Dépendance sexuelle

Version complète : En finir avec notre dépendance à la dépendance d’autrui
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J’entends bien que, pour l’une (Jozefa) comme pour l’autre (Free), l’essentiel fut de sauver sa peau d’abord. Ne serait-ce que pour avoir l’énergie suffisante pour "travailler" au couple ensuite.
Je ne vois rien d’égoïste dans cette façon de faire.
Comment un éclopé (de son estime) peut-il soutenir un autre éclopé (un sexolique) ?
J’ai fait comme toi peu ou prou, Free, j’ai refusé de voir, d’entendre par téléphone mon « bourreau » pendant 2 mois. Je n’ai accepté qu’une correspondance par mail. C’était une solution plus facile à mettre en place, car commandée par un éloignement du à son travail.
Mais il aurait été là au quotidien, j’aurais aussi fait " espace vital séparé" ;-)
Puis, après avoir été niée, ébranlée, démolie, j’ai entrepris de faire surface et de sauver ma propre personne. Je ne méritais pas, me disais-je, d’être engluée dans ce puit sans fond que mon compagnon représentait.
Mais ce cap passé ? Lorsqu'on a relevé la tête hors de l'eau?
Si le couple doit perdurer (parcequ’on l’a décidé ensemble, voulu, parcequ’on éprouve encore quelque amour pour son compagnon et qu’on vibre encore à d’éventuels projets communs), comment vivre ça au quotidien (autrement dit "comment ne plus être dépendant de la dépendance de l'Autre"?) ?
A-t’on quelque espoir de pouvoir « venir en aide », de pouvoir « soutenir »....ou bien est-ce complètement utopique ?....ou bien est-ce complètement inutile?

Autant de questions que je me pose et que je vous partage, puisque nous sommes.....dans le même bâteau ;-)
Je viens de relire une réponse d’Orroz à un témoignage d’épouse (ICI: http://www.orroz.net/temoignages_pedophiles.htm#epouse)
Il dit, c’est un point de vue que je partage, malgré tout parcequ’il est très positif et nous engage à avoir une part « active » dans le soutien à notre compagnon :

"....Dites à votre mari de commencer par imprimer toutes les pages de mon site afin de les lire calmement, plusieurs fois si c'est nécessaire, afin que son conscient enregistre ces infos. Mais évitez de le culpabiliser, cela ne ferait que renforcer sa dépendance. Tout en étant ferme et sans concession vis à vis de sa dépendance, soyez patiente et aimante avec lui, il en a plus que jamais besoin, afin de réaliser qu'il n'y a pas de comparaison entre ces fantasmes et la qualité de votre amour, de vos étreintes."

Je pense, pour ma part, que réaliser cela c’est déjà ne plus être dépendante à la dépendance. C’est avoir une part "active" au sauvetage du compagnonnage et quand on est actif....on est plus passif, donc dépendant.
Sans avoir une vocation de soignante à tout prix (…), j’ai envie "d’être à côté "plutôt que "d’être avec" ou que "d’être contre".
Pour l’instant. Je suis pleine de bonne volonté. Mais j’ai bien conscience que ça ne suffit pas car….., comme le dit Jozefa, c’est SON problème ;-)

