récemment, sur le chat, j'ai eu une conversation avec une co-dep, et j'ai copié-collé cette conversation et l'ai "nettoyée" pour en faire le texte ci-après, ayant trouvé que j'avais plutôt clairement formulé quelque chose qui me semble important. j'hésite à mettre ça sur mon blog, mais je pense que ça a sans doute sa place dans mon topic sur la dépendance affective...je m'en suis sorti. je suis aujourd'hui hors de danger.si un jour je "replonge", ce sera que je ne suis plus hors de danger, mais aujourd'hui je le suis vraiment je crois, en fait j'en suis sur.je ne sais pas si je suis un ovni, un super-heros ou si c'est a la portée du premier connard venu (que j'étais bel et bien)...je me suis inscrit le jour où j'ai découvert deux choses.que la dependance sexuelle existeet que j'en etais atteintc'etait en mars de cette année j'ai 42 ans, toute ma vie je me suis vautre et je l'ai foutue en l'air. ca a fait mal la grosse baffe. je ne compte plus les jours, mais ca fait plus de trois mois que je suis libre.je suis heureux d'avoir enfin commence a vivre ma vraie vie.et le plus beau, c'est que je n'ai rien contre quoi lutter, aucune pulsion à résister, aucun danger comme je l'ai dit. je suis tout simplement libre.j'ai eu comme un don qui m'est tombe dessus, de lucidite, de clairvoyance. en fait je l'avais depuis le debut surement mais je me le cachais bien avec tout le resteun matin, je me suis reveille avec une petite erection matinale. machinalement, mon reflexe autrait pu etre d'en profiter pour me tripoter. mais je n'ai meme pas eu a resister ni a me raisonner. avant que quoi que ce soit ne se passe, j'ai ete frappe par l'inutilite de cela, encore plus que par la necessite de "ne pas" le faire a tout prix.le "besoin vital" de masturbation de sexe etc s'est purement envole.et je crois savoir pourquoic'est parce que la dépendance affective qui selon moi préexiste à la dep sex qui en découle donc directement, de cela aussi je suis enfin libéré!sinon, ce serait totalement illusoire.pour la premiere periode de ma vie, je dis à la fois "je suis seul" et "je suis heureux".mes "interventions pertinentes" sur le forum, je les dois à cette subite clairvoyance, cet ensemble de prises de consciences... a la spirale vertueuse que j'ai substituée au cercle vicieux.avant, je peux assurer que mes raisonnement psychologiques c'était d'une incohérence incommensurable.quand on est dépendant sexuel, on ne peut pas voir d'où vient le problème. parce qu'il s'agit de construction mentale et que l'esprit est très bien foutu.je crois qu'il n'y a que par la parole, par l'introspection, par la thérapie qu'on peut se libérer.le sevrage, la résistance au comportement, ce n'est qu'une facette du travail. mais ça n'est pas une fin en soipour moi, la sécurité affective était la chose la plus importante au monde. je ne pouvais pas envisager la moindre sérénité sans l'Amour dont la noble quête me paraissait indispensable comme l'air qu'on respire. ça ressemble à de la belle noblesse d'âme, hein...sauf que c'est une construction mentale et que la vraie vie n'a pas besoin de s'enfermer dans ce genre de notionsi je caricature un peu, ça veut dire que je ne pouvais pas croiser une femme dans la rue sans me dire que si ça se trouve j'aurais pu faire ma vie avec celle-là... (c'est un peu compliqué à résumer ainsi par l'écrit)mes prises de conscience ont suivi plusieurs étapes... j'ai longtemps cru que j'étais en fin de compte quelqu'un de lent... je crois que je me suis montré que je suis plutôt un rapidemoi-même, j'ai toujours privilégié les histoires avec des femmes dont je pensais qu'elles avaient "besoin" de moi, pas pour qui j'étais fait forcément, mais pour le bien que cela pouvait leur apporter d'etre avec qqun, en l'occurrence moi, pour sortir d'une éventuelle détresse affective que je croyais voir chez elles... alors que c'était moi qui étais dans cette demande affective que je te décrivais plus haut. la dualité est importante et complexe et empêche de voir les choses. il faut explorer beaucoup en soi pour déceler la cohérence qui se cache derrière tout en fait.attention, dependance affective ne veut pas seulement dire maladie mentale, loin de là, c'est quand il y a dérèglement que ça devient empoisonnantenvisageons la vie, le monde entier sous l'aspect hierarchique de la dependance...par exemple, clairement, nous sommes dépendants de l'air pour respirer, de l'eau pour boire. ce n'est pas une