Dépendance sexuelle

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J'ai à peu près pareil ces temps-ci. Je surfe quelques secondes sur les sites et puis je coupe... Pour ensuite revenir dessus quelques secondes..et je recoupe...Et finalement je n'y vais plus de la journée. C'est une semi-rechute.

C'est vraiment dur. Je ne sais plus ou j'en suis, quand je surfe sans me masturber je me dis que ce n'est pas si grave, que je ne fais de mal à personne...
Il y a une voix dans ma tête qui me dit ' le porno un petit peu ca va, pas besoin de le fuir comme tu le fais'

Là je suis dans une phase dans laquelle j'essaye de me trouver des excuses pour légitimer ce que je fais, quelle horreur!

Allez les mecs il faut se soutenir, on peut y arriver !

:zen2:
pour sortir de là, y'a l'honnèteté... de reconnaitre que on n'arrive pas à "gérer la dose" (sinon on serait pas devenus accros)... et de reconnaitre aussi que si on s'en ressert une ch'tite goutte, on va trouver tous les raisonnements du monde pour s'en servir une deuxiè!me, etc... et on se retrouvera un jour ou l'autre avec son pantalon sur les genoux devant la femme à tête carrée, pour reprendre l'expression d'un ancien membre.
Et l'honnèteté de reconnaitre que sans se mettre ça sur le dos, notre vie s'améliore, un jour à la fois.
Orroz avait bien résumé ça : "avec le porno, c'est tout ou rien", et son témoignage est super-émouvant dans son bouquin.
Zut, j'ai encore parlé de lui :lol: :lol: :lol:
Bien sur qu'il y a l'honneteté. Cette petite voix, celle qui nous dit que ce n'est pas si grave, qu'il y a des graduations dans tout cela, etc, je la connais bien. Pour ce qui me concerne, c'est la voix de ma mauvaise foi. Et à l'arrivée, je ne suis jamais bien quand je l'écoute. Je ne répndrai jamais à quelqu'un "ah, ça c'est une rechute". Il n'y a que lui qui peut le décider. Moi, je sais que la moindre image que je consulte volontairement pour m'exciter me fait prendre le chemin. Tout ce qui me met mal ou me fait fuir ma réalité est une rechute dans la "non-vie". Ma "mabaise foi" me détourne de la confiance face à la vie. Tout cela est finalement très intérieur et je comprends que ce soit difficile à admettre, puisque la dépendance traduit précisément cette habitude que l'on a prise d'aller chercher les réponses à l'extérieur de soi, alors que c'est face à soi-même qu'on les trouve. Vous allez me dire : oui mais le psy ? ben justement, le psy est là pour aider à se recentrer sur soi.
Courage Maigan... Que dire de plus ? J'aimerais pouvoir poster ici plus souvent mais il m'arrive un truc idiot : le sentiment de n'avoir rien à dire. J'ai beaucoup lu et écrit sur ce forum et toutes sortes de théories mais au final ce qui compte c'est de dire STOP. Il n'y a pas 36 solutions. John a raison de citer orroz. Avec le porno il faut bien se dire "c'est tout ou rien". C'est un peu l'alpha et l'omega. On a beau retourner le problème dans tous les sens, la vérité est là, dans cette phrase, sorte de Lapalissade "c'est tout ou rien".
Choisissons le rien, qui dans le Tao, est énergie primordiale et délaissons le Tout qui est pure illusion et vanité : le néant en vérité. Osons le rien, osons être nous-mêmes.
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