Bonjour à tousLa violence morale que fait subir le dépendant à sa conjointe est évident pour moi, co-dépendante.Mais qu'en est-il de la violence physique ? Je suis malheureusement concernée. Il y a quelques jours, comme je constatais, devant son écran, en sa présence, une nouvelle rechute, il m'a violemment projetée en arrière sur le sol et m'a meurtri la crâne et la colonne vertébrale.Bon, ce n'est pas trop grave, je m'en suis remise, mais j'aimerais analyser ce geste. Des coups au lieu de paroles.Aspect positif :  ce dérapage extrême l'a convaincu d'aller voir un professionnel. C'est fait aujourd'hui. Il en a l'air content. Il compte y retourner. D'autres ont-ils vécu cela ?

Bonjour Luline,ce comportement peut en parti être expliqué mais en aucun cas je ne cautionne ce genre de geste.Il m est arrivé par moment de perdre mon sans froid par frustration notamment, mais jamais jusque là, cela montre vraiment une perte de controle de la part de ton ami.Qu il en ai pris conscience c'est bien mais tu ne peux non plus accepter cela, alors qu'il se prenne en main mais avec envie et non pas dans le but de te faire croire pour que tu oublie ses gestes.La violence physique est pour moi assez significative du la personnalité de la personne, bien sur on peut dire que sur le coup , il s'est senti bête, humilié mais quand même , n y a t il pas la raison???As tu déjà subit d autre comportement de ce genre?? je t avoue ce que tu nous dis m'inquiète 

tiens nous au courant!!

Aucune violence n'est acceptable... AUCUNE!!!!quand il y a violence, il n'y a plus grand chose a faire..

désolé de peter ta balounne.. malgré son repentir..la personne agressive verbalement et physiquement a de sérieux probleme grave..depuis plus de 20 ans, chaque fois que j'ai connu des gens dont la violence s'installait, je leur ai dis de partir et ne pas revenir t'en que la personne ne c'est pas prise en main avec therapeute, suivit, etc..toute sont resté et ont fini par partir apres des mois et des mois, salement amoché..une seule a ecouté mon conseil, et a fini par partir quand meme pcque malgré 2 ans de  therapie, il n'y avait plus de violence physique, mais la violence morale (manipulation) etait plus que présente...j'ai toujours dis aux gens, quand la violence (verbale, morale, physique) commence a ressortir, il n'y a plus grand chose a faire a par ce sauver... c'est malheureux, mais c'est comme ca..les statistique sont la, extremement rare ceux qui se sorte de ca..

A l'étudiant et à nuage Merci pour votre compassion, elle me fait du bien.On ne peut pas dire que la violence de mon époux est installée. Nous avons, tenez-vous bien, 40 ans de vie commune. Et oui, il y a des vieux qui se font prendre et des vieilles qui souffrent. Et voir un vieux maltraiter sa vieille, franchement, ce n'est pas un beau spectacle.Bref, mon époux m'a malmené disons cinq ou six fois dans sa carrière d'époux. Mais la dernière fois était la plus violente.C'est un passionné, impulsif, qui sait être tendre et attentionné, ce qu'il est la plupart du temps. Il s'est senti traqué comme un chien que l'on a coincé dans un recoin et qui n'a d'autre issue pour sauver sa peau que de mordre.J'ai l'impression qu'en l'acculant à constater sa rechute et son mensonge, je tue d'une certaine manière l'estime qu'il a de lui-même ; car il y a longtemps que j'ai compris qu'il se ment à lui-même.Il a donc accepté de voir un conseiller conjugal, a pris rendez-vous et y est allé. Mais il était bien entendu que ce serait sans moi. C'était son exigence.J'ai accepté. C'est une manière de lui reconnaitre la capacité a résoudre son problème par les moyens qu'il se donnera.

Je ne partage donc pas le pessimisme de nuage. Suis-je une grande naïve malgré mon âge ? 

Non pas grande naive, c'est je pense un peu dans Ie sens ou au vu de 40 ans de vie commune, tu as un certain age, et je pense qu'avant Ia "vioIence" n'était pas mise en avant comme à I'heure actueIie, et nuage a exprimé ce qu'eIIe sait par ce que nous en savons à ce jour,pour etre mieux informésune vioIence peut s'instaIIer, à ce jour, on dit juste une cIaque et c'est basta, tu comprends qu'on a pu etre très choqués en Iisant ton post!Quand à ton mari, oui, je pense qu'iI a été pris Ia main dans Ie sac, et qu'iI a piqué sa coIère en te poussant, juste poussée, et tu es tombée, ou poussée dans Ie sens ou iI ne sait pas se contenir et a vouIu te faire du maI, pour ne pas voir sa vérité en face?sa récation sembIe en rapport avec son caractère,Quant à sa dépendance via internet, comment procedait iI avant, puisqu'iI peut  y avoir du recuI dans votre vie sans internet? Je pense juste que s'iI était déjà dedans autrement, et que çà fait Iongtemps qu'iI est accroc, à une dépendance au sexe, Ies moyens qu'iI va devoir se donner vont etre radicaux, si iI souhaite changer, et Ie veut iI vraiment ou est-ce pour toi , qui Ie gene dans sa vie de dépendant?VoiIà , j'espère que tu vas toi, t'en sortir , et que Iui par sa démarche faite pour sa vioIence déjà, fait qu'iI a besoin aussi de voir un spéciaIiste des addictions, bon courage

Je reviens après des mois d'absence pour témoigner.Hélas, après huit ans de combat rien n'est résolu.La conseillère conjugale consultée, a un temps, permis d'espérer. J'ai cru que nous en étions sortis. Il n'en est rien. A part quelques moments de lucidité, mon mari retourne dans le déni. Et de nouvelles violences ont eu lieu, plus graves que les précédentes. Quant aux rechutes, elles n'ont pas cessées. Et plus question pour lui de consulter.Je dis aux plus jeunes, sans engagement, sans enfants, fuyez  un homme pris dans ce piège. Ne vous épuisez pas à le faire changer. Il ne changera pas et vous souffrirez longtemps et pour rien. Quant aux autres plus engagées, espérez un temps, mais trop longtemps et prenez la décision qui vous libèrera

Toute à fait bien ditse laisser souffrir pour RIEN 

Oui, ma violemment projetée contre la porte et puis sur le sole , suite à une désaccord par rapport sa dépendance au porno qu'il il nie. La honte d' être démasqué . Et sa colère a retombé sur moi. Alors que ce n' ai pas moi qui l' envoie vers ces individus, pour ça, il n' a pas besoins de moi.  

Toute à fait d' accord avec toi.n' a rien d' autre a faire que se sauver pour se protéger. 

Je vous rejoins complêtement, quand je vois la galère que c'est de s'en sortir lorsque l'on est sorti du déni (près de 3 ans pour ma part). Je ne donnerai qu'un seul conseil à une co-dépedante : si il est dans le déni de son addiction : fuyez ! C'est le meilleur service que vous pourrez vous rendre et lui rendre. Je vous souhaite beaucoup de courage à toutes les deux dans votre reconstruction, j'imagine qu'il vous faudra du temps pour déculpabiliser et intégrer le fait que le problème ne venait pas de vous. 

De tout coeur avec vous.