01-05-2017, 13:46
Bonjour, Bonsoir!
Je suis Fabien, j'ai 29 ans, j'habite à paris, et en ce lundi 1er mai 2017, je fête mon 80ème jour de sevrage liè à une très lourde dépendance sexuelle / affective.
Depuis que j'ai 12/13 ans je me masturbais de manière compulsive sur de la pornographie (cassette retrouvée dans le grenier - genre film des années 70) Puis très vite, mes fantasmes ont pris une tournure beaucoup plus sadomasochiste (soft)...
Au fil des années puis avec internet, mes fantasmes se sont transformés en obsessions: pensées obsédantes m'empêchant d'avoir les idées claires au travail ou avec les gens en général.
Je pense que c'est à ce moment là, vers 20 ans, que j'ai développer une forte anxiété social, avec dans certains cas, des épisodes dépressifs. En effet, les obsessions sexuelles que j'avais ont eu des répercussions sur ma vie social et bien sur affective.
J’obsédais pas mal sur les filles de ma classe sans jamais leur adresser la parole. Et à force de voir les autres en couple j'était persuader que quelque chose n'allait pas chez moi...
Mais le pire fut lorsque je suis partis vivre à Paris vers 22 ans..
Pendant environ 8/9 ans je suis allé voir des prostituées (et salon de massage) quasiment tout les mois, voir même 2/3 fois par mois! Ça a mis plusieurs foi en péril mes économies.
J'y allait même lorsque j’étais à découvert et avec prise de substances (drogue/ alcool). Il y en avait une que je connaissait très bien avec qui j'ai pu sympathiser et exaucer quasiment tout mes fantasmes..
Je vous le dis, ça n'aide absolument pas de réaliser ses fantasmes! bien au contraire, ça rend les obsessions encore plus réels, l’anxiété encore plus forte et la dépression bien pire; et si on doit rajouter la honte à cela, on arrive très vite à un état de solitude de tristesse insupportable...
J'ai pensé très souvent au suicide en me disant que je n'avais aucun avenir. Mes relations avec mes collègues et les peut de gens que je côtoyais été très étrange:
Je n'osais pas regarder les gens dans les yeux, au boulot j'étais très "tête en l'air", un énorme ego, je m'énervais très vite pour un rien, je prenez tout mal, aucune maturité affective...
Et puis j'ai découvert un site http://votrecerveaudansleporno.com, comme il en existe beaucoup d'autres et le programme DASA.
J’ai mis pas mal de temps avant de surmonter le dénis, c'est une des étapes les plus importante et nécessaire si on veux se sevrer.
Aujourd'hui, cela fait 80 jours que je ne me suis pas masturber, pas de pornos, pas de prostitué rien de tout ça. Je ne me retourne plus pour mater une fille qui passe dans la rue.
Au début ce fut extrêmement difficile voir même insupportable; j'en ai passé des nuit blanche dans la douleur et le stress... La méditation aide beaucoup à ce niveau là.
Pour l'instant, je ne me masturbe pas car, même sans pornographie, ça serait donné accès à mes obsessions, qui se résorbent petit à petit au niveau de mes fantasmes. J'apprend à les oublier.
Parallèlement, mon contact avec les gens deviens moins lourd, plus fluide, je m'affirme plus, et en même temps plus posé. Le regard et le jugement des autres ne me pèse plus autant qu'avant. Et je m'occupe plus de ma vie, changement de boulot reprise de contact avec la famille, amis d'enfance, ect...
Mais c'est petit à petit, 24h après 24h, un jour à la fois comme on le dit à DASA, bref si vous êtes en plain sevrage, ne vous attendez pas à des changement radicaux du jour au lendemain. Ça prend du temps et ça dépend de l'addiction de chacun.
Je referais un état des lieux à 100 jours.
Bon courage à tout les dépendant et merci de m'avoir lu!
Fabi1
Je suis Fabien, j'ai 29 ans, j'habite à paris, et en ce lundi 1er mai 2017, je fête mon 80ème jour de sevrage liè à une très lourde dépendance sexuelle / affective.
Depuis que j'ai 12/13 ans je me masturbais de manière compulsive sur de la pornographie (cassette retrouvée dans le grenier - genre film des années 70) Puis très vite, mes fantasmes ont pris une tournure beaucoup plus sadomasochiste (soft)...
Au fil des années puis avec internet, mes fantasmes se sont transformés en obsessions: pensées obsédantes m'empêchant d'avoir les idées claires au travail ou avec les gens en général.
Je pense que c'est à ce moment là, vers 20 ans, que j'ai développer une forte anxiété social, avec dans certains cas, des épisodes dépressifs. En effet, les obsessions sexuelles que j'avais ont eu des répercussions sur ma vie social et bien sur affective.
J’obsédais pas mal sur les filles de ma classe sans jamais leur adresser la parole. Et à force de voir les autres en couple j'était persuader que quelque chose n'allait pas chez moi...
Mais le pire fut lorsque je suis partis vivre à Paris vers 22 ans..
Pendant environ 8/9 ans je suis allé voir des prostituées (et salon de massage) quasiment tout les mois, voir même 2/3 fois par mois! Ça a mis plusieurs foi en péril mes économies.
J'y allait même lorsque j’étais à découvert et avec prise de substances (drogue/ alcool). Il y en avait une que je connaissait très bien avec qui j'ai pu sympathiser et exaucer quasiment tout mes fantasmes..
Je vous le dis, ça n'aide absolument pas de réaliser ses fantasmes! bien au contraire, ça rend les obsessions encore plus réels, l’anxiété encore plus forte et la dépression bien pire; et si on doit rajouter la honte à cela, on arrive très vite à un état de solitude de tristesse insupportable...
J'ai pensé très souvent au suicide en me disant que je n'avais aucun avenir. Mes relations avec mes collègues et les peut de gens que je côtoyais été très étrange:
Je n'osais pas regarder les gens dans les yeux, au boulot j'étais très "tête en l'air", un énorme ego, je m'énervais très vite pour un rien, je prenez tout mal, aucune maturité affective...
Et puis j'ai découvert un site http://votrecerveaudansleporno.com, comme il en existe beaucoup d'autres et le programme DASA.
J’ai mis pas mal de temps avant de surmonter le dénis, c'est une des étapes les plus importante et nécessaire si on veux se sevrer.
Aujourd'hui, cela fait 80 jours que je ne me suis pas masturber, pas de pornos, pas de prostitué rien de tout ça. Je ne me retourne plus pour mater une fille qui passe dans la rue.
Au début ce fut extrêmement difficile voir même insupportable; j'en ai passé des nuit blanche dans la douleur et le stress... La méditation aide beaucoup à ce niveau là.
Pour l'instant, je ne me masturbe pas car, même sans pornographie, ça serait donné accès à mes obsessions, qui se résorbent petit à petit au niveau de mes fantasmes. J'apprend à les oublier.
Parallèlement, mon contact avec les gens deviens moins lourd, plus fluide, je m'affirme plus, et en même temps plus posé. Le regard et le jugement des autres ne me pèse plus autant qu'avant. Et je m'occupe plus de ma vie, changement de boulot reprise de contact avec la famille, amis d'enfance, ect...
Mais c'est petit à petit, 24h après 24h, un jour à la fois comme on le dit à DASA, bref si vous êtes en plain sevrage, ne vous attendez pas à des changement radicaux du jour au lendemain. Ça prend du temps et ça dépend de l'addiction de chacun.
Je referais un état des lieux à 100 jours.
Bon courage à tout les dépendant et merci de m'avoir lu!
Fabi1