Dépendance sexuelle

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Je ne suis pas dans une période où je me sens justifié d'encourager les autres, mais je te dirais tout de même courage. Et ne crois pas que tu sois impur, ou indigne. Pourtant, il va y avoir un combat à mener.Prends une ancre. Ici pourquoi pas. Mais ne repars pas seul face à tes problèmes.  
Ton témoignage et ton dernier message me touchent beaucoup. Je suis aussi dans une situation bloquée, affectivement, en plus, à cause ou en dépit de ma dépendance à la pornographie que je commence peut-être à mieux maîtriser. Si tu es jeune, dis-toi que tu as la vie devant toi et essaie de profiter au maximum de ton expérience et de ta prise de conscience qui me semble déjà, en soi, une bonne chose. Mais essaie aussi de te faire aider par un psychothérapeute sensible et compétent dans le domaine des dépendances, si ce n'est pas encore le cas, car tu décris une situation vraiment difficile.Amicalement.Loc.   
Bonjour, Klane.Je m'identifie beaucoup à ton message. Je me reconnais quand tu te décris, ivre de fantasmes et d'excitation. J'ai appris que tout commence dans mon esprit, que je ne peux plus laisser le moindrement sous l'emprise de la luxure. J'ai mis en place des choses assez radicales pour ma sobriété, mais ça marche pour le moment, un jour à la fois. Surtout, je m'appuie sur l'entraide d'autres dépendants, qui seuls savent ce que j'ai vécu. Je suis dispo pour en discuter, Klane. Bon courage. 
Merci beaucoup pour votre soutient !Aller je m'y remet franchement avec beaucoup de force et volonté car je veux vraiment m'en sortir et retrouver une relation saine et sincère avec la vie et m'a partenaire.Je comprends maintenant comment nous pouvons être sous l'emprise de la luxure qui nous maintient dans un cycle sans fin, un cycle qui au fond nous emprisonne dans la souffrance, nous empêche de voir les choses tel qu'elles sont.Je comprends que nous sommes prisonnier de cette dualité, le plaisir qui va toujours de pair avec la souffrance, tel le bien et le mal, car on remarquera que plus l'on provoque un plaisir intense, plus grande est ou sera la souffrance. Pour mettre fin a la dualité il faut cesser de l'alimenter, la transcender.Je vais bannir tous ce qui me fait plonger dans la luxure, tel un alcoolique qui ne touche plus une bouteille, tel un fumeur qui ne touche plus une cigarette, tel un sexolique qui :- Cesse la "branlette" et la masturbation avec ou sans quelconque support(portable/télé/internet/revue/etc...) .- Cesse toutes relation sexuelle avant un sevrage comlpet et durable.- Cesse toute activité de la pensée relatif au sex ( pensées érotiques/ fantasme par la pensée ou dans la réalité)Noter mon évolution, ma progression pour constater un résultat à long terme ( 1 mois 2, 3, 4 ... puis le fameux cap de 1 an ) jusqu'a redecouvrir le partage et la sexualité pur, l'amour du coeurla liberté.Je vais retrouver des activités créatrice et liberatrice ( sport, lecture, musique, entraide ... )Profiter pleinement du présent, de chaque choses de la vie et de notre quotidien.Je veux et vais m'en sortir !Fini la période de "je me rend compte de mon problème", je suis malade, maintenant bonjour la période du sevrage.
Bon courage.  Juste un petit ajout en passant : à mon avis, la vie est faite de nuances. Et -toujours selon moi- nous ne sommes pas des êtres "purs" ou "impurs", juste des êtres désirant qui ont besoin de bien faire circuler le désir et le plaisir. Tiens bien ton sevrage. C'est pour l'instant ton ancre. 
Klane,J'aurai adoré, que mon ex poste ces "belles résolutions" comme tu l'as fait. Avec un contrôle parental en prime !!!Je te souhaite bon courage
C'est super, Klane. Tu as compris le truc !Bon courage et partage régulièrement ce que tu vis, cela nous aidera !  
Bonjour,J'ai envie de réagir au conseil de mettre un controle parental. Moi-même, je suis en sevrage et je n'aurais pas du tout été aidé par ce genre de démarche. Est-ce vraiment prudent dans une période aussi active de la dépendance d'essayer de bloquer des accès à la pornographie?? Soyons honnête, quand on veut on peut. Le sexe est partout dans la société, il y a des pc partout, des images partout.. A quoi peut servir le controle parental? Je me faisais cette réflexion... C'est justement le fait de pas en mettre qui est un réel combat. Pouvoir être confronté au problème. Il faut plutôt apprendre à réutiliser les outils de tous les jours pour leurs fonctions les plus essentielles. C'est du moins la méthode pour laquelle j'ai opté. Un contrôle parental retient, empêche la rechute mais la frustration qui est liée à ce blocage ne fait-elle pas qu'empirer les choses? Et une fois que le contrôle parental n'est plus là, comment on se sent devant un pc " libre"?

