportement.
Pour stopper mon comportement addictif, il y a un an, avant de tester la technique "forum" j'avais essayé la Théorie Comprotementale et Cognitive (en lisant des livres, je n'ai pas consulté). La base de la TCC est qu'il suffit de modifier quelques habitudes de pensées pour que notre vie s'améliore nettement. Ce week-end, j'ai ressorti le lvire du Dr Cungi et vais essayer d'appliquer.

Pour répondre à Weaselle, je voulais juste dire, que j'ai effectivement une image très négative des psy (je m'en rendais pas compte, d'ailleurs) et que j'envisageais leur recours comme un dernier recours.
Ceci dit en milieu rural (où j'habite), ce n'est pas toujours facile d'en trouver un, qui plus est compétant. Faut aller "à la ville" et caser les rendez-vous dans un emploi du temps familial très chargé. Il faut surtout expliquer à son épouse (qui ne sait rien de mes addictions, je préfère...) pourquoi je souhaite me libèrer des plages horaires si grandes, alors que le temps nous est compté.
Mais bon, faut se donner les moyens aussi !

A bientôt, Nicolas.
Je suis de tout coeur avec toi Nicolas.
Concernant les psy, nous avons tous en nous certaines résistances qu'il est bon de surmonter.
J'en sais quelque chose.
Concernant ton épouse, t'est-il si difficile d'en parler?
N'est-ce pas une malencontreuse façon d'alimenter le schéma mensonge - culpabilité..?..
C'est tellement libérateur de rompre cette maudite habitude.
De rompre le silence.
Pour ma part, tant que j'ai cru que je pouvias tout résoudre par moi même et que j'entretenais l'illsuion de vouloir protéger mes proches, je continuais à m'enfoncer.
Voilà.......
C'est juste une question, loin de moi l'idée de juger tes choix........
:-)
Bonjour Manue et Midnite...

Ben oui, j'ai décidé de ne rien lui dire, ou pour être plus précis, j'ai essayé, il y a quelques temps déjà, de lui en parler à mots plus ou moins couverts. Les revues X que j'ai lues quand j'étais plus jeune, ce qu'elle pensait des films porno... Aucune réaction de sa part, ou plutôt, "ben c'est normal, les hommes sont comme ça". Comme j'ai été assez vague, je crois aussi que je n'ai pas trop éveillé sa curiosité...

De plus mon addiction était assouvie presque exclusivement au boulot. A la maison rien ne transpirait, où alors un surf ou deux, de temps en temps, mais rien de bien méchant. Par contre au boulot ça y allait. Mon vice le plus ancré étant les sites de filles à gros seins et les coups de téléphone aux 08.92.69.xx.xx entièrement payés par l'employeur (qui n'a rien vu, lui aussi).
En somme Dr Jekyl au boulot et M. Hide à la maison... Comment aurait-elle pu s'en douter :-?

Alors bien sûr je pourrai lui en parler... Mais j'en ai pas envie... Les dépendants parlent souvent de la pression que leur mettent leurs épouses/copines suite à la découverte du vice (désolé les filles ;-)). A tout inspecter, tout vérifier, à ne plus croire son conjoint et toutes les crises afférentes à la découverte.
1. J'ai pas envie de la faire souffrir pour me soulager la conscience (c'est trop facile !).
2. J'ai envie de gérer de sevrage à mon rythme sans avoir en plus à subir "la dépression" de celle que j'aime...

Bon c'est pas très glorieux, je sais qu'il faut tout dire à celle que l'on aime. Si je m'en sors vraiement pas, je lui demanderai de l'aide...
Et c'est sûr que cela simplifierait pas mal de choses (comme le psy, par ex...)

A bientôt, Nicolas.
Bonjour Manue et Midnite...

Ben oui, j'ai décidé de ne rien lui dire, ou pour être plus précis, j'ai essayé, il y a quelques temps déjà, de lui en parler à mots plus ou moins couverts. Les revues X que j'ai lues quand j'étais plus jeune, ce qu'elle pensait des films porno... Aucune réaction de sa part, ou plutôt, "ben c'est normal, les hommes sont comme ça". Comme j'ai été assez vague, je crois aussi que je n'ai pas trop éveillé sa curiosité...

