Dépendance sexuelle

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Comme chrétien, ma foi me compose, et tellement plus que ma sexualité entachée lourdement de dépendance affective et sexuelle.
Ne comptez alors pas sur moi, pour vous détailler par le menu chutes ou rétablissement. Je ne veux dire que Jésus, Sauveur de la donc de ma sexualité, quand bien même voir d'autant plus que je n'enverrais ni les fleurs ni les fruits. Christ agit quand bien même je ne sentirai rien quand bien même voir d'autant plus qu'il ne se passerait rien. L'écrire n'est pas vain, le confesser est encore le plus sûr moyen de ne pas me ravaler au rang de bête, aussi obscurcie mon intelligence soit-elle, aussi anémiée ma volonté soit-elle.

Par le seul cri de ma prière, connectée à celle du Christ au Père, en recherche de syntonie avec l'Esprit, il m'est donné, j’ose le croire, de passer du pauvre type au type pauvre.

L'annonciation fêtée en ce 31 mars dernier est bel et bien l'événement qui coupe l'Histoire en deux et réorientant l'humain vers Dieu amour.
En son oui, la vierge épouse et mère nous donne l'aurore du salut. Et la sexualité humaine en est alors en Jésus-Christ, assumée, purifiée en un mot sauvée.
Chacun bien sûr est éminemment libre de croire que Jésus était un imposteur et qu'il est mort pour rien, et donc personne n'est sauvé, et la dépendance affective et sexuelle est fatale.

Seigneur, aide-moi à te vivre.

Vous aussi, aidez-moi s'il vous plaît
Salut marie-jean91 ! :Hello:

Bon, je ne te cacherai pas que je n'ai pas tout saisi de ton écrit ;-) Pourtant, en tant qu'ex-chrétien fort pratiquant, la religion n'a pas grand chose d'obscur pour moi.
Mais malgré ces quelques problèmes de compréhension, j'ai quand même appréhendé la détresse de ton message, c'est là le plus important. Ouais finalement on est tous dans la même galère, alors je te dis courage !!! Sors toi de là ! Si t'as besoin de communiquer, lorsque la tentation est là, y'a évidemment le forum, le site d'Orroz à re-relire et puis les MP, bref, n'hésites pas !

Addict
Salut Marie-jean.

Tu peux aussi compter sur mon soutien ! (Même si j'ai aussi du mal à saisir la portée de tes messages...).

Allez, courage, relève le cap !
Salut Marie-Jean !

Soldarité, mon frère. Dimanche, la Parole rappelait les disciples d'Emmaüs. Parfois, je me prends beaucoup la tête, alors qu'Il est à mes côtés, sur mon chemin, prêt à accepter que je lui confie ce que je vis.
Un jour à la fois, une heure à la fois, une minute... C'est dans le plus petit qu'Il est d'abord présent, notre Dieu...

Courage. :-)
Les grands esprits se rencontrent...

Je viens juste de tomber sur ce texte :

"Toute la spiritualité orthodoxe passe par la métanoia et toute la technique de la prière est greffée sur la métanoia. Ce mot grec englobe et dépasse la notion courante du repentir, parce qu'il désigne surtout le retournement de l'esprit comme moyen conscient de l'existence personnelle. L'homme avait construit le monde autour d'un moi individuel ou collectif, la projection de l'amour de Dieu sur son ego, sur son moi. Avec la métanoia, l'homme met l'absolu au centre de son existence.L'absolu, c'est Dieu et, dès cet instant il découvre sa propre misère, il explore ses abîmes qui sont peuplés de monstres, il implore la grâce qui, oriente vers la foi et l'espérance, non vers le néant. C'est tout ce retournement de l'être dès l'instant où soi, esprit, en grâce de l'absolu, prend conscience objectivement de sa misère. C'est cela la métanoia.A ce moment là l'homme devient réceptacle de la grâce ; alors le cœur durci de l'homme va fondre dans les larmes, ce don qui rappelle l'eau purificatrice du baptême. Toute expérience spirituelle, dans l'orthodoxie, qui ne passe pas par le don des larmes, est incomplète, parce que, justement, cela veut dire que l'homme n'a pas fait toute la démarche qu'il devait faire pour que son cœur de pierre, ce cœur dur, insensible, devienne un cœur de chair, un cœur sensible à la grâce de Dieu. Dès l'instant où l'homme atteint ce degré de la métanoia, ni le repentir ni les larmes ne cesseront, mais à travers ce repentir et ces larmes viendra la joie. Très souvent nous retrouvons dans les textes orthodoxes le terme de "bienheureuse affliction"
http://www.orthodoxa.org/FR/orthodoxie/f...iortho.htm
De fait la metanoia est liée, que dis-je, intriquée avec le repentir (penthos), la contrition, la crainte (frémissement chez Chouraqui)du Miséricor-Dieu.

