Dépendance sexuelle

Version complète : la dependance affective
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C'est sans doute plus facile de ne pas avoir le choix... Ne pas avoir à peser le pour et le contre comme tu décris... Ne pas être face à sa propre indécision, incapacité à surfer sur la vie... Alors la petite phrase qui sort de tous les problèmes, c'est comme tu dis "...pas le choix!"J'ai laissé longtemps les choix être faits par d'autres, dans ma vie, importants et non importants... Les exercices comme ceux que je préconisais en particulier à létudiant sont d'ordre à réapprendre tout simplement à ne pas laisser filer toutes ces petites choses concrètes qui font que je suis JE, et en plus dans la foulée toutes les choses importantes comme "que vais-je décider pour ma vie"...
J'ai bien aimé ton post nuage. Je le trouve très positif et c'est vrai que la vie est une sorte d'aventure avec ses choix.En ce moment je suis dedans. J'avais choisi un job après un long week end de réflexion, de torture un peu car c'est un combat contre soi même, ses aspirations, les conseils qu'on nous a donné et plein de choses.Et finalement j'ai trouvé ce choix enrichissant même si en ce moment je me bats avec mes "pattern" comme tu dis, mes habitudes de fonctionnement, mes schémas. Notamment celui de me sentir souvent exclu et j'essaie de m'améliorer en restant ouvert à la discussion sans écraser les gens. En tout cas je sais qu'il faut que je les combatte malgré qu'ils fassent parti de moi. J'ai l'impression que ça chamboule les choses mais en bien.J'essaie de ne pas m'identifer avec mon père, avec l'image du travailleur des bureaux qu'il est et que je n'aimais pas.Néanmoins en ce moment je suis un peu partagé car je me dis que ce travail est plus venu à moi que moi je suis venu à lui. Je me dis que j'aimerais bien voyager et avoir une aventure humaine plus intense que le travail, des vacances peut êtres, de l'humanitaire... Je suis un peu dans le flou et particulièrement ce soir, avec la fatigue du lundi. Mon imagination est bien grande...Néanmoins je me suis imposé de passer la période de rush actuelle qui va passer, avant de chercher un autre travail ou de préparer vraiment mon voyage. Et j'espère peut être apprendre quelque chose de cette période.Bonsoir
mondom, ton post numero 13 [url=viewtopic.php?topic_id=2070&forum=2&post_id=23070&PHPSESSID=314a03a9fd8beabc0ab86df95eb370cb#forumpost23070]LIEN BRISÉ ramene toujours a penser a 2 post que j'ai fait ici il y a un bon bout de temps deja..je me suis alors dis qu'ils avaient plus leurs place ici, donc, les voila..La vie est un escalier, soit que l'on monte, soit que l'on descend.. Il nous arrive de considérer nos émotions comme des obstacles, des erreurs ou des faiblesses. Nous cherchons alors à les contrôler et à les empêcher de se manisfester. Par exemple, au moment ou je m'adresse à la personne que j'aime le plus, je deviens nerveux, tendu et je considère que c'est le pire moment.. Je voudrais être à mon meilleur pour l'impressionner, mais au lieu de ça je rougis, je bafouille et je perds mes idées.Ça ne me dérangerait pas d'être énervé, seul chez moi, mais à ce pire moment, toutes ces réactions me nuisent et m'empêchent de faire ce que je veux.Mais en fait, c'est précisément au bon moment et au bon endroit que je deviens nerveux, tendu et/ou que je rougis. Et oui!Pourquoi avons nous ses émotions???Nos réactions émotives sont là pour nous aider à nous adapter à chaque situation de notre vie..Elles servent à nous permettre de tirer le plus de satisfaction positive de chaque moment et d'éviter les obstacle et les dangers qui se trouvent sur notre chemin. C'est comme un système de guidage tres sophistiqué qui nous amène à la satisfaction saine et équilibré de nos besoins..Par exemple, la peur déclenche en nous des réactions physiques qui nous aident à faire face au danger plus efficacement. Notre vision devient plus précise, nos réflexes plus vifs, nos muscles plus forts et nous sommes moins sensible à la douleur. Nous avons alors tout ce qu'il faut pour mieux réagir au danger en combattant ou en fuyant efficacement. On voit souvent, dans de telles situations, des personnes qui accomplissent des