Dépendance sexuelle

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Dlprespirer,Tu vas un un psychiatre ou psychologue ? pour moi l'approche n'est pas la même et le paiement non plus puisque le psychiatre est remboursé.. Conte le psychologue je dirais qu'étant très "freudien".. tout est normal, et il sont dans le but l'acceptation de tout.. ne pas aller contre soi et ses propres pulsions et désirs et du coup, ca peut durer des siècles.. Le psychiatre est plus direct à mon sesn mai cela dépend aussi du spychiatre.. le mien parle.. (trop ?) mais il donne son avis..et me secou parfois ce qui a priori les psychologues font pas ou beaucoup moins bienq ue je donne une généralité..En tout ca, le feeling est primordial a mon sens ! C'est déjà un premier pas et ca c'est super.. n'hésite pas a en changer si lui ne te convient pas je pense.Un truc me choque :A un moment, il m'a dit: "pourquoi vous dites que c'est pas normal?" pfff, c'est intéressant, je vais voir un psy pour qu'il m'aide à détester ça et il a l'air de trouver mes comportements normaux, enfin à la manière de posr sa question. Je lui ai répété que je trouve que je faisais n'importe quoi.Il ne vas pas t'aider à détester ce que tu ne détestes pas TOI .. est ce que tu veux vriament arrêter ses rencontres ? pour quoi ? pourquoi le fais tu ? en souffres tu ? et si oui, pour quel raison ?Un psy va t'aider à y voir plus clair.. maisil n'a pas de baguettes magiques et je crois qu'il faut comprendre le pourquoi de ces rencontres ?En tout cas, cool depuis le 17/10 !!
Réponse à Piouf. Merci à toi. Je viens de lire ton tout premier post d'il y a très longtemps puis quelques réponses qui suivaient. J'espère que ça va mieux. A ce moment, y avait déjà 2 ans de yoga pour toi? J'aurais cru ça plus efficace! C'était quotidien, ce yoga? Faut dire que ça dépend de l'importance de la dépendance, de la personalité de chacun, de l'intensité des exercices, etc, sûrement. J'ai aussi lu du Desjardins il y a quelques années comme plusieurs autres livres sur le bouddhisme très intéressants. On est juste un peu dégoûté par ceux qui sont zen. J'avais pris des bonnes habitudes dans ce sens mais sûrement que les mauvaises ont été plus vivantes que les bonnes et ont repris leur place comme un naturel revenant au galop... Quand je suis entré dans son bureau, la première chose que j'ai vu en entrant chez le psy-chiatre, c'est le divan sur la droite. On a discuté en face à face à son bureau. Je me dit que son attitude (à part deux trois baillements en 1/2 heure qu'il n'arrivait pas à masquer), c'était plutôt pour rester dans l'objectivité, pour rester concentrer dans son observation, et pourquoi pas voir ma réaction à ses non-réactions, qui sait! Je vais quand même pas dire qu'il s'est amusé à bailler pour me provoquer, non. Et puis, l'émotion, chez eux, ça pourrait être au moins huit heures par jour, alors peut-être qu'il se prémunissent avec cette position neutre. Si son but est d'être sérieux pour qu'il me soigne sérieusement, il peut faire la gueule 2 ou 3 ans!...Je ne sais pas du tout quelle voie de soutien je vais prendre à part celle-là. En tous cas, Freud peut avoir certaines conclusions scientifiques (le psy a l'air d'être un freudien vu les cadres de la salle d'attente), il ne déteint pas forcément la vérité, et je pense que si on veut aller à Rome, tous les chemins peuvent y aller...A bientôt.

post 2 Réponse à Lia:Oui, un psy-chiatre. C'est bien un freudien, je pense...Bon ok, je déteste ça, et je veux qu'on le déteste avec moi, surtout si on est là pour m'aider, c'est mieux tourné?[img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]"est ce que tu veux vriament arrêter ses rencontres ?" Oui, je le jure que je veux, mais je ne sais pas quand je pourrais jurer que je le peux!pour quoi ? pourquoi le fais tu ?Bonne question! Pour répondre à un appel, à des fantasmes, à une prise d'assaut de mon corps par des désirs... "en souffres tu ?"Et comment! "et si oui, pour quel raison ?"Je commence à croire que même s'"il n'y a pas d'amour heureux", mes entorses au réglèment même bien camouflés contribuent à ma vie sociales, à mes amours hétéros (puisque je ne conçois pas d'amour homo ni bi)Merci à toi, pour ta contribution. A bientôt. 

