Dépendance sexuelle

Version complète : Encore trahie après plusieurs essais
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Détache-toi ? De lui ? Restée ferme sur ma décision ? Le laisser partir ? C'est ce que je veux, c'est ce qui m'angoisse terriblement, et c'est ce qui me fait très peur...J'ai pas fini de connaître des coups de blues catastrophiques, et je sens que je vais m'enfoncer très loin dans un gouffre. Je le sais. Lui s'en sortira sûrement mieux que moi. Il aura des  moyens de compenser sa solitude et son mal-être. Et c'est aussi ce qui me rend malade...
"Lui s'en sortira sûrement mieux que moi. Il aura des  moyens de compenser sa solitude et son mal-être. Et c'est aussi ce qui me rend malade..."...Bon, je me permets d'intervenir Polka, parce que je crois que tu fais erreur. Selon moi, se détacher, c'est justement être capable de ne pas se poser cette question (de savoir s'il s'en sortira sans toi et comment) et de se dire, en gros, "voilà, JE le quitte parce que JE n'en peux plus et que JE veux vivre libre et ME reconstruire"... Qu'il s'en sorte ou non, ça n'est plus ton problème parce que sa dépendance n'est pas ton problème. Elle t'abime, voilà tout et tu es tout à fait en droit de ne pas accepter de te laisser abimer ni amocher par le mal-être des autres même si tu les aimes de tout coeur. Etre indépendante, pour moi, c'est ça. Maintenant, je ne pense pas non plus que le porno ou autre occupation du genre lui permettra de compenser quoique ce soit, bien au contraire, ça l'enfoncera dans sa solitude mais c'est justement celle-ci qu'il refuse de voir en combattant l'isolement par l'isolement... Donc il me semble que te poser ce genre de question ne fait que t'enfoncer toi et ne l'aide pas, lui, de toutes façons puisque tu ne peux pas l'aider!Facile à dire me diras-tu? Mouai, peut-être mais j'en suis arrivée là après un long chemin sur ce forum et aujourd'hui, l'attirance répétée de mon mec pour le porno ne me touche même plus, je n'y fais plus attention et quand, par mégarde, ça rentre dans ma sphère à moi parce qu'il oublie de se cacher correctement, je le renvoie face à face avec ça. Je ne pleure plus, je ne souffre plus, je me sens libre de mes mouvements et lui sait que je ne veux plus en entendre parler. Je me suis désinvestie du couple, juste ce qu'il faut pour ne plus me sentir atteinte par son attirance pour d'autres et, surtout, ma vie a cessé de tourner autour de mon couple. Maintenant,j'ai MA vie et au sein de celle-ci, il y a un homme que j'aime pour certains cotés et pas par d'autres alors je prends ce qui m'intéresse et le reste, je lui laisse bien volontier, tu vois? Si on se sépare aujourd'hui, j'irai vers d'autres horizons avec curiosité et, probablement avec peu de regrets. je tournerai la page, voila tout car il n'est plus le centre de ma vie mais une de ses périphéries. Et je ne mise aucun avenir sur "nous", je ne projette mon avenir que sur mes projets à moi.

Je comprends ta souffrance, je comprends ta décision et je trouve que tu as du cran de l'avoir fait. C'est très courageux. mais vas au bout de ta démarche, autorises-toi à penser à toi, à ton bonheur, suis ton chemin à toi, c'est ça qui compte!Quant à lui, laisses-le juste face à lui-même et n'attends rien, n'espères rien car comme tu le dis avec lucidité, il peut changer un temps par chagrin et par espoir de te retrouver mais il y a fort à parier qu'il replongera dès que sa vigilance et la tienne se seront endormies. Il ne changera réelllement que s'il se met à souffrir pour lui de cette situation, que s'il se sent prisonnier au point de vouloir briser ses chaines lui-même et ça, tu n'as aucun contrôle dessus, ça n'appartient qu'à lui!Bonne chance à toi, Polka, tiens bon! et au passage, pour Slave, toi aussi, tiens bon car tu as déja fait un bon bout de chemin!A +

Nina

En surface il s'en sortira mieux que toi ; mais toi comme moi sommes libres... libres de ne plus subir ces trahisons qui nous enfoncent...libres d'être nous même, il faut être fortes comme d'hab, mais cette fois la cause n'est pas perdue... nous irons mieux... un jour, alors que eux ce n'est pas gagné  pour le moment !

