Oulah, t'es mal barrée, il faut absolument que tu te protèges et pour commencer il faut pas que tu te prennes trop la tête (plus facile à dire qu'à faire mais bien qu'il soit très utile d'étudier à fond le problème de l'addiction sexuelle, tu ne dois pas prendre le rôle du thérapeute, avec ton compagnon c'est un rapport de couple qui t'es dévolu.) Essayer de l'aider te ferait entrer dans un rôle qui n'est pas le tien. Dans les faits il faudrait effectivement pouvoir en parler et s'il accepte qu'il est dans une forme d'addiction grave, (parce que c'est grave, vraiment) demander qu'il entame une thérapie avec un addictologue ou un thérapeute spécialisé qui soigne ce genre de pathologie.Souvent ce qui se passe c'est que le dépendant est prêt à tout sacrifier pour assouvir son addiction, donc il tombe dans la compulsion et c'est un cercle vicieux difficile à rompre. Il faut bien comprendre que c'est un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage. Le co-dépendant en fait les frais, il est à fleur de peau, y pense tout le temps, se pose des questions du genre : est-ce ma faute, ne suis-je pas assez attirante pour lui etc... alors qu'en fait le dépendant n'a pas le choix, il est embrigadé dans un tourbillon qu'il est bien incapable de quitter sans aide. Si ton compagnon refuse toute forme de thérapie et reste dans le déni, s'il ne commence pas un sevrage voulu et compris par lui-même alors soit tu restes dans cette relation, - au risque d'y perdre la santé et l'équilibre mental - soit tu menaces de le quitter ou tu demandes la séparation pour te protéger. Mon thérapeute, qui soignait mon épouse de son addiction m'avait clairement dit en séance : Monsieur, comme je vois les choses, votre femme est dans un déni complet de sa maladie, la seule chose que je vous conseille c'est de prendre vos jambes à votre cou et de fuir pendant qu'il est temps! Textuel...finalement ma femme avait suivi une thérapie pendant deux ans (surtout c'est l'hypnose qui l'a fait changé radicalement) mais elle a toujours été dans le déni et ça revenait à chaque fois. Pourtant, pour ne pas me perdre elle a suivi toutes les séances avec plaisir parce qu'elle évoluait. Ensuite je n'ai quasiment eu que très peu de problème avec mon épouse pendant trois ans. J'espère que ces quelques lignes vous seront utiles.
Pourquoi ne pas entamer une thérapie? En Suisse pendant deux j'ai vu à l'oeuvre une thérapeute d'exception, elle avait tout d'un ange qui distille la parole salvatrice, elle laissait rien passer avec toujours un point de vue si décapant que tu y penses encore plusieurs jours après avoir quitté son cabinet...Elle utilisait aussi l'ypnose et les résultats sont foudroyants.Si quelqu'un est interressé il peut me demander ses coordonnées.
En ce Vendredi 9 mars, il y a eu : - 9 jours de sevrage complet ( contraint et forcé...pas de net)- 4 jours de bonne vieille rechute ( retour sur le net + manque d'une semaine...) Je repars de nouveau en croisade...en privilégiant les actes à la réflexion.
Vendredi 9 mars 11h52: 1chat léger(...?!) /0 video porno/1 branlette
A suivre... ( Objectif : O chat /O vidéo/0 branlette )
Samedi 10 mars 13H001 tchat relativement important /3 video porno/1b ranlette C'est pas gagné...Tout cela pour éviter de me plonger dans mon boulot...alors que hier am et hier soir j'ai bien bossé ( jardin + taf)... A suivre... ( Objectif : O chat /O vidéo/0 branlette )
Dimanche 11 mars 11H30: Pas tjrs facile mais je tiens ( 1B, chat très rapide, O p)
Merci beaucoup pour ton message Bobmatam...J'hésite à prendre les jambes à mon cou... car depuis il m'a avoué que oui il avait fait ça, qu'il s'en voulait à mort, qu'il était prêt à se confier et à tout faire pour arrêter de détruire notre couple, qu'il culpabilisait..Il me dit que tout va mieux depuis qu'on en a parlé, pourtant je sais qu'il continue. Et cela me fait souffrir au plus haut point. Je lui ai dit qu'il était dépendant, que de faire ça depuis 4/5 ans, ça ne pouvait pas s'arrêter juste parce qu'il me le promet. Et il continue de nier... recommence à dire que je me fais des films..Je luis propose de l'aider, mais il me dit que si cela continue il va en finir... Je sais qu'il m'aime, mais j'imagine qu'il ne peut pas s'en empêcher. Je voudrais qu'il ait un véritable électrochoc pour prendre conscience complètement.. il ne veut pas l'admettre à 100%. Mais j'ai peur qu'en le quittant il se fasse du mal..
