13-03-2013, 16:05
Bonjour à tous, Je viens de découvrir ce forum par le biais du site http://www1.k9webprotection.com/ éditeur d'une solution de contrôle parental que je teste pour un client (il n'y a pas de hasard, j'en suis convaincu).J'ai été surpris de voir que chacun s'exprimait avec une (relative) liberté d'expression sur un sujet qui reste bien tabou par ailleurs. Surpris aussi que des femmes soient présentes en tant qu'addictes alors que je pensais que les hommes étaient essentiellement touchés par ce problèmes.J'ai remarqué cependant que pour beaucoup, le sexe, c'est tout ou rien. C'est quelque chose que j'ai du mal à envisager [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]Addicte à l'acool il y a quelques années (en moyenne, je buvais par jour : 1 litre de vin, une bouteille de whisky et une bonne dose de cognac ... sans compter les suppléments éventuels) et je me suis arrêté en continuant à boire pour arriver à 1 ou 2 verres par repas le week-end ... Je me présente : un homme de 54 ans, élevé dans une famille catholique très attachée à la tradition où le sujet du sexe était tabou. Je n'ai jamais abordé le problème avec mes parents.Jeune, les femmes m'ont attiré, surtout les plus agées que moi.J'ai du avoir ma première expérience à 18 ans avec une femme de 28 ou 30 ans parce que je souhaitais quelqu'un ayant une certaine maturité. Je me suis marié tard. Les premières années de mariage tout se passait bien avec ma femme.Nous avions des rapports sexuels très réguliers, voire fréquents. Nous aimions ça tous les deux.Et puis, après la naissance de notre dernier enfant, le désir chez ma femme s'est estompé jusqu'à s'éteindre. A chaque fois que je lui faisais des avances, les excuses s'ajoutaient aux excuses, pour arriver, aujourd'hui, à ne même plus pouvoir la toucher.Sur la question de savoir si j'ai une addiction, je n'en sais rien. Il est clair que je suis très porté sur le sexe, sans tabou, et ayant un langage très libre sur le sujet.Cependant, je quis très classique sans aucun penchants pour les attitudes déviantes et violentes telles qu'on peut les voir dans les films porno.Lorsque ma femme a commencé à être plus distante, j'ai fait comme la plupart d'entre vous, j'ai opté pour la masturbation (que j'ai commencé à pratiquer vers 15 ans environ). Puis ça a été les films porno sur internet.Parallèlement, je lui en ai parlé, lui disant que cela me manquait. Souvent, je me masturbait à ses côtés en lui demandant de me caresser pour essayer de lui faire envie. Rien. Je me suis rendu compte que cela ne me satisfaisait pas bien que les orgasmes me comblaient "sur le moment". En réalité, ce qui me manquait c'était le toucher, le réel. Après chaque masturbation, j'avais deux sentiments : 1. que ça avait été très bon, et 2. la honte et la déception..Je n'avais jamais été tenté par la prostitution jusqu'à ce que je tombe par hasard sur la section "Adulte" d'un site de petites annonces. Et j'ai découvert (à 40 ans quand même) les escortes, alors que pour moi la prostitution était sur le trottoir.Pendant des années, j'ai réellement fantasmé sur ces femmes, souvent jolies, qui "offraient" leur corps. Il y a deux ans, j'ai sauté le pas. J'ai fais ma première rencontre tarifée, très décevante. La deuxième a été une réussite complète.J'en ai fait une troisième récemment, elle aussi réussie. Je n'ai fait donc que peu de rencontre. Je me suis aperçu que je me masturbais beaucoup moins, voire plus du tout. La vue d'un film porno me laisse de glace. En revanche, j'attends avec impatience la prochaine rencontre vénale. Bien évidement, il faut prendre le temps de choisir, de savoir discerner les femmes qui font cela par choix et non parce qu'elles sont forcées.Et puis, il y a l'aspect financier. Il a deux avantages : d'une part, il met une barrière entre l'escort girl et moi et d'autre part, il m'empêche d'abuser. Petit à petit, je m'installe vers un rendez-vous par mois maxi.Je vois poindre les remarques d'adultère : certes oui, sans doute, mais ma femme devrait s'en douter. Souvent je lui ai dit en blaguant que je devrais aller voir ailleurs, que tout cela me manquait. Mais elle n'a pas envie d'en parler.Voilà mon parcours.Désolé d'avoir été un peu long, mais je serais heureux d'en parler avec vous (addictes et co-addictes). Peut-être que, dans mes propos, des choses vous choquent. Je vous en demande pardon par avance. Peut-être qu'en m'exprimant avec vous en toute liberté sur ce forum, je trouverais un autre chemin.A vous lireFrançois