Dépendance sexuelle

Version complète : Questions aux dépendant(e)s...
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à peut près tout ce que tu écris, résilience, j'aurais pu l'écrire moi-même, d'ailleurs je l'ai fait en partie je pense. à mois il a fallu deux autres ruptures en plus de celle d'avec la mère de mes enfants. encore 5 ans...elle n'avait pas plus que moi conscience de ma dependance sexuelle ni affective, et pourtant  elle a bien vecu exactement tout ce que decrivent celles qui temoignent sur ce forum...elle est partie avec les enfants, a un moment avant la fin de la procedure de divorce... pas à l'étranger, mais à des centaines de kilomètres...et même si je ne cherche pas à apaiser le conflit qui ne sera sans doute jamais calmé,  j'ai le projet d'aller la voir et lui expliquer ce que j'ai enfin appris. pour qu'elle sache ce par quoi elle est passée elle aussi. 
Bonsoir Résilience,Comprendre n'est pas accepter et je ne suis même pas sûre de comprendre ! Je crois que l'on ne peut comprendre que ce que l'on a vécu .. et encore.Je crois que la plus grosse bêtise que j'ai faite ce n'est pas aujourd'hui où j'ai mis un ultamatum très clair (1 Je ne suis pas responsable quoi que tu en dise 2 Ton problème pas le mien 3 Ou tu "changes" et tu t'en donnes les moyens ou c'est terminé 4 Pas la peine de couiner "bouh je peux pas m'en empecher et je culpabilise" Tu as un cerveau et tu dois t'en servir) c'est ce que j'ai fait depuis le début : Me sentir mal, me poser des questions métaphysiques pendant des plombes, essayer de comprendre ce que les "autres" avaient de mieux que moi ou ce qui pouvait l'attirer etc... Je vais sûrement te sembler basique voire stupide : je considère qu'en amour tout est permis et c'est sans limites sauf celles que l'autre te fixe. Partant de là si ton conjoint est toujours "Pas assez" quelque chose le plus honnête est de changer de conjoint et non pas de "combler" en douce tout en se déculpabilisant en l'accusant de t'avoir "contraint à " par les manques intrinsèques. Maintenant si tu ne veux pas changer ben faut faire avec ! etre adulte s'est faire des choix en permanence. bons ou mauvais, ben faut les assumer.Je sais c'est facile à écrire pas facile à mettre en oeuvre lorsqu'il y a addiction. Maintenant je ne crois pas que passer mon temps à lui dire "Je sais c'est dégueulasse ce que tu as fait, je suis furieuse, etc.. mais tu es malade alors ça explique tout" va faire avancer les choses.  Tu vois, j'ai eu un cancer du sein il y a quelques années que j'ai géré seule. Je crois que c'est un peu ça qui m'a fait changer. Je me dis que j'ai survécue et que c'est un "signe" -Oui, je sais je ne suis pas nette comme nana ! ;-) ) ?Non plus sérieusement, après tu vois les choses différemment et tu redéfinis tes priorités. Disons que la vie tu sais que demain elle peut s'arrêter et t'as plus du tout envie de vivre en demi-teinte.  En plus c'est le 2nd et si je "rigole" avec mon oncologue en lui disant "Bon au 3eme j'exige la réfection de la poitrine en 150 E et des fesses -sinon ça va jurer - aux frais de la collectivité"  j'ai pas trop envie d'arriver au "bilan" en me disant "Ben ma fille t'as eu une vie de merde quand même et tu te l'est faite toute seule comme une grande en ne sachant pas dire stop !"Enfin, un truc dans ce genre....Quand aux gamins j'ai des "pulsions" de vengeance, je le reconnais. J'ai des envie de meurtre aussi parfois ;-) Mais je ne le ferais pas simplement parce que les enfants n'ont pas à être otages des problèmes de leurs parents et ils ont été conçus par 2 personnes...quoi qu'il advienne. Je fais juste super gaffe à ne pas réagir avec les garçons comme s'ils "étaient leur papa" (Tu vois le "Bienfait pour ta gueule ! elle est partie parce que tu l'as prise pour une buse" en cas de "rupture - bon l'ainé à 18 ans donc il a des histoires de jeune de 18 ans)  ou à réagir envers mes filles comme si elles devaient revivre ma vie (Enfin surtout l'ainée qui a 20 ans vu que les 2 autres ont 2 ans et 9 mois donc, je suis "tranquille" de ce côté là !)en les mettant en garde "co**nt" pour rien. J'ai tendance à le faire, je le réalise donc je me mets des coup de pied au derrière toute seule. Bref, que l'idée m'effleure l'esprit oui, que je "menace" le Papa les jours de grand vent oui mais que je le fasse, j'en doute franchement.La vengeance n'est jamais une forme de "justice" quel que soit le sujet. Oui, personne n'est mort. Perdre était au sens éclatement d'une unité.Lorsque tu parles de dépendance touchant l'affection, pourrais-tu - si tu le veux bien sûr- préciser ? Etes-vous comme "anesthésies des sentiments" si je peux dire ça comme ça ? Bonne soirée.    