choses dont elles seraient normalement incapable...Nos sentiments et nos émotions nous informent continuellement sur la situation dans laquelle nous sommes et sur notre état intérieur. Plus précisément ils nous renseignent sur l'effet des événements et de nos propres actions sur notre équilibre intérieur..A chaque moment, mes réactions émotives m'indiquent jusqu'à quel point la situation ou les événements me conviennent vraiment.Lorsque nous pensons aux émotions de ceux qui nous entourent, cette réalité nous apparaît évidente. Si mon ami devient triste ou en colère pendant que je parle, je sais immédiatement que ce que je viens de dire ou faire le blesse.Lorsque nous pensons à nos émotions nous sommes portés à considérer notre tristesse non pas comme un signe important à considérer, mais comme une faiblesse relativement inacceptable et notre colère comme un manque de maîtrise et non comme une énergie utile pour vaincre un obstacle sérieux.Parfois, il nous arrive d'accuser les autres d'avoir des réactions émotives excessives. Mais là encore, il est facile de déceler le motif de cette évaluation. Nous considérons la réaction de l'autre comme trop forte ou trop émotive lorsqu'elle dérange notre démarche!!...La colère et la tristesse nous indique que notre organisme a décelé la présence d'un obstacle ou lorsque nous subissons une perte ou lorsque nous souffrons d'un manque...Pour connaître le sens particulier d'un sentiment, il suffit d'y être soigneusement attentif et de le ressentir complètement. Si je suis réceptif et curieux devant les sentiments et les émotions qui apparaissent dans mon monde intérieur, il est assez facile d'en comprendre les messages.Mais par contre, si je considère mes réactions comme peu appropriées, cela ne les empêchera pas d'exister, mais leur signification ne pourra devenir claire. En fait, mes sentiments commenceront alors à prendre des formes différentes qui refléteront non seulement le déséquilibre initial, mais également, les déséquilibres supplémentaires fruits de mon refoulement.Ca deviendra confus!1ere marcheRepousser un sentiment semble bénin mais c'est la première marche de la descente aux enfers, le premier pas vers une profonde aliénation et une multitude de problèmes en tous genres.2ième marcheLes frustrations s'accumulent, on a par exemple l'impression d'être comme une bombe, et les sentiments deviennent plus intenses, tellement que j'en viens facilement à les considérer comme disproportionnés..Mon émotion reflète alors non seulement ma réaction à l'événement actuel, mais également mes frustrations accumulées. Ma réaction est trop forte pour la situation présente, mais de la bonne intensité si l'on tient compte de l'ensemble des situations auxquelles j'ai refusé de réagir.Les émotions étouffées sont coûteuses..L'insatisfaction monte mais je crois de moins en moins à la possibilité de parvenir à une solution.Plutôt que de continuer à ressentir la colère qui monte et qui pourrait servir à briser le cercle vicieux, je choisis de l'étouffer. Je ne crois plus qu'il est utile de soulever encore une fois le problème pour arriver toujours à la même impasse, je trouve moins fatiguant de bouder, ou de boire, me droguer, de ne rien faire etc...3ième marcheLe résultat final est toujours le même... je choisis l'indifférence, de m'éteindre, troisième marche de la descente vers la perte de soi.Ce choix, on le paye chèrement!!...On ne souffre plus vraiment, on ne réagit plus tellement, on est comme neutre, et pas seulement avec les  personnes devant lesquelles on étouffe ses réactions, c'est partout!. Cette indifférence s'étend comme une tache d'huile. En fait on est psychologiquement mort!On n'a plus de réaction et nos réflexes disparaissement, on survie, et quelques fois même ceux qui servent à la survie disparaissent...4ième marcheSi cette indifférence émotive apparente dure trop longtemps, on glisse vers la quatrième marche.. Celle où des indices secondaires accaparent notre attention. Plusieurs maux nous guettent alors.. dépression angoisse, phobie, stress, migraine, maux de dos, ...Tous ces problèmes découlent de notre capitulation ou de notre aveuglement volontaire, notre déni. Ce sont les résultats directs de