Dépendance sexuelle

Bonjour à vous,Vite fait là, car je dois partir... Je reviendrai tout à l'heure pour répondre à vos post sur des petits points qui m'interpellent.Cette nuit, chambre à part encore mais ça doit se solutionner bientôt et je devrais pouvoir retrouver un sommeil normal. Hier soir donc, salon encore... Il était vraiment crevé et là, je pensais sincèrement qu'il dormirait illico mais non... J'ai encore vu sur le décodeur qu'il avait maté la télé 50mn avant de dormir... Franchement ça me fait mal pour lui quand je vois l'heure à laquelle il a du se lever ce matin mais c'est pas mon problème, hein? Bref, à cette heure et pour qu'il tienne éveillé encore, quel type de programme a-t-il bien pu regarder, je me le demande... Il est malin alors il a bien pris soin de remettre la télécommande en place, comme moi, je l'avais laissé... Il a juste oublié de comprendre que le décodeur, lui, ne ment jamais sur l'heure à laquelle, on l'éteint...Voilà à quoi nous en sommes réduites, nous, compagnes, pour savoir si, une fois encore, notre homme qu'on aime tant nous ment quand il nous dit qu'il a dormi comme un bébé... Je trouve ça désolant et affligeant pour lui, pour nous...Je ne suis plus en colère ce matin mais bon sang, qu'est-ce que je suis triste!A tout à l'heure et bonne matinée à vous.Nina

Citation : resilience a écrit: Kykio>C'est fou, en lisant vos témoignages je réalise tellement de choses...c'est vraiment terrible le mal que les hommes dépendants peuvent faire, l'image que l'on renvoit au co-dépendante. Je pense qu'il y a une différence entre une semaine de vacances et un break plus long, fait pour réfléchir, sans donner de nouvelles. Que l'autre comprenne que peut-être il n'y aura pas de retour. Après je ne sais pas si rester avec quelqu'un pour qu'il ne se masturbe pas est une bonne solution. Ca vous fait rentrer dans son jeu.

 oui mais l'image que l'on arrive a avoir de nous mêmes est bien pire résilience, enfin en ce qui me concerne en tous cas... je suis blessée dans ma féminité, j'ai du mal a supporter ce corps qui ne suscite plus aucun intérêt chez mon compagnon, je me sens laide, j'ai du mal a me mettre nue devant lui certaines fois comme si j'étais difforme ou sale... parfois j'ai envie de me cacher pour ne plus voir ce regard, autrefois plein de désir et d'amour, vide comme on regarde une demie vache pendue a son crochet chez le boucher... oui il y a une différence entre une semaine de vacances et une période plus longue sans nouvelles je suis entièrement d'accord... mais la peur de le perdre est plus forte pour le moment, qu'il s'apercoive que je ne lui manque pas, que dans le fond contrairement a ce qu'il dit ce n'est pas si terrible de vivre sans moi... ca me confronte a ma propre peur je te l'accorde... pour ce qui est de rester pour éviter qu'il se masturbe, c'est clair que c'est loin d'etre la meilleure solution mais je préfère de loin celle la plutot que de passer mon temps a me demander ce qu'il fait, me mettre a pleurer parce qu'il ne repond pas, entendre "dslé ma puce j'etais sous la douche" quand il me rappelle en étant incapable de le croire, raccrocher rageusement pour me remettre a pleurer... pour finalement ecourter mes vacances parce que je suis incapable de me détendre et de penser a autre chose...  c'est épuisant... rentrer dans son jeu n'est pas le mieux c'est sur mais au moins ca me permet de ne pas m'epuiser psychologiquement....

 

l'energie que pompe une dependance est inepuisable. celle qu'on lui octroie, les ressources qu'on trouve "alors qu'on est ultra-crevé" sont insoupçonnables...combien de fois, alors que je tombais litteralement de sommeil, les yeux se ferment etc, mais je me force a les rouvrir, pour fumer un joint, pour me masturber inutilement? parce que je m'y crois oblige, parce que je me fais croire que c'est si indispensable, si merveilleux... (plein de merde, oui)on doit savoir inconsciemment tres bien ce qu'on fait, peut-etre. la dependance on l'a peut-etre bien fabriquee expres. pour se faire du mal, pour creer un vide qu'on pourra prendre un "malin plaisir" a combler. sauf qu'on en est la premiere victime...simple curiosite, nina... chambre a part, bientot solutionnee... tu te fais operer pour ne plus ronfler si bruyamment? :)oui c'est desolant et affligeant. courage. n'exclue pas l'hypothese qu'il est possible qu'il, que vous, vous en sortiez... parce que s'il s'en rendait compte et ne se mentait pas a lui tres efficacement avant que le mensonge ne vienne degouliner sur toi, il serait au moins aussi desole et affligé que toi...

