Dépendance sexuelle

Version complète : Comment le croire
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(20-05-2020 17:12)Ekeiloh a écrit : [ -> ]De penser à lui avant de penser à toi. A chaque fois tu nous parles de lui. Je ne sais pas quels sont tes projets persos, tes envies, ton taf. Par contre je sais qu'il bosse, qu'il accompagne des familles, qu'il regarde la télé tard avec votre fils, qu'il n'est pas joyeux de te voir faire la gueule, etc.

C'est toi qui es sur le site. C'est toi qui cherches des solutions. Tu n'es pas son éducatrice, tu es sa femme. Si tu veux aller chez la psy, c'est pour toi que tu dois y aller, pas pour lui. Y aller en couple c'est bien parce que ton mal-être vient AUSSI (mais pas seulement) de ta relation avec lui. 

Mais lui, c'est un grand garçon. S'il décide de se prendre en main, il parle avec toi, il va voir la psy, il regarde ses problèmes en face. S'il te demande ton aide, ok, vous faites un chemin à deux. Mais tu dois être ta priorité.


Comme j'avais besoin d'entendre ça....

Penser à moi !!!!!!!!!!!!!!!!

Il est vrai que j'ai toujours été surement dépendante affective également.

Je travaille en CDI et à mon compte également et j'adore mon métier.  Je ne vois que trop peu mes amies. Mais suis en contact avec eux .J'ai des projets extra pro que je met pour l'instant de côté ( covid oblige ils ont été reportés).
Je suis très fusionnelle avec notre fils, maman poule.

Je crée des vêtements, des toiles en peinture ou dessin , artiste dans l'âme.

Et je ne parle pas beaucoup de moi en général...

Mais quel bien fou d'entendre ça... 

Je pense que je vais prendre rdv avec ma psy et je pense aussi que je vais mettre mon mari au pied du mur
comme je lui ai dit je ne ferais pas la même erreur que la dernière fois
Voila! C'est ça qu'on veut lire ! Tu es mère veilleuse. Tu dois prendre soin de toi.
(20-05-2020 19:50)Ekeiloh a écrit : [ -> ]Voila! C'est ça qu'on veut lire ! Tu es mère veilleuse. Tu dois prendre soin de toi.

Merci infiniment.
Salut Beyou,

C'est toujours très compliqué d'apprécier une situation à partir de quelques éléments d'information mais le post grandit et il me semble qu'on peut quand même tirer plusieurs conclusions. Voilà ce que m'évoque la situation que tu décris ici depuis plusieurs jours.

Dès le post #1 et c'est une constante ...
  • Il t'a révélé avoir fait des rencontre / Tu vas voir un psy
  • Il n'a pas été faire de prise de sang etc.. / Tu te demandes s'il faut que tu l'y pousses
  • Il t'a donné ses accès ... (mais si il y a quelque chose à faire - le contrôler -, sous entendu c'est à toi de le faire)
  • Il n'a pas été voir un psy / toi oui et tu te poses la question d'aller en voir un tous les 2
  • "Est ce à moi de ?" 3x  --> En substance, on peut comprendre de 2 façons différentes ces questions, "est-ce à vraiment à moi" au sens "et pas plutôt à lui ?" et aussi plus simplement "me conseillez vous de ..."
  • Tu es ici / pas lui 
En synthèse, il a parlé un minimum et c'est tout et toi, tu fais. Clairement on ne peux pas faire à la place de .. Tu peux lui faciliter la vie pour qu'il fasse, être dans la bienveillance, être patiente, t'occuper de votre enfant pendant qu'il va chez un psy ou autre ... Mais c'est à lui de faire, de prendre rendez-vous, de vouloir parler, de vouloir partager ça avec toi. S'il ne ne fait pas c'est qu'il n'a pas eu le déclic. Je ne le blâme pas car c'est compliqué d'avouer aux autres, il faut déjà s'avouer à soi même .. Mais, ce qui est sûr c'est que sans déclic, il ne se passera rien et toutes tes démarches sont, selon moi, vouées à l'échec. Ce déclic doit venir de lui. Avouer c'est une première étape mais la grande étape c'est "et voilà ce que je vais faire moi". Je poursuivrais plus bas mais ...

