Bonjour à tous, Je viens de découvrir ce forum par le biais du site http://www1.k9webprotection.com/ éditeur d'une solution de contrôle parental que je teste pour un client (il n'y a pas de hasard, j'en suis convaincu).J'ai été surpris de voir que chacun s'exprimait avec une (relative) liberté d'expression sur un sujet qui reste bien tabou par ailleurs. Surpris aussi que des femmes soient présentes en tant qu'addictes alors que  je pensais que les hommes étaient essentiellement touchés par ce problèmes.J'ai remarqué cependant que pour beaucoup, le sexe, c'est tout ou rien. C'est quelque chose que j'ai du mal à envisager [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]Addicte à l'acool il y a quelques années (en moyenne, je buvais par jour : 1 litre de vin, une bouteille de whisky et une bonne dose de cognac ... sans compter les suppléments éventuels) et je me suis arrêté en continuant à boire pour arriver à 1 ou 2 verres par repas le week-end ... Je me présente : un homme de 54 ans, élevé dans une famille catholique très attachée à la tradition où le sujet du sexe était tabou. Je n'ai jamais abordé le problème avec mes parents.Jeune, les femmes m'ont attiré, surtout les plus agées que moi.J'ai du avoir ma première expérience à 18 ans avec une femme de 28 ou 30 ans parce que je souhaitais quelqu'un ayant une certaine maturité. Je me suis marié tard. Les premières années de mariage tout se passait bien avec ma femme.Nous avions des rapports sexuels très réguliers, voire fréquents. Nous aimions ça tous les deux.Et puis, après la naissance de notre dernier enfant, le désir chez ma femme s'est estompé jusqu'à s'éteindre. A chaque fois que je lui faisais des avances, les excuses s'ajoutaient aux excuses, pour arriver, aujourd'hui, à ne même plus pouvoir la toucher.Sur la question de savoir si j'ai une addiction,  je n'en sais rien. Il est clair que je suis très porté sur le sexe, sans tabou, et ayant un langage très libre sur le sujet.Cependant, je quis très classique sans aucun penchants pour les attitudes déviantes et violentes telles qu'on peut les voir dans les films porno.Lorsque ma femme a commencé à être plus distante, j'ai fait comme la plupart d'entre vous, j'ai opté pour la masturbation (que j'ai commencé à pratiquer vers 15 ans environ). Puis ça a été les films porno sur internet.Parallèlement, je lui en ai parlé, lui disant que cela me manquait. Souvent, je me masturbait à ses côtés en lui demandant de me caresser pour essayer de lui faire envie. Rien.  Je me suis rendu compte que cela ne me satisfaisait pas bien que les orgasmes me comblaient "sur le moment". En réalité, ce qui me manquait c'était le toucher, le réel. Après chaque masturbation, j'avais  deux sentiments : 1. que ça avait été très bon, et 2. la honte et la déception..Je n'avais jamais été tenté par la prostitution jusqu'à ce que je tombe par hasard sur la section "Adulte" d'un site de petites annonces. Et j'ai découvert (à 40 ans quand même) les escortes, alors que pour moi la prostitution était sur le trottoir.Pendant des années, j'ai réellement fantasmé sur ces femmes, souvent jolies, qui "offraient" leur corps. Il y a deux ans, j'ai sauté le pas. J'ai fais ma première rencontre tarifée, très décevante. La deuxième a été une réussite complète.J'en ai fait une troisième récemment, elle aussi réussie. Je n'ai fait donc que peu de rencontre. Je me suis aperçu que je me masturbais beaucoup moins, voire plus du tout. La vue d'un film porno me laisse de glace. En revanche, j'attends avec impatience la prochaine rencontre vénale.  Bien évidement, il faut prendre le temps de choisir, de savoir discerner les femmes qui font cela par choix et non parce qu'elles sont forcées.Et puis, il y a l'aspect financier. Il a deux avantages : d'une part, il met une barrière entre l'escort girl et moi et d'autre part, il m'empêche d'abuser. Petit à petit, je m'installe vers un rendez-vous par mois maxi.Je vois poindre les remarques d'adultère : certes oui, sans doute, mais ma femme devrait s'en douter. Souvent je lui ai dit en blaguant que je devrais aller voir ailleurs, que tout cela me manquait. Mais elle n'a pas envie d'en parler.Voilà mon parcours.Désolé d'avoir été un peu long, mais je serais heureux d'en parler  avec vous (addictes et co-addictes). Peut-être que, dans mes propos, des choses vous choquent. Je vous en demande pardon par avance. Peut-être qu'en m'exprimant avec vous en toute liberté sur ce forum, je trouverais un autre chemin.A vous lireFrançois  