nos façons de fuir, de nous engourdir, d'éviter de voir ou de savoir ce qui ne va pas..Ces réactions sont les indices de notre organisme pour attirer notre attention sur des manques importants par rapport à nos besoins sains et principaux (de base). Mais cette fois, les indices sont beaucoup plus difficiles à décoder. Premièrement, parce qu'ils sont très indirects.. Les réactions saines (sentiments et émotions) se sont transformées en problèmes (symptômes) qui empirent encore la situation. Deuxièmement, les nouveaux indices sont difficiles à utiliser parce qu'il s'agit de problèmes qui exigent des solutions supplémentaires.En accaparant notre attention, ces problèmes la détournent du manque de satisfaction qui persiste et nous empêchent d'y remédier. Il devient donc difficile de s'attaquer à la cause réelle de nos maux, car elle est cachée derrière un mal qui prend de plus en plus de place...5ième marcheMais il arrive souvent que cette inquiétude débouche sur une nouvelle forme d'évitement.. la recherche de satisfaction compensatoires, impulsions-compulsions, comportements excessif et malsains, dépendances (drogue, alcool, médicaments, jeux, sexe, nourriture etc)C'est la cinquième marche d'un escalier de plus en plus glissant. On ne voit plus que le malaise réel vient de notre profonde insatisfaction, car nos joies et nos difficultés ponctuelles crées par ses compensations nous la dissimulent. L'excitation cache la frustration et tente en vain de remplacer la satisfaction.Mais ces paradis artificiels sont remplis d'illusions et de cruelles déceptions..Toute l'admiration au monde ne vaut rien pour nourrir émotivement la personne qui a besoin d'être aimée!6ième marcheMais alors les problèmes deviennent encore plus graves et plus insidieux. C'est notre corps qui devient la voix de nos besoins, les troubles physiques apparaissent comme des cris d'alarme de notre organisme qui n'en peut plus. C'est la sixième marche.. les symptomes nous indiquent qu'il s'agit d'une situation grave et urgente. Le chemin vers le marasme...En résumé, on peut comparer ce cheminement à un escalier qui descend vers le marasme psychologique. C'est le passage dangereux qu'on emprunte si on refuse de prendre nos sentiments et émotions au sérieux et si on refuse de tenir compte des messages qu'ils véhiculent. Cet escalier tres glissant nous invite à continuer toujours vers le bas.. Seul un choix volontaire, appuyé sur une bonne compréhension des forces en jeu, peut nous permettre de rebrousser chemin vers une vie saine, équilibré et satisfaisante.Voici donc un résumé des étapes de ce cheminement néfaste. Le fait de le connaître et de savoir déceler où nous en sommes sur cette voie est déjà un élément de solution...1- Contester, repousser ou contrôler les sentiments ou les émotions2- Accumuler les frustrations, émotions excessives3- L'élimination des indices (l'indifférence)4- Les réactions secondaires (dépression, angoisse, phobie, stress, migraine, maux de dos, etc)5- Les satisfactions illusoires et compensatoires (impulsions, compulsions, comportements excessif et malsain, dépendances)6- Les problèmes et solutions physiques...<b../../../font>et celui-la..Attention a tes pensées, parce qu'elles deviennent des paroles...Attention a tes paroles, parce qu'elles deviennent des actes...Attention a tes actes, parce qu'ils deviennent des habitudes...Attention a tes habitudes, parce qu'elles deviennent ton carractère...Attention a ton carractère, parce qu'il devient ton destin...Les pensées se manifeste en parole, qu'elles soient ditent a haute voix ou dans sa tête...Les paroles et pensées se traduisent par des actes...Tout actes devient des habitudes et les habitudes se solidifie en un carractère...Alors observe avec soins tes pensées et ses méandres et laisse la jaillir de l'amour né du souci de tout les êtres humains...De même que l'ombre suit le corps, tel on pense, tel on devient, notre vie est le reflet de ce que l'on nourri a l'intérieur de soi...On a qu'une vie a vivre, on a pas d'autre essais...
Je vais encore faire mon lèche-cul mais je trouve ton article pas mal.
je te trouve pas leche cul du tout VA...et que qui que se soi te trouve leche cul, ca leur appartient ;-)

