Dépendance sexuelle

Version complète : objectif masturbation zero ?
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4
J'ai essayé de comprendre ce qui est dit à ce sujet et voilà maintenant ce qui se passe entre mes deux hémisphères :

J'ai à ma droite :
- La masturbation est un acte naturel.

à ma gauche :
- Oui mais se masturber, c'est remettre le doigt dans l'engrenage.

à ma droite :
- Oui mais sans masturbation, la pression et le stress augmentent. Attention aux risques de rechute.

à ma gauche :
- Oui mais ce masturber pour un dépendant, c'est comme boire une petite bière pour un alcoolique. On sait que, même si ça détend le quidam, ça refera plonger l'alcoolique.

à ma droite :
- Oui mais c'est pas à la masturbation qu'on est dépendant mais à la pornographie et à une certaine approche de la masturbation. T'as qu'à apprendre à te masturber sainement.

à ma gauche :
- Oui mais je suis pas sûr d'y arriver (Par parresse : déjà que la masturbation n'est plus si agréable que ça, si en plus ça doit devenir un travail ...) et je crains que cela ne soit en fait qu'une excuse pour continuer mes sales manies.

à ma droite :
- Oui mais si tu crois que tu vas t'en sortir sans bosser, tu rêves. De toutes façons, il faudra trouver l'origine du problème et une manière plus correcte de le gérer.

à ma gauche :
- Oui mais en attendant, je ne sais toujours pas si je dois continuer à me masturber ou pas.

En résumé je pense qu'il faut traiter le problème de fond pour lequel la dépendance à la sexualité est un symptome ou plus exactement le résultat d'une mauvaise gestion.

Mais en attendant, il faut quand même chercher à soulager les effets douloureux pour son ego. Retrouver un bien-être qui ne saurait cohabiter avec une prolongation des pratiques sexuelles actuelles.

Alors quoi :
J'apprend à me masturber sainement
ou
j'essaye de survivre sans me masturber.

Quelle est la solution la plus efficace et la moins risquée ?

That is the question ?

Ma réponse pour l'instant :
Je continue à me fixer objectf masturbation zéro pendant quelques temps. Si je n'y arrive vraiment pas, j'essaierai la solution alternative.

les résultats depuis 2 semaines que je connais ce site ne sont pas probants (Rechute systématique tous les 3/4 jours) mais faut quand même persévérer un peu.

Sinon j'ai pensé à me faire platrer les deux bras mais ça pose d'autres problèmes notamment pour faire du vélo. ;-)
Moi, je vais essayer l'autre solution : me masturber sainement.

Je pense que arreter completement ne va faire que me frustrer et c'est pas le but.

je vais donc essayer de me masturber "raisonnablement" !

Je vous tiendrai au courant de mes progrès !

bonne soirée à tous !
Je pense que tu peux t'en priver sur une courte période (une semaine?) pour te prouver ta bonne volonté et déshabituer ton cerveau aux substances libérées lors de l'orgasme mais ne t'obstine pas sur le long terme. Ca ne t'amenerait que frustration. Quand tu sens que la pression monte, que tu deviens crispé, prend toi un peu de temps pour te faire plaisir en te concentrant plutôt que de gagner un jour et faire ça dans des conditions bien moins glorieuses.
mon expérience : il m 'a fallu deux ans de sevrage - zéro image, zéro branlette - pour dissocier suffisamment stimulus porno et excitation sexuelle et pouvoir commencer à travailler avec un taoïste les exercices de Qi Qong sexuel du type de ceux qu'on trouve sur le site etmoi.
Donc quand je vous vois parler de vous masturber sainement alors que vous semblez au début du sevrage, je suis un peu sceptique; j'imagine que si j'étais en sevrage, ça m'apparaitrait aussi utile que d'essayer de fumer sans avaler la fumée, de manger du cassoulet light ou de boire de la bière sans alcool.

mais je ne demande qu'à être surpris !

au cours de ces deux années, il m'est arrivé trois fois d'avoir une masturbation non-compulsive parce que j'étais entré dans un "instant sacré" (désolé du pompeux :lol: mais je ne trouve pas d'autre terme) de relation avec mon corps. C'était sans préméditation, donc impossible à reproduire, y compris au niveau de l'intention ("je vais me masturber sainement" m'a l'air aussi mal branlé que "à partir de maintenant, je vais être plus spontané")
Mais le moyen de ne pas saisir (= s'accrocher= faire une obsession) ces instants ?
un ami non-dépendant résume bien le problème : " je ne vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire dans une branlette - pour parler cru. L'orgasme est court et violent et il est accompagné immédiatement d'une redescente. C'est extrêmement décevant. Quant à ce qui précède l'orgasme, c'est loin d'être désagréable, mais c'est toujours plus ou moins gâché par l'attente, la projection, l'espérance d'un plaisir supérieur et idéal qui finalement est détruit au moment même où on croit l'atteindre, et n'est jamais réellement goûté, puisqu'à ce moment précis, la conscience est presque inexistante. (...)Ce qui entraîne la compulsion c'est l'espoir que ça soit mieux la fois d'après mais je pense que c'est comme la drogue plus on est accro moins ça a d'effet. Ce qui fait que le pornodep finit par être poussé au sevrage.(...) Comme pour tous les cas de dépendances - j'ai vu ça aussi chez des junkies - il y a une surestimation impressionnante de l'effet produit, du plaisir engendré et en conséquence de leur propre situation personnelle. Et c'est justement cette surestimation incroyable, qui s'apparente complètement à de l'autosuggestion qui me semble rendre le sevrage difficile.
"

m'enfin, faites donc vos expériences. On en recause.
Merci John pour ton témoignage, ça me permettra d'avoir un peu plus de certitudes dans mes nièmes premiers pas de sevrage.