Je me dit que son attitude (à part deux trois baillements en 1/2 heure qu'il n'arrivait pas à masquer), c'était plutôt pour rester dans l'objectivité, pour rester concentrer dans son observation, et pourquoi pas voir ma réaction à ses non-réactions, qui sait! Je vais quand même pas dire qu'il s'est amusé à bailler pour me provoquer, non. Et puis, l'émotion, chez eux, ça pourrait être au moins huit heures par jour, alors peut-être qu'il se prémunissent avec cette position neutre. hé! pissstt! piiissstt!! et si le mec était tout simplement fatigué, passé une (ou 2-3) mauvaise nuit comme ca peut nous arriver a tous?
Les petites interventions de nuage [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img] Eh pssit psssit, oui, j'y ai pensé, mais je suis bête, je l'ai pas dit, c'était sûrement plus drôle comme ça! Je suis un impertient sans aucune pertinence...Fallait bien que je me venge de la mauvaise impression, aussi! Mais la semaine prochaine, sans me mettre à étudier son comportement et à lui poser des questions (ce serait un comble) en articulant pas, je l'attend un peu au virage!...A bientôt.
Oui, il y a pas mal de psys qui relativisent, qui suggèrent de ne pas aller à l'encontre de ses pulsions. J'en connais un qui m'a suggéré d'en faire une "récréation". Cela m'a servi de prétexte pour pousser plus loin ma maladie. Il y a des mots avec lesquels il faut faire gaffe avec un dépendant. LOLJe vois un psy qui m'aide à comprendre comment je fonctionne mais attention, ce qu'ils disent n'est pas parole d'évangile. Je continue de penser que celui qui est le mieux placé pour m'aider à en sortir, c'est le dépendant qui s'est rétabli.
Merci Bruno59. Je vais tout à fait dans ton sens... Sinon, pour la "récréation", que je sois célibataire ou avec une petite amie, je ne me sens pas du tout en récréation comme celle que les enfants ont quand la cloche a retentit et qu'ils jouent tout joyeux (enfin peut-être "tout" mais pas "tous"). Quand je déconne, j'ai l'impression que je sors en cachette, comme si j'étais invisible, et que je joue tout seul à tourner en rond autour du tilleul de la cour, la tête vers le feuillage, vers mes pieds, vers le feuillage, etc... Bon, à un moment, ça va l'ivresse que ça donne!, je me dis que c'est bien beau cette liberté, mais que si c'est pour faire ça et me sentir encore plus malheureux d'être trop en marge, vaut mieux rentrer dans le rang, enfin en classe!...A bientôt.
Citation : dlprespirer a écrit: Réponse à Piouf. Merci à toi. Je viens de lire ton tout premier post d'il y a très longtemps puis quelques réponses qui suivaient. J'espère que ça va mieux. A ce moment, y avait déjà 2 ans de yoga pour toi? J'aurais cru ça plus efficace! C'était quotidien, ce yoga? Faut dire que ça dépend de l'importance de la dépendance, de la personalité de chacun, de l'intensité des exercices, etc, sûrement. J'ai aussi lu du Desjardins il y a quelques années comme plusieurs autres livres sur le bouddhisme très intéressants. On est juste un peu dégoûté par ceux qui sont zen. J'avais pris des bonnes habitudes dans ce sens mais sûrement que les mauvaises ont été plus vivantes que les bonnes et ont repris leur place comme un naturel revenant au galop...
Le schéma qui se reproduit c'est que je pratique les postures 3-5 fois par semaine autour de 45 mn, plus un peu d'exercices de souffle.Le tout pendant qqs mois, puis survient une interruption quelconque pendant plusieurs jours et là c'est hyper dur de reprendre. Au début ce qui interrompait c'était que je me faisais mal, pas sévèrement mais juste assez pour devoir arrêter une semaine. Ce qui m'a forcé à me documenter sur l'aspect osthéo-musculaire et trouver là où je merdais. Le truc c'est que j'ai un corps assez tendu et en n'y portant pas attention, je forçais trop. D'autres aussi peu précautionneux mais aux corps plus laxes n'ont pas ce genre de problèmes. Donc de ce coté ma pratique s'est grandement améliorée. Après pour le reste, même si c'est qq chose que j'aime et qui produit des résultats sensibles, ça n'échappe pas non plus totalement à la flemme générale. C'est un peu comme la pratique spirituelle, tu as des gens qui vont te dire qu'ils ressentent paix et amour... et j'avais la même conception de base un peu floue mais au fil du temps, et heureusement que j'ai une amie plus intelligente et qui pratique plus et mieux que moi pour m'éclairer, mon idée de l'état à atteindre s'est modifiée substantiellement. En fait dans leur représentation des choses, les gens s'imaginent un espèce d'état cotonneux où la souffrance serait absente. Or le bouddhisme définit le rapport habituel au monde de 3 façons, les 3 poisons: désir-rejet-ignorance. On ne songe pas au 3ème tout d'abord mais c'est un sacré piège qui prend le plus souvent la forme de l'indifférence, en effet si tu expliques comme ça à qq'un qu'il faut sortir du couple infernal désir-rejet il y a fort à parier que ne sachant pas faire autrement et s'en étant fait inconsciemment le but à atteindre, ils vont tomber dans une sorte de torpeur moelleuse dont on avait parlé chez Morbach l'autre jour. Tout ça pour dire que les gens qui vont simplement te dire d'être ou de devenir zen ne me semblent pas avoir un esprit très clair sur ces sujets. Quand tu pratiques un peu tu vois que si tu veux obtenir un résultat, un effort d'intelligence s'impose pour raffiner une conception si vague.De mon coté je peux juste te dire que je suis rentré là-dedans pour la même raison que celle qui m'a fait aller voir un psy, comprendre et corriger mon rapport au monde, que ce soit avec mon ex-copine, mon patron ou toute autre chose qui déclenchait des perturbations douloureuses. De ce coté là, les choses se sont bien modifiées, ce n'est pas tant qu'il n'y ait plus de perturbations sur le moment, mais ces dernières sont beaucoup plus gérables car il y a de la prise dessus. Pour prendre une image c'est comme la différence entre qq'un qui ne connait rien à l'informatique et qui est déboussolé quand survient le moindre problème, et un autre qui en a une bonne connaissance pratique. Ce n'est pas que le second n'ait plus de pbms, mais il comprend mieux ce qui se passe sous le capot et est relativement autonome pour gérer ces pbms.Au départ j'avais écrit plus mais ça menaçait de tourner au pavé. Si ces sujets t'intéressent, il faudrait en discuter plus spécifiquement à partir de ton expérience et de ce qui se pose concrètement comme obstacle.
Merci Plouf,Je te lirais et te répondrais quand j'aurais plus temps!!!...sans faire de pavé![img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img] A bientôt.