  Bien,Voici ce que je vous écrivais lorsque vous étiez en train de rédiger vos posts aussi. : Me voilà rentrée, à peu près bien disposée, la déception matinale étant déjà digérée (je digère de plus en plus vite d'ailleurs... c't'un peu effrayant mais bon... faut croire qu'on s'habitue à tout). Bref, je souhaitais rebondir sur vos réponses, Résilience et Mondom. Celle de Kykyo est assez éloquente aussi mais nous correspondons en privé... Ca fait du bien aussi.Pour te répondre à toi, Résilience, tu as l'air d'être surpris lorsque je me dis plus sereine s'il est loin.... Pourtant, c'est le cas lorsque le porno devient trop envahissant entre nous (c'est par période). En ce moment, il est stressé et super ko (beaucoup de boulot, beaucoup de sport). Quand c'est comme ça, il décompense à sa manière et devient super irritable avec moi. Je l'agace pour un rien et je deviens, de fait, responsable de tous ses maux alors là, oui, je suis soulagée quand il s'en va car je ne suis pas maso et j'aime, moi aussi, tout particulièrement ma tranquilité. Je suis alors bien plus dispo pour mes marmots que j'adore et on se retrouve tous les trois, c'est très important aussi. Je ne suis pas de celles ou de ceux qui veulent tout faire à deux, j'ai un immense besoin d'espace vital et je le retrouve aussi dans ces moments-là. C'est justement pour celà que l'on s'entend bien, parceque chacun d'entre nous souhaite pouvoir vaquer à ses occupations sans s'obliger à être ensembles. On a aussi plein de moments partagés. Tu comprendras donc pourquoi ça coince lorsque, terrorisée à l'idée de lui laisser le champ libre, comme l'explique très bien Kykyo, j'en arrive à m'interdire de sortir sans lui si je le sais à la maison et je ne veux pas non plus le laisser seul avec mes momes (je ne voudrais pas qu'ils le surprennent dans ses recherches frénétiques d'images et vidéos). Quand il est ailleurs, je ne me fais aucune illusion quant à ses occupations du soir mais c'est loin et c'est pas chez moi, ni près de moi alors j'y pense moins. Dans ces moments là, je ne me sens plus impliquée pareil. Comme si, cela lui appartenait d'avantage. Je lui avais d'ailleurs proposé de se garder un petit "chez lui" pour les moments où il souhaitait être seul sans, biensûr lui préciser à l'époque que je savais très bien ce qu'il fait quand il est seul. Mais je me disais que si je n'avais pas ça sous les yeux alors j'y penserais moins et que cela redeviendrait alors son problème à lui seul. Il n'a pas voulu. Quant à me projeter dans l'avenir avec lui? Ben, j'en ai envie et j'y arrive bien lorsque le porno s'éloigne pendant un temps mais en ce moment, comme il est envahissant, je me pose la question de la réelle possibilité d'un avenir commun car je pense à moi aussi et je ne veux plus souffrir comme ça, j'ai assez donné par le passé.L'autre question est "qu'est-ce que cette addiction cache en réalité?". J'ai quelques éléments de réponse dont un qui me semble plus que probant. Je crois que, par ce biais, il se protège d'une trop grande proximité entre nous. Il a souffert lui aussi et a conscience qu'il fut, par le passé, dépendant affectif de sa femme qui l'a quitté. Il ne veux plus être comme ça car il a bien morflé. Le porno était déjà là à l'époque et je crois que déjà, il se protégeais ainsi. Il semble reproduire le même shéma aujourd'hui même s'il est convaincu que plus jamais, il ne laissera avoir par cette dépendance affective. Mais c'est très insidieux tout ça car je crois qu'elle est encore là mais sous une autre forme et que c'est toujours cette crainte de dépendre de l'autre qui le pousse à poser des barrières pour me maintenir à distance raisonnable. Mais je crois qu'il n'en a pas conscience. Je ne sais pas si je peux l'aider et je ne sais pas non plus si je le veux car je ne suis pas sa thérapeute. tout ce que je sais, c'est que je peux être là pour lui (ce que je fais déjà), pour l'épauler, le soutenir mais s'il rejette cela, je ne vois pas quoi faire d'autre...Pour toi, Mondom, je ne comprends pas bien lorsque tu dis que "ni toi, ni elles, ne le sachions", tu veux donc dire qu'elles ignoraient ta dépendance? J'avais pourtant cru comprendre que c'est à cause de cela que ta dernière compagne était partie et que c'est justement ce départ qui t'avait fait prendre conscience de ton mal... Peut-être voulais tu dire par là que ni toi ni elles ne savaient que tu étais dépendant mais qu'en revanche, elle connaissait ton penchant pour le porno et tout ce qui va avec? Je reviens aussi à ce que tu disais concernant le sentiment qu'il aurait, s'il savait ce que moi, j'endure, biensûr qu'il serait malheureux et probablement honteux de ce que tout cela me fait... Il ne veut pas me faire de mal, ça je le sais mais voilà, s'il lisait ceci aujourd'hui, il fuirait à toutes jambes! Parcequ'il ne peut pas l'entendre, il n'y est pas prêt et donc, pour lui, c'est moi qui ai un problème...Kykyo, je te comprends si bien lorsque tu racontes le coup de fil sans réponse... Moi, il répond dans ces cas-là mais sa voix, sa voix! Complètement éraillée, encore toute pleine de son excitation qu'il ne peut pas cacher... C'est cette voix là que je retrouve quand je rentre et qu'il était seul et moi, c'est cette voix-là qui me fait pleurer... Quant à mon corps... Dire que je commençais à l'aimer ce putain de corps, quand je l'ai connu, lui. J'avais retrouvé ma ligne, ma féminité et plein de gens me le disaient qu'ils me trouvaient jolie et épanouie de nouveau... Je sortais d'une période douloureuse, longue et très dure et, enfin, je me retrouvais, moi... C'était un vrai bonheur! Très vite, ses regards sur moi (ou ses non-regards) ont ravivé ma pudeur et mon mal-être à ce niveau. Dès que j'ai commencé à trouver ses vidéos, j'ai pensé « oh là là, y a encore du boulot, là! » et je me suis découragée lorsque j'ai compris que, quoique je fasse, je ne leur ressemblerai jamais... Je pense encore cela lorsque, dans la rue, il mate tout ce qui porte jupons et nichons... Et plus c'est provoquant, plus il aime et moi... je ne suis pas provoquante (en plus, j'fais même pas du 80E!), je sais pas faire... Je suis juste...moi et je commence par plus m'aimer beaucoup et, pire, par intérioriser l'idée que je suis avec un homme qui me trouve désespérément laide, fade et vieille... C'est beau l'amour, non?Voilà, encore plein de choses à dire, j'y reviendrai donc bientôt mais une chose est sure, pouvoir en parler avec d'autres qui comprennent, ça fait un bien fou!Merci à vousNina

