Dépendance sexuelle

Version complète : En finir avec notre dépendance à la dépendance d’autrui
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5
Bonjour Luciole.

Merci pour tes encouragements, ça fait chaud au coeur.
Je comprend bien ce que tu veux dire quand tu dis "tu te sentirais peut être attaqué dans ton orgueil de mâle".
Le souci, c'est que tu es demandeuse d'un truc qu'il ne veut pas faire, car ça le rabaisse...
Mais pour commencer son sevrage, il faut commencer par s'accepter faillible. La fierté n'aide en rien bien au contraire.

Mais si tu ne vois rien bouger de sa part, faudra bien que les choses bougent. Les co-dépendantes parleraient mieux que moi, mais quand tu vois que malgré tous tes efforts rien ne se passe, il faut prendre le taureau par les cornes.

Mais il faut que tu te sentes prêtes aussi.

N'oublies pas, c'est pas toi qui a un problème, c'est lui...

A bientôt, Nicolas (24 jours).
Citation :luciole a écrit: j'ai rendez vous vendredi chez une psy-sexologue ça fait trois semaines qu'elle me demande d'inviter mon mari. j'ai toujours pas osé en parler avec lui.
J'ai attendu bien plus que trois semaines avant d'oser dire à mon mari que mon psy souhaitait sa présence. Et c'est moi qui ai été surprise : Il a accepté sans hésitation, et a apprécié.
Luciole, bonjour

je ne sais pas si j'ai bien compris, mais, as tu déjà parlé avec lui, de ce que tu savais qu'il faisait?
Y a un moment , en tant que co-dependante, on ne peut plus se taire, tu sais, j'ai eu le passage du, je m'en fous, qu'il fasse ce qu'il veut, en même temps qu'un traitement pour la dépress, çà ne fait que repousser le problème, on l'enterre un peu, mais on y pense quand même.
A ce jour pour le mien, il a l'air de m'en vouloir d'avoir été au bout de la dépose de mon sac.
C'était pas le bon moment, fallait pas que je le dise trop fort, çà se trouve d'autres ont entendu, et j'en passe.
Pour moi, je suis désolée c'était le bon moment, car il venait de recommencer, n'ayant jamais arreté.
Puis j'avais essayé tant de fois de lui dire " soft" qu'il a bien fallu qu'il fasse l'autruche pour ne pas comprendre, sans parler des lettres que je laissais sur son bureau.Les a t il lues même, je me pose aujourd'hui la question.
Il recherche là, de me culpabiliser sur ma façon de lui avoir dit, avec les vrais mots, mais y a pas trente six solutions.
Moi aussi je vais retourner chercher un spécialiste, je lui demanderai de venir aussi, car il y a des choses que je ne pourrais pas voir avec lui directement.
Son passé de dépendant a 20 ans.
en reflechissant, il s'arrete sur ses craintes de sexualité avec moi pour l'avenir, car il aime se servir de supports, disant que, comme il a eu un problème , et que çà n'a pas marché à ses premières relations physiques( c'était pas avec moi) bah, il se dit qu'il a besoin de çà.
Mais ce que je sais aussi, c'est que même lorsqu'il vient d'avoir une relation avec moi, il est capable de quand même recommencer seul , 2 heures après, et plusieurs fois, dans la nuit.
Cà faut que je lui dise, pour finir de mettre les choses à plat.
Essayes tout de même de lui parler de toi, de ce que tu sais qu'il fait, c'est pas pire que ce que tu vis tous les jours, et tu verras qu'après il est possible d'en parler avec lui, même s'il est silencieux les jours qui suivent le plus gros de tes aveux à toi, expliques tes souffrances, comme tu le vis quoi, on ne peut pas vivre toujours ainsi, en se taisant, parceque l'on a peur d'en parler.Cà, c'est pire que tout.
Attendre de bon moment :
- C’est repousser toujours à plus tard, parce qu’on trouvera toujours une raison qui fait que ça n’est pas le bon moment.
- J’estime, moi, que c’est le bon moment, je me mets à sa place, etc. Mais je ne suis pas à sa place et c’est peut-être le pire moment.
- C’est risquer de péter les plombs sous le coup de ceci, en apprenant cela ou parce que la goutte d’eau a fait déborder le vase, et ça ne sera certainement pas le bon moment puisqu’on ne sera pas maîtresse de… ses nerfs.