Post #2
  • Tu es en souffrance, pas lui* (il rit)
  • Tu es en demande, pas lui (il réfléchit)
  • Tu as besoin de fidélité, pas lui (il dissocie les prostituées / son épouse)
En synthèse, pas vraiment la même longueur d'onde et Post #5, tu enfonces le clou: "Aujourd'hui je veux la paix de mon esprit, je veux un compagnon responsable qui assume et se prend en charge [...] Mais je l'aime . L'amour seras t'il suffisant ?" et encore après : "Encore aujourd'hui il a invité un couple d'ami à la maison et ça m'écœure au plus haut poing de le voir fanfaronner pendant que je dois m'occuper des invités. Encore ce soir il fait des blagues plus que douteuse et fume et fume et refume [...] Je me détache de plus en plus dans le sens ou plus rien de lui ne m'intéresse , j'en suis dégoutée et écoeurée...."

"Mais je l'aime . L'amour seras t'il suffisant ?" 1° La réponse est dans la question. L'Amour est nécessaire mais il n'est jamais suffisant. Et 2° Désolé de mettre les pieds dans le plat mais est-ce que c'est de l'amour que tu éprouves pour lui ? Tes mots ici ne disent pas ça. Ils disent qu'il te fait souffrir, que tu as néanmoins entrepris une démarche pour comprendre, pour le comprendre, pour l'aider, c'est très altruiste, bienveillant et admirable, vraiment. Mais tu ne peux pas le "sauver" s'il ne le veut pas lui même. A quoi sert de donner la main à quelqu'un qui se noie s'il ne veut pas s'en sortir, au mieux il va se noyer quand même, au pire, il va juste te noyer avec lui. Je poursuis ...

Dans quasiment tous tes posts : 
  • "Encore ce soir il ne parle pas"
  • "laisse moi réfléchir"
  • "j'ai l'impression qu'il essai de gagner du temps"
Allez, ce n'est pas qu'une impression, il "gagne" du temps (bon, moi je pense qu'il en perd), entre nous, le "laisse moi réfléchir" est la version sympathique de "fiche moi la paix". Non ? 
D'autre part, ce qui transparait tout au long de tes posts est que tu es tout le temps en demande et lui, non. Si il n'a pas eu le déclic dont je parlais, la volonté de s'en sortir, alors l'équation est la suivante "ses comportements = plaisir sans prise de tête" et "sa femme qui veut parler = déplaisir avec prise de tête". T'as le mauvais rôle. Non seulement t'as le mauvais rôle mais en plus tu culpabilises : "c'est vrai que je ne suis pas très agréable avec lui" (moi il me semble que tu es bien plus agréable avec lui que lui avec toi ... et dans les grandes largeurs !)

En conclusion, il faut qu'il ait conscience de son problème, c'est un impératif catégorique. Attention, avoir conscience, ce n'est pas donner des codes  d'accès et avouer "vite fait" pour bénéficier du pouvoir rédempteur de l'aveu (j'ai avoué, ouf, je suis soulagé). C'est avoir conscience du mal que ça nous fait à nous-même et aussi du mal que cela fait aux autres. Si on ne peut s'en sortir que pour soi-même, le mal qu'on a fait aux autres donne des devoirs, à minima celui d'être à l'écoute et de "faire". Même si ça ne marche pas, au moins essayer. Les mots ne comptent pas, seuls les actes comptent.

Il faut que tu renverses les rôles, ce n'est pas à toi d'être tout le temps en demande, c'est à lui. Vois ce que tu peux faire pour qu'il ait envie / besoin / intérêt de te parler de ses problèmes qui sont vos problèmes. Le bon schéma est : "LUI demande à l'aide et TOI tu l'aides". Dire "si tu continues tu vas me perdre" est moins fort, je pense que "Tu m'as perdue mais si tu te débrouilles bien, tu peux me reconquérir".

