"Comprendre n'est pas accepter". Tout à fait d'accord, j'ai l'impression d'avoir compris plein de trucs et de rien accepter, ou peut être que comprendre est la première étape, et ensuite on accepte (ou pas...). J'aime beaucoup :"Mon dieu, donne-moi le courage d'accepter ce que je ne peux pas changer,la force de changer ce qui peut l'être et la sagesse de distinguer l'un de l'autre" Marc Aurele
Pour moi, ça résume tout.
1 : OK2 : OK3 : OK4 : Ben déjà, je trouve qu'il a un peu conscience d'avoir un problème. Dans un bouquin lu sur les dépendance, l'auteur conseille aux co-dep d'essayer, dans la mesure du possible, d'accompagner, de dialoguer, de conseiller. Le conflit amène le dep à se replier sur lui même. Lui as-tu conseillé des articles sur le net sur la depedance sexuelle, ce forum, pourrait-il assister à une réunion DASA, pourrait-il envisager de suivre une psychothérapie...?Je suis entièrement d'accord avec toi sur les limites de l'amour. Mais quand tu dis "Partant de là si ton conjoint est toujours "Pas assez" quelque chose...", là je pense que tu confrontes sa maladie à ta vision du couple et de l'amour et que donc tu en prends plein la gueule...Il est malade et sa maladie le freine pour en prendre conscience. La première étape est la levée du déni, ensuite, c'est très clairement à lui de se bouger pour se soigner, personne ne peut le faire à sa place.
Ah, la délicate question du "bilan"...
Oui, les envies de meurtre je connais aussi, fait un peu gaffe quand même qu'un couteau ne traine pas quand le vent se lève...
Tu n'es pas non plus obligé d'envisager ton départ comme étant une vengeance, ça peut être aussi un "voila, j'en peux plus, je m'en vais, et je pense que les enfants seront mieux avec moi". (c'est ce qui m'est arrivé). Comme je le disais dans mon message précédent, je trouve cela tout à fait légitime. Tu peux lire aussi certains de mes anciens messages sur le forum, je conseille très souvent au co-dep de faire un break (limité ou non), histoire de souffler, histoire de mettre le dep seul face à lui même (puisqu'il aime tant ça...). Je ne suis pas sûr que la seule solution soit d'endurer ton calvaire. C'est clair qu'une rupture c'est un moment douloureux, pendant un certain temps, après les choses peuvent évoluer.Si tu veux te venger, en épargnant les enfants : prend un amant [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img] !
Pour l'affection, chez moi, c'était, en particulier pendant les moments de stress et de fatigue, le besoin d'être rassuré, cajolé, touché, encouragé, regardé...bref materné par mon ex-compagne. Etre toujours dans la peur d'être oublié, de ne pas compter, ne pas savoir vivre par moi même, comme un grand (on y revient).Je réalise aussi que c'était qu'à sens unique : il fallait que elle vienne vers moi, quand moi j'allais vers elle c'était toujours pour du sexe. Depuis quelques mois, je me demande si je ne suis pas un peu anorexique émotionnel...je ne sais pas si j'ai vraiment aimé simplement quelqu'un. Je crois que j'ai toujours chercher à exister à travers l'autre, j'ai jamais dépassé ce stade...
Et je pense, ça va peut être te choquer, que j'allais chercher dans les films porno, un peu d'affection, ou l'illusion de pouvoir combler ce manque...