je t'appuis dans ton projet Dom [Image: smil3dbd4d6422f04.gif]l a, a se reconstruire.. ca sera long.. comme il m'a dis, et maintenant je le comprend tres bien, il ne peut etre nous en ce moment, il ne peut assumer ca.. il n'en a rien a foutre du quotidien, de se justifier, ce sentir surveillé (pourtant, je ne demande aucune surveillance ni justification).. alors maintenant, c'est ce qu'il a..je lui la, mais je lui laisse toute sa liberté.. il en a grandement besoin..il est déménagé, il ce fait un beau petit chez lui, et il a du gout et du talent mon zhomme c'est pas mal jolie [img=../../../uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]je le vois tranquillement changer et évoluer [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]que va t'il adevenir de cette relation??seul le temps me le dira, mais une chose est sur.. on va en faire quelques chose de positif  [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]
bon.. il manque une parti de mon message [img=../../../uploads/smil43c014c55f944.gif" border="0]" width="15" height="15[/img] lolldisparu lollj'y reviendrai un autre tantot :-)
"Comprendre n'est pas accepter". Tout à fait d'accord, j'ai l'impression d'avoir compris plein de trucs et de rien accepter, ou peut être que comprendre est la première étape, et ensuite on accepte (ou pas...). J'aime beaucoup :"Mon dieu, donne-moi le courage d'accepter ce que je ne peux pas changer,la force de changer ce qui peut l'être et la sagesse de distinguer l'un de l'autre"                                                        Marc Aurele
Pour moi, ça résume tout.
1 : OK2 : OK3 : OK4 : Ben déjà, je trouve qu'il a un peu conscience d'avoir un problème. Dans un bouquin lu sur les dépendance, l'auteur conseille aux co-dep d'essayer, dans la mesure du possible, d'accompagner, de dialoguer, de conseiller. Le conflit amène le dep à se replier sur lui même. Lui as-tu conseillé des articles sur le net sur la depedance sexuelle, ce forum, pourrait-il assister à une réunion DASA, pourrait-il envisager de suivre une psychothérapie...?Je suis entièrement d'accord avec toi sur les limites de l'amour. Mais quand tu dis "Partant de là si ton conjoint est toujours "Pas assez" quelque chose...", là je pense que tu confrontes sa maladie à ta vision du couple et de l'amour et que donc tu en prends plein la gueule...Il est malade et sa maladie le freine pour en prendre conscience. La première étape est la levée du déni, ensuite, c'est très clairement à lui de se bouger pour se soigner, personne ne peut le faire à sa place.
Ah, la délicate question du "bilan"...
Oui, les envies de meurtre je connais aussi, fait un peu gaffe quand même qu'un couteau ne traine pas quand le vent se lève...
Tu n'es pas non plus obligé d'envisager ton départ comme étant une vengeance, ça peut être aussi un "voila, j'en peux plus, je m'en vais, et je pense que les enfants seront mieux avec moi". (c'est ce qui m'est arrivé). Comme je le disais dans mon message précédent, je trouve cela tout à fait légitime. Tu peux lire aussi certains de mes anciens messages sur le forum, je conseille très souvent au co-dep de faire un break (limité ou non), histoire de souffler, histoire de mettre le dep seul face à lui même (puisqu'il aime tant ça...). Je ne suis pas sûr que la seule solution soit d'endurer ton calvaire. C'est clair qu'une rupture c'est un moment douloureux, pendant un certain temps, après les choses peuvent évoluer.Si tu veux te venger, en épargnant les enfants : prend un amant [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img] !
