Eh oui.Ce n'est pas mon premier sevrage, mais c'est le premier que je met sur ce forum. Je pense qu'écrire à chaque fois mes journées sur ce forum va m'aider car je pourrais en quelque sorte "extérioriser" le tout.Si je n'écrirais sans doutes pas tous les jours (surtout avec la période de vacance qui arrive) mais j'essayerais de vous tenir informé.Mon sevrage est dû à un échec qui est le fait que je sois aller sur un site hentaï.Moi qui arrive souvent à avoir un "je m'en foutisme" pour tout et rien, je vais essayer de l'utiliser pour ce cas. Je ferais tout pour ne pas y aller. Toujours m'occuper l'esprit. Ce topic me servira en quelque sorte de journal de bord.

Salut Iwy

Je trouve ça bien que tu veuilles retenter un sevrage. Je ne suis pas dépendante mais co-dépendant mais depuis que je viens sur ce forum, ça m'aide un peu chaque jours à surmonter les sentiments négatifs que j'éprouve donc à tenir un peu plus longtemps dans mon couple. J'espère que le site t'aidera dans ton sevrage et que tu tiendras jusqu'au bout.

Je sais pas si je suis de bon conseil mais beaucoup disent que l'aide d'un psy est très favorable. Je sais pas si tu en as déjà consulté un, sinon contact un CMP près de chez toi.

Bon courage à toi

Salut Iwy,Je ne suis pas co-dépendant mais dépendant en ce qui me concerne. Je suis entièrement d'accord avec le conseil de Solitude. Le fait de croire que l'on va s'en sortir TOUT SEUL, avec pour seule arme sa simple VOLONTÉ, relève pour moi d'une illusion! Car la dépendance est justement , selon le docteur William Lowenstein, "une maladie dont les caractéristiques sont l'inefficacité de l'effort pour s'en sortir et la perte de la volonté". Croire que l'on va pouvoir s'en sortir tout seul revient à dire que l'on va soigner son cerveau malade grâce à la volonté provenant de ce même cerveau malade... Cela ne peut pas fonctionner!Cela fait environ 1 an et demi que j'ai pris conscience de mon problème d'addiction à la porno et que j'avais commencé ma première tentative de sevrage. A l'époque, en lisant le parcours des autres, je me croyais moins atteint que les autres, et je pensais alors que je ne devrais pas avoir trop de difficultés à m'en sortir, sans passer par l'aide d'un psy. Pourtant depuis 1 an et demi je n'ai fait que faire se succéder les rechutes. A tel point qu'il y a quelques jours j'ai appelé un Centre Médico-Psychologique (CMP) pour avoir un rendez-vous avec un psychiatre. Je te conseille les CMP, car il y en a dans beaucoup de villes, et ce sont des structures rattachées à des hôpitaux publics, où tout est gratuit (structures qui regroupent des infirmières, psychiatres, psychologues...).

On dit souvent que l'on ne prêche qu'à des convertis... alors peut-être qu'il te faudra te faire ta propre expérience avant de rendre compte que j'avais raison. Peut-être... mais je tenais quand même à te donner mon point de vue sur le sujet!      

En général, j'ai toujours réussi grâce à ma volonté propre (que ce soit dans ce domaine ou un autre) ce qui m'a permis de tenir quasi un an. Si je l'ai fait une fois (les autres sevrages duraient 4 à 6 mois il me semble) je me dis que je peux le faire une deuxième fois. Je le prend peut-être pour quelque chose de facile et je suis peut-être naïf voire con mais à vrai dire l'avis ''néfaste'' des autres sur moi je m'en fiche royalement. On peut me dire ce qu'on veut comme conneries je ne broncherais pas. Mais cela ne veut pas dire que je ne tiens pas compte de vos conseils pour ce qui est du CMP mais le problème est le temps et de toute façon j'ai pas envie de me faire ch*er à avoir un psy ou autre (j'ai toujours fait les choses par moi-même et toujours été un solitaire trainant seul plutôt qu'en compagnie des autres quand je ne suis pas avec ma petite amie). Et je ne suis pas vraiment seul à faire face à ça, ma petite amie est là et en pensant à elle ça me donne la force d'arrêter c'est ma raison principale. Certes j'ai rechuté, et après ? Je ne laisserais pas tomber, je vais pas déprimer ou me morfondre en pleurnichant que j'ai rechuté. Non. Je vais continuer sans jamais lâcher le morceau.
Pour ce qui est de ma journée d'hier, bah R.A.S. Pas d'envies ne serait-ce que minime. Aujourd'hui, bah on verra bien ce soir.