maladie que de boire de l'eau pour survivrececi étant posé, l'amour est une manifestation pure et simple de dépendance affective.du genre, "quand je la vois mon coeur bat plus vite, quand elle n'est pas là elle me manque..."ce n'est pas une maladie, bien sur c'est très positifmais on remarque comme le mecanisme est bien similaire a une autre dependance... "je ne peux pas me passer de toi" etcil y a de la chimie dans le cerveau, surement le fameux circuit de recompense etc, les endorphines et tout le tremblement, qui font que lorsque je pense à elle ou suis avec elle je m'apporte ce dont j'ai besoin, ce que je reclame, l'amour d'elle dont je suis gentiment dependant, toujours de façon positive(je parle toujours du cas general, de decrire chimiquement ce qu'est l'amour en tant que dependance affective bien agreable, meme si ca fait autant "mal au coeur" que de "baume au coeur" en fin de compte.)heureusement, le cerveau s'habitue, il y a accoutumance comme avec n'importe quelle autre substance psychotrope fabriquée par le corps ou apportee par l'exterieur comme dans le cas d'une drogue.ca fait que je n'ai plus à presque m'évanouir quand elle arrive enfin, et que je peux vivre normalement ma vie sans subir des affres de dependance en permanence. c'est l'accoutumance, en somme... cela ne veut pas dire que je l'aime moins ni rien, mais que j'ai pris ma vitesse de croisiere dans l'amour, la chimie dans le cerveau de tout ça etc.ce qui reste mysterieux et magique c'est comment et pourquoi ca marche entre deux etres et pas n'importe qui, mais c'est une autre histoire.quand l'histoire par malheur se termine, il y a chagrin d'amour.ca fait mal. c'est un manque. en fait, la chimie dans le cerveau est réellement en manque, comme dans le cas d'une drogue!c'est le resultat d'un sevrage, ce chagrin d'amour qui fait si mal au corpsc'est le cerveau qui n'a plus sa dose d'endorphines puisque le stimulus n'est plus la pour faire liberer les produits, et donc il faut qu'il reapprenne a vivre sans, a retrouver la dose ordinaire et redevenir autosuffisant chimiquement...le cerveau est en perpetuelle reorientation, evolution. il est construit pour marcher comme ça. donc l'amour (dep aff) c'est normal, le manque (chagrin d'amour) c'est normal, et au bout d'un temps ca se reequilibretout ça c'est bien joli, ma pragmatique explication scientifique qui laisse une petite place a la magie, et tout est rose dans un monde rose n'est-ce pas.sauf que...imaginons que ça se dérègle?comment et pourquoi, on en parle dans une minute, mais imaginons que ça dejante.ça va donner par exemple, au hasard, la possessivité ou la jalousie "maladives"...c'est empoisonnant, ça. c'est un trop-plein ou une carence de quelque chose.ou alors, le fait de tomber amoureux de n'importe qui n'importe comment, sans attendre les "vrais signaux" (ceux que je ne sais pas caracteriser, que j'appelle encore magie)ou encore, plein de trucs, plus ou moins graves en hadicapants.. on peut devenir fetichiste, je ne sais pas... (ah tiens, là il y a un lien avec le sexe... mais fetichiste, ca veut pas forcement dire "vive le latex" ou le sm, mais par exemple je tombe toujours amoureux d'une fille rousse ou qui chausse du 44, je ne sais pas...)alors là, subtile transition, on peut se dire qu'il y a peut-être bien quelque chose qui "prédispose" cela... par exemple, c'est très simpliste ce que j'avance, mais par exemple "ma maman chaussait du 44"...et là, on ne parle plus simplement de gentille dependance affective, mais de truc bien emmerdant et maladif. la dependance affective au sens grosse galere.la ou je veux en venir, c'est qu'elle a sans doute une origine. si ton mec est fetichiste des pieds, ce n'est pas un hasard.ce n'est pas simplement un traumatisme au niveau des pieds ou une fixette facilement identifiable, c'est le resultat de trucs enfouis en lui...apres, ces trucs qu'il a enfoui, il s'est solidement convaincu qu'il est hors de question de les adresser. donc son esprit saura très bien éluder toute question s'y rapportant (tiens, il ment comme un gosse... tu le vois gros comme une maison, mais lui en est bien incapable)je digresse pour dire que le fetichisme, qu'il soit une "pratique deviante" ("y a que les pieds qui me permettent de bander"), est une composante de la dependance affective autant que de la dependance sexuelle. c'est un resultat de ces sortes de mensonges... le truc est enfoui dans l'esprit, hors de question de l'adresser, c'est pour mon bien que j'ai choisi de faire ca et je ne reviendrai pas dessus.sauf que mon esprit hurle tout le temps "hé, y a ce problème que tu as enfoui, qui est génant, faut le deterrer!"