Je finirais en disant que je trouve vraiment admirable ce que tu essayes de faire pour le "sauver", pour "sauver" votre famille, je pense que peux de dépendants trouveraient une compagne d'une telle générosité (Qualité qui pousse une personne à sacrifier son intérêt personnel, à se dévouer, à se montrer bienveillante, indulgente, charitable) mais que malheureusement, parfois, être trop "à la disposition" est contre-productif.

Je te souhaite beaucoup de courage, chapeau !

Merci.


* Plus exactement, il est peut-être en souffrance mais refuse de le laisser paraître
Bonjour Beylou,

Beylou a écrit :Je peux le faire, mais c'est etrange mais j'ai cette crainte de le froisser et qu' il se ferme et que je n'obtienne rien de sa part.

La je n'ai plus le choix je pense. Je vais coucher mon fils plus tot et me poser avec lui.

Mais n'est ce pas de la fuite son comportement depuis 1 semaine ?

Je comprends tes craintes, mais effectivement il y a un moment où il ne te laisse plus le choix. Et il semble clairement dans la fuite, c'est pourquoi ça me semble incontournable de le mettre au pied du mur.
Je te posais la question de le quitter, parce qu'il me semble que plus vous tarderez à réussir à vous parler, et plus long sera le chemin à faire pour vous retrouver. Il faut d'ailleurs qu'il comprenne ça lui aussi, et aussi dévouée sois-tu pour lui, tu ne lui es pas acquise.

J'espère que tu as pu avoir la discussion escomptée et qu'elle portera ses fruits.

Et je ne peux qu'appuyer tout ce que t'a dit Ekeiloh, qui vise toujours juste ! Merci de nous avoir parlé un peu de toi. Ne t'oublie pas dans tout cela, et n'oublie pas que tu es une personne formidable !
(21-05-2020 14:59)Atarax a écrit : [ -> ]Bonjour Beylou,

Beylou a écrit :Je peux le faire, mais c'est etrange mais j'ai cette crainte de le froisser et qu' il se ferme et que je n'obtienne rien de sa part.

La je n'ai plus le choix je pense. Je vais coucher mon fils plus tot et me poser avec lui.

Mais n'est ce pas de la fuite son comportement depuis 1 semaine ?

Je comprends tes craintes, mais effectivement il y a un moment où il ne te laisse plus le choix. Et il semble clairement dans la fuite, c'est pourquoi ça me semble incontournable de le mettre au pied du mur.
Je te posais la question de le quitter, parce qu'il me semble que plus vous tarderez à réussir à vous parler, et plus long sera le chemin à faire pour vous retrouver. Il faut d'ailleurs qu'il comprenne ça lui aussi, et aussi dévouée sois-tu pour lui, tu ne lui es pas acquise.

J'espère que tu as pu avoir la discussion escomptée et qu'elle portera ses fruits.

Et je ne peux qu'appuyer tout ce que t'a dit Ekeiloh, qui vise toujours juste ! Merci de nous avoir parlé un peu de toi. Ne t'oublie pas dans tout cela, et n'oublie pas que tu es une personne formidable !

Bonjour Atarax,

Merci infiniment pour ton message.

Tout à l'heure , il m'a demandé si ça allait, comme tous les jours et il m'a dit " tu veux qu'on essaie de parler ce soir ?".

Sur ce, je lui ai répondu " oui".

Je mettrais donc mon fils à coucher plus tôt ce soir et nous aurons une discussion au calme.

Pour tout te dire, ça m'a fait du bien de parler de moi, ça faisait très longtemps....

Pour la personne formidable que je suis je me dois avant tout de prendre soin de moi.

Je vous tiens au courant demain de l'avancée des choses.