Tu es libre d'essayer de t'en sortir par toi même... Je respecte entièrement ton point de vue, même si personnellement je pense (et cela n'engage que moi!) que tu as tord. Ok, tu as toujours fait les choses par toi même, alors pourquoi cela serait différent avec ton addiction à la porno? A chaque fois que tu as fait quelque chose par toi même tu as compté sur ta propre VOLONTÉ. Et comme cela a déjà fonctionné, tu ne vois pas pourquoi cela ne fonctionnerait pas pour ta dépendance. Quand j'ai commencé à prendre conscience de mon problème je pensais exactement la même chose que toi. Je pensais ne pas avoir besoin des autres,et que parce que je serais fort je n'aurais pas besoin de m'emmerder à voir un psy. A quoi bon je me disais?! Cependant ce n'est pas parce que l'on a l'habitude de s'en sortir par soi-même que cela fonctionnera ici concernant cette dépendance qu'est la porno! Pour tous les dépendants, notre cerveau est malade. C'est à dire que nos manières de considérer la réalité sont altérées. Et nous voudrions "réparer" notre cerveau malade à partir de la VOLONTÉ de ce même cerveau malade. Il n'y a pas de honte à s'adresser à un psy. Je ne pense pas que cela soit de la perte de temps. Quand on s'adresse à un psy, ce n'est pas de la faiblesse. Il ne s'agit pas de "déprimer" ou de se "morfondre en pleurnichant" comme tu l'écris. Il s'agit juste de faire preuve d'humilité. Non, nous ne sommes pas capables de tout faire par nous mêmes. Nous avons besoin des AUTRES. L'Homme est un ÊTRE SOCIAL. S'adresser à un psy c'est juste reconnaître que nous ne sommes pas des mini dieux en puissance, et que nous ne pouvons pas tout faire à partir de nous même (de nos propres ressources). Je trouve insupportable ce discours qui consiste à dire que si nous ne sommes pas heureux, ou ici que si nous ne nous en sortons pas vraiment face à la dépendance, ce serait parce que nous n'allons pas jusqu'au bout de nos potentiels. Dans cette logique tout serait inscrit au plus profond de nous. Si nous ne sommes pas heureux, cela serait juste parce que nous avons des blocages et que nous ne savons pas atteindre ce bonheur pourtant présent en nous. Nous négligerions nos propres potentiels. Que devient alors le rôle de la société sur nos propres façons d'agir? Évacué! Il n'aurait plus sa place.Je trouve cette façon de voir les choses insupportable!! Non l'Homme n'est pas un être solitaire. Non, si l'Homme n'est pas heureux, cela ne provient pas uniquement de sa propre responsabilité. Son comportement provient aussi de la société dans laquelle il s'inscrit. Et pour s'en sortir, non il ne pourra pas uniquement compter que sur lui même. Il aura besoin des AUTRES. Tu écris que tu vas "continuer sans jamais lâcher le morceau ". Quelle est la garantie de ta réussite? Il n'y a visiblement que ta propre VOLONTÉ. Pourtant ton cerveau est malade et il va tout faire pour faire échouer ton sevrage, peut importe ta volonté initiale. Il va trouver toute sorte d'excuse pour ne pas aller jusqu'au bout de ta démarche. Il va trouver toute sorte d'excuse pour te persuader qu'une rechute ce n'est pas si grave et que tu t'en sortiras la prochaine fois...A bon entendeur salut!