Pour l'affection, chez moi, c'était, en particulier pendant les moments de stress et de fatigue, le besoin d'être rassuré, cajolé, touché, encouragé, regardé...bref materné par mon ex-compagne. Etre toujours dans la peur d'être oublié, de ne pas compter, ne pas savoir vivre par moi même, comme un grand (on y revient).Je réalise aussi que c'était qu'à sens unique : il fallait que elle vienne vers moi, quand moi j'allais vers elle c'était toujours pour du sexe. Depuis quelques mois, je me demande si je ne suis pas un peu anorexique émotionnel...je ne sais pas si j'ai vraiment aimé simplement quelqu'un. Je crois que j'ai toujours chercher à exister à travers l'autre, j'ai jamais dépassé ce stade...
Et je pense, ça va peut être te choquer, que j'allais chercher dans les films porno, un peu d'affection, ou l'illusion de pouvoir combler ce manque...
Re,Tout à fait d'accord avec toi - et Marc Aurele comme quoi ça date pas d'hier ! -. Je bloque pour l'instant au point 3... Pas sûre toujours de savoir distinguer. Plus exactement difficile de savoir ce que l'autre à en tête (envie de s'en sortir ou besoin de gagner du temps, en gros).3 - Accompagner, j'essaie. Conseiller beaucoup plus dur. J'ai tenté un "Puisque tu dis que tu vas vers ces sites lorsque tu éprouves des pulsions des angoisses d'abandon etc..; lorsque tu le sens parle m'en et viens vers moi au lieu d'aller vers ça". Nous sommes arrivés à "Non tu le ferais en te forçant et je ne veux pas que tu puisses avoir d'arrières pensées " C'est d'ailleurs un gros soucis pour nous. Il a tendance à me prêter ses propres pensées et à finir par croire que je l'avais dit  (Truc de dingue, je sais mais c'est pas la première fois que nous en arrivons à cette conclusion. seule parade que j'ai trouvé : le dialogue par mail ! Au moins je peux finir mes phrases sans qu'il tire sa conclusion et il peut revenir sur ce que nous avons dit sans se faire des souvenirs...)Bref, dialoguer oui mais on fait quoi lorsque le dialogue es, au final, un monologue ? Il est venu sur le forum un peu à contre coeur. J'ai cherché une solution alternative lorsque j'ai vu que la thérapie de couple ne pourrait pas se poursuivre ou alors à raison d'une séance tous les 6 mois, et encore avec de la chance ! Ce n'est pas vraiment de sa faute, il a un boulot avec des horaires un peu stranges. C'est de sa "faute" car il le savait avant même de me dire "Je veux qu'on s'en sorte j'ai trouvé ça". Si tu veux, c'est un peu comme si je disais "Prouve moi que tu m'aimes en m'achetant un airbus" Exemple "débile" sciemment mais pas tant que ça. Bref, comme je ne supporte pas de ne rien faire, puisque le plan A était impossible, j'ai cherché un plan B. Sa première réaction a été "C'est qui sur la conf ? C'est des professionnels ? Je ne vois pas l'intérête de perdre du temps avec des gens qui ne savent pas ce qu'ils font". Ben non, c'est des "malades" donc ils doivent un peu savoir de quoi ils parlent... je le ressens encore un peu dans le "D'un côté j'ai envie que ça s'arrête parce que ça me pourri la vie mais d'un autre j'ai pas vraiment envie de faire un truc pour ça". c'est vraiment un ressenti perso sans "preuve" autre que mon sentiment. Donc sujet à caution. Le problème des horaires se pose pour toute réunion DASA ou autre. Bref, en gros, sauf le net ou une thérapie avec un psy hyper flexible côté horaires et RDV Pour l'instant je le laisse se dépatouiller un peu (comme toi tu le faisais avec ta femme, il compte beaucoup sur moi pour trouver les solutions à ses problèmes - de tout ordre d'aileurs -). D'accord avec toi sur le fait que ma vision est de l'auto flagellation par moments... Enfin, ce fut car j'ai grandi un peu aussi.  Il n'y a pas si longtemps que ça nous avons évoqué une de ses annonces laissée sur un site de rencontres. Le truc "bateau" du mec qui veut profiter de la vie et nouer une relation sans prise de tête.... Je l'ai poussé à la réflexion du "Pourquoi ? qu'est ce que tu cherches et espères au juste ? Explique-moi point par point" En clair il cherche juste ce qui lui manque à la maison... je sais que je l'ai secoué en lui disant "Ah je comprends ! Je crois que tu n'as pas tort dans le fond. Je vais en passer une moi aussi Tu penses quoi de "Femme 40 ans sachant faire tous travaux dans la maison sauf plomberie - car pas de poste à souder -, peu encline aux dépenses fastueuses comme preuve d'amour, conduisant un mini-bus sans s'évanouir lorsqu'elle doit le garer ou sortir d'une