Dépendance sexuelle

Version complète : Comment le croire
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Tu as bien raison...
Mais que me conseilles tu de faire dans ce cas là ?
Que lui dire ?

J'ai l'impression d'avoir un étranger à la maison ...
Dis lui ça justement, que tu as l'impression de vivre avec un étranger. Est-ce qu'il connait le terme de codependante ? Est-ce que tu es au clair avec ça? Explique lui que tu n'as pas envie de baiser avec lui comme il le fait, mais que tu ne te sens pas la force de refuser. Que la situation est dégradante pour toi. Que tu as besoin de parler de vos problèmes avec lui. Que vous avez des problèmes. Dis lui ce que tu crois qu'il sait, parce que justement il ne sait pas et ne peut pas savoir comment tu te sens. Même toi tu n'es pas au clair là dessus.
Merci pour votre réponse.
Je pense que ça peut être une excellente approche.

Oui je suis au clair avec le fait d'être co-dependante.
Mais je lui ai pas parler en ces termes.

Je suis complètement déroutée car j'ai en face de moi une personne dans le déni qui m'a cependant avouer fréquenter des escorte depuis le début de notre relation soit 9ans...
C'est là où c'est incompréhensible et complètement fou pour moi.
Je ne dis pas que je souhaiterais quelqu'un daneantie mais un minimum qui a pris conscience que je suis encore là et que ça fais mal.

Mais je pense comme tu dis qu'il faut que je sois clair sur mes intentions dans mes décisions également parce que lui fait comme si de rien netait.

A moins aujourd'hui d'imposer mes limites .

Ces bien cela ?
C'est parfait. He crois en toi, je te respecte, il faut qu'il te respecte aussi
Merci du fond du coeur pour ton aide précieuse.

Je pense que ce sera une de mes motivations de demain.

Mettre les choses aux claires et enfin me respecter et me faire respecter.
Aujourd'hui j'ai vu mon médecin traitant qui me suit depuis 20ans.

Il me fait arrêter les antidépresseurs. Me donne un traitement reboosteur.

Il me dit que j'ai 2 solutions :

- Soit je l'accepte comme il est et je vis comme ca
- Soit je le quitte et vit la vie , je n'ai que 33ans.

Il m'explique qu'il y a rien de grave à cela , qu'il voit dans son cabinets défilés des personnes qui ont accepter de rester en couple de cette manière et que ça leur conviznt tres bien.

Que mon mari ne changera pas ou si c'est le cas qu'il en sera malheureux.

Pour ma part , si je dois répondre à est ce que je souhaites une vie avec un dépendant est : "Non"

J'ai déjà en tête de le quitter mais de faire les choses correctement après tout je ne suis pas presser ....
C'est bien tu avances ! Bravo, on est là tu n'es pas seule
Si tu le quitte, tu auras un grand contre coup aussi, on sera là pour cela aussi.
Bonjour Beyrou,

je suis arrivé sur ce forum il y a peux et je ne suis pleinement conscient de mon addiction que depuis peux également.

J'écris donc avec peu d'expérience.

Le fait d'être dépendant et de souffrir en tant que tel ne nous absous pas de la souffrance que nous infligeons aux personnes qui nous aiment. Dans mon entourage on m'a dit que jamais je n'aurais été voir des prostitués pendant que ma femme était enceinte si je l'avais vraiment aimé. Je sais que c'est faux et que ce jugement est trop simpliste. Mais depuis que je vois la souffrance de ma compagne... depuis qu'elle a tout découvert... Je fais tout pour éviter qu'elle ne souffre d'avantage. Avoir les conséquences de mon addiction en face de moi m'a permis de sortir du Déni.
Je ne lui mens plus et je lui dis mille et mille fois qu'elle n'y est pour rien. Qu'elle n'a rien à se reprocher. Pourtant elle se sent coupable...

Vous, les co-dépendants n'avez rien demandé de plus que de nous aimer et d'être aimer en retour mais nous les dépendants apportons une source incroyable de souffrance à nos couples.

Ekeiloh a raison je pense. Tu dois lui dire les choses de manière nette et sans détour, les non-dits nous arrange bien en tant que dépendants, nous refusons de voir ce qui est sous notre nez. Nous refusons même parfois d'entendre la vérité.

Burrhus dit vrai, tu es une personnes extrêmement courageuse et malgré la souffrance infligée par le comportement de ton homme tu continues à être là et à tenter de l'aider malgré. C'est à la fois beau et tellement triste...
Merci à toi Nickifun pour ton message qui malgré tout me rend positive.

La souffrance est effectivement réelle et nous sommes en prise avec des moments où on essaie d'avancer et d'autres moments ou notre imagination prend le dessus en tentant pour ma part d'imaginer des scènes qui me torturent.

Il est effectivement difficile d'imaginer son mari allant voir des prostituées au moment le plus merveilleux de notre vie , sur notre lieu de vacances, quand il vous dit qu'il aura du retard.

Aujourd'hui le pire est de savoir qu'il va sortir , qu'il va me dire où il va mais je ne le crois plus , l'écoutant d'une oreille et préférant me concentrer sur moi.

Je pense effectivement être courageuse dans le sens où je me redécouvre , j'ai des projets et j'essaie d'avancer malgré tout.
Le temps me dira quel chemin prendre.

Pour le moment je n'ai pas parler comme concrètement de séparation , l'ultimatum est il la bonne solution je ne pense pas.
Tu as l'air aimer profondément ta femme et la respecter .

Étant donné que je suis de l'autre côté et que je n'ai eu aucunes réponses de mon mari concernant cela, peux tu me decrire ce qu'il dépasse dans ta tête entre le moment où tu y penses, pendant la pulsion, pendant le passage à l'acte et après ?

Qu'est-ce qui aujourd'hui te ferais arrêter ? ( Même si selon moi cette pathologie est à vie)

Merci à toi pour ton retour
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
URLs de référence