Dépendance sexuelle

Version complète : virtuel ou passage à l'acte
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Mouais... :-(
Pas très réjouissant tout çà. :sceptic:
Pour mon conjoint, avec qui j'ai plusieurs fois abordé le sujet, ce n'est pas de l'infidélité dans le sens où il se sentait comme "drogué " et qu' il n' avait pas de sentiments pour ces filles.. de plus il se sentait mal après, honteux...etc etc.
Ensuite il soutient qu'il ne passera jamais à l'acte réel puisque pour lui il a compris son problème et que de toutes façons il n'en a jamais eu l'intention.
Sauf que , si j'ose dire, aura t-il toute sa tête si l'occasion se présente un jour maintenant qu'il ne va plus sur l'ordi ou autre...?

Tout paraît simple pour lui!
Moi j'ai un peu l'impression de vivre avec une épée au -dessus de la tête.
Bref , dans tous les couples on peu avoir des craintes me direz-vous,on n'a jamais de garantie
Mais là....... :mur

Mapoule, je suis très admirative. :trefle: :zen2: :trefle:
Re-salut et en premier lieux les co-dépendantes

après mon post ci dessus, je ne peux que vous rassurer sur un point : si un dépendant sexuel prend conscience de sa dépendance, et notamment, de l'aspect NON anodin de celle-ci, il n'y a aucune raison qu'il continue à chuter et atteigne cette ligne rouge que constitue l'infidélité "physique". Donc, pas de panique les filles. Si vos copains/maris ont réellement pris conscience du caractère pathologique de leur addiction ça devrait bien se passer ... :lol:

Maintenant, là ou je persiste et signe, c'est que quand un addict est en recherche de stimulations croissantes pour cause de masturbation excessive, eh bien, il est à craindre qu'à un moment donné, la seule chose qui marchera encore pour lui, c'est de franchir la ligne rouge ... voire bien pire encore ! Que Dieu nous en préserve.

quest
Merci de nous rassurer ....c'est zentil..surtout avec le temps qu'il fait! :lol:
Difficile de positionner la ligne rouge avant le passage à l'acte physique, c'est très relatif d'une personne à l'autre et on ne tombera pas d'accord…

Finalement peu importe la limite de l'acceptable, elle est certainement déjà franchie quand on prend conscience. Tout ce qui importe est notre sevrage, le retour à ce que l'on considère comme "normal" (autre notion sur laquelle on ne tombera pas d'accord ;-) )
Normal?

Je dirai déjà qui ne fait pas souffrir, ni nous, ni autrui.
Déjà çà c'est énorme !
C'est de ce "normal " là dont on parle,non? :-)
Oui, j'aime bien ta définition de normal. Là au moins chacun sait parfaitement où il va.

Et pour aller plus loin, pourquoi devrait-on croire qu'il n'y a passage à l'acte qu'une fois la barrière physique franchie ? Ne passe t'on pas déjà à l'acte dans le virtuel ? Quand je paye parte carte bleue, il n'y a pas d'argent et pourtant je repars avec la marchandise…

Pour en revenir à ta question, combien parmi nous sont passés à l'acte ? Physiquement parlant, probablement pas beaucoup de dépendants, mais nos cyberactivités font de nous de cyberinfidèles.

C'est dur à admettre, mais c'est encore une raison supplémentaire de cesser toute activité sur le net.

:-)
Moi, je passe à l'acte à partir du moment où je clique vers un site qui va me faire plonger, quand je compose le numéro de téléphone qu'il ne faut pas, quand je me mets en chasse d'une proie sur un chat ou autre. Je ne me raconte pas d'histoire. Quand je suis dans cette situation, je cherche à aller voir ailleurs, même si cet ailleurs se limite à l'écran. C'est pour cela que j'ai défini tous mes comportements déclencheurs à ma dépendance sexuele J'ai du mal à distinguer ce qui est réel ou pas. Oui, j'ai eu des rencontres avec des prostituées, ou des personnes rencontrées sur un chat. Ce sont des rencontres physiques. Mais est-ce que c'est moins grave par ce qu'on ne se touche pas la peau ? Est-ce que lorsque je me masturbe en causant sur un chat, ou derrière un film porno je ne suis pas dans le réel ? Pour moi, en tout cas, faire le distingo c'est ouvrir la porte à des justifications à mes compulsions et de cela, je ne veux plus.

ton message me remue les trippes.là est toute ma souffrance : mon mari regarde ailleurs
Labardo, je suis navré si j'ai étais un peu froid, je t'avoue être de mauvaise humeur ses derniers temps. Cependant il y à fort longtemps que je n'ai pas ouvert de livres de psychanalyse (domaine ou j'ai également une formation pratique), et je ne sors pas bêtement des théories, je ne parle que d'idées que j'ai vérifié et admise. L'idée que le langage livresque, ou la connaissance des livres, est sans lien avec le réel, est une absurdité commune. Ce que j'ai appris me permet juste de bien exprimer et comprendre ce que j'ai vécu et constaté.