 Bon courage à tous

Salut needhelp. Aurais-tu oublié ce que signifie ton pseudo...?Ce qui importe ce n'est pas "le combat". C'est de se sortir de cette merde, et si tu arrives à voler la victoire, à esquiver la bataille et annuler le combat (c'est plutôt ce que j'ai fait), alors tu sors grandi et victorieux et tu es tout sauf un lâche... La ruse et la sagesse l'emportent encore sur la force brute...Oui, tu peux contourner le contrôle, tu peux reformatter, tu peux racheter un ordi. Tu peux te couper la main, et t'en faire recoudre une... Tu peux trouver des raisons de NE PAS te sevrer, en te disant que de toutes façons tu risques de rechuter alors à quoi bon... C'est partir perdant. Tu dis toi-même que tu n'es pas sûr que cela servirait à quelque chose. Ça te coûterait quoi d'essayer pour en acquérir la certitude, pour juger sur pièces? Tu restes sur l'idée que tu t'es forgée, par ta réflexion certes mais sans l'expérimenter dans le concret, que cela ne t'apporterait rien... Et que c'est mieux de frôler le danger pour se prouver qu'on est fort... Or, la dépendance est ancrée et pour se rééduquer il faut se sevrer. C'est comme si tu proposais à un alcoolique de s'acheter du whisky et de la bière pour se montrer qu'il est en combat contre la boisson, en regardant les bouteilles droit dans les yeux et en leur disant "non!" à longueur de temps... Alors que si au contraire il va se faire interdire de casino, un joueur pathologique a moins de chances de rechuter, tout simplement... Admettre qu'on n'est pas fort face à la maladie, c'est aussi ça... L'humilité, recadrer son égo...Soyons honnête, justement... Le logiciel de blocage peut aider. Moi je me suis senti presque reposé quand je l'ai installé et que la sécurité était là au lieu du danger permanent et des pop-up à la con qui viennent tout le temps... Avec firefox et adblock, aussi, par exemple, si je vais voir mes e-mails sur hotmail, je n'ai plus ces pubs pour sites de rencontre avec des gonzesses qui te disent "viens me trouver" et autres ou "vous avez un message en webcam" etc... et plutôt que de trouver le prétexte de "il faut que je les aie sous les yeux pour pouvoir lutter et prouver ma force en exerçant ma volonté" qui est en fait un prétexte à rechuter "ben oui mais tous ces messages incitatifs sont difficiles à endurer", j'ai mis tout ça loin et je vis mieux sans, comme je vis mieux sans dépendance au sexe qui me faisait me MB à longueur de journée et chercher des partenaires de n'importe quoi...En m'exerçant ainsi à pouvoir être devant un PC en sécurité, justement, cela m'entraîne pour quand je suis devant un PC "libre" à pouvoir garder le même comportement. Les pop-ups me gênent et je ne me dis pas "ouf, enfin, que c'est exaltant, cela me manquait" mais bien "ah, oui, cette merde-là existe, heureusement qu'à la maison je suis tranquille et n'y perds plus mon temps et ma vie"... Les exercices pratiques de rééducation, c'est tout ça. C'est vivre libre et normalement, avec des aménagements si nécessaire, afin qu'en cas de "crise" ou de "mise en présence du produit délétère" je sois mieux armé pour réagir comme il faut.Certes, on peut penser par exemple, "si je m'isole et ne vois pas de fille dans la rue, alors le jour où je vais ressortir je serai sollicité et les regarderai avec concupiscence parce que cela m'aura tellement manqué"... C'est le raisonnement de la dépendance, qui se construit sur le manque permanent qui l'alimente. Alors qu'on peut aussi voir (c'est un peu la philosophie du RIP) "si je m'isole et ne suis pas tenté de mater les filles dans la rue, l'habitude de ce geste se perdra et quand je ressortirai je saurai continuer à ne pas baver d'envie et avoir des regards comme des mains baladeuses"... Ce qui est bien ce que je souhaite, non?Mains baladeuses... Ça fait des mois que j'avais envie d'écrire à ce sujet, tiens. J'ai rencontré un type, une fois,  qui racontait qu'il avait cette manie. C'est connu, que dans le métro aux heures de pointe, il y a des mecs qui en profitent pour peloter les gonzesses (une forme de frotteurisme), et je pense que beaucoup seront d'accord pour trouver cela abject, irrespectueux, inadmissible, dégueu etc. Je n'ai jamais eu ce défaut, ouf. Mais en l'entendant en parler, je me suis rendu compte que j'aurais très bien pu. Comme le hasard fait que l'on peut se MB devant des photos ou des vidéos de très jeunes, d'animaux, de SM, de n'importe quoi au hasard des recherches de porno, je suppose que ce genre de "pratique" peut se banaliser pour celui qui en fait une fois l'expérience et n'étant ni puni ni rassasié la renouvelle... On se forge alors facilement la conviction que ce n'est pas si grave ou dégueu que ça, puisqu'on l'a fait et que rien de spécial ne s'est passé.... Imaginons au pire qu'on se fasse insulter, ok c'est la honte mais je suis sûr qu'il y en aura pour trouver cette humiliation "excitante" parce que le dépendant est capable de sexualiser n'importe quoi... Alors ce type qui racontait "ouf, encore une journée de passée sans avoir de main baladeuse" m'avait beaucoup fait réfléchir au fait de relativiser, de ne pas rester sur ses certitudes, de se mettre à la place d'autres pour se rendre compte qu'il n'y a pas que mon propre monde avec sa réalité et ses règles immuables qui existe... Et que le recul permet de voir plus loin que le bout de son nez. C'était en réunion DASA bien sûr, et je ne devrais pas en parler parce que ce qui se passe en DASA reste en DASA, mais cela me paraît important et je ne le trahis pas.
Non je n'ai pas oublié ce que voulait dire mon pseudo, mais où est le rapport?? Ai-je dis que je refusais de l'aide?  Au contraire j'ai besoin d'aide et je ne m'en prive pas.  Mais l'aide je la vois ailleurs.

