Dépendance sexuelle

Version complète : Encore trahie après plusieurs essais
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Bonjour Sophie, Délice et Mondom,Sophie : Ce n'est pas moi qui déménage, c'est lui. Il a trouvé un appart et s'en va. Je l'avais prévenu après ces 1ères trahisons que si j'apprenais que ça continuait, la rupture serait définitive et brutale. C'est ce que je lui ai dit. Est-ce un ultimatum ? Je ne sais pas, je ne crois pas. Il faut que j'arrive à rompre définitivement car ça ne s'arrêtera jamais malgré l'amour que nous avons l'un pour l'autre. Il a déjà eu des alertes avant où la rupture était déjà là, mais je n'ai pas tenu. Je pense que ça le calme un peu au départ, et après quand il voit que c'est reparti "comme avant", il recommence. Donc là je ne vois pas en quoi ce serait différent. C'est trop facile pour lui. Il a le beau rôle en fait : vivre ses démons et autres quand ça lui chante et venir à la maison comme si de rien n'était pour retrouver un environnement familial sain et stable !!!Donc vivre avec quelqu'un doté d'une double personnalité et menteur professionnel, c'est trop difficile. Quand est-il sincère ? Quand le croire ? Après tout, ne me ment-il pas quand il dit m'aimer ? Toutes ces questions tournent dans ma tête, et je vois malheureusement que je n'ai pas fini de m'en poser... et de souffrir par son absence et la rupture. Mais même si ça va être très difficile, il vaut mieux que je m'en tienne à cette décision. Merci en tout cas de ton témoignage et à bientôt. Bon courage...Délice : tu partages visiblement le quotidien du même genre de vice (prostitution "à domicile"), mais quelque soit la dépendance, je crois qu'il n'y en pas qui vaut mieux que d'autres... Ta décision de rompre est courageuse, et je crois qu'en ce qui me concerne, dès les 1ères tromperies et autres mensonges (car je suis persuadée ne pas tout savoir), j'aurai du cesser de le fréquenter et continuer ma route... Mais c'est tellement plus facile à dire qu'à faire. Alors je te souhaite beaucoup de courage et de réussite dans la recherche de ton appartement. Mondom :  merci de tes conseils. Effectivement, je vais prendre le temps de naviguer davantage sur le site et trouver quelques éléments de réponses à certaines de mes interrogations. Bizarrement, ça me fait du bien de partager et d'échanger avec vous tous, et le sentiment d'être seule au monde devant de tels problèmes s'estompe peu à peu. Maintenant, que va-t-il me rester après ce week-end ? Des souvenirs, de la tristesse et un profond sentiment de gâchis. Nous avions pourtant tout pour être heureux... En tout cas merci à tous.Et lui, comment réagira-t-il ? Va-t-il faire les démarches pour s'en sortir ? Ou se retrouver seul va-t-il accentuer ses vices et démons ? En fait, je ne suis pas très optimiste et son changement ne me paraît pas pour maintenant... Il vivra sûrement dans ses illusions et sa luxure. Quand il aura sa vraie prise de conscience (peut-être un jour, qui sait ?) il sera trop tard pour nous...
C'est aussi une question de timing.Il m'arrive d'envier ceux qui s'inscrivent ici à 18 ans et même moins... Il m'aura fallu à moi attendre d'avoir fichu en l'air la moitié de ma vie, à 41 ans, pour m'apercevoir...C'est son histoire, ne t'y enchaînes surtout pas d'une quelconque responsabilité, ce serait nul et non avenu.Il doit avoir suffisamment d'élément en main, s'il le souhaite, pour qu'à son heure il fasse ce qu'il a à faire... Ce n'est pas de ton ressort, et visiblement pas encore du sien.Merci à toi de tes écrits.