Courage

de Nina<b../../../strong> Il ne changera réelllement que s'il se met à souffrir pour lui de cette situation, que s'il se sent prisonnier au point de vouloir briser ses chaines lui-même et ça, tu n'as aucun contrôle dessus, ça n'appartient qu'à lui!Regardant les autres dépendances, c'est exactement pareil, tant que" Maman" demande , implore, pleure, çà ne marche qu'un temps, et encore, tant que La personne consommatrice, n'a pas de souffrance, cette souffrance qui peut à elle seule déclencher une volonté(elle ne vient pas seule, surtout quand c'est demandé) pour se sauver d'eux même , de cette partie noire, qui leur bouffe malgré tout la vie,,,,y a rien à faire, juste peut-être de s'effacer et de reprendre sa vie à côté, essayant par tous les moyens de vivre sa vie, sans se laisser encombrer l'esprit par tout çàc'est dur, mais çà peut se faire aussi, vigilance aussi dans la replonge pour multiples raisons, déjà que l'effort vient de nous, ne souhaitant plus s'en mêler, mais si il y a les points négatifs qui ressurgissent, caractère imbuvable, certainnes fois,,,,çà peut aussi être des signaux de ne plus vouloir rester même avec une vie à côté,De toutes façons, ce choix de se mettre à vivre, et d'essayer de le laisser à ses dépendances, fait qu'on gagne du terrain effectivement dans une souffrance moins grande, le jour ou, il y aurait séparation presque obligatoireBon courage à toi, 
Voilà la situation, les dernières nouvelles. Il est parti, a déménagé, mais il reste encore des affaires ici. Il est revenu le week-end dernier, sans abordé du tout sa dépendance ni ce qu'il pense de la situation. Quand je lui en parle (et oui, toujours moi), il reconnaît avoir un problème, ne sait pas comment le gérer (j'ai donné les coordonnées de bruno à sa demande, on verra bien...). Il ne sait pas pourquoi il a ces besoins, etc, etc... Il me dit ne rien avoir fait depuis que j'ai à nouveau tout découvert, mais "parole de junkie"... Tellement été dupée avant que maintenant, je me sens à nouveau maître du jeu (même si c'en est pas un), c'est à dire que j'ai l'impression de reprendre un peu ma vie en main et de ne pas décider selon ses états d'âmes. Je ne m'abaisserai pas à répondre à un chantage affectif, mais si seulement il pouvait connaître la souffrance que nous subissons en tant que co-dép, il  aurait peut-être eu un quelconque déclic et j'aurai senti une volonté farouche de s'en sortir. Toutes les dépendances se ressembles : quand on veut arrêter la cigarette, on a beau se couvrir de patches, manger des chewing-gum nicotines toute la journée, si au départ on n'a pas la VOLONTE de le faire pour soi, pour son bien, alors c'est peine perdue... On continue de s'intoxiquer et de fumer. Et je n'ai pas l'impression que lui ai jeté son paquet de cigarettes.... 
Oui, la volonté est très peu abordée, comme si c'était un gros mot, une addiction est considérée comme une maladie, donc pas la place  à la volonté, pas de mélange des genres... et pourtant !!!Pourtant un bon coup de pied au c..., la mise en place d'une prise en charge médicale, l'éloignement des tentations... semblent bien être le trio gagnant pour lutter contre toute addiction.Moi j'ai racheté un paquet il y a 10 jours [img=../../../uploads/smil43aa21ec60b7e.gif" border="0]" width="25" height="20[/img];-)
désolée pour toi. combien de temps ton sevrage ? et t'as des éléments extérieurs qui t'ont fait "refumer"? Où est-ce une pulsion de M---- qui est passée par là et à laquelle tu t'es senti obligé de répondre ?J'ai pas l'impression qu'il y ait de remède miracle, mais la volonté est à mon avis le 1er facteur déclencheur. Mais bon, je ne suis ni médecin, ni psy, ni rien de tout ça. Je suis une victime indirecte de cette dépendance qui détruit tout et tout le monde.Je n'ai pas la science infuse, ni de réponse. Et encore moins à mes propres interrogations. je suis là à hanter ce site alors que fondamentalement je n'ai rien à y faire.. et oui, sur le principe j'ai sauté le pas de la séparation pour me libérer moi aussi de tout ça... Sur le principe, oui, c'est le mot. La réalité est toute autre. Ce manque de lui, ce besoin de l'autre, d'avoir sa moitié pour faire sa vie est réel... Et ma drogue, mon addiction, c'est ça. L'impression d'avoir perdu son autre, mi-ange mi-démon.Et cet ange que j'aime tant, j'aimerai le retrouver en essayant de comprendre et d'aider ce démon à partir loin de lui, loin de nous... J'aime rêver, ça me permet de tenir cette décision, mais j'en souffre. Tout est question de volonté, oui. Je devrai peut-être appliquer ce principe avant  de conseiller qui que ce soit d'autre ! Comme si je valais mieux que toutes ces belles paroles...
Bonjour Polka !Je suis comme toi.. à hanter ce site aussi.. pour y trouver des "solutions".. pour au moins me convaincre que j'ai pris la bonne décision..!!Au fond de moi je suis soulagée .. vraiment.. et je sais que je vais avancer vraiment et moi, dans la vraie vie ! Après, il y a une petite voix qui me dit que c'est bizarre de se séparer de quelqu'un qu'on aime et qui a peur d'avoir des regrets.. Mais a part dans les films, c'est clair, l'amour ne fait pas tou !!! loin s'en faut.. A partir du moment ou on est malheureux FUYONS !!Allez courage.. tout n'est que question de volonté tu l'as dit et d'apprentissage.. tu vas apprendre a remplir l'absence.. par autre chose et petit a petit elle se fera moins sentir ... Après, tout comme eux..un jour après l'autre.. sans trop se projeter.. on verra bien !
Coucou.

