Dépendance sexuelle

Version complète : Aide toi le ciel t'aidera
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3
Bonjour à tous,Schéma classique pour les causes et les conséquences de mon addiction sexuelle donc je vous ferai l'économie de ce que l'on peut lire sur chacun de nos carnets.2ans et demi que je tente de me sevrer, avec des réussites et des déconvenues. Mais une évolution énorme quand je mesure le chemin parcouru. Force est de constater que je dois encore poursuivre mes efforts.La vie aujourd'hui m'envoie une nouvelle épreuve (mise en demeure de la banque) et après avoir affronter beaucoup de choses ces 3 dernières années ca commence à faire beaucoup. Donc gros coup de blues, quelque larmes... Et puis il faut bien continuer a avancer et accepter les conséquences de ce que j'ai été et que je suis malheureusement encore un peu.Je viendrai poster ici de temps en temps quand l'envie s'en fera ressentir et partager des choses qui me semble positives dans mes réflexions et qui me font avancer vers la sobriété et la sérénité.Aujourd'hui alors que l'envie d'implorer le ciel (moi qui suis athée) se fait pressente, je relis cette fable et vous la partage :Le Chartier embourbé Livre VI - Fable 18

Le Phaéton d'une voiture à foinVit son char embourbé. Le pauvre homme était loinDe tout humain secours. C'était à la campagnePrès d'un certain canton de la basse BretagneAppelé Quimpercorentin.On sait assez que le destinAdresse là les gens quand il veut qu'on enrage.Dieu nous préserve du voyage !Pour venir au Chartier embourbé dans ces lieux,Le voilà qui déteste et jure de son mieux.Pestant en sa fureur extrêmeTantôt contre les trous, puis contre ses chevaux,Contre son char, contre lui-même.Il invoque à la fin le Dieu dont les travauxSont si célèbres dans le monde :Hercule, lui dit-il, aide-moi ; si ton dosA porté la machine ronde,Ton bras peut me tirer d'ici.Sa prière étant faite, il entend dans la nueUne voix qui lui parle ainsi :Hercule veut qu'on se remue,Puis il aide les gens. Regarde d'où provientL'achoppement qui te retient.Ote d'autour de chaque roueCe malheureux mortier, cette maudite boueQui jusqu'à l'essieu les enduit.Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit.Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? - Oui, dit l'homme.- Or bien je vas t'aider, dit la voix : prends ton fouet.- Je l'ai pris. Qu'est ceci ? mon char marche à souhait.Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois commeTes chevaux aisément se sont tirés de là.Aide-toi, le Ciel t'aidera.

C'est un long chemin, difficile. Mais au final on a que a y gagner. Bravo pour ce courage et continu. 
Merci Woaf17,Pour des raisons perso je vois dans ton pseudo un très beau signe du ciel ! Comme quoi ce que j'écrivais précédemment a du sens. Aujourd'hui je vais tenter de rester sobre et ma résolution du jour sera d'arrêter mon narcissisme. Pauvre petit dépendant que je suis à me plaindre par des JE souffre, J'ai mal, JE ne m'en sors pas, que MA vie est dure. J'ai lu je ne sais plus où ni quand que nous les dépendant nous ne voyons que notre petit nombril, c'est tout à fait vrai ! Donc aujourd'hui je vais tacher de me tourner vers les autres.

 A+

Réflexion du jour :La pire des journées d'abstinence est toujours moins pire qu'une journée sous addiction.(c'est pas de moi)

Bonne journée

Citation du jour (toujours puisé ça et là) 

Autrui n'est jamais responsable de nos actes, sinon c'est la porte ouverte à toute justification et il n'y a aucune libération possible dans la justification. Notre état émotionnel perturbé, nous en sommes responsable.

