Salut à tous,
bon j'approche des J+13, j'ai passé une de mes caps assez dur vers la dizaine de jours de sevrage.
Rien n'est gagné je le sais, mais je continue à avancer un pied devant l'autre sur le chemin de la liberté.
Je me sens mieux dans ma tête même si très tenté rien qu'à l'idée de ...
Là où le bas blesse (encore un peu) c'est quand nous faisons l'amour avec ma femme, ça ouvre la porte au vagabondage de pensée et je dois faire pas mal d'effort pour ne pas "partir en live" et me rassoir devant les femmes aux têtes carrées...
Je sais que chaque chose en son temps du coup j'apprends la patience :zen2:
Mitch
Salut MitchB!
Tu dis: "quand "NOUS" faisons l'amour avec ma femme.....".Déjà, au départ, tu n'es pas seul dans ta tête. Concentre-toi sur un seul corps, le sien. Prend le temps de LA regarder, avant et pendant l'amour. Ainsi, tu arriveras à dire: "quand "JE" fais l'amour avec ma femme...".
Bon courage, tu y arriveras!
Labardo! :love2:
Euhhh ... quand je disais "nous", je parlais de ma femme et moi, désolé pour le style qui a pu te laisser penser cela mais ce n'était pas du tout ma pensée.
MitchB,
Je sais très bien ce que tu voulais dire. Je voulais seulement que tu portes attention à ta façon de l'écrire. Quelques fois, l'inconscient....!
Prend soin de toi, et d'elle!
Labardo! :love2:
T'inquiète là pour le coup, c'est la formulation qui est en cause (voire mon inculture francesque) et non mon subconscient ;-)
Salut Mitch !
Cool ça, tu t'accroches. ça me donne envie de te suivre, sur ce chemin.
Ce que tu dis sur les relations avec ton épouse fait écho en moi, même si cela ne se traduit pas forcément par l'envie de repartir cliquer comme un fou. Seulement, l'idée de la fuite, d'être autrement, ailleurs est aussi présente. Même si, pourtant, j'ai énormément de désir pour elle. Mais c'est comme si je culpabilisais... pas simple à expliquer en fait.
Avec mon psy, on continue d'essayer de mettre à jour ce qui est à l'origine du malaise fondamental que je ressens quand je suis avec quelqu'un, cette gêne, ce manque de confiance et de dévalorisation que je redoute dans le regard de l'autre. Bon, je pars un peu loin, là... :lol:
À plus, l'ami !
Merci Bruno pour ton commentaire, en effet j'ai cette sorte de fuite vers le virtuel peut être pour consommer sans être attaché émotionnellement (on se rend bien compte après que le lien qui nous pousse à y retourner est encore pire).
Pendant mes sombres périodes je préférais me vautrer dans le virtuel plutôt que de passer un moment avec ma femme, à la lecture de plusieurs posts, je rattache sans doute cela au(x) fantasme(s) ...
En ce moment c'est pas évident, je suis dans une phase où je me contrôle vachement, fais attention à ne pas m'exposer et c'est fatiguant.
Du coup j'ai des coups de haut et des coups de bas dans le moral, alors je fais attention à tendre plus vers l'équilibre et ne pas me laisser berner pas l'émotion du moment.
Keep serring the mi(t)ch :zen2:
Les questions que vous vous posez sont les mêmes que les miennes... Je n'arrive pas non plus à comprendre pourquoi je culpabilise tant pour chaque chose que je fais...
En fait j'ai l'impression que lorsque quelque chose qui ne me convient pas arrive, je me réfugie dans le porno pour pouvoir me reprocher la faute ensuite (un peu compliqué je sais ;-) ).
Je suis au tout début du travail avec ma psy (2ème séance pour bientôt), à laquelle je n'ai pas encore parlé du problème de l'addiction au porno. Celle-ci est la source de pas mal d'angoisses mais je crois qu'autre chose de plus profond m'a mené vers cette dépendance, reste plus qu'à trouver quoi...
Citation :En fait j'ai l'impression que lorsque quelque chose qui ne me convient pas arrive, je me réfugie dans le porno
Tout à fait ... de ce fait connaissant le mécanisme, j'essaye de le détourner sur autre chose et de ne pas me laisser embarquer par ces "émotions" on revient un peu sur la vache qui se regarde entrain de regarder le train (j'ai bon Doc Warsen :lol
CMP c'est l'acronyme de Centre Médico-Psychologique.
En fait il s'agit d'une cellule d'aide psychologique aux personnes. T'es pris en charge d'abord par un infirmier avec qui tu t'entretiens et qui va te diriger soit vers un psychologue soit vers un psychiatre en fonction de ton besoin. C'est une structure publique donc la consultation est gratuite. Tu trouvera un CMP dans chaque grande ville, renseigne toi sur les pages jaunes.
J'en ai fait 2 différents (pour cause de déménagement), l'accueil a toujours été très bon et le psy qui me suivait l'était tout autant.