Affaire de volonté, je dirais oui et non. Un peu, parce qu'il faut évidemment avoir (ou trouver) la volonté de vivre libre. Mais ce n'est pas assez. Il ne s'agit pas d'utiliser une volonté décuplée pour guérir d'une maladie du geste. C'est la volonté de chercher les origines d'un trouble psychique et de fermer le robinet à la source qui est à mon avis plus souhaitable, et cela n'est plus une affaire de volonté farouche mais de persévérance et de démarche globale à étendre autant que possible...

Enfin, pour ce que je défini comme volonté ; j'ai déja vu mon chéri me planter, comme une envie pressante, pour aller boire une gorgée de rhum dans un coin de la cuisine, en douce, jamais pour se branler, de même qu'il est déjà sorti pour boire de l'alcool, jamais pour consommer du porno, que je sache !!!Ayant bossé en cardio, j'ai failli me faire planter ( au couteau ! ) à plusieurs reprises par des patients en manque d'alcool, jamais par manque de porno... ni par manque de chocolat, d'achat compulsif....Donc oui, j'ai tendance à considérer la pornodépendance plus comme un trouble du comportement, plutot qu' à une maladie psychiatrique... avec les moments d'ennui qui prédisposent la pulsion. Polka : MDR....Non, je n'ai pas de pulsion de M..., 6 cigarettes en 10 jours, c'est correcte, c'est dommage, juste une dépression qui m'est tombé dessus comme une massue, un vendredi à 18h15, le week-end a remarqué mon psychiatre... bref, en plus d'un anxio, j'ai un anti-dépresseur... j'suis ravie [img=../../../uploads/smil43aa203a65444.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]
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