Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Doublemeuh
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Lentement mais surement j'approche des 4 mois.Toujours dans la même direction. J'evolue sans entraves. Plus de chaines ni de boulets qui me privent de mes moyens. Lorsque je pense à avant, je me souviens de la culpabilité de me livrer à de tels pratiques, de la fatigue liée à la compulsion, de l'irascibilité face aux autres. Aussi de la frustration de ne pas arriver à me passer de masturbation, de sentir que c'est plus fort que toi, mais que c'est tellement bon sur le coup. Et la nausée qui arrive immédiatement aprés. Et puis le recommencement dans la spirale infernale, le cerveau qui oubli tres vite cette nausée et l'envie qui revient et re porno et re branlette... Dans mes rapport aux autres, une grande gène vis à vis des femmes, un désir de séduire (pour me rassurer?) permanent avec en filligrane la question "Suis je beau?". Le sexe omniprésent dans mes rapport avec ma femme. Le "cul" dans mon slip, dans ma tête, par tout les ports de la peau. Une confusion des sentiments, des emotions, avec le raisonnement.Aujourd'hui c'est tres différent. Lorsque je me propose "Allez, une petite pignolade...pour voir": Rien, bloquage complet. Impossible.Immédiatement, j'ai la pensée qui arrive pour me dire : "Tient, encore ce truc , Pfff...". Boarff, on verra demain, je voudrai faire autre chose...Je n'ai plus de jugement. La masturbation, le porno, je comprends que cela tienne par la biroute une foule de gens, mais ce n'est plus (pas) mon truc. Si ils y en a que ça interesses et qui prennent leur plaisir, tant mieux pour eux. Moi je passe à autre chose. Je suis capable de passer 2 à 3 semaines sans faire l'amour avec ma femme. Le sexe est devenu une activité humaine au même titre que les autres. Ni plus ni moins.Mes rapports aux autres changent, même si il me semble que c'est l'évenement le plus récent. Je suis beaucoup plus relaché. Pour autant si je ne suis plus malheureux, je ne suis pas heureux non plus. Ce n'est pas la béatitude. Lorsque je n'arrive pas à faire ce que je voudrai, ce qui arrive tres souvent, je n'ai plus ce sentiment de frustration, ni d'angoisse du lendemain. Plus de serrement dans la poitrine qui fait l'effet d'un coup de couteau dans le dos et qui me transperçait (tres douloureux).J'arrive à refléchir posement et à me projeter dans l'avenir sans que des impressions viennent perturber mes plans.Lorsque j'echoue, j'en prend acte froidement sans que les sentiments me submergent et me noient dans l'emotion.A l'avenir et c'est mon souhait aujourd'hui, je compte être plus efficace dans mon organisation.Plus rationnel. A mon rythme, sans me trainer pour autant. Je sais comment y arriver et avec l'aide de qui et de quoi.J'ai gagné en maturité depuis le sevrage. Mon hypersensibilité c'est résorbée. Je vais m'investir dans mes rapports aux autres.Bonne journée à tous!
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