Dépendance sexuelle

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Une chose est sûre, ce forum regorge de posts et de témoigagnes de qualité.Si on se retrouve ici sur ce forum c'est que l'on souffre des mêmes maux, mais on subit les ravages de cette dépendances plus ou moins différemment, néanmoins le fait des lire les éclairages des uns et des autres permet aussi de comprendre se qui se passe en soi. En particulier Neo qd tu dis : je me dis de plus en plus que la dépendance est une manière de ne pas SE vivre, de rester dans un monde fait d'images, de temps qui passe à ne rien faire d'autre qu'à avaler des images, de rapports sexuels totalement privés d'émotion que l'on vit par procuration. c'est du vide à consommer. Je trouve cette analyse particulièrement vrai, car la porno dépendance sous quelque forme qu'elle soit est vraiment une fuite en avant, pr ma part ce n'est pas tant les images qui m'excitent mais les chats sexuels durant lesquels j'ai passé des heures depuis des années maintenant. Et effectivement la PD est comme du vide car elle ne parvient jamais à vous rassasier, vous aurez beau en consommer encore et encore, il vous en faudra toujours plus. La PD c'est comme essayer d'étancher sa soif en buvant l'eau de la mer. On y parvient pas et on se tue. De la PD on ne peut en retirer rien de bon, sauf qu'à devenir esclaves de ses pulsions et êtyre avilisé soi même pour peut que l'on prenne un regard distant sur soi même et l'on peut réaliser la deséstimation de soi qu'elle peut générée.  Les personnes décrivent souvent leur PD comme des shoots de drogue là aussi je trouve que c'est tt à fait l'image qui convient, surtt que par la suite s'en suit une periode dite de redescente où l'on se sent mal, où l'on culpabilise, et où l'on se sait aux prises d'une spirale dont il sera très difficile de s'en sortir. Je me suis inscrit sur ce site, il y'a à peu près 2 semaines, même si j'ai eu des tentations et meme des petites rechutes, je sais que ce forum meme s'il ne va pas me "soigner" à lui seul estune composante qui va m'aider à me sortir de ce merdier.Des foisje me dis que si j'avais passé du temps à apprendre le piano au lieu de surfer/tchater sur des sites pornos alors p-e je serai virtuose, c'est ce genre de réflexions qui me font prendre conscience de la saloperie de cette chose et qui m'aide aussi à avancer pr m'ensortir. Bon courage à tous.
Tout à fait Asmyr, tu fais bien de relever encore une fois le fait que la dépendance c'est avant tout un truc qui nous détourne de notre vraie vie, de nous même.Pour ma part, pas de rechute ce week-end, j'essaye de bien commencer la semaine en venant me confier ici ce soir. Même si le forum ne doit pas être un journal intime, n'empêche que pour l'instant j'ai pas encore trouvé d'autre support pour y déposer mes sentiments du moments, ceux qui font mal. Mis à part la discussion avec des amis mais, d'une part j'ai la malchance d'être isolé d'eux de part ma situation géographique et même s'il y a le téléphone, c'est quand même pas pareil. D'autre part, le fait d'écrire ça permet de poser des mots et j'ai l'impression que ça s'imprime mieux parfois, un peu comme être conscient des pensées que l'on cherche à retranscrire.Bref, je voulais laisser un mot sur la solitude. Cet état clé, chez moi, qui m'a fait si souvent rechuter dans la consultation de porno. J'ai trouvé cette dépendance pour la combler, mais ç'aurait très bien pu être une autre.  Je ne sais pas trop d'où me vient ce sentiment de solitude : j'ai pourtant des amis qui, même s'ils n'habitent pas à proximité, tiennent à moi. Des parents aussi qui me témoignent de leur affection.Mais il me manque quelque chose, une chose sur laquelle je n'ai pas encore mis le doigt. J'y travaille avec une psychologue.Concrètement, il me manque une petite amie. Mais j'ai l'impression que ce n'est pas si simple que cela et que même si j'en avait une il subsisterait une sorte de vide à combler. Vide qui se traduit par des symptômes tels que la noyade dans l'enfer des sites web porno ou encore la dépendance affective envers d'autres personnes. Vous me direz, cette dernière est peut-être moins dangereuse. Mais bien souvent lorsque je ressens cette dépendance affective, au lieu de l'accepter et de la régler "dans la réalité", je vire tout droit vers une autre dépendance, au porno cette fois-ci. Le shoot de X me fait oublier ma faiblesse envers les autres.En ce moment c'est à une collègue/amie que je suis dépendant. Lui dire ? Pas lui dire ? C'est ce qui me trotte dans la tête depuis quelques jours. La nouveauté c'est que je n'ai pas flanché pour autant dans le porn, j'ai préféré en parler avec des amis. Mais l'intéressée n'est pas au courant, même si elle doit bien voir que les effets de ma lutte contre mes sentiments. Pour l'instant je renferme tout ça au fond de moi en espérant que ça passe, mais même si j'y parvenais, j'ai peur qu'un de ces quatres ça me pète à la figure et que cette somme de sentiments refoulés ne provoque une très grosse rechute avec renoncement, dépression, etc.

