Dépendance sexuelle

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Bon je prends enfin le temps de te répondre...
Citation :Je parlais d'être "dégoûté" par ceux qui sont zen, en voulant dire "admiratif", tu l'avais compris, et c'est plutôt d'exemples d'ascètes lamas dont je parle
Je pense que le choix du terme est révélateur. Je veux dire, en commençant j'avais cette espèce de fascination pour un idéal lointain, genre le yogi tibétain dans sa grotte. Le problème c'est que cela cache aussi de la répulsion. Si l'attirance n'était pas ambivalente il est probable que nous ferions comme les occidentaux qui se découvrent très jeunes des affinités avec ces pratiques et vont là-bas dès qu'ils le peuvent (Je pense par exemple à Mathieu Ricard ou Tenzin Palmo, la nonne d'origine anglaise qui a passé des années seule dans une grotte, au passage très bonne biographie "Un ermitage dans la neige" de Vickie MacKenzie). Ou au moins nous pratiquerions 2 ou 3 heures par jour sans problème.Donc bon l'idée inconsciente et ambivalente pose qq chose qui ne correspond pas à notre base de départ. De même qu'on se fait aussi une certaine idée du résultat qu'ils ont atteint qui est assez mitigée si on y regarde bien. Je veux dire que tu n'associes pas forcément à un méditant immobile, ou un vieux sage, l'idée de joie, clarté et dynamisme. Alors qu'il me semble que ce sont plutôt la quête de ces sentiments là qui va nous diriger vers une pratique spirituelle épanouissante et suivie, plutôt que l'idée d'une paix ineffable. A notre niveau c'est une affaire d'examiner nos tendances, et de voir comment les raffiner. Pas d'imaginer devoir se transférer dans la configuration idéale du dévot, grand disciple ou pratiquant.  Concernant les tendances c'est marrant car à la base le yoga ne m'attirait pas plus que ça mais je constate au fil du temps que c'est la seule chose vers laquelle je reviens avec constance. Tout simplement car quand je ne pratique pas, je me sens mal à l'aise de différer le retour à la pratique que je sais inéluctable. Je ne saurais dire autrement, ce n'est pas un truc que j'aime de façon immodérée (cf la paresse pour reprendre) mais ça fait partie de moi et le plaisir tiré de la pratique est au présent. Pas seulement celui lié à s'imaginer obtenir un but futur, je ne serais par exemple jamais très souple. Alors que les exercices de gym et musculation que j'avais commencés en parallèle, je les ai arrêtés assez vite. D'autre part, je suis tombé sur les livres de Swami Prajnanpad au moment où ma psychothérapie n'avançait pas. Et ils ont convenus à mon intellect, j'ai appliqué sa façon de voir sur les noeuds psychologiques que j'avais et dans lesquels se perdait mon énergie mentale, et là ça les a dénoués assez efficacement. Tout en m'ouvrant sur une dimension que n'explore pas la psychologie occidentale.Le seul conseil que je pourrais te donner, c'est si tu envisages de reprendre ta discipline passée, de la réexaminer en terme de ce qui te plaisait et qui avec un peu d'effort pourrait refonctionner, et la partie qui te bloquait et qui fait peut-être maintenant écran en te dégoutant de la discipline entière.
Merci PLouf pour tout ça. Je t'ai déjà répondu ailleurs que je n'avais pas la tête à toutes ces réflexions, mais c'est sympa de prendre la peine d'une longue réponse avec des éléments qui me parlent et qui m'ont beaucoup intéressé et beaucoup appris fût un temps...Les nouvelles pour moi, c'est que je me contente de me faire plaisir de façon assez espacée après une période de 1 mois et demi sans rien du tout facilitée par le chagrin. Beaucoup de choses nous irritent dans ces cas-là, et le pire, je crois bien que c'est le sexe!...Les fantasmes reviennent (et restent en cet état) mais j'ai l'impression de beaucoup mieux me contrôler après ce petit sevrage, et j'ai aussi l'impression qu'il en faudrait beaucoup pour que je déroge à ces nouvelles résolutions que ce forum m'a aider à prendre depuis quelques semaines. Il faut que je refasse mon blog que j'avais mis en lien ici car une peur d'être découvert m'a fait tout copier à part puis supprimer ce blog pour être sûr d'une discrétion totale...A bientôt.
Bonjour à tous.A un moment, dans mes premières consultations, j'avais parlé du côté très antipathique de mon psy qui baillait en cachette, qui restait impassible et muet. Aujourd'hui, je ne lui reproche qu'une chose, c'est de ne pas dire à une personne qui vient voir un psy pour la première fois en quelques mots rassurants quelle est sa méthode. J'ai du en parler ici pour qu'on me précise des choses, aller voir d'autres infos sérieuses sur le net ou dans des livres pour être éclairé sur les différentes écoles et procédés...Ce qui fait que je me suis détendu sur le fait qu'il n'y ait aucun échange chaleureux, aucun sourire, pratiquement que des réponses à des questions par "je ne sais pas", que de temps en temps il y ait une petite question de sa part, de temps en temps une petite reformulation...Il suffisait juste de savoir ça et ensuite de se lâcher dans la parole sans attendre que le psy vous tape sur l'épaule en riant ou bien alors qu'il éclate en sanglots quand ce que vous lui dites est émouvant...Pour tous les dépendants qui cherchent un chemin et qui ne veulent plus se débrouiller que tout seul pour le trouver (seriez-vous sur ce forum sinon?), je trouve que le psy muet détaché comme s'il en avait rien à foutre alors qu'il fait son métier d'écouter, ça peut beaucoup vous aider à trouver ce chemin. Je pense que plus on l'aide à faire son métier, plus le psy est bénéfique et efficace. Son bureau est une espèce de fosse septique, on dirait. C'est son boulot de nettoyer tout ce qui s'y déverse dans la journée et de mettre du désodorisant. Il faut s'en donner à coeur joie, sans se sentir obligé d'ailleurs d'y déverser que de la m...Meilleurs voeux et bon courage. A bientôt.
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