Un groupe de prière de Toronto a été visité par la Nuée il y a qqs années : tous à plat ventre sous la table, sans un mot!!

NB1 : Dieu n'est pas un nom chrétien.

C'est l'oeuvre d'une vie, eh oui, il n'y a pas trop d'une vie pour saluer le Salut.
La dépendance affective et sexuelle (affective masquée en sexuelle pour mon cas) est la brèche par laquelle veut s'engouffrer la Miséricorde et la Grâce.

Nous combattons contre des principautés et dominations. C'est tout ce qui est naturel qui a à être converti, le chantier va jusque là!

Confidence : je ne peux pleurer que sur les genoux de l'Eglise, jamais je n'ai pleuré dans les bras ou les yeux d'une femme. Je ne sens jamais autant mon affection et mon coeur connectés au corps qu'à la liturgie.

Sur la guérison spirituelle et intérieure, je n'ai rien lu de plus fervent et lumineux que "Baume est ton nom" de Daniel-Ange, que je suis comme guide. Epuisé mais facile à trouver d'occasion (price minister)
suite des écrits apocryphes d'hier (qui ne sont pas de moi) :
L'attaque du Suprême Calimero

Je voulais écrire un texte sur le péché du calimérisme, mais j'ai trouvé un texte qui exprime ma pensée bien mieux que je n'aurais pu le faire (http://www.pagesorthodoxes.net/metanoia/...uction.htm ) :

"Il est important de distinguer le repentir de la culpabilité. Si le repentir véritable est le retournement de l’esprit vers Dieu, en étant confiant que le Dieu de miséricorde pardonne les fautes, la culpabilité est un enfermement de l’esprit sur lui-même, sur ses manquements et ses péchés. La culpabilité doute de la miséricorde et du pardon divins ; elle mène au découragement et même au désespoir. La culpabilité est une fausse humilité et l'orgueil déguisé par l'Ennemi : l'humilité véritable est reconnaît sa faute et accepte le pardon de Dieu. Sur le chemin, le chrétien garde le souvenir de ses fautes, c'est-à-dire de sa responsabilité, et non de sa culpabilité ; l’un est salutaire, l’autre diabolique."

Il me semble en effet qu'il est des personnes qui, n'arrêtant pas de répéter "je suis néant", s'en sont si bien pénétrées qu'elles interdisent à Dieu de leur conférer ses grâces. Ce qui est, quand on y réfléchit, une attitude de facilité, autorisant, ou mieux, justifiant toutes les faiblesses. En effet, si Dieu ne peut m'aider, alors il est justifié que je me conduise mal, et je n'ai aucun effort à fournir, puisque mes propres forces n'existent pas, et que je n'ai pas non plus celles de Dieu. Il est beaucoup plus compliqué d'accepter le pardon de Dieu, qui d'ailleurs, nous rend bien plus conscients de notre insignifiance. Car celui qui se croit hors de portée de Dieu n'a finalement pas reconnu son insignifiance, étant son seul point de comparaison. Le néant n'est véritablement reconnu que face à l'infini. Si Dieu est rejeté hors de mon champ de vision, je suis finalement quelque chose. Quelque chose qui est faible et sans qualités, mais quelque chose quand même. Alors que face à Dieu, je ne suis et je ne serai jamais que néant, sans la tentation de me prendre pour quelqu'un ou quelque chose - sauf si j'en viens évidemment à croire que Dieu me doit quelque chose et qu'il a besoin de moi, mais c'est là une autre sorte de folie. Ou nous disons encore que s'il a besoin de moi, ce n'est que par amour, mais pas comme Nicolas a besoin de la reconnaissance du peuple. Le sentiment de Dieu lorsqu'on le rejette n'est pas le même que le sentiment de l'humain-seulement-humain, ou de l'animal, lorsqu'on le rejette.