J'écris un peu tout cela pour, en quelque sorte, conjurer le sort. Ou comment être honnête avec soi-même.

salut tall...tu sais, le forum n'est pas un journal intime, en ememe temps c'en est comme un amis collectif... *il yy a aussi l'option des blogs sur le site qui te permet d'ecrire ce que tu ressens pour t'aider a le formuler, sans le soumettre a une forme ou on attend que d'autres viennent intervenir, si tu le preferes.tu sembles te poser plein de questions, tu as une psy avec qui tu te les poses, ca ne prendra pas simplement dix minutes mais ca aide a entrevoir un bout possible au tunnel non?la dependance affective, moins dangereuse que la dependance sexuelle? ca reste a demontrer... je ne saurais l'affirmer. la dependance affective, peut etre salutaire (c'est aussi elle qui est la dans le cas de l'amour...) mais aussi destructrice, et violemment...bonne continuation dans ton cheminement.
Merci pour ton soutien Mondom !Oui effectivement, je cherche des réponses à ces questions avec ma psychologue. Au départ j'ai été consulter à cause de la dépendance au porno. Petit à petit, je me rends compte qu'il y a peut-être un problème plus gros à régler, dont la dépendance au porno est un symptôme.Cela fait quelques jours que je n'ai plus pensé au porno. Comme je le disais, j'ai cette amie/collègue en tête une bonne partie du temps et l'autre partie j'ai mon boulot. Même si celui-ci ne me passionne guère en ce moment, j'ai en tête tout le questionnement par rapport à cela.J'ai parlé aujourd'hui même à cette amie du fait que mes sentiments avaient évolué vis à vis d'elle. On a discuté calmement, c'était important pour moi de lui avouer, c'est en quelque sorte me l'avouer à moi aussi. L'autre solution aurait été de l'éviter, j'ai essayé, sans aucun succès. Donc aujourd'hui je me suis résolu à cela. Avec dans l'optique également d'en faire une amie encore plus proche lorsque mes sentiments auraient disparus.D'un côté je suis très content d'y être arrivé : cela faisait longtemps que je n'avait plus relevé un vrai défI.Mais je ne sais pas de quoi cela sera suivi. Notre relation amicale ne devrait pas changer, si ce n'est en plus de sincérité dans les échanges qu'on a. Je m'inquiète plus pour mon moral, j'ai peur de me sentir vide. Pendant de longs mois, je me suis bercé dans une certaine illusion. Inconsciemment je me disais que quelque chose était possible avec elle, j'interprétais tous ses signes dans ce sens là. Il n'en était rien, pas d'ambuiguité voulue de son côté (c'est ce qui est ressortit de notre discussion), en somme, je me suis fait des films.

Résultat, quand pendant des mois on a agit en fonction d'une personne, soit pour pouvoir lui raconter, l'impressionner, avoir droit a un signe d'affection de sa part, qu'est-ce qu'il reste, où puiser la motivation lorsqu'on se rend compte que c'est notre inconscient qui nous a joué des tours ? Il se passe quoi quand on commence à admettre qu'on est dépendant affectif ?