Merci du fond du coeur.
Même ce soir, parle-lui de toi. Ne lui dis pas "TU dois voir une psy, TU ne me respectes pas", parce qu'il pourra toujours dire "Non". 
Mais si tu lui dis "JE ne me sens pas respectée", "J'ai besoin qu'on aille voir quelqu'un",  là tu lui parles de toi, ça l'oblige à réflechir sur toi, à se rendre compte qu'il n'y a pas que sa petite personne qui compte, et s'il dit "non" ça ne marche pas, qu'est-ce qu'il en sait, tu sais bien ce que tu ressens, ok?  

Allez ça va le faire, on est avec toi.

Tu devrais lire mon dernier post sur ma présentation, je parle de la solitude qu'on se crée en tant que dépendants
(21-05-2020 12:23)Impulsion2 a écrit : [ -> ]Salut Beyou,

C'est toujours très compliqué d'apprécier une situation à partir de quelques éléments d'information mais le post grandit et il me semble qu'on peut quand même tirer plusieurs conclusions. Voilà ce que m'évoque la situation que tu décris ici depuis plusieurs jours.

Dès le post #1 et c'est une constante ...
  • Il t'a révélé avoir fait des rencontre / Tu vas voir un psy
  • Il n'a pas été faire de prise de sang etc.. / Tu te demandes s'il faut que tu l'y pousses
  • Il t'a donné ses accès ... (mais si il y a quelque chose à faire - le contrôler -, sous entendu c'est à toi de le faire)
  • Il n'a pas été voir un psy / toi oui et tu te poses la question d'aller en voir un tous les 2
  • "Est ce à moi de ?" 3x  --> En substance, on peut comprendre de 2 façons différentes ces questions, "est-ce à vraiment à moi" au sens "et pas plutôt à lui ?" et aussi plus simplement "me conseillez vous de ..."
  • Tu es ici / pas lui 
En synthèse, il a parlé un minimum et c'est tout et toi, tu fais. Clairement on ne peux pas faire à la place de .. Tu peux lui faciliter la vie pour qu'il fasse, être dans la bienveillance, être patiente, t'occuper de votre enfant pendant qu'il va chez un psy ou autre ... Mais c'est à lui de faire, de prendre rendez-vous, de vouloir parler, de vouloir partager ça avec toi. S'il ne ne fait pas c'est qu'il n'a pas eu le déclic. Je ne le blâme pas car c'est compliqué d'avouer aux autres, il faut déjà s'avouer à soi même .. Mais, ce qui est sûr c'est que sans déclic, il ne se passera rien et toutes tes démarches sont, selon moi, vouées à l'échec. Ce déclic doit venir de lui. Avouer c'est une première étape mais la grande étape c'est "et voilà ce que je vais faire moi". Je poursuivrais plus bas mais ...

Post #2
  • Tu es en souffrance, pas lui* (il rit)
  • Tu es en demande, pas lui (il réfléchit)
  • Tu as besoin de fidélité, pas lui (il dissocie les prostituées / son épouse)
En synthèse, pas vraiment la même longueur d'onde et Post #5, tu enfonces le clou: "Aujourd'hui je veux la paix de mon esprit, je veux un compagnon responsable qui assume et se prend en charge [...] Mais je l'aime . L'amour seras t'il suffisant ?" et encore après : "Encore aujourd'hui il a invité un couple d'ami à la maison et ça m'écœure au plus haut poing de le voir fanfaronner pendant que je dois m'occuper des invités. Encore ce soir il fait des blagues plus que douteuse et fume et fume et refume [...] Je me détache de plus en plus dans le sens ou plus rien de lui ne m'intéresse , j'en suis dégoutée et écoeurée...."

"Mais je l'aime . L'amour seras t'il suffisant ?" 1° La réponse est dans la question. L'Amour est nécessaire mais il n'est jamais suffisant. Et 2° Désolé de mettre les pieds dans le plat mais est-ce que c'est de l'amour que tu éprouves pour lui ? Tes mots ici ne disent pas ça. Ils disent qu'il te fait souffrir, que tu as néanmoins entrepris une démarche pour comprendre, pour le comprendre, pour l'aider, c'est très altruiste, bienveillant et admirable, vraiment. Mais tu ne peux pas le "sauver" s'il ne le veut pas lui même. A quoi sert de donner la main à quelqu'un qui se noie s'il ne veut pas s'en sortir, au mieux il va se noyer quand même, au pire, il va juste te noyer avec lui. Je poursuis ...

