Dépendance sexuelle

Version complète : Questions aux dépendant(e)s...
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Bonjour Résilience,J'ai lu le message hier mais pas eu le temps d'y répondre. Désolée.Oui, il y a une sorte de mélange entre le besoin de démontrer à l'autre que c'est son attitude qui est responsable des fuites en avant et une manière d'agir qui doit être en partie consciente chez lui d'imposer des rapports qui ne peuvent qu'être "inacceptables". De ce côté là, je reconnais qu'il "fait des efforts" depuis quelques mois (Affreux de voir le côté efforts dans des relations sexuelles entre partenaires d'ailleurs...) Ceci étant, compte tenu du passif, j'avoue que je me demande constement si c'est "pour moi" ou pour que j'arrête de le gaver avec mes remarques. Tu sais un peu comme lorsque l'on se présente en tailleur au boulot alors qu'on est très bien dans un jean's. On le fait parce que l'on sait que le Jean's ne passerait pas tout en ayant conscience que nos compétences ne sont pas liées aux fringues...Je sais très bien que ce doute ne va pas dans le sens de l'aide.J'ai peur parfois, moi aussi de mes réactions. D'autant plus peur que je sais que je suis totalement sortie de la période où je dirigeais la violence vers moi. Ceci étant, je sais que même si on peut dire que j'aurais des circonstances atténuantes, je me refuse catégoriquement à m'abaisser aux réactions primaires. Je dis assez à mes gosses "Vous êtes fiers ? La parole est ce qui nous différencie des animaux alors servez-vous en au lieu de résoudre vos problèmes de territoire et pouvoir en vous tapant dessus !" pour ne pas le faire de mon côté ! Punaise le mal que l'amour des Maman fait...  C'est effrayant surtout lorsqu'on est une Maman ! Oui, entièrement d'accord avec toi. Il faut pouvoir s'aimer pour accepter l'amour de l'autre sans arrière pensée. Et vous avez fait un gros boulot sur vous même dans le coin... Bonne journée à toi aussi.
je suis grace d accord avec la dernière phrase, je crois que l 'on touche peut être une des clefs de voute de la guérison, en tout cas moi je souffre  grave de cela en ce moment!!! j en ai plein le cul mais je n arrive toujours pas à m accepter!! bref, pas très perspicace ce que je post mais j avai envi!! 
Il n'a peut-être pas encore pris conscience de tout ce qu'il peut perdre en continuant dans sa direction. Peut-être devrait il essayer de s'habiller en tailleur pour aller bosser ? [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img] Plus sérieusement, moi le gros déclic ça été la rupture. Ca était douloureux, mais quelque part je le vivais comme un nouveau départ et c'était hors de question que je reparte de la même façon.Je pense aussi qu'il faut éviter les réactions primaires, celles de notre cerveau reptilien, qui nous balance parfois de vilaines émotions. Généralement ça ne sert qu'à envenimer les choses et après on est dans la culpabilité.Alors, perso, je ne pense pas que ce soit l'amour de ma mère qui m'ai fait du mal. En fait c'était pas de l'amour. Elle avait ses problèmes, ses angoisses qu'elle a cherché à apaiser avec son avarice, son alcool, ses calmants, ses anti-depresseurs, son affection. Elle a toujours refuser de se soigner...bref tout ça c'est pas de l'amour. La psy de ma soeur parle de maltraitance, dans le sens on elle ne s'occupait pas de nous, elle était très négligeante. Tout cela ne m'a pas fait grandir, ou mal. Je pense vraiment que je suis rester concer au niveau affectif vers l'âge de 4 ans. (Maman, regarde moi, caline moi, bouh, j'ai peur des gens..., si j'ai pas ce que je veux, je boude)Maintenant, l'amour d'une mère, qui se demande de quoi a besoin son enfant, qu'est-ce qu'elle peut faire pour lui, ça, je pense que c'est du tout bon, que ça construit des adultes forts.Gros boulot : je sais pas trop, je pense que j'en ai encore énormément à faire, la je pense que je suis au pied de la montagne (avant j'étais au fond du gouffre...). Mais de toutes façons y a pas le choix.