place de stationnement, capable de traverser le pays sans GPs - lit courement les panneaux - ouverte à toutes pratiques sexuelles sauf celles qui font mal, sont à plusieurs ou avec des animaux cherche homme capable de sortir 1 fois par mois avec elle et 1 fois par mois avec les enfants sans faire la gueule; Le plus si affinité devrait arriver de lui-même" Il ne m'a pas répondu mais je sais que son "Tous les autres sont comme moi" il sait que je n'y crois plus...Je fais gaffe aux couteaux : Je fais le ménage et le sang sur la moquette c'est une horreur ! ;-) Plus sérieusement, je me connais, je sais quand je vais déraper alors je sors et je cours...L'amant : pauvre bête, il n'y est pour rien dans notre histoire. Même les hommes ont le droit de ne pas être traités comme des objets ! Plus sérieusement, je ne suis pas capable de. Nous en avons parlé avec mon mari dans le cadre du "doit on tout justifier par la notion de manque ?" Maintenant je me connais assez pour dire que si je prenais un amant c'est parce que je serais tombée amoureuse d'un autre homme et donc je ne serais déjà plus avec lui. Cela te semble surement stupide mais c'est sincère; D'ailleurs si je venais à partir ce n'est pas pour "aller avec un autre" mais pour "ne plus être avec lui". Cela aussi c'est un truc qu'il n'arrive aps trop à comprendre pour l'instant.En plus, crois tu que cela épargne les enfants ? Pas sûr que "Maman à un amant" soit le top pour eux !L"affection : Non ça ne me choque pas. J'irai pas jusqu'à dire que je comprends. Mon conjoint est un peu comme cela et il ne le comprend pas encore - ou se refuse à l'admettre. Il y a quelques années (les plus dures pour moi) il jouait à Ghost recon de 6 h du mat à 1 ou 2h du matin. Au lever nous avions droit à ICQ car son "chef" (c'est un jeu de guerre) avait besoin de lui pour traduire je ne sais quoi en Anglais. après c'était les entrainements, puis les "préparations" aux combats, puis le combat (Je ne te dis pas le nombre de fois où il a fallu insister pour qu'il mange avec nous à table...) puis  l'après-combat. Le tout casque sur les oreilles (ça c'est de ma faute, j'en avais marre de me faire "canarder" à domicile alors je lui avais acheté un casque). Il "tait tellement dans son truc qu'il a pu répondre un "Ok" tout guilleret à "Bon j'ébouillante les gosses et je vais me faire sauter par le voisin. Ca marche ?"... de mon côté après X réveils en sursaut suite à un "attention derrière !" beuglé à 3m de moi, j'ai totalement "gommé" le son de sa voix... Bref, après des jours où ilne nous voyait pas ilpouvait revenir tout à coup pour un câlin sans même comprendre que cela pouvait me renvoyer une image de poupée gonflable... Pour lui, il m'aime, il a envie de moi et c'est moi qui ne suis "pas une femme". C'est juste moi qui ait osé dire "Les preuves d'amour de ce genre je sors de la maison et j'en ai plein si je veux !" Il a fait des "efforts" mais je reconnais que j'ai tendance à le prendre un peu comme le sketch "des inconnus": "aimes-tu je ne sais plus quel auteur, les balades dans la campagne et surtout est-ce que tu baises ?" Oui, c'est trash mais c'est un peu mon ressenti après des années à ce régime... je sais qu'il faut du temps mais je n'ai pas trop l'impression qu'il soit prêt à m'en donner. Il est, pour l'instant, plus dans la dynamique "Si je promets que j'ai changé je te laisses 3 jours pour l'admettre et te comporter en femme sinon je vais y retourner et ce sera de ta faute". Schématique mais ça tout de même en ajoutant la composante "Et je ne veux pas que tu fasses semblant car je ne veux pas de relation dans ce style". Je crois que lui aussi à du mal à accepetre d'être aimé. Je connais le problème depuis le début et je lui en ai parlé. Conjonction entre une mère castratrice et une première expérience où il s'est fait larguer pour "Insuffisance de performance" quand même (A priori la demoiselle était plus dans une relation à plusieurs qu'autre chose) Le hic est que je me refuse à payer les "fautes" des autres, en somme. Bref, l'ex on n'y peut rien sauf remettre les choses à leur juste valeur. La Maman il peut aller l'affronter. Quant à aimer vraiment quelqu'un, je crois que oui. Aimer c'est aussi accepter d'être fragile face à l'autre qui peut vous quitter à tout moment. Refuser de dire "J'aime" c'est se préserver de l'abandon possible et de la douleur qui va avec. Tu ne crois pas ? Peut être que toutes tes ex ont été des Mamans quelque part mais tu les as sûrement aimé malgré tout. Mal mais aimé. Le seul pas qu'il te reste à franchir, à mon avis, est de t'autoriser à exister et te dire que tu vaut le coup, que tu es intéressant et pas chercher le "Qu'est ce qu'elle peut bien me trouver ? Le fric ? Le confort ? Une présence car elle en a marre de la télé ?". Enfin, c'est mon avis mais ça n'engage que moi et je peux être à côté de la plaque.Peut être que c'est ça la clef des films : "l'actrice" te donne sans rien en échange ni calcul non ?  Bonne journée et merci de ton message 
