Dépendance sexuelle

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J'ai envie de relever une petite phrase dans ton message..."J'avais parlé aussi du fait que quand je venais de passer des bons moments avec mon amie, j'avais l'impression d'avoir la libido à fleur de peau et qu'au lieu d'être rassasié les heures suivantes, c'était pire qu'avant d'aller la voir..."A moins que j'interprète de travers tes écrits, tu sembles (peut-être sans t'en rendre compte) encore croire que l'un des rôles d'une histoire d'amour est de combler le "besoin de sexe" qui selon moi n'est autre que le "manque" que te fait ressentir ta dépendance...Tu attendrais de tes relations (sexuelles) avec ta copine qu'elles te servent de soupape pour la dépendance. Le rôle que tu proposes ainsi à ton amie de jouer, c'est tout simplement celui de co-dépendante. Il y en a un certain nombre sur ce forum, et si tu lis quelques topics de ce côté-là tu verras que ce n'est pas super agréable pour elles. Certes, celles qui s'inscrivent ici en sont conscientes, mais je ne crois pas que cela change grand-chose à ce que doit vivre la compagne d'un dep sex, qu'il et elle en soient conscients ou non...

A part ça, ton témoignage montre bien que la dépendance peut pousser à imaginer n'importe quoi... Le mec aurait flashé sur l'arrière de ta voiture et t'aurait suivi en te proposant ainsi des relations sexuelles à tout hasard... Cela existe, sans doute, entre dépendants, mais fort heureusement un embouteillage n'est pas toujours une partouze!! Wink

Bonjour Mondom. Merci pour ta réponse. "embouteillage"? Bon, tu vas me dire que c'est de l'humour, soit. Il n'y avait presque pas de circulation, j'ai beaucoup ralenti, trop pour une autoroute, et longtemps, j'ai même mis mon clignotant comme si je me garais sur la bande d'arrêt d'urgence et le gars a mis son clignotant aussitôt derrière moi, je trouvais donc ça quelque peu étrange, voire ambigu...En ce qui concerne la sexualité de mon amie et de moi, je crois vraiment que tu interprètes de travers, oui. Je pourrais bien parler d'amour ou de passion, mais je trouve que je suis déjà assez bavard comme ça en me tenant à ce qui nous concerne tous ici. Mon amie est autant que moi demandeuse de calins et me relance même quand je me repose (jusqu'à faire du somnambulisme volontaire et conscient [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]), donc c'est presque l'inverse, au niveau co-dépendance, ou tout au moins autant. Nous sommes très complices et évidemment, comme nous ne nous voyons que 2 jours par mois, il y a dans ces deux jours comme un rattrapage du temps perdu, mais sans que l'un ou l'autre ne rechigne. J'ai assez de défauts comme cela, je ne voudrais pas avoir celui d'étouffer une femme à cause de mon manque d'affection et de mes désirs sexuels non comblés... Nous allons nous promener, nous allons au restaurant, visiter châteaux, églises, vieux quartiers, nous prenons des photos, nous  allons voir parfois un concert. Ce week-end, nous sommes allé voir "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" avec la participation de Antonio Banderas, film que je lui avais demandé de choisir elle-même, d'ailleurs...Le tableau est-il un peu plus romantique? Ai-je moins l'air de prendre celle que j'aime pour une soupape?...Ton interprétation m'a au moins donné l'opportunité de préciser un peu la nature de ma relation. Merci encore. A bientôt. 
Cela n'a rien à voir, je pense que tu n'as pas compris ce dont je parle. Arrêtons là les malentendus, on se recausera plus tard.