Bon j'ai passé une 15 jours à me débattre  et a tenter de relancer mon sevrage. C'est bizare mais depuis 2 mois environ je sens que quelque chose s'est produit en moi, j'ai vraiment le sentiment que je touche au but (même se ces derniers temps mes durée de sevrage ne sont pas des plus longues). Je n'éprouve plus de nostalgie pour la pornographie et les actrices que je regardai régulièrement, ca c'est un profond changement pour moi. Je pense avoir rechuter par une espèce de nostalgie ou parce que en ce moment je dois faire face à des événements de vie difficile. Mais même quand j'ai recement visionné je n'étais plus dans cette euphorie de plaisir, en me masturabant il m'arrivait même de me dire que ce n'était plus comme avant... Je ne sais pas si je me voile complétement la face ? Je n'espère pas... J'ai profité pour formater mon pc et le blinder niveau protection, j'avais trouvé des tas de failles. Je sais que je suis faible face à la tentation et que je dois m'en protégé. Fini le temps où je me pensais plus malin qu'un autre à pouvoir m'en sortir sans tout ca. Non je suis faible et la dépendance gagnera tjs si je ne m'en protége pas, quand bien même je suis maintenant un expert de la question de la dépendance sexuelle (tant jai lu depuis 3 ans de lutte).Les fondamentaux ca reste pour moi : se protéger, avoir une vie saine, s'occuper au maximum et ne pas tomber dans l'oisiveté. Ma vie a tellement évoluée en trois ans, j'ai fait de ce combat ma priorité numéro une, devant tout le reste. J'espère que ca va porter ces fruits.Comme je vous le disais je ressent quelque chose qui a changé en mois depuis 2-3mois je ne saurais d'ailleurs dire quand précisement ni comment c'est arrivé. Peut être un ras le bol ? Peut être un dégout ? Peut être le fameux déclic ? C'est vraiment dur à définir et j'espère vraiment ne pas me mentir à moi même... Je m'efforce de faire preuve de lucidité (le comble pour un dépendant au fond du trou ou a peu près lol) mais je le sens la vie me tend les bras. C'est fout aussi la tranquilité qu'apporte les logiciels de contrôle parentaux ! Je me sens un poids en moins sur les épaules ! Je vais essayer de me renforcer par quelques mois de sevrage avant d'envisager de les retirer. Si je n'avais pas besoin de ce foutu ordi pour mon travail j'aurai déja tiré une croix dessus. Mais bon je me dis aussi que tot ou tard j'aurai à nouveau été confronté à internet, alors je prends aussi cela comme une épreuve. Pour l'instant je ne peux que l'affronter avec l'aide des logiciels de controle, pour la suite on verra.  
Bonjour,Mon sevrage si modeste soit il tient, comme je le présentais. Pourtant il s'en est fallu de peu pour que ce dimanche je n'accède à du contenu, par un autre biai que mon ordinateur (la c'est vraiment plus possible tant il est blindé). La seule chose qui m'ai empéché d'y aller : le coté fastidieux , et le fait que je sois attendu par des amis. Je suis un peu déçu parce que comme je le disais j'ai vraiment le sentiment d'un déclic opéré en moi depuis quelques temps. Et bien force est de constaté que ca ne suffit pas non plus pour être à l'abri. Je pense donc que les trois premières semaines il va falloir que je me protège encore d'avantage. Eviter de rester seul ca sera le mot d'ordre. En même temps cela illustre ce que je disais plus haut, sans protection j'aurai visonné dimanche...De toute façon je crois que j'ai besoin d'arreter de me croire tout puissant, penser que je peux m'en sortir sans protection c'etait du déni ! Penser que je peux espérer avoir une vie meilleur sans effort c'est aussi du déni. Ce matin coup de déprime, j'en ai pas mal chié ces derniers temps. Le lundi matin est aussi pour moi un moment très stressant et angoissant, ma dépendance ce nourri de ces moments de doutes.  Dans la période de quarantaine dans laquelle je me trouve je vais m'efforcer d'arrêter d'intellectualiser tout. Lors de mes sevrages précédent ca ne m'a pas rendu services. La déprime s'installe et c'est ce qui passé la première semaine me fais rechuté. Ce n'est plus tant avec l'envie de porno et de masturbation auquel je suis aux prises, mais avec cet état dépressif latent que je masquais en m'addonnat frénétiquement à la complusion. C'est ce que je dois intégrer, observer, vivre et dépasser si je veux franchir un nouveau palier. Alors voila moral dans les chaussettes mais rien que le fais d'être venu ici en déposé un peu je me sens un peu mieux. J'ai beaucoup travaillé sur la colère que j'avais en moi, cela a porté ses fruits. Je dois maintenant observer mon état dépressif essayer de le comprendre, en quoi est il imputable à ma dependance ? A ce que je vis ? Ou à ma personnalité ? Je suis dans une situation précaire socialement, cette situation me tire vers le bas. Je dois travailler à m'en extraire, mon salut passera aussi par là. J'étais quelqu'un de très lunatique, cyclothimiques pour donenr raison à la médecine qui nous découvres chaque jour de nouvelles maladies pour nous refourguer à prix d'or leur médocs dont on a pas besoin. Ce trait de caractère est aujourd'hui moins prononcé grace au travail que j'ai accompli sur moi. Je dois donc m'efforcer de relativiser mes joies et mes peines.  