J'avoue que l'adultère je ne suis pas fan car j'ai un principe, celui de ne jamais tromper celle que j'aime. Néanmoins je ne te jugerai pas. J'aime la franchise, ta manière de parler et d'exposer ta vision du sexe que tu sembles bien assumé.Ici de nombreuses personnes rencontrent des problèmes liés au sexe. J'en fais également parti. Il est possible que si tu racontes ton expérience ici, cela te gène de ne plus pouvoir être en phase avec ta femme comme avant. Il arrive, malheureusement qu'après avoir eu un enfant, les femmes n'aient plus de désirs. Cela arrive. Je n'ai jamais vécu cela, mais il faut lui faire sentir qu'elle peut être désirée, qu'elle n'est pas que la mère de tes enfants. Elle reste une femme après tout, qu'elle soit mère ou non, je pense qu'une femme veut toujours plaire. As-tu essayé de l'amener dans un lieu agréable, histoire de lui rappeler les bons vieux temps passés ensemble. Un bon restaurant, où ta femme se fait belle pour venir. Je pense que ça peut raviver une petite flamme.Pour moi, le sexe ce n'est pas l'objectif à tout prix. Je suppose qu'une bonne complicité, un bon moment peut y mener. La surprise et l'innovation sont à mon avis de bons éléments pour passer un bon moment ensemble puis pour raviver des désirs perdus. Cela n'est que mon avis. Je te souhaite une bonne visite sur ce forum frncs78. ++++

Merci Nev de ta réponse.

Citation : Nev a écrit: J'avoue que l'adultère je ne suis pas fan car j'ai un principe, celui de ne jamais tromper celle que j'aime. Néanmoins je ne te jugerai pas. J'aime la franchise, ta manière de parler et d'exposer ta vision du sexe que tu sembles bien assumé.

Non, je ne suis pas un fan de l'adultère. Mais c'est la seule chose que j'ai trouvée pour me libérer du porno et de la masturbation qui me détruisent, comme vous tous j'ai l'impression. Avec ma femme, j'ai tout essayé ... rien n'y fait, même pas le dialogue puisqu'elle n'aime pas en parler. Non, je n'ai pas une sexualité assumée.C'est bien la raison qui me fait venir sur ce forum. Je sens bien que j'ai un problème.Il y a en moi ce besoin d'activité sexuelle et ce sentiment d'anormalité.J'ai essayé les psychologues ... qui ne m'ont pas convaincu avec leurs discours préformatés sur la petite enfance, etc ... Ce qui est passé est passé. L'essentiel est de vivre dans le moment présent et pour l'avenir.J'espère comme vous que je guérirais.François 

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Salut à toi !