C'est d'ailleurs l'un des dons que le converti a reçus. Lorsqu'on le rejette, il ne pleure pas pour lui, mais de ce que celui qui se comporte mal a rejeté Dieu ce faisant, et forgé son propre malheur. Nous voyons ici le lien avec le voeu de Boddhisattva. Peu nous importe le mépris dont nous sommes l'objet, car nous ne méritons rien. Ce qui est cause de larmes, c'est le malheur du prochain, en tant qu'il se coupe de toute vie - une vie pourtant proche.

Mais revenons-en à nos Calimeros. Se croire hors de portée de la misécorde divine, c'est finalement croire qu'il existerait quelque chose qui puisse être substantiellement en dehors de Dieu. Mais pour cela, il faudrait être quelque chose. Il nous semble bien là que c'est la marque du Démon - le Suprême Calimero.

Dit comme cela, il peut nous sembler que les Calimeros existent surtout parmi les athées, mais il nous semble au contraire qu'il en est un grand nombre parmi les "croyants". Par exemple, ceux qui chutent et ne cherchent pas vraiment à se relever parce qu'ils se sentent mieux par terre finalement. Alors bien sûr, Dieu les relève, jusqu'à ce que même cela lui soit interdit. Si étant, relevés, loin d'être reconnaissants, nous continuons à maugréer sur notre faiblesse, il va de soi que nous allons retomber pas plus tard que tout de suite. Et, tel l'homme qui a attaché ses deux chaussures ensemble sans le savoir, nous allons maudire l'univers qui nous empêche d'avancer. La colère deviendra le sentiment dominant, précédant le désespoir. Ces deux-là n'étant que le masque de l'orgueil, comme il est dit plus haut.

Ce n'est assurément pas la bonne méthode. La bonne méthode, c'est d'avoir l'humilité de nous pardonner, puisque le Seigneur l'a fait, et d'essayer d'en tirer les leçons, afin de devenir apte à l'aider dans sa tâche, plutôt que de rester un perpétuel boulet.
J'aime bien ce qui se dit dans ce dernier texte, j'espère que ça va m'aider à me sortir de ce (nouveau) week-end pourri par le porno...
syntoniser le spirit à la vivance de la vie , c'est tellement ça.

Quoi qu'il en coûte!!!!!!!

Quelques nouvelles : mutation professionnelle à la rentrée, que je vis comme une promotion et une délivrance, vu les violences morales subies. Et déménagement : je prends une chambre en maison - grande et spacieuse - et je loue mon F1 qui était plombé étudiant attardé/vieux garçon. Je profite de l'emménagement pour prendre des bonnes habitudes, le poids des mauvaises m'ayant coûté lourd : pas de télé, pas de bureau - être assis me plombe- pour ne pas être scotché à Internet, mais un plateau en hauteur où je puisse me connecter debout.Je dégage de l'espace dans ma chambre  - spacieuse et lumineuse, avec vue végétation/ciel - pour pouvoir pratiquer : hatha-yoga, relaxation, verticalité, prière, méditation. Avec hygiène de vie à la clé (manger diététique).

Je vire une partie de mes livres et de mes meubles pour déblayer et faire place à une orientation de vie plus spi. Je vais fréquenter des gens qui me nourrissent, des groupes avec énergie collective à laquelle puiser : cours de chi kong, bagwa, chant choral, mais aussi paroisse et groupes cathos. Cultiver une conscience corporelle et prier.

J'ai à coeur de développer des amitiés féminines avec affection saine. Et de ne pas attendre après le couple (hypothétique) pour porter et satisfaire mes besoins humains et affectifs..En sevrage - de : matériel, images, fantasmes, intrigues, sites de rencontres, autoerotisme -  .     

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