il se passe sans doute qu'on se sent d'abord depasse par les evenements, a s'apercevoir qu'on n'a vu encore qu'un arbre qui cache toute une foret.mais il se passe aussi qu'on se rend peu a peu compte que l'un apres l'autre tous les dominos sont en train de s'assembler, qu'on est peut-etre bien dans le vrai avec notre demarche, qu'il y a en effet plus loin a aller fouiller, et que cette opportunite est certes un peu effrayante, mais qu'on peut aussi la voir comme une aventure, une rencontre avec sa propre vie... en somme, a te proposer d'y remettre de l'ordre, la vie ne t'offre-t-elle pas des a present l'une des plus belles opportunites? qu'envisages-tu, dans l'avenir? qu'est-ce qui te semble primordial, aujourd'hui? n'est-ce pas de renouer avec ta propre vie, ne plus te sentir en desequilibre par rapport a tes propres valeurs?je n'ai pas l'experience pour en parler, mais en te lisant j'ai l'impression que tu es sur la bonne voie... celle ou on va au fond des choses et ou on en finit avec les problemes boiteux!c'est vachement bien que tu sois alle en parler avec cette nana, je trouve ca super impressionnant. tu as l'air d'en etre desabuse ou vide... tu as ete sincere dans tes relations avec elle, tu l'as fait sans strategie, juste parce que c'etait necessaire entre vous... chapeau, c'est comme ça qu'il faut faire je pense. tu as remplace les films que tu te faisais, par de la sincerite que vous echangerez peut-etre... tu es sur que tu le regrettes?je doute qu'elle te tienne pour un salopard, si tu es sincere avec elle (et que tu ne lui colles pas de mains au panier evidemment)dependance affective, oui ca parait plus serieux que la dependance a la branlette... ca ressemble a un probleme plus fondamental, dont bien d'autres, relationnels, avec les autres ou avec soi-même, decoulent... ce n'est sans doute pas pour rien que les groupes d'entraide s'appellent Dependants Affectifs et Sexuels Anonymes...
J'aime bien tes réponses sous forme de questions, bien souvent, Mondom :)Avec cette fille je me suis laissé guidé, dans ma démarche de lui parler de mes sentiments, par la nécessité pour moi d'avoir de vrais amis au quotidien. En effet, j'ai de très bon amis sur qui compter, que j'ai connus à l'université ou plus tôt, au lycée. Mais je suis isolé géographiquement : nous nous voyons régulièrement, mais pas assez par rapport à ce que j'ai besoin, et le téléphone, même si c'est plus fréquent, c'est quand même pas pareil que de discuter autour d'un verre.Donc cette fille, avec qui je m'entends vraiment très bien amicalement depuis qu'elle est arrivée dans la structure où je bosse, est très importante pour moi. Et c'est réciproque d'ailleurs, c'est quelqu'un qui a besoin également d'une personne pour se confier. Au final, le fait de lui confier ces sentiments, ce qui n'a pas été sans hésitations et triturements d'esprit pour moi, je l'ai fait pour éviter la solution de couper les ponts et dire au revoir à cette amitié.Pour répondre à ta question, si je considère tout cela, alors non, je ne le regrette pas. C'est un soulagement parce que pour une fois j'ai accepté mes sentiments. Je parlais de défi relevé : je n'ai pas souvenir de la dernière fois où j'ai été sincère dans ce que je ressentais, que ce soit envers une personne ou envers moi même. J'espère que ça n'est qu'une première étape.Ce qui est marrant, c'est que souvent j'ai entendu des gens me dire qu'ils me considéraient comme quelqu'un de sensible. Moi-même j'ai l'impression de l'être. Mais dans les faits, je me révèle extrèmement rarement, même à ma psy par exemple. Et en ne se révélant pas, comment peut-on être en équilibre par rapport à soi même, ses valeurs ? J'espère qu'aujourd'hui j'ai fait un pas pour corriger cela.Je te confirme que je me sens tout de même vide. Vide d'une illusion, ce qui est paradoxal. Illusion à laquelle j'ai mis fin en parlant à cette fille.Il me reste tout de même, dans cette histoire, à digérer complètement mes sentiments et ne plus avoir d'émotion en sa présence. Tu parles des DASA : j'ai fait un tour sur leur site. J'y avait jamais mis les pieds et c'est pas faute de connaitre cela depuis les années que je passe sur ce forum.