Bienvenu au Club ! N'oublie pas d'éplucher le site d'Orroz qui est une mine de renseignements utiles.

je pense que lire des témoignages est primordial pour accumuler des angles de vues utiles… ton cas parait un peu différent, dans la mesure où tu as un alibi en béton pour « aller voir ailleurs »… c'est un cas de conscience. À mon avis mais je peux me tromper, il ne s'agit pas vraiment d'une addiction qui implique souvent un comportement journalier ou très fréquent. Quoi qu'il en soit tu as certainement raison de te questionner. Il pourrait être utile d'approfondir le pourquoi du décalage qui s'est créé, apparemment. te faire aider, voir un sexologue conjugal, que sais-je… le fait de ne pas vouloir parler suggère qu'il y a anguille sous roche, désaccord subtil et peut-être profond. En absence de dialogue, on est fondé à croire que la relation ne va pas bien. il faut découvrir pourquoi et sans la même volonté de la part du conjoint c'est mal parti. il y a sans doute des remises en question douloureuses que l'on veut éviter en enterrant les problèmes au lieu de les affronter… cela peut aussi être le symptôme d'une évolution spirituelle qui rend la relation physique inintéressante pour celle qui se trouve embarquée à un autre niveau. ou bien c'est l'inverse, la personne ne va pas bien et ce n'est pas toi le plus malade des deux...en absence d'une connaissance des personnes, on ne peut pas effectivement donner vraiment de conseils… Tu peux aussi si ce n'est déjà fait lire ce message qui est un résumé des différents aspects à prendre en compte quand on veut se sevrer de sexe compulsif ou mental ou d'addiction sexuelle en général… ?topic_id=3774&forum=2&post_id=46047#forumpost46047

Bon courage pour ta démarche.

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Salut François.Rien de choquant quand on parle honnêtement de ses problèmes. J'ai un peu le même parcours que toi.J'irais bien voir des escortes, mais ma femme n'est pas d'accord.En plus, des fois elle s'acquitte du devoir conjugal comme si elle n'était rien d'autre qu'une pute bénévole, ce qui est de la concurrence déloyale vis-à-vis d'une profession déjà peu valorisée, voire du dumping sexuel !!! Je rigole, mais  la limite à partir de laquelle on parle d'hypersexualité est sujette à débat, car la libido est inégalement partagée entre les êtres humains, qu'ils soient hommes ou femmes. Il est donc très difficile de définir un niveau « normal » de pulsions sexuelles. Certains se contentent d'un rapport sexuel épisodique, d'autres en ressentent le besoin quotidiennement, voire plus comme ceux qui recherchent des relations considérées comme hors-normes ou à plusieurs partenaires dans le cadre de la sexualité de groupe. Le consensus aujourd'hui tend à parler d'hypersexualité lorsque les conséquences sur le plan social deviennent inacceptables.C'est pourquoi le critère qui guide mon choix c'est "qu'est-ce qui est acceptable, et qu'est-ce qui ne l'est pas ?" c'est ce critère qui m'a fait rechercher une solution quand je me suis retrouvé addict sexuel et que j'ai fini par me révolter contre cette situation, aller voir un psy spécialiste de l'addiction, découvrir Orroz, partager mon expérience chez Orroz puis ici..."L'alibi" de l'absence de désir supposé ou avéré chez ma femme n'est jamais qu'un "alibi", dont seul les "coupables " ressentent le besoin. Entre me masturber en cachette dans mon bureau et aller voir une prostituée, y - a- t'il une différence de nature et/ou  d'intensité dans la tromperie ? Quelle influence sur ma vie de couple peut avoir une sexualité clandestine que je vivrais en marge, éventuellement avec la honte ? Qu'attendez-vous d'un(e) conjoint(e) idéal(e) : des sensations inouïes ou des sentiments qui puissent survivre même à une absence de sensations ? Voilà un peu les questions que je me suis posées, qui m'ont amené d'une réflexion sur la dépendance sexuelle à une autre sur la dépendance affective, et à remettre de l'ordre dans tout ça, et qui font qu'aujourd'hui je vis nettement mieux, sans faire usage de porno, ni de masturbation, ni d'escortes.Tout m'a aidé à reprendre ma liberté : lire des témoignages, échanger avec des dépendants, fréquenter des psys, me sevrer, me vautrer, reprendre le sevrage... Bon courageA te lireJohn