(pas forcement un traumatisme, a la limite c'est plus facile, si on peut se dire "ma mere se deshabillait devant moi" ou "mon pere m'a violé"...(plus facile, à déceler je veux dire, à vivre c'est une autre histoire bien entendu)mais moi, ces hurlements de mon esprit qui dit "deterre-moi! deterre-moi!" j'ai decide de ne pas les entendre.alors il faut bien que je me convainque qu'il hurle autre chose, qu'il y a un autre problème, qu'il n'y en a pas, chacun va trouver son moyen de botter en touche...on peut croire les entendre, et éventuellement comme j'ai dit se convaincre que c'est autre chose qu'on se hurle... (par exemple, je disais que mes raisonnements à moi sur tout ce qui avait trait a la psychologie c'etait surrealiste et du grand n'importe quoi...)de là à les partager, même avec moi-même, puisque c'est du flan, il y a blocage evidemmment. j'ai ressenti ce cote "prostré, hébété, incapable de parler et meme de penser" plus d'une fois... sans evidemment savoir pourquoi,puisque je me muselais de l'interieur et ne voulais pas me le dire!abordons maintenant un autre aspect, et les deux se rejoindront dans quelques minutes...j'ai ces problemes enfouis, ces carences, que par exemple j'ai monte en epingle a me dire "ben oui, ce qui me manque c'est.. c'est l'amour! voila ce que mon esprit me hurle! c'est le besoin d'amour a tout prix, c'est bien normal!"donc j'ai deregle ma dep aff en la faisant grossir demesurement, en lui donnant encore plus d'enjeu qu'elle ne devrait.ca va me conduire à chercher le bonheur aupres d'une compagne, et je serai bien comble des que cela s'installerasauf que, mon esprit continue de hurler, et au moment où la chimie s'habitue en moi, ces hurlements redeviennent penibles...alors, zut, qu'est-ce qui se passe? je ne suis pas comblé!il faut donc que je me mette en quete de securite affective, puisque c'est la le schema que j'ai "identifié" comme étant salutaire.. la preuve, quand je suis tombé amoureux il y a 5 semaines (ou minutes ou années) tout allait si bien... c'est que peut-etre en fait ce n'est pas la bonne, ou alors ca s'est emousse, ou encore quelque autre explication...maintenant, troisieme point, pas evident evident, et ensuite je pense que tout convergeprenons le cas de quelqu'un qui fait des rencontres, des "plans cul". il a une fiche sur meetic, avec marque "je cherche une histoire sans prise de tete" sans prise de tete, ca veut dire en langage code "on se voit pour baiser, et ensuite on rentre chacun chez soi, on est libres hein..." sauf qu'en fait, cette relation n'est pas si anodine et depassionnée que ca. certes, elle est identique à celle qu'on a avec une photo dans playboy. mais elle constitue, comme celle d'avec la playmate en fait, une relation a part entiere. (ça ça m'a pris un certain chemin et temps pour le comprendre). une relation simplifiee, ideale, parfaite... sans engagement, sans risque, sans deception possible... le cahier des charges est prevu a l'avance, il n'y a rien a construire"sans prise de tete"et le plaisir physique ne sera peut-etre pas aussi total et comblant alors que soi-disant c'est le moteur principal du rendez-vous, officiellement... mais en fait ce qui est ideal, c'est la perfection de la conformite de cette relation avec ce qu'on a decide qu'on voulait y vivre. le repsect de ce fameux cahier des charges. on s'est vus, on a baise, on est repartis contents et satisfait parce que c'est ainsi qu'on l'avait construit. plaisir ou pas, c'est reussi, en quelque sorte... donc une relation de type masturbatoire est bien une recherche de relation affective idéaliséec'est ue notion que j'ai refusée d'aborder farouchement. j'en voulais à ma psy de ne pas voir la difference si evidente entre les relations de l'ordre de la branlette et les relations affectives... "ne pas melanger, j'ai deux personnalites et ca ne se rejoint pas m'enfin!!"mais ça se mélange un peu... plus qu'un peu , en fait!donc, le bonhomme que nous avons laissé tout à l'heure qui se disait "mais ce n'est pas la bonne que j'ai épousée, merde alors qu'est-ce qui se passe" va eventuellement chercher a simplifier le probleme, partir dans ce "sans prise de tete" et c'est là qu'il croit partir dans le sexe pur alors qu'on s'adresse toujours à