Du coup, je me pose une question : qu'est-ce qui différencie le fait d'avoir eu des sentiments pour une personne et la dépendance affective ? Le fait que cette dernière est chronique ?

d'apres mes reflexions sur le sujet à moi, en effet la dependance affective et l'amour sont lies. si je suis amoureux d'une nana, que mon coeur bat plus vite quand je la vois, que son visage hante mon esprit quand elle n'est pas là, qu'un sms me fait un feu d'artifice dans le coeur et que son absence me fait vivre l'enfer, que j'ai peur quand elle n'est pas la qu'elle soit avec quelqu'un d'autre, que je suis en colere contre mon patron s'il me fait rester 5 minutes de plus a la boite parce que je devais la retrouver et que cela me retarde... c'est l'amour qui fait tous ces ressentis, c'est une dependance a l'autre.tous les jaloux ne sont pas pathologiques et maladifs, heureusement. tous les amoureux ne s'evanouissent pas a la vue de leur chérie. il y en a pour qui cette dependance affective n'est qu'un lien amoureux, et d'autres chez qui ca se deregle un peu et qui en deviennent malades... dans ce cas, la dependance affective se pose en probleme.sans dependance affective, pas d'amour peut-etre? reste a faire que ca soit vivable, pour soi, pour le couple, pour les autres.ce qui differencie donc la dependance affective normale et positive, de celle qui te pourrit l'existence, c'est la façon dont tu la vis et te comportes avec, sans doute. si les problemes lies a cette dependance prennent le pas sur la relation? si cela fait un cancer au lieu de faire un bebe... (le cancer de la relation, qui produit alors sa propre necrose, ou le bebe de la relation, le "Nous" qu'on y construit...) alors c'est qu'il y a quelque chose qui cloche, tu n'es pas en bonnes dispositions...si mes reponses ressemblent a des questions, c'est d'abord parce que je ne me permets pas de penser savoir pour les autres, surtout en lisant simplement un ou deux paragraphes ecrits par eux.. que la reponse, si je l'avais, ne vaudrait pas forcement pour les autres, et que cette reponse ne sera assimilee que si elle vient de l'autre pour lui-meme je pense... perso, je me pose plus de questions que je ne trouve de reponses, et je poursuis ma reflexion, j'aime ca. trop peut-etre, d'aucuns diront que je me masturbe l'esprit?je suis alle en reunion DASA pour mettre toutes les chances de mon cote, pour ajouter des cordes a mon arc. il y a des dep aff, des dp sex, et des dep aff et sex... au debut, je me suis presente comme "dep sex", et au bout d'un moment, comme les autres, je disais "dep aff et sex". les deux sont lies. ca m'a pris un peu de temps pour comprendre les liens. je pense meme que la dep aff decoule de probleme que j'essaie d'explorer par ma psychotherapie, ce n'est pas evident evident, et que la dep sex decoule des memes problemes, decoule meme sans doute de la dep aff en fait... alors le sevrage, ce n'est qu'un element du parcours, bien necessaire mais une partie emergee d'iceberg, une goutte d'eau dans un ocean d'eaux troubles... c'est ce qui rend la rechute facile peut-etre en ce moment pour moi.
