Dépendance sexuelle

Version complète : Comment arreter ? Comment debrancher cette dependance
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Ma prise de conscience par le site fonctionne car je parviens à m'abstenir encore. Je n'ai pas d'envie. Par contre, je détruit tout message à connotation sexuelle ou porno à mon travail. J'évite de m'attarder sur des photos de nus féminins. Bref, tout ce qui pourrait réveiller un soupçon d'envie sexuelle. Et quand je parle avec  des femmes, je ne les déshabille plus du regard. "Mon cerveau reprend sa place".EFFORTS A POURSUIVRE ... 
Bravo Shukumei pour avoir tenu, et pas mal le truc de la douche. J'ai essayé aussi a plusieurs reprise la respiration profonde avec des pensées positives et heureuses, pendant 1 à 2 minutes ... ça a marché sauf que dernièrement j'ai failli faire le grand saut parce que j'avais oublié ce petit truc.Cela me démange depuis quelques temps ... il faut juste que je tienne et ce sera fini pour moi.  En tout cas tu as dit quelque chose d'important : l'oisiveté.Cela me fait le même effet que toi.  Le proverbe dit bien que l'oisiveté est mère de tous les vices. Il y a aussi le fait d'être seul qui m'affaiblit. À méditer.

 AU plaisir de te lire 

Bonjour,je suis tout nouveau et je viens de lire le post ici...ça me fait du bien de me rendre compte qu'on essaie d'éviter les mêmes pièges et chaque astuce m'aide dans ce combat....pour revenir sur l'hsitoire du cadeau...je ne sais plus si c'était sur l'ancien forum d'orroz ou ici mais là le truc c'était de mettre un dollar ou un euro de côté chaque jour sans rechute et de se fixer un objectif (genre un mois au début, puis plus et ensuite de s'offrir un cadeau...je trouvais l'idée pas mal et jvais tenter le coup...je pensais commencer par 3 mois mais c'est peut-être beaucoup trop enthousiaste pour quelqu'un qui vient de débuter son sevrage aujourdh'ui...
Bonsoir,Les nouvelles ne sont pas aussi glorieuse que je l'aurais souhaité. Une soirée bien arrosée et un lendemain douloureux ont suffit à faire tomber mes bonnes résolutions. Malheureusement, une mauvaise habitude pour chasser un mal de crâne persistant est de me masturber. C'est vrai que c'est efficace, mais quel calvaire! Donc la sentence est tombée, il y a une semaine. Et j'ai remis ça sans me soucier des bonnes résolutions de décembre 2008. En revanche, j'ai remarqué plusieurs causes qui me perturbent : le stress au travail, l'attitude parfois équivoque de mes collègues féminines, un dessin ou une photo de femme nue ... Bref, dés que le cocktail "sex addiction" est là, difficile de résister. Et surtout, les conséquences de l'acte ne sont jamais immédiate. Pas meme un remord qui me ferait rougir de honte. Pourquoi avoir honte ? Personne ne le sait! Personne n'a vu! Ca ne regarde que moi après tout ... Mais au final, le mal ronge un peu plus en vieillissant. Mon regard est différent. Ma vision des femmes est obscène, perfide et humiliante. La femme ne se résume pas qu'à un sexe béant qui attend qu'on le satisfasse. Pourtant, la société dans laquelle nous vivons nous renvoie cette image déformé de la femme.C'est peut-etre encore avec les femmes que je peux m'en sortir. Avouer directement la dépendance sexuelle n'est pas une bonne solution car elles ne comprendrait pas, du moins mes amies qui me sont les plus chères. C'est une question de volonté personnelle. Par contre, me confronter à elles pendant un repas, une soirée, un cinéma etc ... et les regarder sans avoir une pensée lubrique, sans un regard qui s'égard est sûrement la meilleures thérapie. Bien sûr, j'ai ré-essayé le coup de la douche, ça fonctionne mais il faut évidemment faire le vide dans sa tête.Un grand point positif néanmoins : plus de visite sur les sites porno, plus de visionnages de films X, plus de recherche de photos porno .
