Dépendance sexuelle

Version complète : nimes 1 janvier 2011
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5
1. Les malheurs de Julie Julie ne comprend pas pourquoi elle se lie régulièrement à des hommes qui ne l'aiment pas vraiment, qui ne sont là que pour le sexe et que pour l'exploiter. La relation commence toujours de la même façon: l'homme est fou d'elle et impressionné par elle. Elle est alors transportée de joie et pense qu'elle a enfin trouvé "l'homme de sa vie". Julie occupe un poste en vue. Elle est très à l'aise financièrement et possède ses entrées dans les groupes à la mode. Malgré sa popularité et son succès professionnel, elle n'est pas très sûre d'elle. Intellectuellement elle se sait intéressante, mais elle n'a pas cette conviction "dans ses tripes". Elle est très sensible au rejet et chaque rupture (elles sont nombreuses) l'atteint au plus profond d'elle-même: "il n'y a rien à faire, je ne suis pas aimable, personne ne voudra jamais de moi." Avec ses amants elle est généreuse; elle leur ouvre les portes dans la société et les comble de cadeaux. Elle demande peu pour elle, sinon qu'ils l'aiment. De ses attentes, elle ne parle jamais car elle considère que "faire voir son besoin d'amour, c'est quêter". Alors, elle profite des relations sexuelles pour puiser des miettes de tendresse, obtenir des caresses qu'elle s'efforce de décoder comme affectueuses. Elle rêve d'être parfois bercée par ses amants, se sent, au fond comme une enfant (l'image tranche tellement à ses yeux avec celle de la femme qui réussit professionnellement!). Elle est convaincue que les hommes qui auront accès à ses fantaisies et démasqueront "ce besoin d'enfant" la quitteront sur le champ. Elle oublie qu'ils la quittent de toutes façons! Un jour, quand elle se décide à devenir un peu plus exigeante quant à la place qu'elle prend dans la relation, quand elle ose être davantage elle-même, ils la quittent. Sans tambour, ni trompette, ils s'effacent doucement... elle n'a jamais d'explication et ne comprend pas bien pourquoi tout est soudain fini. 2. La prison de Bruno Bruno a choisi il y a longtemps d'être un "gentil garçon". Adulte, il perpétue cette stratégie pour atteindre le même objectif: être aimé. Docile et accommodant il ne se fâche jamais. Tout semble aller bien dans sa vie: en famille comme au travail. En apparence, une seule chose fait défaut: il est aux prises avec une phobie envahissante qui prend de plus en plus de place avec les années. Tout endroit le moindrement fermé déclenche chez lui une grande angoisse. Il se sent "enfermé", "prisonnier". Il craint d'être en proie à la panique et de tout casser pour se sauver. Bruno est sensible. Il montre peu cet aspect de lui, sauf à travers les services qu'il est toujours prêt à rendre et dans sa relation avec Rembrandt, son vieux Berger allemand. Les remarques de son père, durant sa jeunesse, lui ont fait croire que seuls les faibles montrent leurs sentiments. Aujourd'hui il se conduit en "homme affectivement indépendant". Seulement il n'arrive pas à être tout à fait indépendant: en tant que "phobique", il doit compter sur ses proches pour lui éviter les situations susceptibles de déclencher une crise de panique. Affectivement il se présente comme un homme "au-dessus de ses affaires" mais dans les faits, il vit comme un handicapé.
D. L'aliénation au quotidien Julie et Bruno ont toute l'information nécessaire pour comprendre leur malheur et pour en sortir. Seulement, ils ne font pas suffisamment confiance à leur expérience pour s'y arrêter et en tenir compte. Chaque jour, ils ont des sentiments, des perceptions, des impulsions, des réactions. Ils font même, la nuit, des rêves qui pourraient les éclairer sur ce qu'ils vivent (s'ils voulaient prendre la peine de les considérer). Les constats que Julie ignore systématiquement .