Oulah! Chère Emma, Plusieurs membres inscrits de ce site, surtout les dépendants eux-même, te diront la même chose : on ne s'en sort pas tout seul, sans aide c'est illusoire. Le déni est la première des réactions pour soit penser qu'on se prendra bien assez en charge tout seul et qu'on peut y arriver par la volonté, soit parce que arrêter serait tout simplement inenvisageable. C'est aussi un peu des deux à la fois. Le problème est complexe et tu risques de partir avec l'eau du bain si tu poses pas des bornes bien claires.1) Consultation avec un psychologue orienté addiction sexuelle, qui s'y connait2) Si il reste dans le déni tu ne pourras que souffrir donc il faut éclaircir ce point en priorité si il est ok pour une entrevue avec un psy.3) L afidélité est importante dans la marche du couple, le psy doit vous en parler et le sensibiliser. Le porno est non seulement une addiction dans bien des cas mais c'est pour le co-dèp une infidélité que le dépendant doit comprendre et assimiler. Il te fais du mal, en est-il conscient? Si oui et qu'il continue alors c'est vraiment une addiction dont il ne peut se passer et il faut être aidé. 4) S'il refuse le point N°1 la décision de fuir cette relation ou de rester t'appartient mais c'est pas gérable longtemps.Ceci dit tu peux rester comme moi et souffrir le martyr par amour mais alors c'est que certainement tu es, sans vouloir aucunement t'offenser, une dépendante affective, ça arrive parce que c'est pas par hasard qu'on entame et qu'on reste dans une relation avec un()e dépendant(e). Je ne dis pas que tu es dépendante affective mais moi j'ai dû accepter qu'une part de moi-même n'est pas très claire à ce sujet. Je suis très fort pour aider, j'ai des armes dans ma panoplie et j'ai étudié la psychopthologie et la musicothérapie, l'hypnose etc... j'ai passé bien des heures en thérapie de couple pour sauver celui que je formais avec la femme de ma vie, je ne pouvais tout simplement pas accepter qu'une femme aussi belle et intelligente soit prise dans une histoire aussi sordide et abrutissante que l'addiction sexuelle. J'ai certainement de la résistance et je me laisse moins bouffer, (quoique...) actuellement j'ai réussi à mettre en place notre séparation et depuis trois semaines ça va mieux tant pour ma femme que pour moi-même mais je pense que j'ai plus d'armes que toi et que j'y suis mieux préparé alors fais très attention à toi, tu risques d'y laisser toute ton énergie et une bonne partie de ta joie de vivre. C'est l'amour qui nous remet en question dans cette affaire-la. L'amour avec un grand A ne se laisse pas démonter facilement, il n'est pas dans la jalousie au point de ne pas pardonner, il n'est pas un juge qui sanctionne cruellement sans regarder les circonstances atténuantes, en fin l'amour est la première des émotion et cette émotion n'est vivante qu'en l'absence d'un soi-même. Là où est le Soi l'amour n'est pas (Dixit : Krishnamurti) Par amour on peut tout faire, même aimer un dépendant profond mais personne ne t'oblige à cotoyer l'enfer pour y faire sortir ton amoureux. J'espère que ces quelques lignes ont mis un peu de clarté dans tes pensées et que cela va t'aider à prendre le problème à bras le corps. N'oublie pas que c'est à lui d'accepter une entrevue avec un psychologue. Je ne sais pas où tu résides mais il faut bien se renseigner sur les qualifications du thérapeute, c'est pas tous qui ont la connaissance de l'addiction sexuelle. Dans tous les cas, en couple le déni est par contre inacceptable à mon avis. Tu souffres beaucoup et j'en connais un rayon, alors il est de son devoir de se prendre un peu en main sinon toi tu n'as pas grand chose à faire dans cette histoire.Je t'envoie tout mon courage. Bob
