Dépendance sexuelle

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Hop, passage par ici après une grosse vingtaine de jours d'absence du forum. Mais pas de porno pour autant, ça c'est le gros point positif !Mes problèmes de dépendance affective ne me lâche pas, eux, par contre... Je suis rentré dans un nouveau cycle, avec une nouvelle personne de mon entourage pro. J'ai du mal avec ça.J'en discute avec ma psy : elle met cela en lien le fait que je n'ai pas consommé de porno depuis un certain temps. La frustration engendrée par l'arrêt du porno ferait que je me "perds" dans les "autres". On a pas beaucoup appronfondi pour le moment.

Je suis très tourmenté par cet attachement que j'ai créé avec cette (nouvelle) personne. Le pire c'est que quand je l'écris je me rends bien compte que c'est moi, mes pensées, mon esprit, qui créent eux-même ce "lien" maladif...

Il y a une façon un peu différente de voir les choses que celle de ta psy, c'est d'envisager que le besoin de saisir est si fort que si on le prive d'un objet, il va essayer de se reporter sur un autre. En fait la fixette amoureuse c'est super profond et compliqué à gérer, on peut tenter de se raisonner mais c'est généralement peine perdue. C'est un peu comme les gens englués dans la dépression, d'une certaine façon c'est la tête qui engendre ça mais après ça prend racine dans l'émotionnel et le corps énergétique et l'investigation psychologique seule peine à purifier ce plan-ci.Quand tu es chez toi au calme tu peux déjà essayer de dissocier le besoin affectif (ton attente) de son support (la fille), et peut être tu constatera que les 2 coïncident assez difficilement. Perso j'ai commencé à un peu moins souffrir de la relation que j'avais avec mon ex quand je me suis rendu compte que sa personnalité était très différente de ce que je souhaitais profondément trouver chez une partenaire. Je parle de choses générales comme le respect, une certaine constance, pas trop d'égoïsme. En général sous le coup du désir on occulte complètement ça. Je me suis également rendu compte qu'une bonne part de ma douleur n'était pas liée à cette fille mais venait plus loin de l'enfance et qu'elle était déterrée et ravivée à cette occasion.
Merci pour ta réponse Plouf !Je tente bien de "raisonner" en me disant que je vais bien trop vite dans l'attachement à cette fille (qui n'a rien de réciproque d'ailleurs) et de trouver des choses qui ne correspondent pas à mes attentes, en matière de compagne. Mais dans ces cas là j'ai la désagréable impression de me chercher des excuses...Je me suis également rendu compte qu'une bonne part de ma douleur n'était pas liée à cette fille mais venait plus loin de l'enfance et qu'elle était déterrée et ravivée à cette occasion.Et sur quoi es-tu "tomber" ? Je veux dire, quel fait de ton enfance as-tu rapprocher de ce comportement ? C'est peut-être indiscret comme question... Je vais travailler dans ce sens avec ma psy. Je suis de toute façon convaincu que j'ai une manière d'aborder ma relation avec les autres qui n'est pas bonne. Y'a un truc que j'ai dû louper à un moment de ma vie qui fait qu'aujourd'hui j'ai du mal dans ce genre de relations.
Je tente bien de "raisonner" en me disant que je vais bien trop vite dans l'attachement à cette fille (qui n'a rien de réciproque d'ailleurs) et de trouver des choses qui ne correspondent pas à mes attentes, en matière de compagne. Mais dans ces cas là j'ai la désagréable impression de me chercher des excuses...Ce n'est pas ce que j'avais dit, tu ne peux pas nier ton attachement en tentant de lui trouver des défauts, mais en revanche tu peux essayer de cerner précisément ce qui t'attire et tenter de discriminer 2 choses - ce que tu projettes sur elle "grâce à elle, je serai bien" (ça aurait pu être une autre) - ses qualité particulières qui te font souhaiter sa proximité.Et sur quoi es-tu "tomber" ? hé, hé, sur rien de crucial. C'est un peu pour ça que j'ai interrompu 7 ans de scéances hebdomadaires en face d'un psy. Je veux dire, quel fait de ton enfance as-tu rapprocher de ce comportement ? C'est peut-être indiscret comme question...Je suis de toute façon convaincu que j'ai une manière d'aborder ma relation avec les autres qui n'est pas bonne. Y'a un truc que j'ai dû louper à un moment de ma vie qui fait qu'aujourd'hui j'ai du mal dans ce genre de relations.C'est clair que comme tout le monde mes déséquilibres se sont crées dans l'enfance, je me suis rendu compte que je traine depuis tout petit cette espèce de mélancolie qui me laisse apathique et me fait envisager le monde comme hostile, mes tribulations avec cette fille ont juste alimenté ce sentiment préexistant. Quand à remonter aux éventuels évènements qui ont déclenché cette vision des choses, je sais que ma mère m'a laissé chez ma grand-mère quand j'avais quelques mois et pendant une assez longue période où elle ne venait que tous les 15 jours. Sans doute ça a imprégné le bébé que j'étais. De même l'ambiance à la maison jusqu'à l'adolescence était un peu lourde. Et après ? En forçant le trait c'est un peu comme un gamin qui a grandi près de Tchernobyl, une fois adulte et malade  est-ce que ça va l'avancer d'y retourner pour guérir ? C'est pour ça que je parlais de corps énergétique, pour moi (et pas que moi) c'est ça qu'il faut remettre d'équerre avant tout, et quand je me suis rendu compte que l'aide d'un psy ne me servait plus à rien dans ce domaine je me suis orienté vers autre chose. 
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