 

Ben vi, j'en étais à ta conclusion... et dans mon cas, le plus terrible, c'est que je serais incapable de me réjouir qu'il soit en voie de guérisson aujourd'hui...loin de moi. Je pense améliorer cet état d'esprit avec le temps... je me déteste de ces pensés négatives... je lui en veux pourtant de moins en moins....J'suis pas une mauvaise fille, mais s'il m'annonçais, j'ai tout mis en place, j'ai réalisé mon problème, je me soigne j'ai rencontré quelqu'un a qui je fais l'amour pour de vrai sans l'intrusion de porno [img=../../../uploads/smil3dbd4e1748cc9.gif" border="0]" width="31" height="20[/img][img=../../../uploads/smil43aa21ec60b7e.gif" border="0]" width="25" height="20[/img]Enfin, aux dernière nouvelles 3 mois d'arrêt pour alcoolisme, dépresssion... ou victimite aigüe, pas d'amélioration quant à ses penchants... et pas une seule pulsion d'excuse, pas une, et je crois que c'est ce qui me tue, en même temps, tant qu'il sera dans le déni... Alors est-ce bon signe ou pas, je n'en sais rien mais j'avoue que c'est là que je coince, ça tourne en boucle dans ma tête. J'ai avancé sur bien des points depuis notre rupture, mais là, ça bloque. J'ai déjà été abusé dans ma vie de femme, mais jamais par celui que j'aime (j'aimais) le plus au monde, c'est vraiment une blessure difficile à cicatriser.
Mondom, Slave, Je ne culpabilise pas (en tout cas pas consciemment), et je ne lui cherche pas d'excuse non plus. Les fois précédentes, j'ai été assez stupide pour me remettre en question et me dire que c'était de ma faute, que je devais avoir fait (ou n'avoir pas fait) telle ou telle chose... Que si j'avais fait autrement, il n'aurait pas été tenté, etc....Mais aujourd'hui, je m'aperçois que même quand tout va bien et que le bonheur est là, il dérive quand même. Alors quoique je fasse, le problème n'est pas mien. C'est  lui qui est malade et qui doit se soigner pour s'en sortir. Je lui ai dis l'autre soir qu'il devait le faire, déjà pour lui, et qu'il rencontrerait quelqu'un à ce moment-là avec qui il serait heureux (des fois je dois être un peu maso...). La seule issue s'il continue dans cette voie est l'isolement, l'autodestruction et le gâchis de sa vie. Il  ne sera jamais heureux. Il est âgé de 30 ans (un peu plus jeune que moi), ce n'est pas un idiot, et il est suffisamment responsable pour se rendre compte de tout ce mal. Mais malgré ça, l'appel du vice est plus fort. Alors oui c'est une vraie maladie, oui c'est une vraie drogue (et donc une belle cochonnerie), mais la guérison est longue et difficile. Mais déjà faut-il avoir l'envie et la volonté de s'en sortir... Et seul lui peut franchir cette étape de sa propre volonté, et non pour me faire plaisir ou autre...Par contre lui n'est plus dans le déni : il a honte de ses agissements et se dégoûte. Il est conscient des ravages qu'il a causé dans notre couple et dans ma vie, mais bon...Grâce à ce site, j'ai compris l'engrenage du dépendant, et la notion de cercle vicieux est très explicite. Les descriptions de l'état des malades également. C'est très enrichissant.Et les échanges avec vous tous sont également réconfortants, enrichissants et très bénéfiques. Encore merci...  
Par contre lui n'est plus dans le déni : il a honte de ses agissements et se dégoûte. Il est conscient des ravages qu'il a causé dans notre couple et dans ma vie, mais bon...malheuresement, avoir honte, etre conscient des ravages etc, ca ne veut pas dire qu'il n,est plus dans le deni..
Comment ça ? Qu'entends-tu par là ?
Pas le temps de dévelloper, mais effectivement je suis d'accord avec Nuage. Mon ex compagnon n'a jamais nié le mal qu'il se faisait, qu'il s'autodétruisait, culpabilisait...ni le mal qu'il nous faisait, son désir d'arrêter etc... Tu devrais y voir plus clair en lisant les post des dépendants, eux même parfois encore dans le déni malgré leur démarche de venir ici.CourageSophie