Oulah! Chère Emma, Plusieurs membres inscrits de ce site, surtout les dépendants eux-même, te diront la même chose : on ne s'en sort pas tout seul, sans aide c'est illusoire. Le déni est la première des réactions pour soit penser qu'on se prendra bien assez en charge tout seul et qu'on peut y arriver par la volonté, soit parce que arrêter serait tout simplement inenvisageable. C'est aussi un peu des deux à la fois. Le problème est complexe et tu risques de partir avec l'eau du bain si tu poses pas des bornes bien claires.1) Consultation avec un psychologue orienté addiction sexuelle, qui s'y connait2) Si il reste dans le déni tu ne pourras que souffrir donc il faut éclaircir ce point en priorité si il est ok pour une entrevue avec un psy.3) L afidélité est importante dans la marche du couple, le psy doit vous en parler et le sensibiliser. Le porno est non seulement une addiction dans bien des cas mais c'est pour le co-dèp une infidélité que le dépendant doit comprendre et assimiler. Il te fais du mal, en est-il conscient? Si oui et qu'il continue alors c'est vraiment une addiction dont il ne peut se passer et il faut être aidé. 4) S'il refuse le point N°1 la décision de fuir cette relation ou de rester t'appartient mais c'est pas gérable longtemps.Ceci dit tu peux rester comme moi et souffrir le martyr par amour mais alors c'est que certainement tu es, sans vouloir aucunement t'offenser, une dépendante affective, ça arrive parce que c'est pas par hasard qu'on entame et qu'on reste dans une relation avec un()e dépendant(e). Je ne dis pas que tu es dépendante affective mais moi j'ai dû accepter qu'une part de moi-même n'est pas très claire à ce sujet. Je suis très fort pour aider, j'ai des armes dans ma panoplie et j'ai étudié la psychopthologie et la musicothérapie, l'hypnose etc... j'ai passé bien des heures en thérapie de couple pour sauver celui que je formais avec la femme de ma vie, je ne pouvais tout simplement pas accepter qu'une femme aussi belle et intelligente soit prise dans une histoire aussi sordide et abrutissante que l'addiction sexuelle. J'ai certainement de la résistance et je me laisse moins bouffer, (quoique...) actuellement j'ai réussi à mettre en place notre séparation et depuis trois semaines ça va mieux tant pour ma femme que pour moi-même mais je pense que j'ai plus d'armes que toi et que j'y suis mieux préparé alors fais très attention à toi, tu risques d'y laisser toute ton énergie et une bonne partie de ta joie de vivre. C'est l'amour qui nous remet en question dans cette affaire-la. L'amour avec un grand A ne se laisse pas démonter facilement, il n'est pas dans la jalousie au point de ne pas pardonner, il n'est pas un juge qui sanctionne cruellement sans regarder les circonstances atténuantes, en fin l'amour est la première des émotion et cette émotion n'est vivante qu'en l'absence d'un soi-même. Là où est le Soi l'amour n'est pas (Dixit : Krishnamurti) Par amour on peut tout faire, même aimer un dépendant profond mais personne ne t'oblige à cotoyer l'enfer pour y faire sortir ton amoureux. J'espère que ces quelques lignes ont mis un peu de clarté dans tes pensées et que cela va t'aider à prendre le problème à bras le corps. N'oublie pas que c'est à lui d'accepter une entrevue avec un psychologue. Je ne sais pas où tu résides mais il faut bien se renseigner sur les qualifications du thérapeute, c'est pas tous qui ont la connaissance de l'addiction sexuelle. Dans tous les cas, en couple le déni est par contre inacceptable à mon avis. Tu souffres beaucoup et j'en connais un rayon, alors il est de son devoir de se prendre un peu en main sinon toi tu n'as pas grand chose à faire dans cette histoire.Je t'envoie tout mon courage. Bob
Oups, je n'ai pas réalisé que nous étions dans la partie du forum réservée aux dépendants. Chère Emma je te propose de poster sur la partie co-dépendant. C'est par simple respect et par tact. Merci à tous de votre compréhension.