 Je suis en sevrage depuis 49 jours et cela sans le contrôle parental, je disais juste que ça n'était pas essentiel et peut-être même plus dangereux...Ce n'est pas une question de force mais de méthode. Je ne prétends pas être plus fort qu'un autre. J'avais juste l'impression que le contrôle parental s'avérait indispensable dans le sevrage, ce pour quoi je ne suis pas du tout d'accord. Je pense que pour certains, et tant mieux s'ils en témoignent, cela n'a pas arrangé les choses."ah, oui, cette merde-là existe, heureusement qu'à la maison je suis tranquille et n'y perds plus mon temps et ma vie"... Voila le problème que j'évoque.. Heureusement qu' A LA MAISON je suis tranquille...Et combien se jettent sur un autre pc pour assouvir leurs besoins ? Dans ce cas pourquoi pas le faire chez soi plutôt qu'au boulot? Ou alors il faudrait aussi arrêter de bosser? .. Ca reste mon avis, je n'ai pas la prétention d'imposer une méthode qui serait meilleure qu'une autre, j'invitais juste à y réfléchir. Tu prenais l'exemple des alcooliques. Pour mon le contrôle parental sur un pc a le même effet que si un alcoolique avait des bouteilles chez lui mais que le bouchon était bloqué. Ca ne peut qu'être frustrant selon moi.J'aimerais cependant entendre d'autres avis... Bonne soirée

  

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