:Hello:
Hello Mette,

Je pense que tu as bien compris le problème....et çà, c'est acquis lorsque l'on a trop donné, des fois tout de travers, ne sachant comment aborder, on finit par faire n'importe quoi.mais ce cap est je pense, obligatoire, si on ne tombe pas avec, engluée dans ses problèmes, on ne se sortira jamais de là.Ou on se quitte, gardant l'amertume.
Si on se relève, si on s'informe(ce qu'on vient chercher ici, c'est cette information) c'est aussi pour apprendre à nous connaitre nous même, car quand on est à fond dans la codep, on ne sait pas mettre de mot sur ce mal.
Après, l'applicable est propre à chacun, chaque couple aura sa propre façon de fonctionner.
Pour nous, c'est d'autant plus complexe, car il est multidépendant, pas si courant, car pas seulement 2 dépendances, mais une multitude.Comment pouvais je faire....j'ai commencé par aller sur un forum spécial cannabis et alcool.
En même temps, j'allais sur un autre concernant la boulimie anorexique....mais je savais que le bas blessait, il manquait aussi la"béquille" du sexolisme...la boucle n'était pas bouclée, dependance aux jeux, quand je lis les liens qui nous sont transmis, c'est de la grande psy qu'il lui faut.Moi je ne pouvais rien pour lui.Mais je pouvais donc pour moi, parceque j'avais enfin compris ce qui m'arrivait.
Souvent on m'a dit que j'avais du courage......Ce n'est pas çà, non, c'était de l'amour.
Mais avec un casque sur la tête j'avançais.
Bien sûr j'ai des périodes de mal être, mais c'est essentiellement lorsque je pense au passé.C'est son problème, et pour ne pas me laisser abattre, çà doit rester son problème.Preuve(et là je ne dirais jamais assez merci à Jozefa) il n'a jamais autant changé en 6 ans, que depuis 3 semaines.çà correspond à ma façon de prendre la chose.Je ne la prend pas d'ailleurs, je lui laisse cette chose.
Je pense pouvoir dire qu'il a réduit gravissime sa dose de sexe en solo avec appui, car il n'a pas été agressif depuis....c'est bien, çà je peux apprécier evidemment.
Cherche-t-il à résoudre tous vos problèmes ? Non ? Certains d’entre eux lui passent carrément par-dessus la tête, et ça le lasserait de nous entendre rabâcher que dans notre enfance, on a souffert de ceci, dans notre adolescence on a été brimée de cela, etc. Or nous avons-nous aussi pas mal de fantômes à faire avec.
Alors, tenter de deviner (parce que la plupart du temps il parle peu, n’est-ce pas ?) comment il en est arrivé là, vouloir savoir si son sevrage est réel ou factice (pour qu’on ne le piste plus) et se mettre dans ses pattes pour l’empêcher de compulser, ça absorbe tout notre temps, ça nous rend indifférente aux pépins des autres (nos enfants, nos amis), bref, ça pompe toute l’énergie dont on a besoin pour autre chose, et tout d’abord pour vivre une vie (la nôtre, on n’en a qu’une) pas toujours rose.
Il a ses problèmes, j’ai les miens. Il a un gros problème qui en a généré un gros chez moi aussi, mais comme ça n’a fait qu’empirer les choses, ce qui me reste à faire, c’est cesser de tourner en rond, changer ma "façon de prendre la chose : Je ne la prend pas d'ailleurs, je lui laisse cette chose" comme le dit si bien Free. S’il a besoin de moi pour sortir de cette addiction et s’il l’exprime clairement, je serai là. S’il estime ne pas avoir besoin de moi, ben, je suis là, aussi, mais pour le reste, qui nous unit.
J’ai été pour lui, j’ai été contre, j’ai été avec, j’ai été sans ; Maintenant, comme Mette, je suis à côté.
Vivre signifie refuser. Celui qui accepte tout ne vit pas plus que l'orifice du lavabo. Pour vivre, il faut être capable de ne plus mettre sur le même plan [...] Le seul mauvais choix est l'absence de choix.
Amélie Nothomb, Métaphysique des tubes, Éditions Albin Michel S.A., 2000, p. 17.

... pour lui, comme pour moi.
Je n’ai pas envie de faire l’amour, ce soir. J’ai tort –je pourrais, au moins, faire un effort- et il a raison d’aller mater.
Ah le fameux Devoir Conjugal ! Si encore ça servait à quelque chose… Mais ce n’est pas comme ça que ça se passe.
Si demain il va sur l’ordi pour mater ou se soulager, ce ne sera pas de ta faute. Ce sera parce qu’il a envie d’y aller.
Je reconnais que nous sommes enclines à penser que nous méritons le mal qu’on nous fait : Nous l’avons bien cherché !
Il fait ceci parce que je ne suis pas assez cela. Mea culpa.