  1. Son amant (comme les précédents) est avare d'affection et de gestes de tendresse. (Julie considère cette information comme secondaire puisqu'il se montre passionné.) <b../../../li>
  2. Il a parfois des réactions qui la mettent mal à l'aise et la laisse perplexe. Malgré qu'il se dise admiratif, elle perçoit parfois des réactions méprisantes. Des remarques, sur ses seins, par exemple, inutiles et dégradantes. L'impression, à certains moments, d'être exploitée ou qu'il profite de sa situation. (Julie ne veut pas s'arrêter à cette information. Elle craint de lui en vouloir et de s'éloigner de lui.) <b../../../li>
  3. Elle est convaincue de ne pas recevoir autant qu'elle donne.(Quand elle pense à cela, Julie repousse un sentiment rageur. Mais elle se console en se disant que lorsqu'il l'aimera davantage, il changera. Elle trouve toutes sortes de raisons pour justifier l'égocentrisme de son amant: il passe un moment difficile, il n'a pas été gâté dans la vie, il a eu une enfance malheureuse... Julie a une autre série d'explications pour justifier le déséquilibre dans la relation: elle se considère comme trop exigeante. Elle a trop besoin d'amour, personne ne peut lui donner ce qu'elle souhaite, c'est à elle de changer ses attentes.) <b../../../li>
  4. Ses rapprochements sont souvent refusés sous prétexte qu'ils sont désagréables. Il la dit "collante", lui reproche de s'agripper... (Elle n'accorde pas d'importance à cette information, même si elle est bouleversée de l'entendre. Elle retrouve alors un certain calme en se répétant qu'il est normal que son amant n'apprécie pas ses gestes d'affection, car il n'est pas affectueux de nature. <b../../../li>
  5. Elle sait qu'elle lui "arrache" des faux "je t'aime". (Elle ne tient pas compte de cette information, ni de celle que pourrait lui donner le sentiment amer qu'elle éprouve à ces moments-là. Elle se dit qu'un faux vaut mieux que rien du tout.) <b../../../li>
  6. Concernant sa propre personne, elle n'est pas non plus tout à fait inconsciente. Elle sait qu'elle emploie toujours la même tactique de séduction parce que c'est dans les rapports sexuels qu'elle a le plus confiance en elle. Sur ce terrain, elle se sait capable d'être satisfaisante. Lorsqu'elle séduit un homme, elle s'affiche comme une femme "au-dessus de ses affaires" ou même comme une "vamp". Elle camoufle complètement son besoin d'affection; ce n'est que lorsque la relation est un peu mieux établie qu'elle ose montrer cet aspect d'elle.
Les dénis de Bruno 
  1. Son épouse est froide et souvent dure avec lui, à peu près de la même façon que son père l'a été et l'est encore. (Il ne veut pas s'arrêter à ce fait, ni à la peine et la déception qu'il déclenche. De plus, il déteste le sentiment d'échec qui émerge à ces moments-là.) <b../../../li>
  2. Son épouse est capricieuse et égocentrique. Les choses doivent se passer à sa façon et elle a l'habitude d'ignorer les préférences de Bruno. (Il ferme toujours les yeux sur son irritation à ce sujet. Il considère que s'il réagit, la discussion n'aura pas de fin et il sortira sûrement perdant.) <b../../../li>
  3. Il a souvent l'impression de ne pas compter, sinon pour payer les factures. (Il repousse systématiquement cette impression qui, chaque fois, le met en rage. Il ne peut s'empêcher de penser que sa femme ne l'aime pas. Chaque fois, il repousse cette idée en se disant qu'il se trompe sûrement. Alors, il pense aux premiers temps de leur relation et se dit que cela reviendra dès qu'elle vivra moins de stress. De toutes façons, il ne peut pas envisager de vivre sans elle car il se trouve trop handicapé avec sa phobie. En fin de compte, il se dit qu'il est peut-être lourd pour elle. Ce n'est pas facile d'aimer un homme dont les activités doivent être aussi restreintes. Ce que Bruno oublie, c'est que sa phobie est justement le symptôme qui découle du fait qu'il se renie systématiquement. C'est après des moments où il s'est renié que le symptôme est le plus vif. Typiquement, après une altercation où il a baissé la tête, il est incapable d'aller dans un lieu public.) <b../../../li>
  4. À chaque concession pour éviter de "faire des vagues", il éprouve d'abord de la colère qu'il tente de masque dans l'impassibilité. Peu de temps après, il se sent déprimé. (Le médecin lui a donné des cachets contre cela. C'est la solution dont il se sert pour se neutraliser dans ces moments-là..) <b../../../li>
  5. Chaque fois qu'il s'abstient de se respecter, il n'est pas fier de lui. (Lorsque cela se produit il s'efforce de penser à autre chose, ce sentiment est vraiment trop pénible.) <b../../../li>
  6. Il se rend compte que le fait d'être toujours très gentil ne lui gagne pas l'estime tant souhaitée de son père. (Il essaie donc de renoncer à l'obtenir de son père, mais constate qu'il n'y arrive pas.)