je suis de plus en plus persuade que la dep sexuelle est une consequence de dep affective.une relation avec un partenaire, fille ou garçon, en vrai, en chat ou en se masturbant devant sa photo, represente en fait un sorte de relation simplifiee, idealisee. je me suis longtemps insurge contre cette constatation, pretendant que la difference entre les relations qui representent quelque chose, avec sentiment, engagement, valeurs etc, et les relations de l'ordre du virtuel et de la branlette etaient bien differentes et ne jouaient en rien dans la meme cour, les premieres etant afferentes a la "personne clean", et les deuxiemes à la personne... "moins clean".je m'enervais meme contre ma psy, qui semblait faire un parallele,et me disais qu'elle fasait expres de ne rien comprendre et de perdre du temps a remettre ca sur le tapis...et puis j'ai fini par comprendre qu'elle avait raison...dans une relation simplifiee comme avec une fille sur papier glacé, ou ecran, ou meme "reelle" avec une escort ou autre, en fin de compte, on peut voir reellement la recherche d'une relation ideale... le plaisir n'est pas forcément super comblant, loin de la, on se sent toujours aussi vide et mal, mais au moins personne n'a été déçu, tout est arrivé conformément à ce qu'on y cherchait... pourquoi sur tant de fiches sur les sites de rencontre, on peut lire ces mots: "sans prise de tete"?alors, ton mec est-il vraiment sorti de cela...?pour ce qui est de moi, je suis comme ça depuis tout petit sans doute, et je suis comme ça plus encore depuis pas mal de temps, a l'adloescence, et ensuite... ca n'a fait tout au long de ma vie qu'empirer. je n'en avais pratiquement aucune notion, si ce n'est d'etre navre de perdre autant de temps et me sentir si mal dans ma peau si souvent....ca veut dire que mes petites amies, ma femme, ont toutes ete avec moi qui etais inconscient de mon probleme, et elles ne le connaissaient pas non plus.ma femme avait bien remarque que je regardais du porno parfois, elle n'en faisait pas (assez) grand cas.(internet est arrive qqs années apres notre mariage je pense...)ma derniere copine, celle qui m'a "gaulé", qu m'a jeté, qui m'a sauvé la vie aussi par cette occasion, ne savait pas non plus, pas plus que moi...mais elle elle a trouve ca bizarre de ressentir des choses troublantes a mon contact...et elle a trouve des preuves...non, personne ne connaissait "mon penchant" pour le porno. elle, elle a decouvert ca, et surtout "tout ce qui va avec"...elle ne s'est pas debarrassée d'un dependant, elle s'est debarrassée d'un connard qui etait capable de la tromper avec des personnes qu'il allait chercher sur internet...