S’il est dépendant, il fait ceci quoique tu aies fait. Il mène une autre vie où tu n’as pas ta place, où ta responsabilité et ton impact sont nuls. Ils ne sont pas totalement nuls ? Ils ne font que reculer l’échéance de quelques heures. Il ira mater, de toutes façons.

Alors ? Fais l’amour si tu en as envie et lui aussi. Tu voudrais qu’il soit clair avec toi, reste claire avec lui (et avec toi). Et explique-lui éventuellement que le savoir pornophile n’est pas ton aphrodisiaque préféré. Qu’à la simple évocation d’une scène XXHard, l’érotisme fait flop.

… C’est normal de se sentir perdue à ce point. C’est par amour l’un de l’autre que vous vous êtes unis, dans une confiance totale. La confiance est mal en point et tu te demandes quel amour il te porte. Ton univers a subi un raz de marée, il te faut du temps (et sans doute une aide extérieure –un psy) pour te reconstruire…
Si tu l’aimes, ne te détruis pas. Si tu l’aimes, pense un peu plus à toi. Tu es confinée dans son aura (lamentable ces temps-ci), il est temps que tu prennes l’air (balades, coiffeur, piscine, ciné, concerts, copines, etc.) et que tu dormes –parce que c’est exténuant, la co-dépendance.
après une ultime discuission à propos de ce problème, de SON problème, il me reproche de surement ne parler qu'à des femmes, qui ont formé un groupe de réfractaires à propos de la masturbation.OUPS oups oups.Et moi de lui expliquer que non, ce n'est pas çà, et que la masturbation"normale" faisait presque partie de la vie, mais pas la maladie dépendante sexuelle.
Je sais qu'à ce jour, rien qu'en parler avec lui, me fait pleurer.
Je ne peux plus porter de mots, porter ma vie sans penser à l'extrème de ce que j'ai vécu;
j'en suis désolée.De là je sais aussi que mon choix se
iLKportera plutôt vers une vie sans personne, une vie de rencontres sans lendemains, sans aucun homme dans ma maison, car je ne veux sous aucon prétexte renouveler l'avenrure avec un dépendant sexuel.
çà détruit trop, et même plus que çà.Il veut m'en parler dep uis plusieurs soirées arrosées chez lui.Je pense que çà l'aide, mais cela n'a été que révélations mais surtout souffrances.J'ai compris.Mais cela n'a pas apporté de l'eau à mon moulin.Enevers lui si.
Mais 6 années écoulées avec des mensonges, malgré le fait ou il me livre ses secrets..Les plus infammes n'ont faitr que m'écoeurer....Pourquoi, la seule question que je me pose à ce jour, c'est pourquoi des femmes ne se montent pas le choux pour çà? et pourquoi moi, je me le monte.
çà, çà vient de lui.
Mias il m'a fait réfléchir à la question.
Pourquoi d'autres s'en foutent.................
Pourquoi moi je ne m'en fous pas.
Pourtant il se livre, il m'explique que sa mère l' a forcé à prendre se douche les étés, en vacances à l'âge de 13 ans, avec son amie à elle, il avait 13 ans......Et il a tout déballé.....Ilétait ivre, mùais il est tellement malheureux de ce qu'il m'a fait vivre.....qu'il parle, qu'il parle et que moi je ne veux plus , Pas l'entendre..........
Est ce que l'on a des passages, est ce que l'on a des moments de perception de sons, de l'oreille, des moments ou on voudrait tellement les entendre, et qu'ils n'existent pas, et d'autres ou ils n'existent plus.
Je suis mieux dans la limite ou il me dit trop de choses, a des moments ou je ne nattends rien de lui.
Il est dans une préiode ou il a certainement envie de se lâcher, et moi peut être plus tans que çà codépendante.
Donc beaucoup moins à l'écoute, et plus aux taquets.Je ne sais plus vraiment ou j'en suis.
Il veut me faire dire les mots qui font de lui sa vie qu'il a eue :
*masturbation complusive
photos
femmes
et là je me rends compte que je n'ai pas fini ma vie et que je lui en veux.
C'est trop nul de ma part, pourtant je n'ai en aucune façon de fond rancunier.......
IL est multidépendant il me dit depuis 3 semaines, quand il chute............C'est juste quand je lui refuse l'acte sexuel.......
Il a compris que la dépéndance qui me tenait le plus à coeur était Celle ci, pourtant il en a plein d'autres.
j'ai plus le coeur à être à être codépendante, et surement que çà la gêne quelque part;
C'est juste pourt vous faire comprendre qu'il faur agire très vite, à vous, les codep, que tant que nous sommes très amoutreuses de nos hommes çà be fonctionne pas si bien que çà.
Il faut mesurer l'amour que l'on a pour eux, supporter le reste, et qu'apparemment quand ils sentent qu'on leur échappe, et quand on leur échappe, ils nous rattrapent, si ils tiennent à nous.Vous le verrez.
Vivez vore vien oubliez les, laissez les dans leurs ténèbres.
Mais pensez à vous, surtout à vous.
SUR CE je vous souhaite une bonne année (c'est ce qu'il se fait, et je le pense)
j'en n'ai pas fini avec lui, , mais aui moins, je me soignepar rapprt à lui.Il vit, il est, il existe en tatn que dépendant.C'est lui qui est à coté de la plaque.
HAPPY new year :trefle:
ma free d'amour je dit ma free d'amour parceque tu en est remplie.
je te lis et te relis et je me dis quel;parcours de sagesse et de désolation de questions sans réponses et d'admiration.