Je ne l'avais pas fini ton article et je vais même dire qu'il très bien. Je pense qu'il montre bien un cheminement de deni de ses émotions et d'aveuglement (plus ou moins conscient)...

On a parlé d'abandonnisme, cette sorte de peur de l'abandon qui peut parfois d'ailleurs paradoxalement nous pousser à nous faire abandonner, ou à abandonner nous-mêmes...Tellement désemparés que nous sommes par nos repères malades et déformés par la dep aff, nous pouvons nous ruer là où nous avons le plus peur d'aller en croyant y trouver le refuge...Beaucoup de témoignages de dépendants sexuels citent comme enjeu la solitude. On s'accorde pour dire qu'on est plus en danger (de rechuter) seul, et qu'il faut si on sent une crise poindre, sortir, téléphoner à quelqu'un, au pire venir sur le forum où l'entraide donne une vague impression de ne pas être aussi seul... Sans doute y a-t-il tout simplement un parallèle à tirer, très simplement, entre ce problème de solitude et l'abandonnisme... (solitude que nous pouvons même ressentir quand nous sommes en couple, par exemple)

Je ne fais pas ici une révélation, je n'ouvre pas un nouvel horizon de réflexions, mais cela me semblait intéressant de le formuler tout simplement parce que cela fait partie des notions de base sans doute, de celles qui sont sous notre nez mais que nous ne voyons justement pas toujours malgré (ou à cause de) leur simplicité...

L'abandonnisme c'est une peur qu'on acquiert ou expérimente enfant.. elle est biensur liée a tout ce que représente la solitude...et pour faire ma psy a deux balles, elle vient généralement de la mère.. une mère maniaco-depressive dont on craint le suicide ou le départ.. une mère qui controle tout et qui ne nous laisse pas expérimenter une forme d'autonomie...etc..Pour mon dépendant, il craint la solitude aussi.. mais je crois que parfois c'est parce qu'il a peur de lui.. Je (tout comme ses filles) lui servont de garde-fou, de repères, de limites à lui-même.. "d'excuses" pour ne pas se jeter sur ses vieux démons..Chez les dépendants je retrouve beaucoup d'attitudes d'un enfant qui n'aurait pas su grandir (ou qu'on n'aurait pas laisser grandir.. en référence aux parents..) Un enfant qui n'a pas ses propres limites..et ne sait pas se les instaurer.. comme un petit a qui on doit apprendre de ne pas finir la boite de bonbons, ou que cela ne se fait pas... Enfant aussi dans le sens de la frustration.. ils ont du mal a aborder la frustration..se sevrer par exemple cela en est une... Idem comme les enfants..
Lia tu as tout à fait raison, moi j'ai ressorti pas mal des idées que tu avances de mon histoire, et aujourd huis je suis dans une reconstruction ou construction ou l apprentissage de la vie que l on a pas eu, celle d un enfant qui se sent libre de vivre , parait très difficile à rattraper, et sur ce point si vous avez des idées d actions à accomplir.Pour l instant je me fais du mal tout les jours, me pose beaucoup de question sur les limites , essaie de prendre et de tenir des posture d adulte tout en me les attribuant... Bref beaucoup de chose mais beaucoup d energie.Par moment je sent que la bascule balance du bon côté mais des fois ça m échappe ... pas évident !!!

Allez à bientôt 

Je ne sais pas .. mais c'est sur que ce n'est pas évident de "rattraper une phase manquante"... Il faut apprendre à devenir grand... Grand cela veut dire être autonome et ne pas craindre la solitude.. savoir instaurer ses propres limites et les respecter... c'est aussi aprrendre a ne pas avoir tout et tout de suite.. a se frustrer .. ne pas combler le vide, la solitude, le manque d'amour par la dépendance... C'est un apprentissage..[img=../../../uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]
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