le mien mate aussi tout ce qui passe et qui a des nibards... mais quand je dis tout c'est tout !! en bagnole, en becanne, pendant les courses, avant la séance de ciné quand la salle est encore allumée... il l'a toujours fait cela dit mais jamais avec ce regard de clébard en rut qu'il a maintenant...il a eu le toupet de me sortir un jour "mais c'est quoi toutes ces meufs qui matent les autres mecs en tenant la main du leur !!! elles n'ont aucun respect sérieux !!" je le regarde droit dans les yeux et lui dis "ah ouais ? et toi tu fais quoi ?" lui "ouais mais c'est pas pareil je mate pas pour mater !"ben non évidemment suis-je bête ??  je pense que mon prochain tatouage ce sera le mot "quichasse" que je me ferais mettre en gras sur le front tiens ! moi qui pensais qu'il ne me tromperait jamais parce qu'il est entier et que quand ça le fait chier il prend ses affaires et il se tire, maintenant je pense qu'il en est capable ... est ce que le passage a l'acte est obligatoire à plus ou moins long terme ou pas forcément ?je ne sais franchement pas ce qui peut le faire réagir... l'année dernière je ressemblais a une réfugiée d'Auschwitz, cette année pour mon anniversaire je me suis retrouvée a l'hosto en urgence : grossesse extra utérine et à 2 doigts de l'hémorragie interne... (oui je sais je suis un peu une miss poisse je cumule les merdouilles ^^) il a eu peur pour moi et a eu peur de me perdre définitivement... mais ça a duré 2 mois... alors une séparation je ne suis pas sure que ça le ferait bouger plus que ça...  Pour ce qui est de la dépendance affective, en refaisant le fil de nos 5 ans d'histoire, je m'aperçois qu'effectivement il y a peut être un lien... il a été dépendant affectif à mon égard et a à priori remplacé une dépendance par une autre parce que l'arrêt de la première correspond a peu de chose près au début de la seconde... à creuser...  merci a vous messieurs de répondre pour que nous puissions essayer de comprendre l'envers du décor...bon we a tous ! 