Cette courte existence m'a apporté des experiences assez intenses pour que je décide de les analyser en longs et en larges, et que j'en retire des conclusions. J'ai aimé et fréquenté assez de névrotiques (pardon, d'être humains) pour m'en faire une idée clair. Mon coeur en à même assez souffert pour qu'il décide enfin de s'extraire de certaines sottises. Ma mère à était la codépendante de 6 alcooliques et d'un toxicomane (d'ont deux suicidés à l'heure actuelle, ainsi que mon père qui à perdu la raison), j'ai moi même vécu un an de relation avec une alcoolique sado maso, et deux avec une maniaco dépressive. Le reste, c'est de l'extra, et j'en ai en réserve, juste en 25 ans ou à tes yeux je n'ai fais que lire pour chercher des excuses. Je ne compte plus les gens que j'ai ramassé dans le caniveau, moi y crompris.

Alors non, je ne suis pas le perroquet d'une bibliothéque sans coeur. Je n'ai pas honte que quelques titans de l'esprit, par leurs ecrits, touchent mon âme et enrichissent mes paroles et mes actes.

Je connais la souffrance des gens, je connais aussi leur capacité à se vauter dans le sentimentalisme pour oublier leurs propres fautes, ou intensifier leur douleur. Le mal qu'ils se font m'écorche au point que je n'éprouve plus de pitié pour eux.

Je trouve mieux qu'une codépendante fasse la part des choses, et arrivent à prendre un froid recul sur leur compagnon, plutôt qu'elle créve de colère ou de perte d'estime d'elle même. Suis je si froid ?

J'ai peut être des idées au sujet des gens, qui te semblent rigides, je n'en oublie pas pour autant que je peux me tromper. Je l'aurais précisé. Je suis tétu, egocentrique, mais pas encore megalo. Maintenant, Mea Culpa pour mon manque de diplomatie.

Quest, tu dis : Juste une parenthèse pour répondre aux remarques de Drago concernant ce passage de l'évangile de Mathieu : il est naturel pour l'homme de chercher une épouse, mais ce qui n'est pas naturel, c'est une foi marier, de continuer à regarder toutes les femmes comme des proies sexuelles potentielles.

Je pense que le "niveau évolutif" idéal consiste à ne plus regarder les femmes comme des proies potentielles, si nous sommes engagés de façon sérieuse. Ma vision des choses est peut etre négative, mais je crois constater que 99% des hommes sont incapables de ne pas avoir ce regard de prédateur la. Ca peut etre discret, reffoulé, ou à demi sublimé, mais il existe ce rapport la aux femmes, pour les hommes mariés ou non. Je considère les 1% restant comme des êtres hautement évolués. J'en ai croisé zero, mais ils existent surement.

Donc j'appelle cette convoitise prédatrice "normalité" en tant qu'elle est majoritaire. Elle existe aussi chez la femme, de façon encore plus subtile...

Et mon idée centrale en critiquant cette citation, c'étais qu'a mon sens, Dieu ne punis pas les 99% d'hommes qui ne sont pas "hautement évolués", mais ce sont eux même qui risque bien de se faire du mal à force de culpabilité moraliste. La culpabilité n'est pas un super moteur pour moi.
Salut Drago

puisque tu me cites dans ton post, je vais moi aussi prendre la peine de répondre au tien. Tout d'abord, sache que je respecte infiniment ton parcours, ainsi que ton intelligence, ta finesse de plume, ta profondeur qui se situent incontestablement bien au delà de la moyenne. Là ou je n'adhère pas complètement à ta démarche, c'est dans ce besoin que tu sembles éprouver à généraliser ton expérience pour expliquer tous les problèmes du monde. Tu sais, nous sommes ici dans ce forum un merveilleux échantillon d'humanité, avec ses joies et ses peines, ses grandeurs et ses petitesses, et surtout son incroyale diversité. Loin de moi l'idée de rejeter les moyens de la psychologie/psychanalise en tant que source de guérison, notamment de notre problème de dépendance sexuelle. Tout ce qui aide est bon à prendre. Dans mon cas, c'est la spiritualité qui m'a aidé. Depuis le 17 janvier, je ne suis plus retourné sur mes sites de video chats payants, et cette victoire est due à un dialogue renoué avec Dieu. Comme tu le dis si justement, Dieu ne punit pas les incroyants, mais il permet simplement à ceux qui lui ouvrent leur coeur de changer profondément. Et c'est ce qui m'est arrivé. J'arrêterai là avec mon avis. Je te remercie en tout cas de cette volonté remarquable que tu as de vouloir aider les autres membres du forum. Mais simplement, garde toi de généraliser à outrance ta situation particulière. Nous sommes tous des exceptions ...

Bon courage à toi et à tous les autres

quest
Pas de soucis Quest, j'en ai pris note et je te remercie. Et puis de toute façon nous ne faisons qu'exprimé des idées plus ou moins bonnes, et pas toujours adaptées. Je crois que c'est à la fois un défaut et une qualité que j'ai, qui consiste à ne pas supporter ou accepter de ne pas comprendre ou de ne pas trouver de solutions. Je ferais plus attention de ne pas oublier les particularités de chacun.


Bon courage à tous, et vive les grincheux.
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