Si vous saviez le temps que j’ai passé à attendre le bon moment !
lorsque j ai trouvé les premier traces sur pc j'ai pas eu peur ni pensé au bon moment j'ai petté un cable tout de suite et ne sachant pas lui parlé je lui ai tout vomis sur papier.
Au fil des années et oui des années si je retrouvais autres choses j'ai même pu lui parlé "au début de gsm à gsm" je précise je me trouvais dans les rue à rouler je ne sais ou en pleine nuit.
Ensuite j'ai même pu lui parler calmement de visu....

Mais rien ou si!

" pardon de te faire mal , je ne veux pas te perdre , je t'aime , pense aux enfants .....
puis quelques menace aussi mais je préfère pensée que c'était sur le coup de la colère :lol: :-(
ça n'à rien avoir avec toi et quelques tout l'inverse en critiquant ce que nous fesions ou ne fesions pas au lit, ça par contre ça fait très très mal.

j'ai sauté une étape d'abord il niait tout en bloc se fachait sur moi pour qui tu me prend c'est sympa je travail comme un con et toi tu me soupçonne ...........
ce sont des pubs bla bla bla et moi innocente je culpabilisais un max .
Pour que l'on se réconsillie vite je n'en parlais plus et lui non plus, j'essayais d'être de plus en plus belle ce qui m'a valu d'attirer d'autres hommes alors là moral à plat moi j'en ai rien à quikker de autres mecs.
c'est mon homme que je veux l'adultère très peut pour moi!

Comme j'ai eu le cancer je me suis dit c'est à cause qu'il me manque un sein, pas de panique les filles j'ai été reconstruite :lol:

Tout à tourné dans ma tête comme vous surement.
Mais avant qu'internet ne sois instalé nous avons déja eu beaucoup de problème de communication, nous nous aimons ....en fin je pense sui splus toujours sur de ce que j'avance mais nous nous aimons très mal.

Lorsque je lis vos témoignage et celui des dépendants je me dit mais je me situe mon homme ne va casi pas sur des sites de cul ni ne se masturbe.
MAIS il à fait dans le passé des rencontres par pc et à pris de rdv rien que l'écrir ça me déchire le coeur ça aussi il à toujours nié, mais j'ai des preuves.
DES rendez vous sado mazo :mur:

IL à été tantôt soumis tantôt maitre, :-( snif.
il àeu beaucoup de correspondance ....tu es belle, je suis divorcé ben oui il allais pas dire t'es moche je vis avec ma femme et mes gosses............ :sceptic:

Un jour il m'a dit que c'étais pour s'évader!!!!

:evil: je vous assure les filles je n'ai jamais arretté de me soigné d'être agréable de lui montrer tout mon amour de lui faire des surprises des plus étonnantes .
mais .............. :evil: ça va pas mieux entre nous.

je pense qu'il à arretter tout ça et qu'il en à beaucoup souffert.pensé pas si fort les filles qu'est ce qu'elle croit cette luciole c'est vrai qu'elle est innocente.

Mais malheureusement pour moi il à changer de dépense!!!!!!!!

Il joue sur pc et pour de l'argent svp :-o
Et évidement il perd et il perd gros vous vous imaginez c'est un bosseur hors pairs il travail comme un dingue il à deux boulot et puis voilà maintenant il joue au début les petit jeux sur pc "gentil".
MAINTENANT les paris sportifs et j'en passe.
il y à bientôt 3 semaines j'ai ouvert notre courrier comme d'hab et je suis tombée sur une grosse facture à rembourser.
J'ai failli mourrir :-x

je ne sais vraiment plus ou est ma place sur ce forum ou ailleurs dans ma chambre à attendre mais a attendre quoi!!

pour la facture je n'ai rien dit je les placée bien en évidence sur son bureau qui est dos au mien et je suis partie faire un tour avec mes enfants .
Quand je suis rentrée il était très mal à l'aise ,je mesuis dit qu'il allait m'en parler mais rien!!!!!!!!!! de puis ce jour toujours rien et moi comme une couillonne je ne dit rien je bouffe ma caisse en silence.