L'étudiant > Je pense aussi que c'est une des clés : a un moment je ne m supportais plus, et je ne supportais plus de ne plus me supporter, tout cela tournait en rond, toujours autour de moi...Il faut un moment essayer de dire stop à tout ça. Paradoxalement, c'est en faisant des choses pour moi, positives, qui m'engage, dont je suis un peu fier, mais sans que ça passe par le regard de l'autre que j'essaie d'inverser la tendance...

Salut,Pourquoi pas très perspicace ? tout à fait pertinent le post, même si tu n'as pas envie de le lire ;-)Déjà, tu as envie de le dire, c'est donc que c'est important. tu es au constat que tu n'arrives toujours pas à t'aimer et que ça te gonfle. Mine de rien tu avances... Je pose une question pour répondre à celle que tu te poses : "Est-ce que tu t'es pardonné ?" Et oui, je suis de l'extérieur votre cheminement : J'ai nié un "problème" --> ce problème a foutu ma vie en l'air --> J'ai résolu le problème --> ma vie est toujours fichue en l'air et mer** ! Oui réaction "basique" de ma part et super schématique qui vient d'un cerveau qui n'a pas a lutter contre lui-même. J'ai donc le rôle facile là !  Je serai tentée de te poser le problème sous une autre forme : Tu as eu un comportement qui a modifié ta vie. Cela a eu des conséquences on ne peut y mettre son mouchoir dessus et faire comme si mais il te reste encore plein d'années pour vivre heureux et en accord avec toi-même. Et si tu passais à l'étape suivante ? "Oui j'ai déconné grave, oui j'ai fait du mal à ceux qui ont partagé ma route mais je me suis surtout fait du mal à moi ! J'ai payé ma "faute" assez cher pour ne plus me faire payer chaque jour.Je ne suis plus le même qu'avant, je suis un autre moi et celui là il est "bien" !" Tu es libre aujourd'hui. Pas libre au sens de seul mais libre au sens libre-arbitre. Demande-toi pardon une bonne fois pour toute. Courage ça va aller.Le pire est derrière.
ouaip, il faut tourner la page, je pense que la culpabilité est encore un moyen de s'accrocher au truc...comme dit Nuage : "Il faut se sortir les doigts du cul !"
...ou de ne pas s'accorder le droit de vivre un "après" . il n'y a eu personne de tué non ? Tu n'as pas commis de crime contre l'humanité ? Bon alors tu peux t'autoriser à te respecter autant que n'importe qui puisque tu as eu le courage de te regarder en face. ici il y a plein de personnes qui ont un problème c'est vrai. Plein de gens qui mènent un combat contre eux même et osent se regarder tels qu'ils sont sans se faire de concession. Dans la population "générale" c'est pas si courant en y regardant bien...  Que penser du type qui dit "Oh c'est pas bien de se mêler des affaires des autres" pour justifier de ne pas faire quelque chose lorsque sa voisine se fait tabasser pour la nième fois, du type qui ne va rien dire si le petit voisin se ramasse un peu trop de baffes au nom du "Chacun élève ses enfants comme il l'entend", etc... Il me semble que ce n'est pas si mal nonle boulot que vous faites ? 
désolé pas avoir repondu avant, je comprend tous ce que vous dite, et j aimerais que les étapes passent plus vite, je doit beaucoup reconstruire, et c est pas évident, je comprend le fait qu il faut que je me pardonne mais pour l instant pas évident, depuis deux jours je vais mieux mais encore des flottements , à quand la vrai liberté?? Je commence à décroché sérieusement du porno, et espère donc revenir dans un état d esprit positif, en arrêtant de penser, vivre, communiquer, être libre, pour cela je doit retrouver cette fierté. Pas évident toute cette merde, mais merci pour votre soutient!! 
Bonsoir,Je suppose que, comme toute addiction, il y a une période de "flottement" en début de sevrage. Puis viendra un moment où il n'y aura plus de sensation de manque - essentiellement lorsque d'autres "habitudes" auront comblé le vide. Puis ce sera du passé, tout "simplement" ! Ceci étant, comme toute addiction il faura très certainement ne jamais oublier. Non pour vivre dans le passé mais garder en tête que c'était pas terrible somme toute... Oublier c'est, à mon sens, se condamner à revivre les chose; Le coup de "Oh une cigarette c'est pas si grave dans le fond... c'est pas comme si je recommençais à fumer...'" Et l'unique se transforme vite en paquet !Courage, tu tiens le bon bout ! 
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