Bonjour Plouf (et les autres),Je vois que ton discours n'est pas à l'emporte-pièce, qu'il y a du raisonnement et du travail derrière, je trouve, avec  échecs et réussites...Je parlais d'être "dégoûté" par ceux qui sont zen, en voulant dire "admiratif", tu l'avais compris, et c'est plutôt d'exemples d'acètes lamas dont je parle, je n'ai pas autour de moi remarqué de personnes pratiquant cela avec assez de discipline et surtout d'effets qui leur donnerait une aura, une paix qui impressionne...Personellement, je n'ai jamais voulu me mettre la barre trop haut parce que je sais que psychologiquement, ce ne sont pas des pratiques à prendre à la légère, ou tout simplement par peur de l'échec. J'ai donc lu quelques bouquins il y a quelques temps mais j'ai fait comme le cht qui trempe la patte dans l'eau, que la patte...Je me suis contenté d'avoir des périodes avec footings, gym douce et respiration (livres de Pierre Pallardy), simili-méditation, tout en sachant que je n'y mettais pas la rigueur adéquate, si ce n'est une application honnête. Je pense que ces efforts m'ont aidé un temps et j'ai bien envie, d'ailleurs, de reprendre ces bonnes habitudes. Ces bonnes habitudes qu'il est pourtant dommage d'abandonner, n'est-ce pas, puisqu' une fois installées, elles sont comme les mauvaises (qui ont besoin de moins d'efforts), aussi sytématiques...Suite de mes nouvelles:Pour ce qui concerne mon chagrin d'amour, je digère, je digère. Je pense que les envies physiques vont commencer à me reprendre bientôt. Le psy est toujours aussi peu réactif, mais c'est peut-être mieux ainsi (il ne baillait pas à la 2ème séance). En tous cas, comme on dit, "ça brasse" dans mes méninges, dans mon corps, et je me sens souvent le souffle coupé par toutes sortes de souffrances sans noms qui semblent remonter à la surface. Pour le moral, j'ai encore du millepertuis et une autre plante (vagostabyl, je crois) que m'avait conseillés le docteur et j'ai fini ma boite de 10 ou 12 somnifères Stylnox. Je suis passé à trois pastilles d'Euphitose (plantes) au coucher, et je dors quand même assez. Incroyable combien je rêve, tout à coup, d'ailleurs! Et il y a eu aussi un rêve en rapport avec ma bisexualité spéciale, où je refusais les compliments d'un monsieur alors qu'un frère à moi était juste à côté. J'étais flatté quelquepart mais j'affichais un comportement très hostile, car, comme dans la vie, le côté amour romantique entre hommes m'était inconcevable. Mon frère: sûrement un rapport avec le secret. Ensuite, je marchais en jupe, le long d'une espèce d'avenue, comme si j'étais perdu, errant. Dans un autre rêve de la même nuit, je n'étais plus accoutré autrement qu'en homme, mais perdu aussi dans une ville me demandant même son nom. Je me suis aussi rappelé des autres rêves de cette même nuit, alors que ces derniers temps, je ne rêvais pas ou peu, et les choses étaient vagues et presque disparues le matin, comme souvent pour tout le monde. Je me suis dit que c'était sûrement bien, pendant le sevrage, d'évacuer dans le sommeil malgré moi et de cette façon, les effets de l'abstinence, comme une cocotte minute qui décompresse avec son bouton tournant...Le sevrage est sans efforts pour moi en ce moment, depuis le 17 Octobre, désolé pour les autres (que j'encourage, par la même occasion). De toute façon, même si depuis quelques semaines j'ai décidé de faire quelque chose pour moi, je pense que le chagrin qui m'est tombé dessus à partir du 26/10 y est pour quelque chose, ne serait-ce que pour me toucher moi-même...A bientôt.

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