Dépendance sexuelle

Version complète : Comment le croire
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Te d'écrire ce qu'il se passe dans ma tête ? Je le peux mais attention nous sommes tous unique et il est possible qu'il n'appréhende pas les choses de la même manière. Lorsque j'étais dans le Déni, c'était simplement compulsif. La contrainte était simple. Ma femme ne devait jamais être au courant....

Mes comportements étaient donc en fonction de cette condition. Je cherchais le moindre moment seul et soit j'allais sur des sites pornos ou cam me masturber, j'allais sur des tchat ou des sites d'escorte. Même aux toilettes j'allais sur ces sites. Je suis même parfois allé aux toilettes exprès, je le faisais même au travail. C'est compulsif, c'est à dire que il fallait que je le fasse. Les conséquences n'avaient pas d'importance. En fait je ne pensais pas aux conséquences et je ne voulais surtout pas y penser tel un fumeur qui, bien qu'il sache que son addiction risque de priver ses proches voir ses enfants de sa présence tôt, fait comme si il n'y avait pas de soucis. Pas de conséquences. Tant que ma femme ne savait pas aucunes conséquences... Je me masturbais, je voyais des escortes et cela me faisait le même effet qu'une cigarette. Un shoot d'antidépresseurs. Après cela je me sentais sale malgré moi et je mangeais. Je me rendais compte quelques part que quelques chose n'allait pas car parfois je luttais contre ces comportements mais vu que je ne les comprenais pas... C'était peine perdue. Je n'ai jamais pris de plaisir avec une escort bien que j'en ai cherché... Le fait de prendre du plaisir m'aurait permis de donner une logique à mon comportement. Une fois que je rentrais chez moi. Je ne pensais plus à ces moments de faire conjugales. Je dissociais totalement ma vie de couple de mes fautes. Sauf que je lui mentais... Pour cacher les choses d'abord et ensuite je me suis mis à lui mentir pour tout. Certainement pour avoir le sentiment que je gardais le contrôle alors que je l'avais déjà perdu depuis longtemps.

Aujourd'hui j'analyse mes pulsions et je te dirais que je ne maîtrise pas totalement mes pensées. Je me surprend d'un coup à avoir une envie immédiate de masturbation, sexe, tchat, escort.... Et je cherche des solutions dans ma tête pour obtenir cela. Je réfléchis à des stratagèmes malgré moi. Je suis le genre de personne qui fait tourner ses méninges très rapidement et les solutions arrivent rapidement. Pendant une pulsion, si on est pas conscient de notre état, de notre maladie et du caractère destructeur de celle ci... Pourquoi ne pas l'assouvir ? Par contre si on est conscient de notre état et de ce que l'on risque de perdre, cela nous permets de garder suffisamment de raisonnement pour lutter le temps que la pulsion passe.


J'aime profondément ma compagne. Plus que je n'ai jamais aimé et je lui ais fait du mal plus que je n'ai jamais fait mal. Elle se torture aussi à s'imaginer ces scènes.

Aujourd'hui, j'ai décidé d'arrêter pour moi elle et mes enfants parce que j'ai cru lavoir perdu(pire que ultimatum) et que cela m'a permis de sortir de mon Déni.

Je pense que nous serons vulnérable à cette addiction à vie effectivement. Tout comme un ex fumeur ne doit JAMAIS refummer car c'est sa faiblesse et tout comme un ex alcoolique ne doit jamais reboire.

Mais je pense pouvoir vivre sans. Il ne peut en être autrement... Sinon je n'ai plus qu'à en finir avec moi même.

J'espère avoir répondu à tes questions et ne pas m'être trop étalé. Bonne nuit Beyou. Et courage à toi. De tout cœur
J'aime beaucoup ton questionnement. Je le trouve très sain. Tu souffres de l'addiction de ton mari, mais malgré cela tu as décidé de ne pas faire de lui un monstre, tu veux comprendre. Que tu restes avec lui ou que tu partes, c'est une bonne attitude, car il est faux de dire que vous n'avez rien vécu ensemble, même si la pathologie à enlevé ce qui peut faire rêver une femme.
Je me retrouve assez dans le témoignage de nickifun, l'ultimatum en moins. Quand j'étais dans le feu je disais que je m'en sortais très bien toute seule. A l'époque, selonmoi, je n'avais pas besoin de m'en sortir parce que je n'avais pas de problème, même si je m'isolais également aux toilettes même lors de soirées entre amis ou en famille.je suis même allée a un groupe de dépendants pour dire que MOI j'allais m'en sortir toute seule, que MOI je n'avais pas de problème, avant de compulser le soir même avec plusieurs personnes. C'était terrible. Ma dépendance était affreuse et sale, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. J'ai eu le déclic toute seule, même si j'étais en couple à ce moment là. Mon ex compagnon n'a pas tout su. Et c'était mieux comme ça. Dans ma tête, avant c'était pas si grave, pendant j'étais hors dy temps et de la réalité et après j'étais sale.... Si dégueulasse...des que j'ai pris conscience de la dépendance j'ai tout fait pour m'en sortir. On ne s'en sort pas seuls, j'ai vu des psys et ce groupe de parole. Certes c'est quelque chose qui nous suivra toute notre vie. Mais j'ai eu une vie de couple harmonieuse quasi sans la dépendance. Même aujourd'hui ouje suis seule les crises n'ont rien à voir avec ce qu'il se passait à l'époque. 