Julie et Bruno n'ont pas besoin de fouiller profondément leur expérience pour faire les constats rapportés plus haut. Ils ont continuellement accès à ce vécu qui n'est aucunement "inconscient". Ils se comportent toutefois comme s'ils voulaient nier la réalité qu'ils vivent. Ils attendent qu'une autre réalité s'y substitue à force d'efforts et de don de soi. Ils espèrent une réalité qui leur épargnerait la nécessité d'être complètement eux-mêmes, c'est-à-dire d'avoir à se respecter. ("Si l'autre devinait, si l'autre me donnait ce dont j'ai tant besoin! Si l'autre était différent, si l'autre pouvait changer!") Ayant toutes les informations à leur disposition pour expliquer à la fois leur insatisfaction chronique et leurs impasses, on peut se demander pourquoi Bruno et Julie ne sortent pas de cette dépendance affective qui les annihile. On peut se demander pourquoi ils attendront d'être "au bout de leur corde" pour se séparer et recommencer un scénario semblable avec un autre partenaire.
E. Ignorance, transfert et résistance La solution qui permet de sortir de ce scénario absurde est difficile à adopter car le "dépendant affectif" doit faire exactement l'inverse de ce dont il a l'habitude. Il lui faut faire de la place à son expérience et la respecter. Ce n'est évidemment pas sa façon "normale" d'agir et il ignore que c'est par ce chemin qu'il construira sa solidité. Mais même s'il sait que c'est de cette manière qu'il s'en sortira, il a tendance à y résister car c'est pour lui un chemin très difficile. Amorcer un virage dans cette direction lui demande donc un grand courage et un encadrement thérapeutique est loin d'être un luxe pour lui. C'est souvent la conviction du thérapeute quant au chemin à prendre qui lui permettra de trouver le courage de s'engager dans la nouvelle voie. La psychothérapie est d'autant utile que le "dépendant affectif" tentera de reproduire un scénario semblable avec le psychothérapeute. On pourrait chercher à expliquer les impasses des "dépendants affectifs" par le fait qu'ils choisissent des partenaires incapables de répondre à leurs besoins. Pourquoi Julie choisit-elle toujours des hommes qui sont si peu affectueux? Pourquoi Bruno a-t-il épousée une femme froide qui se montre dure avec lui? Si on comprend la logique du phénomène du transfert, on comprend que chaque personne choisit le partenaire qui lui permet de travailler sur les cibles les plus importantes pour sa croissance psychique. Julie choisit des hommes avec lesquels il est difficile de faire place à ses besoins d'affection. Elle les choisit justement pour cela (sans le savoir clairement). Aussi, son travail consiste-t-il à oser assumer devant eux cet aspect d'elle- même. Elle n'est d'ailleurs pas attirée par les hommes doux et aimants. Elle les trouve ennuyeux et insipides. Il en est de même pour Bruno qui n'ose pas s'abandonner à son besoin de tendresse. Il choisit une épouse avec laquelle le défi d'assumer cet aspect est aussi difficile qu'il l'est avec son père. Ce dernier et son épouse sont donc deux personnes fort appropriées avec lesquelles conquérir son droit à l'existence.
