Dépendance sexuelle

Version complète : Aide toi le ciel t'aidera
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tes écrits sont toujours agréable à lire, car t'écris avec sincérité et honnêteté, tu y décris tes espoirs, tes angoisses, tes envies de changements. Ce sont des états par lesquels on est tous passés. >En faite je crois que j'ai peur de me rendre compte que même loin de cette dépendance je n'irai >pas forcement beaucoup mieux. Peur d'être devenu dépressif par nature. Effectivement, je comprends tout à fait cette phrase. Des fois je me dis que le sevrage et la guérison si un jour on l'atteint ne nous changera peut-être pas au final. Il faut sans doute éviter de trop espérer de celle-ci, ça ne fera de nous que des mecs qui ne regarde plus de porn, ou de xxx, bref des gars normaux ni plus ni moins. C'est à la fois peu de choses et beaucoup en même temps. Si au moins on est juste bien dans nos baskets et bien dans ses rapports a autrui alors ca sera déja pas mal.A te lire.

Asmyr.

Hello Asmyr,  je croie que c' est énorme comme gant. La dépression ça , ça se soigne. Puis de rencontrer le bonheur ' normale' ça aide de ne pas déprimer . Alors , courage et sois fort avec de fort volonté d' y arriver.c' est bien de vous lire , lire vos ressentis s'insère . Continuez , veut dire que vous avancez, et en bonne chemin. 
C' est très dure triste ce que tu viens de dire cmb.Fais toi aider pour ne pas te culpabiliser. Cherche le bon chemin pour pas te donner l' occasion de te sentir coupable. Être fière de soie c' est plus bénéfique . Fais ce qui est bon pour toi. Ce qui te détruit fout à la poubelle . Tu s' ai une vie n' est pas si longue que ca....pourquoi  pas essayer de bien la vivre sa vie? Essaye si le te plais.
Bonjour et merci pour vos messages, ca me touche. Mon état de  déprime s'estompe un peu, j'étais mal la semaine dernière mais là je vais un peu mieux. C'est pa sla grande euphorie mais ca va mieux. C'est ce genre de cap que je n'ai jamais reussi à franchir avant, ca m'a toujours refoutu la tête sous l'eau par le passé. Mais là j'ne ai marre, marre de repousser mes projets à chaque rechute, je suis fatigué, c'est tellement épuisant de se remettre en selle, ca me bouffe tellement d'énergie. C'est pour ca que je ne veux pas rechuter, j'en ai vraiment ras le bol.Pourtant je sais que rechute il y aura, c'est pratiquement inévitable, c'est surtout ma propenssion à y faire face et a me remettre en selle très rapidement qui fera la différence, car plus la rechute est longue, plus les bénéfices du sevrage s'estompent.Bon pour ce qui est de la note positive, je continue toujours de ressentir en moi ce que je pense être le déclic, j'ai maintenant je crois un regard assez lucide sur la pauvreté de cette dépendance. J'ai tjs essayé de ne pas sombrer dans le glauque ou le crade/illégale, je me suis toujours contenté d'une pornographie "conventionnelle", j'ai vraiment aujourd'hui le sentiment d'en avoir fait le tour, ca a de plus en plus de mal à me faire bander. Cette recherche compulsive de la nouvelle scène de l'actrice du moment voila ce qui m'exciter ces dernières années. Je pense même que je ne suis pas accro à la pornographie mais à la nouveauté, je suis accro à l'excitation que procure la recherche d'une nouvelle scène ou d'une nouvelle photo. Car une fois que je l'ai trouvé 5 minutes après elle ne m'excite meme plus et il me faut en trouver une nouvelle pour poursuivre ma recherche d'excitation... C'est vraiment ce à quoi je suis dépendant, cette recherche, cet espoir d'une nouvelle video...  