Dans quasiment tous tes posts : 
  • "Encore ce soir il ne parle pas"
  • "laisse moi réfléchir"
  • "j'ai l'impression qu'il essai de gagner du temps"
Allez, ce n'est pas qu'une impression, il "gagne" du temps (bon, moi je pense qu'il en perd), entre nous, le "laisse moi réfléchir" est la version sympathique de "fiche moi la paix". Non ? 
D'autre part, ce qui transparait tout au long de tes posts est que tu es tout le temps en demande et lui, non. Si il n'a pas eu le déclic dont je parlais, la volonté de s'en sortir, alors l'équation est la suivante "ses comportements = plaisir sans prise de tête" et "sa femme qui veut parler = déplaisir avec prise de tête". T'as le mauvais rôle. Non seulement t'as le mauvais rôle mais en plus tu culpabilises : "c'est vrai que je ne suis pas très agréable avec lui" (moi il me semble que tu es bien plus agréable avec lui que lui avec toi ... et dans les grandes largeurs !)

En conclusion, il faut qu'il ait conscience de son problème, c'est un impératif catégorique. Attention, avoir conscience, ce n'est pas donner des codes  d'accès et avouer "vite fait" pour bénéficier du pouvoir rédempteur de l'aveu (j'ai avoué, ouf, je suis soulagé). C'est avoir conscience du mal que ça nous fait à nous-même et aussi du mal que cela fait aux autres. Si on ne peut s'en sortir que pour soi-même, le mal qu'on a fait aux autres donne des devoirs, à minima celui d'être à l'écoute et de "faire". Même si ça ne marche pas, au moins essayer. Les mots ne comptent pas, seuls les actes comptent.

Il faut que tu renverses les rôles, ce n'est pas à toi d'être tout le temps en demande, c'est à lui. Vois ce que tu peux faire pour qu'il ait envie / besoin / intérêt de te parler de ses problèmes qui sont vos problèmes. Le bon schéma est : "LUI demande à l'aide et TOI tu l'aides". Dire "si tu continues tu vas me perdre" est moins fort, je pense que "Tu m'as perdue mais si tu te débrouilles bien, tu peux me reconquérir".

Je finirais en disant que je trouve vraiment admirable ce que tu essayes de faire pour le "sauver", pour "sauver" votre famille, je pense que peux de dépendants trouveraient une compagne d'une telle générosité (Qualité qui pousse une personne à sacrifier son intérêt personnel, à se dévouer, à se montrer bienveillante, indulgente, charitable) mais que malheureusement, parfois, être trop "à la disposition" est contre-productif.

Je te souhaite beaucoup de courage, chapeau !

Merci.


* Plus exactement, il est peut-être en souffrance mais refuse de le laisser paraître

Bonjour Impulsion2,

Tout d'abord, merci pour ce message on ne peut plus aidant si je puis dire.

Je pense que tu pu mettre la lumière sur des points importants et non négligeables.

Il me semble que je sois tombé dans la mièvrerie pendant 3 ans, les messages que tu cites datent d'il y a 3 ans et aujourd'hui, je suis plus déterminé que jamais à ne pas refaire les mêmes erreurs.

Mais ce soir discussion , à sa demande il souhaite que l'on prenne le temps de parler ce soir = ce qui veut dire qu'il ne se défile pas.

Je te rejoins sur le fait qu'il " perd du temps ", il perd du temps car il s'enfonce encore plus, dans une escalade sans limite depuis 3 ans et me perd petit à petit.

Je ne souhaite pas me positionner en tant sauveuse.

Je me positionne en tant que future rescapé aujourd'hui. Mais je dois effectivement me positionner face à lui qui essaie de prendre le dessus constamment et notamment en ce moment pour des broutilles et notamment cet après midi étant donné qu'il a décidé de parler ce soir.