Bon. Pour le psy, je n'en n'ai ni l'envie, mais SURTOUT pas le temps. Je suis encore au lycée donc le temps pour un psy non merci. J'ai conscience de mon problème, je le connais pleinement, et ce n'est pas le premier problème "psychologique" que je tente de régler par moi même. En plus d'avoir été/d'être (comme j'suis en sevrage, je sais pas quoi mettre exactement) j'ai des problèmes de violence. Ça aussi, je l'admet, ma petite amie, ma mère et mon frère me l'on fait remarquer, ça monte vite la colère chez moi ce qui déclenche beaucoup de violence et de hargne que ce soit contre moi-même ou contre quelqu'un. Bref. Ça, j'ai réussi à le "dompter" et non à le "supprimer" en faisant du sport (Musculation + "Défoulement" sur un sac de frappe de 3 à 5 minutes) et à la fin une "séance" ou j'essaye de me calmer, de calmer mon rythme cardiaque, de la relaxation quoi. Ça fait des années que ça dure et ça marche (Un mois ou deux pour ce qui est du sac et de la relaxation). Bref. Là n'est pas le problème. J'ai lu sur le site que le sport aide beaucoup et c'est vrai, donc ça m'aide. Aussi, par le passé, ma petite amie m'a dit de lui parler, de venir discuter avec elle si j'avais envie d'aller sur un site ou si je m'ennuyais. Maintenant je le fais. Bref. Je ne suis pas seul. Et pour ta partie philosophique sur l'Homme qui est sociable, sur son bonheur et tout et tout, bah je te dirais juste que le social en vrai j'en ai pas des masses (C'est un choix, et je n'aime pas les gens, je passe le plus clair de mon temps seul quand ma petite amie n'est pas là) et pourtant je suis heureux (même si je peux paraitre froid). Bref. Ce côté de ma vie on s'en fout, là n'est pas le sujet.

Vendredi 23 Décembre 2011. Rien à signaler depuis le temps. En même temps, je suis en permanence avec ma petite amie pendant les vacances et du coup, comme on sort beaucoup, je n'ai pas vraiment le temps de trainer sur l'ordi. Je sais pas quand est-ce que je pourrais écrire à nouveau, sûrement après les vacances. Donc d'ici, bonne chance aux autres.

drolement tu dis ne pas avoir de temps, mais tu as quand meme assez de temps pour trainer sur l'ordi et te taper des rechute..a cogiter ;-) ..

il y a eu un temps ou je travaillais a plus que temps plein (2 jobs) plus mes 2 enfants que je m'occupe toute seule (maman mono) j'avais pourtant quand meme du temps (pas autant mais j'en avais quand meme) pour ma vie social, aider un ami tres malade et mourant et voir ma psy..

J'ai aussi dit que j'en avais pas envie. Et puis, c'est les vacances et je suis soit en famille, soit avec la belle famille et ma petite amie. Pour les rechutes, bah oui, et ? Je les bouffait sur mon temps de travail.Bref. Je le sais bien que c'est pour m'aider que vous tous me dites tout ça, mais ce problème j'le prend pour quelque chose de personnel (Dans un sens ça l'est). Oui, je suis sans doutes têtu, obstiné (voire perseverant tient) mais je veux continuer comme ça, pour le moment. Dimanche 25 Décembre 2011: Pour une raison totalement inconnue, je vois, sur l'ordi de ma tante, en pub, des couvertures de mangas hentaï. WTF ? Sachant que j'étais sur un forum RP, il n'y avait aucunes raisons à la présence de cette pub. Bref. Aussitôt vu, aussitôt ignorée en continuant ce que j'avais à faire à savoir aller sur le forum, voir les nouvelles en me connectant, point. Bref. Je n'ai pas encore eu de "grosse" envie pour le moment, donc je pense que le plus dur reste à venir.By the way, vos conseils, je ne m'en contre fiche pas. Je les prend en compte, ne vous inquiétez pas. C'est juste que je veux réessayer. Je vous l'ai dit. Vous pouvez me traiter de tous les noms parce que je suis têtu, ça, je m'en fiche. Tout ce que je comprendrais, c'est le message que vous voulez me faire passer.

Je sais, ça fait un moment que je n'ai pas donné de mes nouvelles.M'enfin, en tout cas, je tiens bon. Ce la fait maintenant 29 jours que je n'ai pas été sur un site hentaï.Je sais que  ce n'est pas grand chose mais c'est déjà ça. J'ai par moment failli retomber en tombant sur des mangas qui sont, pas hentaï, mais majoritairement ecchi et de manière assez poussée. Je me disais que comme c'est du ecchi, ça va. Mais je me suis rendu compte que ça pourrait très vite prendre la place du hentaï et ainsi ça recommencerais. Donc j'ai fermé le site au final. 

Donc, pas de rechutes pour le moment.