Et maintenant j'en ai juste marre de ce temps perdu à la recherche de ce qui pourrait encore m'exciter. C'est cru ce que j'écris je le sais mais j'ai besoin de le marquer noir sur blanc, comme le moyen pour moi d'arrêter de me mentir. Mon sevrage tiens bon pour le moment, j'essaye de ne pas trop me mettre de pression car ma déception pourrait être à la hauteur de mon enthousiasme. l'idée est de toute façon que tout cela devienne naturel. Si je suis trop euphorique sur mon sevrage ca n'a rien de naturel non plus. Je sais que je vais m'en sortir, ma reflexion avance bien, j'espère juste qeu de longue rechutes ne viendront pas perturber mon évolution positive.Je suis obligé de constater que sans le blocage de mon ordinateur j'aurai sans doutes rechuté, pour l'instant c'est plus fort que moi je le sais. Je dosi finir de me reconstruire pour un jour ne plus avoir besoin de cette aide. En lisant le carnet de quel'un j'ai repenssé au récit sur Ulysse et les sirénes, j'aurai du en mesurer la portée la premeière fois que je l'ai lu, ca m'aurai fait gagner du temps. Mesurer la porter de ce que les anciens du sevrage ont écris, c'est aussi ca une de mes clés. Tout ce que je vis d'autre en ont déja fait l'expérience et nous l'ont retranscrit dans leur carnet, encore faut il savoir les lire.   
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Je dois commencer a dépasser la notion de sevrage, je m'explique.Cela fait 2,5 ans que j'ai entammé ce travail sur moi et je suis passé par des étapes cruciales et très différentes les unes des autres. Je suis peu à peu sorti du déni et j'ai commencé à travailler sur moi, sur la génèse de cette dépendance pour remonter au début de mon adolescence. J'ai compris pourquoi ca c'est mis en place chez moi, pourquoi à ce moment de mon adolescence cette dépendance est devenu un refuge. Petit à petit j'ai travaillé à me déculpabiliser, à apprendre à m'aimer.J'ai réorganiser ma vie est l'ai chamboulé en profondeur, mes journées n'ont plus rien à voir avec ce quelles étaient il y  a 3 ans. J'ai reussi à me sortir de mon addiction au jeux video et je peux le dire ca c'est dérrière moi. Aujourd'hui je ne suis plus dans une lutte de tout les instants, je crois que je le dois à mes périodes de sevrages, même si j'ai connu beaucoup de rechutes, j'ai appris à mon corps et à mon cerveau que je n'avais plus besoin d'une dose quotidienne.Aujourd'hui comme je l'ai dis précédemment j'ai le sentiment de tenir le bon bout, d'un profond changement en moi opéré depuis quelques mois. Mon sevrage en est facilité, cela se traduit aussi par une période de sevrage qui commence a augmenter. Pourtant je n'ai pas la grande forme en ce moment, j'arrive a résister mais je n'arrive pas à me mettre au travail. J'ai l'impression d'être vidé, épuisé. Je passe beaucoup de temps à ne rien faire et je sais où cela va me mener.  Procrastination = culpabilité = angoisse/déprime = rechute = angoisse/déprime/espoir et le cercle de la dépendance est relancé. Je peux donc prédire que si je ne reprends pas pieds dans mon travail cela va me jouer de mauvais tours, inévitablement. Je sais où cela peu me mener. D'ailleurs hier et aujourd'hui c'est déja plus difficile. Le sevrage pour le sevrage ca n'apporte finalement pas grand chose, le sevrage pour libérer du temps et mettre à profit ce temps pour mes obligations et mes projets, là ca prends sens.C'est mon challenge, ce que je n'ai pas su faire par le passé, je suis resté dans le sevrage pour le sevrage : ca n'a pourtant aucun sens. Ce n'est pas le sevrage qui me fera aller mieux, mais c'est de mettre a profit les temps gagner pour des choses plus constructives ! Il faut que je transcende la notion même de sevrage et que je mette a profit cette libération.

 Rien que de l'écrire je me retrouve un regain d'énergie. 

Citation : cmb a écrit:C'est mon challenge, ce que je n'ai pas su faire par le passé, je suis resté dans le sevrage pour le sevrage : ca n'a pourtant aucun sens. Ce n'est pas le sevrage qui me fera aller mieux, mais c'est de mettre a profit les temps gagner pour des choses plus constructives ! Il faut que je transcende la notion même de sevrage et que je mette a profit cette libération. Rien que de l'écrire je me retrouve un regain d'énergie. 
 