Edit : Et si justement ce déclic que je ressens au plus profond de moi, cet espèce de certitude, ne se traduisait pas par avoir enfin intégré la nécessité de me protéger ?  J'espère de tout coeur ne pas me voiler à nouveau la face comme je l'ai tant fais depuis tellement de temps...

 Il y a des hommes sur qui l'inaccessible exerce une attirance particulière. Généralement , ce ne sont pas des spécialistes : leur ambition et leur imagination sont assez puissantes pour écarter les doutes que pourraient éprouver des hommes plus prudent. La détermination et la foi sont leur armes les plus puissantes. De tels hommes sont considérés au mieux comme des excentriques, au pire comme des fous...L'Everest a eu son lot de personnages de cette sorte. Leur pratique de l'alpinisme était nulle ou très faible, aucun d'entre eux ne possédait l'expérience qui lui aurait permis d'entreprendre raisonnablement une telle ascension. Ils avaient tous trois choses en commun : La foi en eux-mêmes, une grande détermination et de l'endurance.Walt UnsworthL'Everest  Je crois que cela peut s'appliquer à ma démarche de sevrage entreprise depuis deux an et demi, je n'avais aucune expérience lorsque je me suis lancé dans ce défi de m'en sortir, de gravir MON Everest. Toutes mes tentatives ont échoués, mais j'avais une grande détermination et de l'endurance. Je n'ai jamais abandonné un seul jour l'idée de m'en sortir. J'ai maintenant acquis l'expérience, la connaissance de moi qui me faisait tant défaut. Je me sens mieux armé pour avancer et aller un peu plus haut. En continuant de nourrir l'espoir d'atteindre le sommet. Pour utiliser une méthaphore d'alpinisme je me situerai je pense entre le camp 3 et 4. Autrement dis je suis armé, entrainé pour l'ascenssion finale. Cela n'exclu pas les risques de chutes, je le sais. Mais si j'utilise avec méthode les précautions nécessaires (bouteilles d'oxygène, cordes, mousquetons) j'ai quand mêmeplsu de chance d'y arriver !J'ai abandonné l'idée d'une ascension d'une traite en solo, sans assistance matérielle et sans cordes, c'est pas pour moi, je n'en ai pas les épaules. Je veux juste arriver en haut, humblement à mon rythme avec mes petits moyens. Et de là haut les moyens d'y arriver n'auront plus d'importance. 
J'observe que mon pressentiment d'un profond changement se réalise concrètement. Pourtant je reste sur mes gardes j'ai eu quelques pulsion ces deux derniers jours, plus dictés par la déprime que par l'envie de pornographie...Je pense que quoi qu'il arrive je ne pourrai plus jamais me satisfaire de relation solo face à de la pornographie ou seul face à rien du tout non plus. C'est un grand changement pour moi, parce que au fond j'avais toujours de la nostalgie pour ce temps où m'accordait ses plaisir solitaire suffisaient à combler mes besoins... Ce temps est révolu, c'est le fruit du travail que je mène depuis plus de deux ans. Pourtant cela ne m'immunise pas d'une rechute, je le sais, la déprime à laquelle je cède certain jour peut m'y conduire. Je suis dans une phase de déprime, très propice à la rechute.Comme si je me refusais le droit de m'en sortir, comme si ce but après lequel je cours depuis si longtemps, quand il se rapproche me fait peur. En faite je crois que j'ai peur de me rendre compte que même loin de cette dépendance je n'irai pas forcement beaucoup mieux. Peur d'être devenu dépressif par nature.Tant que je reste dépendant je peux tout foutre sur le dos de la dépendance, mes malheures, mes angoisses, mes craintes, mes espoirs. Mais si elle n'est plus là il me faudra bien affronter ce que je suis. C'est ce que je n'ai jamais su faire.J'écris cela avec beaucoup d'honnêteté, c'est vraiment ce que je ressents et je crois que c'est ce blocage que je dois dépasser maintenant. Aller voir ce qu'il y a de l'autre coté...Ca me fais peur... Il faut donc que j'evite particulièrement en ce moment de me poser ce genre de dilemme, penser juste à avancer un pas devant l'autre sans me poser de question.

 

Réflexion du jour : Une culpabilité excessive renforce la dépendance.

 Tout est dit

Pages : 1 2 3
URLs de référence