Il à une atmosphère bizaroide à la maison de plus nous avons nos deux enfants malade ,l'un d'entre eux doit ce faire opérer en france dans deux mois et il y va de sa vie le deuxième enfant à la même maladie , génial quoi.
On arrive casi rien à exprimé pour mes gosses qui sont ados c'est génial comme structure et comme ambiance on s'aiment tous et on souffrent tous en silence.
j'en ai plus que marrrrrrrrrrrrrre!

Quand même un point très positif j'ai des amis formidables.
Je crois en DIEU et j'ai vraiment une authentique relation avec mon meilleur ami du ciel c'est en lui que je puise mes forces pour tenir le coup.(ce qui ne m'empèche pas de dijoncter quelques fois je ne suis qu'humaine n'est ce pas!
Et de nouvelle relation non négligeable: VOUS mesdames et messieurs du forum .

pour en revenir à notre sujet y à pas de bon ou mauvais moment.
Faut parler au plus vite si non il se passe ce qu'il se passe chez nous silence et souffrance à répétition situation qui pourri amertume et frustration des deux parties.
:mur: pourquoi je n'ose pas passer le pas pour tant suis pas mazo moi j'aime pas souffrir! :-( re snif.

big bisous vous tous et encore bravo pour votre courrage et vos témoinages.
personne n'aime souffir Luciole, personne.
S'il a aussi un penchant pour les jeux d'argent, çà veut dire aussi dépendance à d'autres choses.
Si y a pas communication possible, fais comme moi peut être, tu sais que çà va être un monologue, mais parles, toi, parles de tes souffrances, ok, tu as trouvé une vois dans la croyance en Dieu, mais bon, c'est pas Lui qui vit avec lui.
je ne sais pas comment va se finir mon histoire, car je n'ai plus envie vraiment de me battre trop longtemps, s'il ne fait pas d'efforts.Il m'embrouille un peu dans ses réponses, j'en oublie tout ce que j'ai à dire; tout ce dont je me rappelle, et dont je me rappellerai toute ma vie.On ne peut oublier le fait d'avoir vécu avec un multidépendant, pendant des années, jusqu'à perdre sa propre idendité.
Un couple pour moi, c'est de l'amour, de la complicité, des engueulades normales de la vie, mais énormément de partage.
Y a pas partage avec un dépendant au point du mien, je ne sais pas pour toi.
Moi c'est lever à l'aube, j'ai eu jusqu'à il y a très peu de temps, un job qui me prenait tout mais qui me donnait tout : partage.
Je crée ma propre entité actuellement.Et çà demande du boulot.
mes enfants, la maison, l'intendance en gros.
Mais lui c'est :
couchers entre 5 h et 8 h du mat, levers dans l'après midi, rien avec moi à l'extérieur, et je ne le veux plus pour le moment j'ai trop donné.
Et lui c'est, pas de job, une vie de vacances, une vie de dépendant à fond la caisse, et même dépendant de moi.
Je ne cherche pas à l'enfoncer, j'ai toujours essayé de l'aider.Mais je me rends compte qu'il n'a pensé qu'à lui, et moi, à lui....aussi.
Y a un moment ou il faut tirer le compte en T de notre entreprise, celle d'un couple.
Faut que ce soit equittable.
Faut plus accepeter le mensonge, à partir du moment ou la femme a des preuves, et lui démontre qu'il nous atoujours menti, faut aussi qu'il lâche du mou, faut aussi qu'il avoue, même si çà fait mal.
Ou comme je lui ai dit, c'est vraiment encore essayer de me prendre pour une GOURDE.
T'es plus non plus à 2 jours, mais essayes de lui demander de t'entendre, non pas de t'ecouter, par principe, un homme a horreur d'entendre, peux tu ou veux tu m'ecouter, il a l'impression que c'est un ordre, mais zut, nous on a l'odre de se taire depuis la nuit des temps.....il serait temps. :Hello:
Bjr,