la dep affective, toujours induite par ces hurlements mal interprétés enfouis dans son esprit. et c'est de là que découle la dep sexuelle. qui n'est donc rien de plus que'une manifestation, un aspect de la dep affective. tout ça c'est du mensonge à soi-même, de la construction mentale.ce que je viens de résumer, m'a pris sans doute plusieurs mois de reflexion pour le faire arriver à la surface... alors le résumer en quelques phrases improvisées, c'est forcément un peu survolé et pas évident à intégrer. on n'est pas libre, tant qu'on construit la prison soi-même!... ou plutot, oui on est libre de se la construire... c'est bien de cela qu'il sagit, c'est bien pour ca que je dis de moi "je suis libre" et non "je suis gueri"finalement, c'est en annulant le combat que je m'en suis sorti. parce que le combat lui-même par son essence alimente l'adversaire au lieu d'aller vers soi... parce que les reponses elles sont toutes en soi j'en suis persuade... pourquoi ai-je debute mon premier post sur le forum par "face à soi"? alors que je pensais bien sûr à l'époque qu'il fallait combattre... j'ai fini par comprendre que me battre contre moi etait illusoire. qui perd gagne... alors j'ai cherche comment voler la victoire, puis comment arriver ex-aequo en fait! puis encore, j'ai enfin trouve ce que je savais confusement chercher depuis le debut, comment annuler le combat et c'est ainsi que j'ai triomphé de cette sensation de "vide existentiel" que les dependants decrivent si bien... ce vide qu'on cherche a combler par le comportement, qui s'avere etre vide lui aussid'ou cercle vicieuxet vous savez par quoi j'ai reussi a degager le vide?par le vide!lacher prise, j'ai fini par comprendre vraiment ce que ca voulait direje cherchais a retourner les armes du monstre contre lui-meme, pour m'en sortir par la ruse, par une porte derobee... et pour annuler le combat, il suffisait de decider qu'a la place du "vide existentiel" (qui etait en fait constitue de l'absence de reponse aux hurlements de mon esprit enfoui), il n'y avait pas à avoir quelque chose. que si ce vide existait, alors il était peut-être bien constitué de lui-même.. de vide, de rien, de non-existence. et j'ai arrêté nette ma construction mentale de ce vide. je ne sais pas encore comment l'ecrire, cette étape-là.j'ai ecrit quelque part "et je n'ai meme pas eu a tirer la chasse parce qu'il n'y avait rien dans la cuvette".mais depuis je suis librec'est comme dans les fims d'horreur u le demon a ete boute hors du monde... il aurait tout aussi bien pu ne pas exister, d'ailleurs on sait bien que c'est des effets speciaux...ce n'est pas si anodin ce que je dis là. la réponse elle est partout, dans toutes les histoires, y compris celles qui posent plus de questions qu'elles n'apportent de reponse. elle est dans presque tous les posts de chacun sur le forum aussi.l'entraide, c'est partager nos elements de reponse et nos questions pour s'y confronter.
Voilà...après presque 3 ans de consultation journalière de ce forum...quelques post...l'incompréhension la plus totale de mon ex-conjoint, puis de moi-même, j'ai enfin compris...par ce message...ou du moins j'ai compris pour aujourd'hui, parce que ça colle en tout à mon expérience de co-dépendante...et à la compréhension que je pourrais en avoir, celle qui fait du sens. On avance, à partir des prises de conscience des autres. Ce dont tu parles, j'ai pu le faire avec la cigarette, je l'ai...LAISSÉE TOMBER...simplement, ai arrêté d'en faire un combat, je n'en VEUX PAS. Et ça a été facile...j'ai aussi compris qu'au bout du compte, la seule chose qui me faisait fumer, c'était la cigarette elle-même! Celle que je venais de fumer m'amenait à fumer la suivante...Je n'arrive pas à faire la même chose avec mon ex-conjoint...j'y pense, sans arrêt presque. Je crois l'avoir aimé d'un amour sincère, ce genre d'amour où parfois on doit se retirer. J'étais devenue son agresseure...simplement parce que J'EXISTAIS, et que par ce fait je détruisais cet amour parfait et idéalisé qu'il avait "planté" en moi. S'il avait pu comprendre davantage ce qui se passait en lui et me le dire...simplement...quelques mots, j'aurais arrêté d'en remettre, parce qu'effectivement j'adoptais la position défensive et devenais celle qui justement l'empêchais de vivre cet amour parfait avec MOI-MÊME.Je pense sincèrement que tu dois écrire et publier mondom...tu dois remettre aux autres ce que tu as appris, à partir de ton