Et dans ces périodes de doutes et d'expérimentation, ce n'est pas du luxe.

Pour une fois, je ai l'impression d'avoir compris presque l'intégralité de ton propos. ;-)
Soit je m'améliore, soit ce post était moins ardu que les autres.
Je partage l'avis de "Dji deubeulehyou",
pour ma part la branlette sans support quel qu'il soit n'est pas jouable ... Si à la rigueur ça marcherait la(les) premiere(s) fois (chose qui ne m'est jamais arrivé je précise), ça entrainerait inévitablement une augmentation des fréquences et une diversification des stimulus (et là c'est le drame).
Après rien ne vous empêche de tester votre voie ... et de réserver pour un bon moment un siège sur ce forum :lol:
Bonjour,

Je trouve tout ce que vous écrivez hyper intéressant. Mais j'ai quand même du mal à être d'accord avec vous. J'ai peut être tort ...

Pour reprendre l'analogie avec le regime, je ne crois pas qu'on propose à quelqu'un de maigrir en supprimant la nourriture. Autour de moi, les seuls que j'ai vu réussir à maigrir sont ceux qui ont trouvé un équilibre alimentaire, et non pas ceux qui ont fait un régime.

Moi, j'essaie de trouver un équilibre sexuel. Je pense que cet équilibre dépend de tout un chacun. Je me connais, je sais que pour moi, vivre un journée sans un orgasme est générateur de frustrations. Je ne suis pas sur qu'une vie de frustration sexuelle soit plus agréable qu'une vis de compuslion sexuelle.

Je ne veux pas en finir avec le sexe, jene veux même pas non plus en finir avec la masturbation, je veux en finir avec des pratiques sexuelles excessives qui me dérangent dans ma vie de tous les jours, je veux en fnir avec des fantasmes dont j'ai honte une fois l'excistation retombée.

Jouir une fois le matin et une fois le soir en pensant à des être humains réels de ma vie réelle, me fait du bien, ne trouble pas ma vie sociale, et je n'ai pas envie de cesser cela.

En vous lisant, je veux bien reconnaitre que je suis peut être un peu naïve ... Je n'ai aucune expérience passée de sevrage, et j'ai peut être tort, mais je sais que je ne pourrai jamais être sereine, si je n'ai pas essayé dans cette direction qui est celle que je ressens au fond de moi.

Sabine, qui tient toujours à J+9 !

PS : et j'ajouterai que comme je suis une teigne, votre sceptisisme me donne encore plus d'energie pour réussir ! :-)
Salut tout le monde.

Pour alimenter le sujet, je suis retombé dans la masturbation il y a un peu plus d'une semaine, un matin (depuis des années, je gère comme ça ma peur de démarrer la journée), puis plusieurs jours d'affilée. Sans foircément aller à l'éjaculation, j'ai laissé le processus repartir, et j'ai vu tous mes shémas de dépendant sexuel se réaligner. Je n'étais pas loin de replonger grave dans le porno, les tachts, les rencontres et les prostituées. Tout cela, je dis bien tout cela, s'est représenté à mon esprit. Heureusement, j'étais en vacances, et un peu éloigné pour concrétiser cela. J'ai bien du mal, personnellement, et même si mon psy pense que je mords le trait, à estimer pouvoir avoir - actuellement - un relation saine avec la masturbation. Elle fait partie du "produit" diraient les Narcotiques anonymes ; elle est un élement de ma dépendance au sexe, et pour le moment, j'essaie de cette pratique éloignée de moi. J'en suis réellement abstinent depuis deux fois 24 heures.

Mais ce n'est que mon expérience, pas une leçon, hein. Si ça peut être utile à quelqu'un, tant mieux ! :-)

Bon courage tout le monde.
Tu as raison lipola, je pense que se priver totalement de masturbation n'est pas forcement la solution. L'important est de maitriser la fréquence, la durée et surtout essayer de comprendre les raisons qui nous y pousse.

Personnellement j'ai suivi une therapie avec un psy qui a trouvé 2 raisons majeures chez moi d'etre dépendant sexuellement: la 1ere est que j'ai été témoin des addictions multiples de mon père (sexe, alcool, jeu), la 2ème est que le vécu de mon enfance me procure une colère adulte que je ne sais pas liberer autrement que par la masturbation.

la peur de la réalité peut etre également en cause.

Personnellement, je n'ai pas encore trouvé de solution miracle, mais j'ai abandonné l'abstinence de masturbation car les rechutes sont d'autant plus fortes. j'essaie de maitriser la duree et la frequence pour que ça ne prenne pas trop de place dans ma vie.
Je crois que tu peux avoir la réponse à ta question en te procurant le livre d'Orroz puis celui de Mantak Chia qu'il recommande.

Personnellement je me suis battu toute ma vie contre une envie irrésistible de masturbation. Derrière ce phénomène se cachait une épouvantable image négative de la sexualité. En travaillant beaucoup sur moi en entretien individuel et aussi en groupe, j'ai peu à peu réussi à détruire ce malentendu. Actuellement le TAO tel que l'enseigne Mantak Chia m'a permis de comprendre que j'avais besoin de pratique sexuelle. C'est VITAL pour tout le monde. Quand on vit seul, il n'y a pas d'autre solution que le plaisir en solitaire. Découvrir que la pratique du TAO est une voie spirituelle tout à fait intéressante m'a littéralement bouleversé. Les interdits moraux que nous traînons avec nous sont d'abord et avant tout des interdits que nous nous sommes donnés suite à notre propre histoire personnelle. C'est souvent un refus de la sexualité qui est à l'origine de nos misères.
Je te souhaite de tout coeur de réussir dans ton entreprise. C'est très dur mais c'est possible si on ne se décourage pas.
Pages : 1 2 3 4
URLs de référence