Je suis effectivement dans la bienveillance parce que selon moi chaque homme  à droit à sa rédemption.
Je ne suis plus dans la méchanceté, je suis dans l'accompagnement " si il le souhaite" bien entendu, s'il ne souhaite pas, je souhaiterais 

Sache que ton message, tombe au bon moment je pense que tu m'as bien aiguillé et je me sens beaucoup plus confiante ce jour pour sauter le pas.

Je garde en tête " renverser les rôles".... je pense que c'est faisable et ta phrase d'accroche me semble adaptée à la situation.
Ta phrase d'accroche est excellente.



Voila pour mon retour.

Je ne sais au combien ce forum a pu m'aider , à m'apaiser d'une part et à trouver quelques clés.

Je ne manquerais pas de revenir demain sur le forum afin de vous exposez le retour de cette soirée;

Merci infiniment.

(21-05-2020 17:02)Ekeiloh a écrit : [ -> ]Même ce soir, parle-lui de toi. Ne lui dis pas "TU dois voir une psy, TU ne me respectes pas", parce qu'il pourra toujours dire "Non". 
Mais si tu lui dis "JE ne me sens pas respectée", "J'ai besoin qu'on aille voir quelqu'un",  là tu lui parles de toi, ça l'oblige à réflechir sur toi, à se rendre compte qu'il n'y a pas que sa petite personne qui compte, et s'il dit "non" ça ne marche pas, qu'est-ce qu'il en sait, tu sais bien ce que tu ressens, ok?  

Allez ça va le faire, on est avec toi.

Tu devrais lire mon dernier post sur ma présentation, je parle de la solitude qu'on se crée en tant que dépendants

Ekeiloh,

Merci , je parlerais en mon " nom".

Mon mari est effectivement très sur sa personne est temps normal, donc avec ce problème ça se ressens encore plus.

Il a quand même réussi à me comparer avec ses ex avec qui il n'y a jamais eu de tromperies soit disant parce qu'il s'agissait de relations fusionnels.
Il essai constamment de me faire porter le chapeau , mais je ne suis pas dupe et ne prendrais pas cette responsabilité comme déjà dit.

Bref, oui je sais ce que je ressens et oui je sais ce que je veux et ce que je ne suis plus prête à perdre.

Merci infiniment
Bonsoir à tous,

Il est 0h00 passé, on a trainer et j'ai du faire que mon fils s'est couché tard.

J'ai rejoins mon mari qui était dehors et qui ne me parle que de lui, de ses projets, que de lui, de ses trucs a lui, lui et encore lui et encore lui...

Au bout d'un moment , je me lève et je me pars le laissant seul, pas la force , complètement auto centré sur lui.

Il monte me voir et me demande qu'est ce que je fais ? et la je lui répond " je m'occupe de moi" et il est parti.

Autant dire que rien n'est gagné....

J'ai pas la force, il fait comme si de rien n'était et ça m'insuporte....

Peut être ai je mal réagi, mais j'en peux plus en fait d'avoir une personne en face de moi qui me dit dans l'après midi " on parle ce soir" et qui ce soir , me parle de tout sauf de ce dont on doit parler....

A bout....
Déjà c'est bien, tu n'as pas nourri indefiniment son blabla autocentré. Maintenant la prochaine étape c'est que tu lui parles de toi. Mais je vois que ce n'est pas encore gagné non plus ^^
Peut-être peux-tu lui écrire une lettre? Là tu avais l'occasion de lui faire parler d'autre chose, tu as préféré fuir. Je ne dis pas que c'est mal, je comprends tout à fait que tu n'aies pas envie de te battre pour quelque chose qui devrait être normal en ce moment. Mais c'est un mec (sorry guys), si tu ne lui fais pas un panneau lumineux qui clignote il ne comprendra pas. Donne lui l'occasion de savoir ce que tu penses sans qu'il puisse te couper. Et l'écrire te permettra aussi de mettre au clair ce que tu as besoin de lui dire.
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