Ca n'était pas du tout un reproche ma remarque sur le fait que tu répondais par des questions, bien au contraire, je trouve que cela favorise l'échange et le "regard" sur soi-même :)Concernant la dépendance affective, lorsque je lis le questionnaire DASA, je bute sur deux questions, la 10/Pensez-vous que quelqu'un puisse vous "doper" ? et la 33/Etes-vous incapable de concentrer votre attention sur d'autres domaines de votre vie parce que vous êtes préoccupés par une autre personne ? Dans mon cas, la réponse est oui dans les deux cas.Maintenant, je sais aussi que cette dépendance affective aux "autres" a eu tendance à s'estomper depuis 2 ans. Avant, cela me polluait véritablement la vie. J'interprétais énormément, tout le temps, le comportement des personnes que je côtoyais, qu'elles me soient proches ou non. Et bien souvent, ce comportement m'amenait à me reprocher des choses et me rendait la vie quotidienne invivable. A tel point que je perturbais également la vie de ma petite amie de l'époque je pense.Aujourd'hui, j'arrive un peu mieux à relativiser, notamment avec le recul de la séparation d'avec mon ex-copine qui, conséquence plutôt positive de ce côté, m'a fait prendre conscience de ce problème. Mais je ne suis pas encore sortit d'affaire comme le montre l'épisode avec ma collègue ces derniers jours. Je suis encore sensible à cela et je retombe toujours dans ce genre de travers où une personne devient, tout à coup, la seule pensée qui tourne dans ma tête.La dépendance affective au sens DASA, ne prend-t-elle en compte que la dépendance dans le cas des couples et relations amoureuses ? Ou cela concerne-t-il également les relations plus générales aux autres, amis, collègues, personnes rencontrées ça et là ?Que dois-je faire dans mon cas, par quoi commencer ? J'en parlerai bien entendu avec ma psychologue, mais j'avoue que même si je vais mieux suite à la discussion que j'ai eu avec mon amie/collègue (je pense avoir compris quelque chose, du moins je le sens, sans pouvoir mettre de mots dessus) j'ai réellement peur de retomber dans une sorte d'inconscience qui me mènera à nouveau à m'attacher maladivement.
c'est sans doute une bonne idee d'en parler avec ta psy, en fait ça l'est même forcément.tu dois bien commencer comme moi a entrevoir que c'est en reflechissant sur toi-meme que tu comprends ce qui se passe en toi, et ton seul moyen de rétablir l'équilibre passe par là..."dependance affective", cela veut dire que cela te concerne evidemment si tu es dans le cas que tu décris. moi sur le questionnaire dasa, c'est impressionnant le nombre de oui que je donne... (comme sur celui d'orroz.) et sur l'anorexie affective et sexuelle aussi...bref, me voila pour ainsi dire addict aux addictions... je fais la collec. le grand chelem. comme par hasard... comme si ce n'etait qu'un gros indice, un message que j'essaie de me transmettre par rapport à quelque chose... ca doit etre gros comme une maison, et moi je ne vois toujours rien... je suis comme l'idiot qui regarde le doigt quand le sage montre le ciel...
Je comprends ce que tu veux dire Mondom par "comme si ce n'etait qu'un gros indice, un message que j'essaie de me transmettre par rapport à quelque chose..."Les trois psy que j'ai rencontrés dans les CMP de mes différentes régions successives me l'ont également dit : la dépendance au porno, la dépendance aux gens et à leur regard, sont des symptômes de quelque chose de plus profond. Je n'ai pas encore mis le doigt dessus, mais j'espère y parvenir.Les derniers évènements que j'ai vécu m'ont laissé entrevoir quelque chose, une sorte de libération de la pression que je me mets en me liant de façon maladives aux personnes de mon entourage. Le fait d'avouer mes sentiments à cette fille m'a comme remit les pieds sur terre, dans le sens reprendre conscience, regarder vraiment la réalité.Je fonctionne beaucoup sur la base des pensées, lorsque je suis hâpé dans le flot de celles-ci c'est là que je commence à être mal, même si au début ça me berce... C'est peut-être quelque chose que j'ai compris en réfléchissant sur moi même (comme tu le dis, c'est le seul moyen de rétablir l'équilibre) ce week-end.Hier j'ai failli rechuter dans le porno, disons que ça m'a traversé l'esprit. Aujourd'hui j'ai un petit coup de moins bien, j'espère reprendre le fil rapidement.
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