bonjour pepette...oui, on dirait bien qu'il est venu à contre coeur. il s'est forgé de sacrées oeillères. et il attend que tu les enfiles aussi...le contraste est saisissant entre ton discours et ta clairvoyance, et la force de vie que tu dégages, et son absence totale d'implication, de regard sur lui-même, son espèce d'apathie... il est en gros semble-t-il au stade "oui oui je veux bien dire que j'ai un problème si ça permet que tu me laisses me tripoter tranquille"et selon ton propre aveu tu es coincée dans ce rapport, à assumer le statut de meuble avec ton pschitt de pliz à la main...et tout ça l'arrange, et toi tu tiens en t'appuyant sur ta solidité à toi...et personne ne s'en rend vraiment compte.ça me rappelle un peu sophie 75:LIEN BRISÉ l'as-tu déjà lu, j'ai écrit un petit baratin sur la dépendance affective, sexuelle et leur imbrication avec des origines dans l'histoire personnelle:LIEN BRISÉ   
Re,Oui, je sais qu'il est là avec la même envie que j'ai lorsque je joue aux pokemons avec mes garçons.. Encore que j'ai l'honnêteté de le dire et de proposer autre chose qui satisfasse les deux parties !Je n'ai pas lu ses interventions. Non par "peur de" mais juste parce que je veux qu'il soit face à lui même sans que je sois le témoin. Il le sait; Par contre le "Ils ne me comprennent pas" d'hier soir et son humeur maussade je les ai traduites par "Pu*** je croyais qu'au moins des "malades" allaient me déculpabiliser et me dire que c'était normal et que la tarée c'était elle ! Même pas ! Trahi par les siens...snif". Donc la méthode "douce" les "Je sais que c'est dur mais je comprends" c'est fini de mon côté. Le meuble se rebelle ce qui le perturbe autant que si son ordi lui avait dit "Ben non, je ne ferais pas de php aujourd'hui tu me gaves là ! tu peux lancer le prog tant que tu veux, moi je le fermerai aussi sec !" Le meuble fait ce qu'il veut même s'il lui propose de participer. Je ne reste plus dans la culpabilité d'avoir fait sans lui. Je ne me prends même plus la tête avec une espionite aigue. Et ça le fait encore plus suer que lorsque je me rendais malade ... Lui aussi s'est offert l'Iphone. Ma réaction "Cool l'Idiot's phone ! 400 € pour pouvoir lire ses mails même aux chiottes c'est génial. En plus avec le jeu de golf tu peux même te payer le luxe de passer pour un con dans la salle d'attente du toubib. Enfin fais gaffe à pas le balancer dans la gueule du voisin ça augmenterait le temps d'attente inutilement"Ma solidité ? Si il s'en rend compte "Tu es forte toi ! Je sais que je ne pourrais pas encaisser ce que tu as encaisser..." est son leit motiv. Ben non je ne suis pas "courageuse". Le courage c'est de partir au feu quand tu es peinard dans ta caserne. Quand tu es au milieu des flammes c'est pas du courage mais de l'instinct de survie !Je lisais justement ton post... J'espère pour lui qu'il arrivera à piger le truc; Pour lui et pour nos nains de jardin plus que pour moi. Je suis du genre "Ce qui ne tue pas rend plus fort" donc je dépasse facilement le stade du "tu payeras jusqu'à la fin de tes jours" Quant à Sophie, j'espère qu'elle a pu se réappartenir... C'est "dingue" d'aller jusque là même si j'ai frôler le gouffre moi aussi. Il a "osé" une fois l'abus sexuel avec moi. Pas dans la violence mais dans le "Ah je croyais que tu étais consentante et non que tu dormais". C'était mon époque "cachets pour m'endormir et cachet pour me réveiller". Je te dis pas le sevrage rapide que j'ai fait ! C'est "mon" psy qui a posé le mot "viol", face à lui.. bon quelques semaines après il se réfugiait sur Second Life où il couinait aux oreilles de sa "chérie" qu'il n'y avait plus rien entre sa femme et lui depuis longtemps tout en précisant qu'il ne souhaitait pas plus s'étendre sur sa vie privée. Un nouveau rempart pour moi. Le "J'en dis pas plus pour éviter de devoir encore une fois me mentir à moi même"... De là à se l'avouer il y a un gouffre.Merci encore de l'aide apportée...