 Ce n’est pas le but qui compte, c’est le chemin. Valérie Guignabodet../../../p></div>
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Sans un blindage de mon ordinateur j'aurai déja rechuté. A la fois cela me désole de constater que je suis encore faible, mais j'ai aussi intégré la nécessité de me protéger, c'est un changement important dans me démarche. J'ai fais le bon choix, cela m'offre plus de sérénité.

Je n'envisage pas de retirer ses garde fous avant très longtemps, mais un jour j'espère, je n'en aurai plus besoin.

Ces temps ci je passe par des moments difficiles, au niveau perso et notamment professionnellement (perte de mon travail), je dois cette situation aux 4 années d'érance dans lesquelles je me suis perdu à cause de cette dépendance.Travaillant à mon compte il était de plus en plus difficile de concilier travail et mon incapacité à me concentré plus de 5 minutes d'affilé...Peu à peu ma situation s'est dégradé et je n'ai pas su (pas pu) réagir. Alors autant vous dire que le moral n'est pas au beau fixe. Cependant j'approche des 20 jours de sevrages même si j'ai joué avec le feu quelque fois j'ai su cette fois ci prendre les bonnes décisions pour moi ! Du coup je me dis que heureusement je peux au moins me raccrocher à cette réussite. Je n'imagine même pas dans quelle détresse je serais si javais encore replongé... J'en suis bien conscient, c'est ce qui m'empeche de dormir en ce moment. J'y pense beaucoup, tout ce que j'ai loupé, toute l'énergie et les chances gachées. J'ai vraiment pas envie d'y retourner. Je pense que si rechute il devait y avoir ca serais le pire moment de ma vie pour que ça se produise...Je veux pas me mettre trop de pression, ca ne m'a jamais réussi par le passé. Les pulsions m'assaillent de moins en moins en ce moment et c'est tant mieux car je suis vraiment fatigué, épuisé. Je ne sais pas si il y a de bon moment pour s'en sortir, mais je sais que si je ne réagit pas maintenant je risque de franchir un point de non retour. La branche qui me maintient à la surface est très fragile. Il est grand temps que je sorte de cette merde. [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d75edb5e.gif"[/img]
En faite c'est quand je commence à m'en sortir que la réalité me rattrape et me joue de vilains tours. Je vois la le cercle vicieux se remettre en place :Emmerdes engendrés par ma dépendance => Déprime, idées noires => Recherche de reconfort => Rechute. La rechute de donnant aussitôt un but à atteindre => m'en sortir...Je crois que dans une certaine mesure j'ai dépassé la dépendance physique (le fantasme sur des pornos) comme je l'ai dis précédemment ca ne me fais plus guère bander (c'est cru désolé). Par contre la dépendance psychologique, j'y suis aux prises. Je dois essayer de conserver la lucidité nécessaire à regarder la situation en face, sans me rabaisser, sans trop espérer non plus. Rien ne dois légitimer une rechute, les quelques minutes d'oubli que je m'offrirai auraient un gout très amère et le prix à payer bien trop important. Et pourtant je ne veux pas non plus me convaincre que je ne dois absolument pas rechuter, ca me mettrai trop de pression et si ca se produit j'aurai beaucoup beaucoup de mal à repartir. Je suis dans une sitation et des dilemmes nouveau. Je n'ai pas envie d'en retarder l'issue, je suis en pleine traversée du désert mais je sais que c'est le passage obligé. Je sais aussi que mon moral défaillant c'est le travail de sappe de la dépendance qui me vois m'éloigner. J'ai plusieurs fois dépasser le mois de sevrage mais jamais je n'ai ressenti ce que je décris, avant c'était toujours l'envie de sex qui me faisait replonger ou souffrir le martyr à chaque instant. Maintenant je suis plus appaisé, plus serein et pourtant je sens que je pourrai rechuter par déprime...

Je dois particulièrement me protéger en ce moment et m'offrir des moments de détente et d'apaisement, je crois que c'est important.

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