A vous lire , je me retrouve aussi.Je ne sais pas si je pourrais oublier, et je suis toujours en plein dedans.La confiance, c'est ce qui me fait peur, que je n'aurais peut être plus jamais.
Moi je ne pourais sans doute jamais oublier.
j'essaie de travailler maintenant sur des moments de qualités avec mon mari si court soient ils.
jE lui ai dit il y a plus d'une semaine maintenant que je voyais une psy par rapport à nos problèmes de communication et ses problèmes d'addiction diverses!!!!
je lui ai dit que si il voulais en parler ça pouvait se faire.
ET devinez quoi ...rien!comme d'habitude.snif snif!!!
Mais je dois bien l'avouer cela fait maintenant +- 2 semaines que nous vivons ensemble plus serreinement nous sommes plus gentils entre nous je ne peux pas le nier et ça fait un bien fou cette détente .
ma crainte me dit méfie toi c'est pour mieux noyer le poisson.blablabla.
mais en même temps je me dit que c'est bien de profiter un maximum des bons moments.
Ma tristesse est que nous n'arrivons pas à parler des choses importantes et de notre avenir.
bye les filles à +.
Oui Luciole, c'est aussi à toi de faire les démarches pour vous sortir de cette impasse.C'est difficile de parler à un homme qui ne dit rien.Moi çà s'est décanté lorsque j'ai pu enfin mettre les vrais mots sur ses actes.Mais çà va par vagues maintenant, reflexions de l'un et de l'autre.
Période sans depuis 3 jours, il me ressort tout de même que j'aurais pu m'y prendre autrement pour le dire.Je ne vois pas comment, car après ces années à ne rien dire, ou à lui en parler pendant qu'il niait.
Ce que je sais aujourd'hui, c'est qu'il accepte très mal, que je sois au courant.
Alors que penser?
je ne regrette pas, mais l'après est différent, peut être m'étais je mis dans la tête qu'il nierai toute sa vie? que je romperai à cause de çà, sans avoir été au bout de mes explications.J'en sais plus rien.
Il n'a pas du tout apprécié d'être dévoilé, bon, je ne peux pas me mettre à sa place, ni lui à la mienne.
J'espère un peu de détente aussi.
A ++++
Quand je lis la façon dont les dépendants repoussent les images qui les hantent et l’attraction du clic porno, je me rends compte que j’agis comme eux pour m’opposer au doute, à la douleur, à la suspicion : Dès que ça arrive à ma conscience, je sens que je suis sur la mauvaise pente et que plus vite je penserai à autre chose, moins je me torturerai. Pour sortir de cet état d’esprit, je respire un bon coup et je me force à penser (pas seulement voir) à ce qui m’entoure, aux nuages, à une musique, à n’importe quoi. Insensiblement, le n’importe quoi prend le pas, la crise passe, elle n’a pas duré plus de quelques secondes (quelques minutes si je n’ai pas eu la force de réagir à temps).
Après quelques mois de cet exercice, je réalise que, si un alcoolique devra toujours éviter le premier verre, un porno-dépendant toujours fuir le porno (et, en ce sens, être à vie alcoolique mais en sevrage ou porno-dépendant mais en sevrage), pour nous, co-dépendantes, c’est pareil. Il ne faut pas se leurrer, la souffrance sera toujours à notre porte ; Lorsqu’elle frappera nous n’aurons d’autre solution que de ne pas lui répondre.
C’est certain, on n’oublie rien. La seule chose en notre pouvoir est d’éviter d’associer un sentiment à un souvenir. La vie est courte, de plus en plus courte. Et elle est belle (Je pense souvent au film de Begnini, à ce sujet, précisément).
Pages : 1 2 3 4 5
URLs de référence