aide apportée, si seulement  tout ça pouvait servir à quelque chose...faire sauter le verrou, il n'y a que lui qui puisse le faire. le problème est qu'il sait quelque part au fond de lui qu'il y a ce verrou, ce qu'il contient, pourquoi il est la etc, mais cette information même est sous clé...en gros, toutes les réponses sont en chacun de nous je pense, mais avant de les trouver on peut chercher longtemps... exactement comme, la stabilité affective il l'a sous son nez, mais il ne peut la voir et essaye de la chercher désespérément... et toi tu te retrouves à gêner parce que tu es dans son champ de vision!!c'est bien face à soi-même qu'on a besoin d'être. et plus dans la galerie des glaces aux miroirs déformants... s'il refuse les psys, d'ouvrir les yeux, de travailler à construire enfin sa propre vie, malgré toutes les fondations de votre famille nombreuse, cela ne pourra que se désagréger j'ai peur.l'humeur maussade doit être sans doute le signe de l'énergie interne phénoménale que son esprit est en train de pomper pour occulter tout ça, pour empêcher le bocal de se déterrer, pour faire taire les hurlements de son esprit, que pourtant tout le monde entend...

signé, un pauvre type qui n'y connait rien et qui ne peut pas comprendre... Wink 

halala, je faisais exactement pareil avec ma compagne ! "ouai mais là je sais que tu viens vers moi car avant je faisais la gueule que tu viennes pas, donc là tu te forces, c'est nul...je boude 1heure pour montrer que je suis plus adulte que toi, après ok...". En y réfléchissant, je pense que c'était histoire de la culpabiliser, de rejeter le problème sur ma compagne. Je me rapelle aussi que des fois je lui sautais dessus (même si pas forcément super envie...) de façon expéditive en étant certain qu'elle me repousse, vu ma façon d'aborder les choses. "Regarde je suis un super coup, j'ai souvent envie et si on baise pas, c'est de ta faute" Voila, comme ça, je reste un bon coup, mais comme on a pas de rapport c'est normal que j'aille voir ailleurs, porno et compagnie...Je pense qu'à force de matter des pornos, on est plus capable d'avoir un rapport sexuel "normal" avec sa compagne et que toutes les excuses sont bonnes pour ne pas en avoir et rejeter la faute sur l'autre, ça s'appelle de l'anorexie sexuelle. Bon je réfléchis à ce qu'aurait pu faire mon ex pour casser cela...et là je vois pas, encore une fois je pense que le déclic doit venir du dep et qu'une bonne fois pour toute il s'inscrive dans un processus de sevrage, dans une thérapie. Le mieux qu'elle aurait pus faire c'est de me faire comprendre que c'était moi qui avait un problème.
Je trouve que l'idée des mails est vraiment bonne, ça permet de calmer un peu le jeu.
Halal le couteau, ça me rappelle une dispute qui partait vraiment en sucette, j'ai vu un couteau qui trainait, je l'ai vite rangé dans un tirroir...j'avais un peu peur pour elle.
Tant que cela ne sera pas une priorité pour lui de changer, il y a peu de chance qu'il cherche de l'aide et une solution pour cnager.
Oui, la difficulté à être aimer simplement me parle aussi. J'ai toujours été méfiant envers toutes les femmes. A cause de ma mère, je pense.Et entièrement d'accord ce n'est pas à toi d'assumer ses difficultés.
Je pense que pour bien aimer quelqu'un, c'est d'abord s'aimer soi même, être capable de vivre seul et comme ça on ne redoute plus d'être abandonner. Oui pour l'actrice, elle "donne" sans rien attendre de celui qui regarde. Pour celui qui regarde c'est un sentiment d'invulnérabilité, de protection, de facilité dans "les rapports humains".
Bon dimanche
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