Bonjour Polka. Le déclic peut-être vécu par chacun. Cela fait environ 5 ans que je travaille sur mon problème de dépendance sexuelle, après m'être attaqué à mon alcoolisme (j'aurai prochainement 7 ans d'abstinence d'alcool, si Dieu le veut). Même si j'avais entamé un sevrage, celui-ci n'était pas vraiment efficace car je ne travaillais pas sur mes pensées de luxure. Car c'est avant tout cela qui est problématique pour moi et qui s'inscrit bien en amont du passage à l'acte.Je l'ai déjà dit sur mon sujet : le moindre regard dans la rue (pour "consommer" ou photographier un décolleté, un joli visage etc) peut me faire rechuter. Les pensées et les souvenirs d'image de ce que j'ai consommé aussi. En SA, on se téléphone, pour "rendre" ce que l'on a "pris" (cette image par exemple), et le plus vite possible, pour éviter que cela grandisse, jusqu'aux actes que l'on connait. Dans ma dernière rechute (qui a en réalité duré deux ans, avec des périodes d'abstinence), je suis retourné loin dans ma maladie. Car ce qu'il faut savoir c'est que celle-ci progresse, dans son contenu, afin de rechercher du plus excitant. Je suis retourné voir des prostituées car le porno ne me suffit plus. J'en avais marre d'être esclave des pulsions. Je me rendais compte qu'après avoir consommé, je ne culpabilisais presque plus. La maladie finit par tout envahir et apparaître comme aussi naturelle que boire ou manger. C'est pour cela d'ailleurs que l'abstinence continue de générer chez moi une frustration que j'apprends à accepter et à transcender dans des valeurs spirituelles. SA n'existe pas pour l'instant en France. Je vais en réu en Belgique et suis en contact avec des personnes francophones par mail et téléphone. SA a une définition très claire de la sobriété : pas de sexe avec soi-même ni une autre personne en dehors du mariage entre un homme et une femme. Et dans le même temps se libérer de luxure un jour à la fois.Je suis dispo pour échanger avec ton ami par mail et par téléphone (je te donne tout cela en MP). 
Merci Bruno de tes conseils. J'aimerai effectivement qu'il entre en contact avec toi... Mais la décision lui appartient. Il sait que je suis sur ce forum, le consulte-t-il, je ne sais pas. Hier il est rentré et a chargé ses affaires pour déménager ce matin. Il ne m'a pas dit un mot de tout cela, alors je ne sais pas quoi penser. Si je n'aborde pas le sujet, il ne le fait pas. C'est pour ça que je doute de son envie d'en sortir en ce moment, surtout s'il se retrouve seul dans son appart loin de la maison livré à lui-même...Que veut-il en fait ? Continuer à se fourvoyer dans la luxure ?  Gâcher encore plus sa vie et ne rien construire ? Je ne sais plus. J'ai l'impression d'être face à un inconnu qui se résigne à mon choix de séparation mais sans en faire le moindre commentaire. Est-il soulagé que j'ai à nouveau tout découvert et se sent-il libre maintenant d'agir à sa guise sans mentir ? C'est malheureusement l'impression que j'ai eu plusieurs fois depuis la découverte de ses derniers exploits. J'ai consulté le site sur différents forums et articles. ça ne m'a pas du tout rassurer en fait. J'ai pris encore plus conscience de la profondeur de ce mal et de cette dépendance. Ce qui me fait peur, c'est qu'il soit aller au delà de l'infidélité virtuelle, qu'il consommait en nombre des prostitués à leur domicile... Et j'ai l'impression que  beaucoup de dépendants se sont "contentés" (ce n'est pas le bon mot, excusez-moi...) de consultations de sites, de masturbation, de sites X, etc, mais le passage à l'acte comme lui l'a fait, je ne l'ai pas lu beaucoup en fait.  Est-il plus atteint et a-t-il été plus loin dans sa dépendance ? Je ne dis pas que le virtuel est moins grave et catastrophique que ce qu'il a fait. Mais j'ai le sentiment que lui était déjà passé à la vitesse supérieure et que le reste ne lui suffisait plus (car il l'a pratiqué en masse : inscriptions sur les sites, téléphone, et sûrement d'autres choses que je ne saurais jamais). Alors était-ce une étape de plus dans la progression de sa maladie ? Est-il atteint plus gravement que s'il s'était "contenté" d'internet ? Enfin bref, j'en ai marre de tourner en rond. Merci encore de ta réponse. 

Si tu trouves avant moi des solutions pour arrêter de tourner en rond, n'hésites-pas à m'en faire part car du coup ça fait stagner... et de ce fait on avance plus... et c'est pénible... hier un gros blues, une énorme angoisse comme si je n'avais pas fait un pas depuis cette macabre découverte, j'avais les boules, et ai grandement pensé aux dépendants, en terme de béquille, la pulsion qui calme...etc...

Facile à dire, (je n'y arrive pas moi-même), mais détaches-toi ! 

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