expérience et de celle des autres. Parce qu'au bout du compte, les vrais perdants sont ceux qui...ne peuvent plus s'émouvoir d'une VRAIE femme...celle qui n'est pas le prolongement d'eux-mêmes...qui existe avec ses besoins, ses différences, ses retraits, ses refus. La joie de L'AUTRE n'existe plus pour les dépendants (enfin je crois).Puisse tes réflexions faire leur chemin...les hommes redevenir des hommes (au sens où moi je l'entends) et les femmes redevenir des femmes...On pourrait alors faire l'effort de soigner notre dehors et notre dedans...SORTIR de chez-soi, aller vers l'autre, tenter de le séduire avec ce que ça comporte d'insécurité et de questionnements...j'arrête! Au final je suis réellement troublée parce que je viens de lire...ça colle à mon exprérience...et comprendre me fait du bien.Rose
Ça fait un moment que je pense à écrire un post sur le sujet de l'abandon. C'est une piste de réflexion, ce qui nous pousse à la dépendance affective (qui, je rappelle, selon moi préexiste à la dépendance sexuelle...) est complexe et a plusieurs aspects, et de plus le cocktail est différent selon l'individu. Il ne s'agit donc pas de se trouver expliqué par ce qu'on lit sur tel ou tel sujet, mais de s'y confronter, de s'efforcer de mesurer ce qui correspond à son propre cas, et dans quelle mesure, afin de mieux comprendre ce qui fait qu'on a ce dérèglement.Encore un domaine ou la dualité et le paradoxe font bonne figure... L'abandon, c'est la peur d'être abandonné, c'est aussi le fait d'abandonner l'autre à cause de cette peur, ou encore s'abandonner soi-même parce qu'on pense qu'on n'est digne que de l'être et que les autres ne le font pas, ou encore tout autre cas de figure plus ou moins monté épingle...Quelques liens vers des sites qui donnent du grain à moudre, il y en a un autre que j'ai visité il y a quelques temps mais que je ne retrouve pas...Je recommande la vidéo au bas du quatrième de cette liste, Boris Cyrulnik c'est toujours du bonheur en neurones...http://fr.wikipedia.org/wiki/Abandonnismehttp://www.redpsy.com/guide/abandon.htmlhttp://www.psychanalyse-en-mouvement.net/articles.php?lng=fr&pg=8http://abandons.consultations-online.com/syndrome-angoisses-abandon-et-abandonisme.htmhttp://www.machronique.com/abandonnique-abandonnisme-lamour-impossible/http://www.aidepsy.be/en_savoir_plus_abandonnisme
Merci beaucoup !J'ai imprimé certains articles pour mon mari (qui préfère me laisser sur ce site et que je lui transmette des infos) ; il y a trouvé des choses très troublantes.Proches aussi de l'Oedipe non résolu, du père plus ou moins absent, de la mère idéalisée...A ce propos :N'y a-t'il pas d'amour heureux ?de Guy Corneau "Les relations parents-enfants conditionnent directement nos choix affectifs et viennent se répéter sur le terrain amoureux. Malgré tout le désir du monde, rien n'est plus complexe que l'amour, que la vie à deux...Souvent nous sommes dominés par des sentiments que nous regrettons : égoïsme, peur, dépendance, colère... Que nous le voulions ou non, les liens hérités de l'enfance marquent nos comportements amoureux : peur d'être envahi, peur d'être rejeté... Car les relations parents-enfants conditionnent directement nos choix affectifs, soit parce que nous recherchons un modèle auquel nous ne pouvons échapper, soit parce que nous le fuyons.Ce livre, clair et précis, nous apprend tout simplement que, pour aimer l'autre, nous devons commencer par nous réconcilier avec nous-même. Prendre conscience de nos blessures et en guérir. Alors seulement pourrons-nous recevoir et donner, et connaître un amour harmonieux et épanoui. <b../../../em>Alors, n'y a-t-il pas d'amour heureux ? Si, répond Guy Corneau, mais à condition d'accepter que les conflits soient autant d'occasions de prendre conscience de nos blessures et d'en guérir. Tel, est l'enjeu de l'amour : pour parvenir à "être unis en continuant d'être deux individus à part entière, être deux sans cesser d'être unis", chaque être doit d'abord construire sa propre individualité sur des bases solides.L'amour est une alchimie complexe qui ne peut "prendre" que lorsque chacun a conquis une véritable intimité, avec soi-même."Il a aussi écrit "Père manquant, fils manqué" et "Bourreau des autres, victimes de soi-même" qui attendent sur notre grosse pile de livres à lire.Je maîtrise pas trop mal les horaires des différents agents de la médiathèque, à force de ruser pour ne pas croiser ceux que je connais...