De plus mon addiction était assouvie presque exclusivement au boulot. A la maison rien ne transpirait, où alors un surf ou deux, de temps en temps, mais rien de bien méchant. Par contre au boulot ça y allait. Mon vice le plus ancré étant les coups de téléphone aux 08.92.69.xx.xx entièrement payés par l'employeur (qui n'a rien vu, lui aussi). La facture de la maison n'a jamais vu un tel numéro...
En somme Dr Jekyl au boulot et M. Hide à la maison... Comment aurait-elle pu s'en douter :-?

Alors bien sûr je pourrai lui en parler... Mais j'en ai pas envie... Les dépendants parlent souvent de la pression que leur mettent leurs épouses/copines suite à la découverte du vice (désolé les filles ;-)). A tout inspecter, tout vérifier, à ne plus croire son conjoint et toutes les crises afférentes à la découverte.
1. J'ai pas envie de la faire souffrir pour me soulager la conscience (c'est trop facile !).
2. J'ai envie de gérer de sevrage à mon rythme sans avoir en plus à subir "la dépression" de celle que j'aime...

Bon c'est pas très glorieux, je sais qu'il faut tout dire à celle que l'on aime. Si je m'en sors vraiement pas, je lui demanderai de l'aide...
Et c'est sûr que cela simplifierait pas mal de choses (comme le psy, par ex...).

A bientôt, Nicolas.
avis d'une codépendante au courant de ses pratiques, et qui lui ai dit.
Justement je me pose souvent la question, est ce que je n'aurais pas mieux aimé ne rien savoir, ne pas vivre avec ces certitudes pendant autant de tant, çà aurait été lâche de ma part mais j'aurais sans doute été mieux.
C'est fait,c 'est fait.(y a pu qu'à)
Je pense juste, que conciler le sevrage et ne lui en parler qu'à la fin, quitte à attendre 2 ans, serait peut être LA solution.
Sevrage seul comme tu le fais, donc pas de soulagement de conscience, avec le risque de lui dire en même temps, qui ne t'apporterait certainement que du stress, je ne sais pas si toutes les femmes acceptent cela aussi facielment(c'est dur quand même)
donc ne pas lui dire pour l'instant, je pense que c'est bien mais pourquoi pas lui en parler vraiment quand tout sera rentré dans l'odre.
C'est juste , ce que j'aurais aimé vivre, avec le mien..........
Alors Nicolas , bonne continuation surtout..............
Moi, je n'ai rien dit de mes pratiques à ma compagne. Elle sait pour mon alcoolisme, et sait que je fréquente les alcooliques anonymes. On parle souvent ensemble des processus de dépendances. Je lui ai dit aussi qu'il existait des gens "dépendants sexuels" sans dire que j'en faisais partie. Pour le moment, je crains que tout lui balancer de mes pratiques passées (qui ne sont pas tristes...) serait lui faire du mal. Et je pense que je je n'ai pas le droit de faire ça. A mon avis, c'est chacun comme il le sent, cette histoire d'en parler ou pas au conjoint. En sachant qu'il vaut mieux être très prudent.
Pour çà que le temps passé en la protégeant est toujours du temps de gagné.
Faut imaginner le dépendant en période de sevrage et la conjointe qui doit prendre le coup de bambou en même temps, çà doit pas^tre gérable niveau tensions.
Laisser du temps au temps.
Citation :Les interventions de Waeselle et d'Evol74 me font reprendre conscience que ma manière de formuler influe sur mon comportement.

Si je peux être utile j'en suis bienheureux! :lol:
courage pour la suite!
Je comprends bien ta souffrance, ta colère aussi, et tout me revient quand je lis tout çà.
Mais à partir du moment qu'on essaye d'avancer ensemble, c'est une question hein .....?
Ne devrait on pas essayer(je sais c'est dur) de ne plus se faire empoisonner par nos souvenirs douloureux?
QUand çà me prend aussi, je viens poster, avec tous les détails, parceque je ne peux en parler à personne, personne sauf d'ecrire ici, pour esperer des réponses, des expériences, pour savoir su je ne fais pas fausse route.
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