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encore une fois, kykyo, il y croit, il ne te prend pas pour une quichasse. il croit que cela veut dire qqch quand il dit "oui mais moi je mate pas pour mater". la quichasse, c'est bien lui, le pauvre.

oui tu as raison... mais c'est super difficile de ne pas se ou lui dire "mais tu me prends vraiment pour une conne la !!" quand tu entends ce genre de truc....c'est ce que tu disais en parlant du compagnon de nina "il se ment efficacement a lui meme".... le problème c'est que ce n'est efficace que pour lui/le mien/vous... le nombre d'excuses plus grosses les unes que les autres que j'entends à la minute !! des fois on se demande si on doit en rire ou en pleurer !! on pense qu'apres le manque de respect pour nous (parce que c'est quand meme comme ca qu'on le vit souvent il faut l'avouer...) c'est le manque de respect pour notre intelligence de croire qu'on va avaler des trucs stupides...je comprends que ce n'est pas forcement expres, que c'est juste comme un mome de 4 ans qui a la bouche pleine de chocolat et qui te dit "non c'est pas moi qui ait touché le pot de nutella !!" en espérant que ca va passer s'il y croit vraiment, que c'est juste un moyen désespéré d'essayer de s'en sortir pour ne pas en plus avoir (trop) honte... mais quand tu es les oreilles qui réceptionnent tu le vois pas forcément comme ca direct [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa241ad9cc0.gif"[/img] le premier réflexe il faut quand meme dire que c'est "nan mais là il se fout de ma gueule !!" enfin c'est un long chemin bien épineux pour le dépendant comme pour le co-dep ... ^^ 

 

Nina, je trouve ton idée de lui faire une pièce à lui très bonne. Ce serait son monde. J'ai appris ça, quand j'étais jeune : "Aimer l'autre, c'est savoir l'accompagner jusqu'au seuil de sa solitude, sans faire un pas de plus...", j'ai jamais réussi à l'appliquer...Je comprends ton apaisement quand il va un peu plus loin avec sa dépendance. C'est vraiment étonnant de voir comme les histoires se ressemblent : j'étais exactement comme lui, à le faire quand j'étais stressé, à reporter ma colère sur ma compagne, à la rendre responsable, toujours lui en vouloir au moindre prétexte...Nina, comment est ton compagnon, affectivement ? A-t-il besoin de preuves d'affection ?Te reproche-t-il de ne pas en avoir assez ?Mondom, Nina, le lien que vous faites avec la dépendance affective est particulièrement intéressant et ouvre plusieurs pistes de réflexions. La dépendance sexuelle permettrait de se protéger de la dépendance affective.

kykyo, avec le peu de recul que j'ai, j'essaie de me revoir, il y a quelque mois. Je pense que j'avais peu conscience de l'autre, de ma compagne. Pour moi elle existait mais ne devait pas trop ressentir d'émotions. Je pense que je n'avais pas conscience également que le temps passait, que tout cela pouvait la blesser. Oui comme un gamin de 4 ans.Et si il est frustré, il en veut à son entourage, il comprend pas...Je pense qu'un dépendant manque aussi de "maturité", qu'il est très égocentrique...

C'est pour ça, mon conseil de break, c'est une grosse baffe qui fait grandir. C'est un peu, ça passe ou ça casse.

je me suis entendu le dire, une fois... comme un gosse de 4 ans, en effet... "je ne l'ai pas fait expres". et c'est vrai, je n'ai pas fait expres de foutre en l'air 40 ans de ma vie!c'est en effet ridicule. je ne savais pas quoi dire d'autre, j'etais abasourdi...reste que tout ça ne constitue en aucun cas une excuse.et oui, il est (nous sommes) suffisamment con pour croire a ses propres mensonges meme si toi tu n'es pas dupe. c'est meme la le plus bel indice qui montre que non, on n'est pas comme ça, quec'est une sorte de maladie...il n'empeche que l manque de respect, tu le ressens bien pour de vrai, parce que, objectivement, meme s'il se tuerait plutot que de te manquer de respect, dans les faits c'est exactement ce qui se passe...a la limite, tu devrais lui dire plutot "tu te prends vraiment pour un con"! parce que s'il te prend vraiment pour aussi conne, j'ose esperer que tu n'es deja plus la...sans rire, les excuses grosses comme des maisons, c'est parce qu'il cherche lui-meme des explications, et n'en a pas... alors n'importe quoi qui passe peut constituer une explication, pour lui autant et meme bien plus que pour toi... "ah, y a un courant d'air? eh ben c'est la faute du courant d'air alors..." ah oui, ca ferait une bonne sequence de film comique avec michel blanc ou un truc dans ce style... mouais.