F. La solution: renverser le processus d'aliénation On peut donc imaginer que pour sortir de la "dépendance affective" Julie et Bruno devront renverser le processus d'aliénation. Voici un aperçu du cheminement qui permet de le faire. Je commence par Bruno parce que son symptôme plus précis rend les explications plus simples. Dès qu'il choisira de s'arrêter sur sa phobie plutôt que de la combattre, Bruno aura accès à plusieurs indices de son insatisfaction. Rapidement il deviendra convaincu que ses phobies sont un symptôme. Il verra comment ce dernier tente de l'informer qu'une dimension importante de sa vie ne lui convient pas. (Voir: "La phobie démystifiée" ). La recrudescence de sa phobie, à certains moments, sera pour lui le signe qu'il suffoque dans cette vie de gentil-jeune-homme-prêt-à-tout-endurer-pour-être-aimé.) Dès qu'il accueille son angoisse plutôt que de la chasser, Bruno a accès à un sentiment qui traduit toujours la même impression: "il n'y a pas de place pour moi dans ma vie!" Il est clair aussi pour lui qu'il doit se nier pour être constamment gentil. Il ne compte plus les fois où il aurait pu sortir de sa gentillesse pour se manifester clairement. Combien de fois il aurait dit à sa femme qu'elle le blesse en le dévalorisant. Combien de fois il aurait refusé de lui faire plaisir juste après qu'elle l'ait attaqué? Combien de fois a-t-il eu l'impulsion de révéler à son père sa peine immense devant son indifférence? Il se rend compte aussi que tout ce renoncement à être lui-même ne lui procure pas l'estime qu'il cherche à obtenir de son père. Il s'aperçoit que ses tactiques pour être aimé ne lui procurent pas l'amour recherché. Comble d'absurdité, il voit bien qu'il se traite lui-même comme indigne d'estime en se comportant ainsi. Julie devra faire un travail semblable. Elle devra s'arrêter à son expérience pour s'informer correctement de ce qu'elle vit. Elle et Bruno devront traiter leur expérience autrement qu'il ne le font jusqu'à maintenant s'ils veulent sortir de la "dépendance affective". C'est dans un autre texte que nous verrons d'une manière concrète comment se déroule cette démarche, celle qui fera de nos deux protagonistes, des êtres plus solides, qui se portent davantage et gagnent graduellement l'estime d'eux-mêmes. En attendant, je vous propose une réflexion qui vous permettra de continuer de cheminer sur cette question.
G. Comment vous servir de ce texte Les changements que je propose pour sortir de l'aliénation propre à la "dépendance affective" ne sont pas faciles à réaliser. D'ailleurs, il n'y a pas que ceux qui se considèrent "dépendants affectifs" qui ont des difficultés sur ces points. C'est difficile et exigeant pour chacun d'entre nous. Que vous pensiez être "dépendant affectif" ou non, vous pourrez voir plus clair sur la qualité de vos relations en pratiquant ce que je propose ci-dessous. Il suffit de vous questionner sur les aspects de votre expérience que vous repoussez. Qu'est-ce que j'ignore, repousse, neutralise, banalise avec les personnes à qui j'accorde le plus d'importance (mon conjoint, mon patron, mon enfant, mon meilleur ami, mes parents). 