Je pense que tu me prètes des choses qui sont à mettre sur un cas différent du mien, oui, même en te relisant. Pourtant depuis que tu contribues à ce forum, tu dois en voir des causes et des effets, avec des nuances, des contradictions, de l'illogisme, avec autant de diversité qu'il y a de personalités*. C'est pour cela que la psychologie, je l'adore autant que je m'en méfie[img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]. Accepter d'être aidé, c'est ne pas se voiler la face, nous sommes d'accord, mais il nous reste le droit d'essayer de trier le bon grain de l'ivraie. Accepter d'être aidé, ça ne veut pas dire que l'on est si faible qu'on en est dénué de jugement, de recul. Ce n'est pas parce que je me trompe sur les intentions d'un mec qui me suit que je débloque totalement. C'est bien le dernier endroit où je m'attend à être jugé en reconnaissant avoir pris des vessies pour des lanternes, d'ailleurs. A bientôt.*Je ne suis pas centré sur moi et mon "topic". Si je n'écris pas partout, je lis par çi par là des témoignages et des réponses, et tout cela est vraiment très intéressant et souvent même très émouvant.
Heureusement que tu ne t'attends pas à être jugé, parce que c'est en effet bien le dernier où tu le seras.En aucun cas je ne pense que tu débloques. Je n'essaye pas de "faire de la psychologie". On se recausera plus tard je le redis...
Bonjour,Nouvelles. Ma petite amie si lointaine (450 kms) a eu le courage de faire ce que je n'osais pas faire pour ne pas nous faire du mal: quasiment rompre en me disant que je ne lui manquais plus, ou moins. Disant qu'elle allait faire un break dans nos conversations virtuelles. Cette décision est venue après plusieurs nuits presque blanches à réfléchir. Depuis 3 jours que je lui ai répondu comme si c'était fini, je souffre le martyre, mais bon, y a plus malheureux sur terre. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que si j'avais été clean, nos 2 ans et demi de correspondance et 1 an et demi de rencontres très espacées aurait pu se transformer en beaucoup mieux, avec projets d'avenir, etc...Entre temps depuis ma dernière apparition ici où je me suis frictionné avec des gens qui n'ont pas du lire comme il faut ce que j'avais écris, je n'a pas eu la moindre envie de sexe (même en solo sans images), sauf avec cette amie les 16 et 17. Deux semaines donc. Il faut dire que depuis 3 jours tout ce qui touche à ça à la télé, en chansons, etc, m'est ivivable, à cause de mon chagrin. Ma situation avec cette femme était si compliquée que c'est une délivrance. Je peux aussi me dire que je n'ai plus le choix à mon âge: une bonne voie à prendre! Changer mon environnement, voir des gens positifs, retrouver une confiance en moi et du goût pour les choses que j'aime vraiment. Je suis aussi en train de rechercher un psy pour tout déballer. Voilà. Entre deux crises de larmes et de dégoût de la vie, j'ai profité d'une éclaircie pour m'épencher pas trop négativement ici. A bientôt.ps: J'ai beaucoup aimé le post d'un "inconnu" titré Ce que la pornographie fait de nous. Je pense la même chose pour les plans sexe homo (et même pas homo, d'ailleurs) que j'ai pratiqué avec scrupules mais avec toujours des tas de bonnes excuses.
Dlprespirer..Je viens comme d'habitude mettre mon petit de co-dep et vous casser les C------S avec mes théories à la con.... Je vois moi dans l'épisode du mec sur l'autoroute pas un homme (toi en l'occurence...)qui n'a pas été assez vidé (excuse moi du terme..) par sa copine... pas de libido a fleur de peau.. mais un homme qui souffre de la séparation après un week end sympa et romantique.. un petit gout reconnu d'abandon.. et qui veut se vautrer dans tout ces trucs glauques.. pour oublier qu'il est finalement malheureux...On en a parlé.... la relation à une femme ne va te sauver de rien du tout.. n'y mets aucun espoir.. Il faut inverser la tendance et ça tu l'as compris puisque tu te as fait ce premier pas... ver sun psy.. Il faut être bien SOI, régler ses problèmes, y voir clair, s'aimer soi.. pour qu'une relation avec une autre soit viable et épanouissante !!Ne te sent pas harcelé ou jugé ici..je t'assure que ce n'est pas le cas.. et je vois même dans tes témoignages, le plaisir d'e^tre sur ce forum puisque tu avances...[img=../../../uploads/smil43aa2265b9a94.gif" border="0]" width="25" height="15[/img]
Lia, you're the best!!![img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img] Merci mille fois pour tes mots ici et ailleurs.