Bref, on s'en sort, mais encore faut il le vouloir.
Merci pour vos réponses qui mapportent effectivement plus declaircicement .

Il est difficile de se mettre à votre place car il ne s'agit pas selon moi d'un comportement rationnel.

Difficile en tant que femme de penser que ca n'a rien à voir avec vous, difficile de se dire que le plaisir lors de ses échanges n'étaient pas au rende vous, difficile de se dire que vous vous êtes impecable et que la personne qui partage votre vie vous a menti trahi et à une double vie.

Mon mari passe beaucoup de temps egalemebt quand on sort à regarder longuement des femmes et ca peut être la même femme et d'une manière sans équivoque. Je ne peux pas Non plus vivre comme ça. 

Avec du recul je me rend compte de plein de comportement qui aurait du me mettre la puce a l'oreille, irratibilité , anxiété etc...

Mon médecin me dit que si un patient vient mz consulter pour ca il lui conseillera de ne rien dire à son partenaire...
Passez la douleur en ce qui me concerne aujourd'hui j'ai un sentiment de dégoût vis à vis de lui ...
Bonjour,

J'aurais une autre question. 
Sur quels critères choisissait tu les escorte (physique,pratiques ...)

Ou était ce la première venue?

Je vois plein de magrebines dans les critères de mon mari et me pose la question.

Merci de votre réponse

Je pose la question car en tant que femmes il est très difficile de ne pas faire de comparaison....

Même si on vous dit que ca n'a rien avoir avec vous , le fait de chercher un type de femmes précis et selon moi très revelateur.
La comparaison est inévitable dans mon cas .
C'est révélateur de ce que le porno nous met en tête. Rien de plus. Fais attention que ton intérêt pour la dépendance ne deviennent pas malsain. Parle nous de toi, tes projets avancent ?
Les prostitués offre le sexe sans préliminaire, comme une consommation indépendante de toute relation. Il y a une prestation facturée selon les services rendus, qui sont probablement des services inavouables. Mais surtout pas de négociation. Je paye, je prend, je me tire, et basta. Pas d'implication affective. C'est pour cela qu'un dépendant peut dire sans mentir qu'il n'aime que sa femme.

Après, je suis d'accord avec Ekeiloh, tu t’égares un peu dans ce questionnement.

Plus tu ressemblerais à ces prostitués qu'il veut voir, et moins il t'aimerais, parce que précisément son choix est d'aller vers celles qu'il n'a pas besoin d'aimer, pour qui son cœur ne sera jamais disponible.

Je ne veux pas dire que tu as tord de t'interroger, mais en t'interrogeant, il y a le risque de prendre plaisir à te faire mal... et donc aussi plaisir à trouver des arguments pour le haïr, c'est cela qui est malsain.
Nous venons d'avoir une discussion.  Il me dit qu'il en souffre pas que quand il y repense c'était du plaisir . 
Qu'il pense aux 10ans a venir et pas à ceux passés.
Qu'il aimerait bien être fidèle qu'il sait pas ce que sait.

Moi ca va , demain rendez vous psy .

J'ai hâte de commencer ma formation .
Nous avons d'autres soucis qui se greffe a celui ci donc bon... 
Les images inondent ma tête mais étant actuellement au chomage difficile de penser à autre chose en ce moment.
Je trouve qu'il y a un manque de considération de la féminité. C'est là le problème.
Je pense aussi et ca me derange egalement.
La femme comme objet

Je pense aussi que je m'égare.. Merci pour le recadrage . Trop le temps de penser me tue à penser.

J'étais bien partie pourtant à ne penser qu'à moi . Je vais me resaisir mais je crois que ces égarements font partie du processus du bien aller de co dépendant
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