"Ma vision des femmes est obscène, perfide et humiliante. La femme ne se résume pas qu'à un sexe béant qui attend qu'on le satisfasse. "C'est plutôt bon signe de s'en rendre compte je pense.Je veux dire chaque (bon enfin p-e pas tous mais vraiment bcp + qu'on l'imagine) homme hétéro, dépendant sexuel ou pas, s'il a assez de sensibilité sent cette pulsion en lui.  Après c'est plus ou moins fort et actif, et la plupart on arrive à se contrôler et pas être sous l'emprise de ça comme peut l'être un harceleur sexuel par exemple. Plus généralement, dans les contacts humains,  la composante égoïste en nous va tenter de voir ce qu'il peut tirer des autres pour assurer sa satisfaction et sa subsistance. L'attitude inverse, l'amour sans objet, l'empathie, demande un vrai effort et une absence de peur.A mon sens dès que ces pulsion primaires sont vues, elles ne posent pas trop de problèmes et on peut s'entrainer à développer leur antidote, par contre dès qu'on s'imagine qu'on héberge un monstre dangereux et qu'on est à 2 doigts de basculer, on se monte la tête et la détestation de soi pourrit la vie.  Maintenant pour t'aider à les remettre à leur place, tu peux aussi essayer de voir si cet instinct sexuel, ce besoin d'accouplement ne cache pas qq chose d'autre. Je sais que dans mon cas quand je me retrouve à avoir du désir pour une fille, derrière l'envie sexuelle se cache la dépendance affective, la recherche d'une matrice rassurante comme substitut à la mère.En voyant ça, on voit ce qui motive ces instincts sexuels animaux et on culpabilise moins.
Merci pour cet éclairage psychologique, Plouf.Le manque d'assurance qui me caractérise me pourri la vie. Il s'agit probablement de super timidité, de manque de courage, la peur de se prendre des coups ou des engueulades. Et oui, derrière tout ça se cache un problème maternelle. Mère couveuse qui ne voulait pas que son denier rejeton quitte ses jupons. Ce trop-plain de protection infantile ne m'a pas permis de m'affirmer plus tard en tant qu'homme. Et aujourd'hui, meme avec ma femme, je suis sur que c'est cela qui a cassé notre couple. Je pensais que ma (vieille) dépendance sexuelle s'en irait avec la rencontre de ma femme, mais dés que les enfants furent là, elle s'est tourné vers eux avec son amour maternelle, et du coup, je me suis retrouvé comme avant avec mes vieux démons.Je crois voir dans ton message un fil conducteur rassurant qui m'indique que nos pulsions, quoiqu'on puisse y faire, sont normales. Je pense que dans le cas d'un couple, les relations sexuelles doivent etre normales. Effectivement, si on n'est plus en phase, on a tendance à revenir à l'onanisme. Ce qui est négatif, car cela détruit encore plus le couple. Je sais, je l'ai vécu, et je le vis aujourd'hui, et c'est ce pourquoi je suis en ligne sur ce forum. Seule la discussion, sans tabou permet de résoudre les problèmes, les frustrations, les envies aussi. Pour moi, c'est trop tard, j'attends malheureusement que cet épisode actuel se termine. Mais demain, si je rencontre quelqu'un, ne devrais-je pas lui dire, lui avouer ce qui ne va pas, ou ce qui n'allait pas dans le doute que cela revienne ?Une astuce supplémentaire pour ne pas replonger : ne pas fermer le verrou des toilettes ! C'est radical. La peur de se faire surprendre bloque toute envie. Bonne soirée. Shukumei 
Je crois que le plus dur aussi c'est d'essayer de se comprendre sur tous les plans, de comprendre tous les aspects de soi...et je crois que c'est un travail que fondamentalement on fait seul, même si on peut se faire aider par d'autres. Il faut se (re)transformer du fond, comme la dépendance nous a transformé, et c'est énorme comme boulot. Faut pas tout faire en une fois, sinon on sombre, mais au fil du chemin, on devient conscient d'autres choses.L'histoire de la mère, c'est exactement pareil, petit dernier de quatre, mère autoritaire (mère castratrice m'a un jour dit quelqu'un, et il y a du vrai....encore aujourd'hui elle se moque de ma sexualité et de ma vie d'adulte), moi timide, peu de confiance en moi à la base et surtout toujours beaucoup de questions et de doute sur moi et sur tout...C'est pas un hasard si ma copine est hyper autoritaire, si je m'écrase souvent devant tout et si j'ai un côté infantile et qu'il me manque le côté homme, adulte. Jcrois que le travail est long, mais il faut s'y attaquer, pas juste être conscient du problème...Je crois que si tu arrives à en parler à la personne que tu rencontres, ça ne peut que faire du bien, mais ça peut aussi faire fuir! Vive le forum pour livrer ses pensées et ses questions! Et puis il y a différents degrés auxquels on peut s'exprimer...pas besoin de tout de suite amener la totale dans la discussion, mais être ouvert et franc ne peux que t'aider...moi c'est ainsi que je fonctionne avec ma copine, le seul revers de la médaille est que, vu que à part elle et mon psy, je ne me livre à personne (sauf le forum depuis peu et tant mieux!) il y a une forte dépendance affective et presque existentielle qui s'est créée avec elle, et il va falloir que je ne repose plus cela sur elle mais sur moi....kaspius