je n'en peut plus pourquoi aimé des gars comme ça pourquoi je l'aime temps et pourquoi tout est fini?
POURQUOI IL Y A DEUX JOURS ON A APPELés LES ENFANTS POUR LEURS dire que nous allions nous séparer pourquoi une de mes filles est resté dans le noir toute la journéé et pourquoi l'autre à disparue toute la journée comme la brume du matin .
pourquoi je ne me reconnais plus dans le miroir d'avoir tant pleuré?
TANT DE QUESTION, DE PEUR DE CRAINTE D ESPERANCE égarée!
pourquoi????????????????????
FREE ça veut dire libre luciole ça veut dire lumière dans la nuit.

demain nous "casons " les enfants pour pouvoir mettre fin à notre mariage mettre fin à l'amour lui il peut apparement mais moi pas demain sans doute je vais apprendre à perdre une fois de plus mais pour gagner , gagner quoi je pense sincerement la paix de l'âme même s'il faudra du temps et beaucoup de pleurer pour rendre ma vie plus limpide!

pauvre de nous qu'elle expérience douce et cruelle que la vie.

luciolement votre et désespérerment votre pour l'instant :-( :Hello:
Je pense à toi et ce gâchis, ces sillons qui resteront à jamais tracés.
Je pense que tant qu'ils ne décident pas de se soigner, quelle que soit la vie, avec qui que ce soit, l'histoire d'amour ne pourra que capoter.
Et les enfants, perdus dans tout çà.
Je t'envoie mille bisous. :love2:
Même avec celle bâtie de bric et de broc à partir des diverses images les plus émoustillantes trouvées sur le web, celle-ci ô miracle se trouvant devant lui en chair et en os, s'il ne se soigne pas, l'histoire d'amour capotera tôt ou tard, plutôt tôt !
bah oui je pense qu'on est d"accord............
Il ne trouvera jamais sa paix, son couple........... :trefle:
Bisous
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