Bonsoir...Par chance, j'ai déjà pu voir un psy Vendredi. Il était assez muet avec un ptit regard perçant et des questions avec des mots bouffés parfois. Parfois il baillait discrètement derrière sa main. Il a souri au moment du paiement, c'est tout. S'il baille à chaque visite, je vais lui demander qu'il ne me prenne plus à l'heure de sa sieste, ou alors s'il aime son boulot ou si ce que je raconte l'ennuie. C'est sûrement sa méthode, l'antipathie. Quand je pense au mari psy dépendant au sexe de je ne sais quelle co-dépendante dans ce forum, ça terni la profession. Il m'a proposé une psychanalyse, j'ai dit que ça m'intéressait mais pour mon budget, c'est pas pareil. Je voudrais pas me faire avoir par un blasé qui pense qu'à encaisser, aussi. J'avais pas de mutuelle (oui, je sais c'est pas sérieux même quand on est pas souvent malade) alors j'en ai pris une aussitôt en arrivant chez moi... Je lui ai sorti le plus gros, ma bisexualité particulière. A un moment, il m'a dit: "pourquoi vous dites que c'est pas normal?" pfff, c'est intéressant, je vais voir un psy pour qu'il m'aide à détester ça et il a l'air de trouver mes comportements normaux, enfin à la manière de posr sa question. Je lui ai répété que je trouve que je faisais n'importe quoi. Ca vaut peut-être dire que si on est pas fou, tous nos comportements sont normaux. Sinon, pas d'explications, de conseils, de réponses...une froideur qui donne pas envie de revenir. Par contre j'ai dit oui pour la prochaine séance, le 12, bien-sûr, faut que je lui fasse confiance. Déjà l'acte d'aller voir un psy est quelque chose de positif dans ma vie...Pour mes envies quelques qu'elle soit, zéro pointé depuis le 17/10. Faut dire que ma petite amie m'a quitté après une semaine de reflexion, le 26. Depuis j'ai plutôt envie de rien, à part une promenade en forêt, le moral fait des descentes virtigineuses, les souvenirs tuent!...Voilà un cas où je ne peux lui en vouloir,elle ne connaissait pas ma vie secrète alors si elle me quitte pour baisse de la passion et trop longue distance et autre complications familiales, il ne manquerait plus que le dissimulateur que j'a été lui en veuille. Je pense que cela doit de sentir entre deux personnes qu'il en a un qui n'est pas clean. Moi je ne me sentais pas très fier, pas très bavard, pas très vivant, puis manquant d econfiance en moi de peur de la perdre, ce qui s'est passé. Comme si tout était capté psychiquement, se lisant dans un regard même s'il se veut tendre...J'ai du pain sur la planche. Je ne suis qu'au début d'une reconstruction. Après des mois, voir des années, qaund j'aurais vainvu ces démons, que je serai heureux célibataire, je pourrais peut-être pensé à une vie de couple. A bientôt.
"S'il baille à chaque visite, je vais lui demander qu'il ne me prenne plus à l'heure de sa sieste"C'est vrai que ce serait marrant, en plus il faudrait guetter sa réponse. Un des principes du thérapeute étant "l'écoute flottante" c'est compatible avec un peu de détente, m'enfin c'est vrai que s'il en profite pour penser à autre chose, ça brouille sacrément...En fait j'ai mis du temps avant de me permettre des petites touches d'humour spontanées (et pas déplacées) avec ma psy, et c'était bien, des fois ça redynamisait la séance. D'ailleurs tu parles de psychanalyse mais c'est en face en face et pas sur le divan, non ? Ce qu'ils appellent psychothérapie d'inspiration psychanalytique. J'en ai vu 2 (psychiatres-psychanalystes) dans ce cadre, plus qqs autres brièvement avant de choisir celle qui a été la seconde, et c'est vrai que chaleureux ou pas, ils parlent pas forcément beaucoup et donnent encore moins de conseils. Peut-être si tu souhaites un coté plus interventionniste, tu pourrais voir du coté des Thérapies Cognitivo-Comportementales.
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