Bonjour Kapsius,C'est rassurant de se dire qu'on est pas seul dans le même cas ! Effectivement, le fait d'en parler avec sa conjointe crée une dépendance affective, sauf si l'autre est froid et rejete ce type de problème parce que ça lui semble complètement abbérant. Ma femme est autoritaire à un point que je ne l'ai plus supporté. D'où notre séparation qui est toujours en cours ... Le fait que je lui ai avoué certaines choses l'a conforté à me rabaisser encore plus.Par contre, cela fait 3 semaines que je n'ai plus de boulot et négativement, j'ai replongé par oisiveté. C'est marrant car à chaque fois, il suffit d'une phrase, d'une image ou de pas grand chose pour rallumer cette envie. Curieusement, l'image de l'homme avec le cerveau dans le pénis me fait dire que le dessinateur avait forcément raison. Est-ce que c'est notre éducation qui fait que c'est incontrolable ? Par contre la fréquence s'est largement réduite et c'est un bon point.Perso, j'ai déjà consulter une sexologue sur la place parisienne. Une des plus réputée (j'y ai casqué de l'argent ). Elle m'avait donné un traitement assez compliqué pour éviter que la prostate émette trop de fluide séminal, désagréable car dans mon cas ce fluide est immédiat dés que certaines sensations ou pulsations sexuelles se font sentir. Un aspect physiologique qui rejoint les problèmes psychologiques. Comme quoi seule la volonté n'est pas suffisante. Il faut lutter contre un aspect naturel que l'esprit interprète mal.Shukumei 
Citation : Je crois que si tu arrives à en parler à la personne que tu rencontres, ça ne peut que faire du bien, mais ça peut aussi faire fuir! Vive le forum pour livrer ses pensées et ses questions! Et puis il y a différents degrés auxquels on peut s'exprimer...pas besoin de tout de suite amener la totale dans la discussion, mais être ouvert et franc ne peux que t'aider...moi c'est ainsi que je fonctionne avec ma copine, le seul revers de la médaille est que, vu que à part elle et mon psy, je ne me livre à personne (sauf le forum depuis peu et tant mieux!) il y a une forte dépendance affective et presque existentielle qui s'est créée avec elle, et il va falloir que je ne repose plus cela sur elle mais sur moi....
Je crois que c'est normal ce genre de dépendance affective que tu décris..mais je ne n'appellerais pas ca de la dépendance affective... dans les coup dure de la vie, nous somme faible, fragile et secoué.. c'est normal d'avoir besoin du soutient des autres..j'ai fais un peu la meme chose quand un peu plus de 3 ans apres avoir regler mes problemes de drogue, d'alcool et avoir quitter le millieu d'ou je venais, j'ai eu un accident d'auto.. j'y ai perdu mon conjoint et mon bébé.. j'étais dévasté, ma belle-soeur et mon meilleur ami ont été mes bouée de sauvetage, dans le sens qu'ils m'ont supporté, aidé et, écouté surtout, j'étais dépendante d'eux.. mais le temps a fait son chemin, leur soutient a été un baume.. quand j'ai repris le travail quelques mois plus tard, je me suis mise a travailler des heures et des heures, j'ai en quelques sorte transferé ma dépendance d'eux sur le travail.. comme je me retrouvais seule, et que comme c'est tellement vrai que l'oisivité est mere de tout les vices, le travail m'a bien soutenu.. j'en étais quand meme conciente, plus je prennais de l'assurance, plus je reprennais le controle de moi-meme, plus je devenais raisonnable et tout c'est replacé..super toute tes prises de concience [img=../../../uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" border="0]" width="15" height="15[/img] tu es sur le bon chemin.. mais je te conseil fortement d'oublier le quebec comme direction, on vit des vague de froid polaire c'est temps-ci ici lollll
Merci beaucoup pour ta réaction, nuage !!Ca me rassure vraiment, car je me posais tellement de questions sur cette "dépendance affective" (terme dont je comprends maintenant qu'il est faux...besoin de soutien important?) que pas plus tard que dimanche j'en étais sur le point de quitter ma copine tellement je ne supportais pas l'idée...et je m'en énervais encore plus que je n'arrivais pas à le faire...je comprends maintenant mieux cela...on a encore un bout de chemin à faire ensemble ainsi...et je verrai par la suite....le temps est notre allié, même si quand on est accro on est tout sauf patient...merci beaucoup pour tes encouragements [img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img] t'en a fais du voyage et du chemin...et puis figure-toi que je devrai peut-être aller au Canada pour mon boulot, en espérant qu'il fasse moins froid à Toronto !
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