j'avance;j'avance pas a pas,timidement au debut maintenant que cette dependance me quitte peut a peut je trottine et je pense que dans pas tres longtemps je vais me mettre a courrir.Moi qui m'ennervait pour un oui ou un non,qui me trouvait toujours des excuses nul pour ne pas agir,rester chez moi a rien faire,me prenait tout seul la tete comme ca ,qui passait mon temps a me sous estimer et a critiquer tout le monde(maintenant je sais que dans mes critiques sur les autres je ne voyais que mes propres defauts).Maudite habitude que j'avais prises pour renoncer et me debinner face aux difficultés de la vie.Maintenant je fais face a tout et toutes mes barrieres s'ecroules avec cette dependance en tete.je franchis tous les obstacles,je me surprend chaque jour.Je vis.Cette prison (pornographique et phantasme)  que je m'etais inventé pour me refugier ne me sert a rien et je pense que si dans un premier temps elle m'avait servi a me proteger face a des difficultés insurmontables pour un gosse de 12 ans par la suite elle m'a deservis et m'a fausse toute ma vision de la realité et m'a empecher d'evoluer normalement jusqu'a aujourd'hui.ENCORE MERCI MONDOM de m'avoir mis les pieds a l'etrier et de m'avoir empecher de tomber.Vous me manquer
Merci Nimes...un beau miroir qui m'encourage...Moi des fois, cette nouvelle vie...qui est à dessiner j'en ai peur...un peu. Mais je me rends compte que cette peur est positive...car rien n'égale de créer qqchose de bien et authentique...Une belle vie à soi...notre vie avec ses angoisses, ses peur, ses peines...ses déceptions...Qui sont agréable à vivre (sans compulsion...finalement...).Je suis content quand j'atteint des nouveaux pas, étapes...moi aussi...Quand je réussis à identifier une colère qui s'amorce...et n'y entre pas...(au travail).Ou quand je me rends compte que fatiguer...je suis irritable...et le verbalise...Quand je suis là...dans le moment présent...Je ne suis pas dans un mode imaginaire...phantasmagorique...idilique...qui s'écroule en une seconde...et se construit en aussi peu de temps...Merci...pour ton post...c'est ce genre de mémo que je veux lire...de plus en plus...Je souhaite vivement à tous, d'arriver à écrire ce genre de post...car ça remplis le coeur! Sincèrement MERCI...BRAVO...CONTINUE! 
merci pour ces postes, la réalité pour comprendre, mieux vivre avec ce qu'on est. prendre du plaisir dans la vie et ce qu'elle nous donne, pour rêver vrai. oublier l'absurdité de ce qui nous ronge pour apprécier le songe, à nouveau.
 le porno te tient par les couilles, il faut te développer le cortex pour faire contrepoids.
plein de ???? dans ma tete.Et cela me ramene parmis vous 
Bonjour Nîmes,

Plein de questions, du genre?? c'est bien ! Non?  De se poser plein de questions, après peut-être que là où il faut aller c'est derrière, la question de la question.Et ce sentiment de vertige, aussi c'est bon signe, non?Après, il peut y avoir différents types de vertiges. Le vertige narcissique, celui où l'on croît que le monde nous tourne autour. Ou le vertige du doute, puis du changement de repères. M'enfin, je sais pas trop, je dis ça comme ça de manière vague...

beaucoups de doutes et l'impression que tout m'echappe.Les reperes de hier ne sont plus les memes qu'aujourd'hui.Mes reactions n'on plus.Avant je fuyais dans des masturbations sans fin afin de ne plus penser;maintenant meme en me forcant je n'y arrive plus.Plus rien ne m'attire dans la pornographie.Je sais que sur ce plan là je suis tranquille.Quand je commence a perdre pied je me refugie dans le site d'Orroz et sur le forum qui m'on bien aide a me sortir de ce probleme de masturbation excessives.Mais le probleme n'est plus le meme pour moi et les problemes de dependance pornographique je m'is reconnait plus.Et j'ai rien trouvé pour contrebalancer mes pensées negatives.Le mieux c'est de les accepter et de laisser couler la vie(a mon avis).
merci pour ton témoignage je vais essayer de reprendre ta méthode pour me soigner 
je me replonge parmis vous .Pas parce que j'ai rechuté mais pour ne pas oublier d'ou je me suis sauvé. Bon courage a tous les dependants et co dependantes 
Pages : 1 2 3 4 5
URLs de référence