Dépendance sexuelle

Version complète : contre l'angoisse et le stress
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Bonjour à tous,

Je suis nouveau sur ce forum, alors pour ne pas faire d'impolitesse, je me présente rapidement :

J'ai 28 ans, je vis en couple depuis 5 ans avec une femme que j'aime énormément, mais comme vous tous ici, j'ai un gros souci quant à mon rapport avec la pornographie. Un problème que ma compagne ignore complètement. (et que je ne veux pas encore lui exposer)
Je subis des crises compulsives qui me mènent droit vers les images pornographiques aux moments des périodes d'angoisses et de stress intenses qui m’assaillent régulièrement, et durant lesquelles je me goinfre littéralement pendant des heures et des heures... (j'ai parfois l'impression que c'est un peu ce que doit vivre un boulimique en pleine crise). Durant cette consommation frénétique, je me sens un peu moins mal. Ma tête se vide de tous mes problèmes, mon esprit se fixe sur des rêves agréables le temps d’un instant. Ensuite viennent la honte et le dégoût de soi devant ce que j’ingurgite, la conscience d’être incapable de résister, de voir ma libido contaminée par des fantasmes qui ne sont pas les miens et qui ne font que détériorer encore un peu plus la mauvaise image que j’ai de moi.
Bien sûr, j'ai conscience que ce problème n'est que l'arbre qui cache une forêt bien obscure, et que mes problèmes d'angoisse et de nervosité on des racines qu'il me faut déterrer. Peut être en parlerai-je un peu ici.

Mon plus gros ennui pour arrêter ce comportement, ce sont mes crises d’angoisses. Quand je me prive de porno pendant plus d’un semaine je les sens prendre du volume. Je me sens nerveux, mal dans ma peau, colérique, irascible. Je tourne en rond comme un fauve en cage. Et si j’ai le malheur de me retrouver seul, je replonge aussitôt… je me goinfre, et la phase qui suit est une déprime terrible.
C’est comme un cercle vicieux.

Mais pourquoi le porno, et pas autre chose pour me détendre ? Pourquoi pas la lecture, le sport, la peinture ou les échecs ? Bien que je pratique tout cela également, le porno a un effet hypnotique sur moi. Je m’en rends bien compte. Je ressens un mélange tellement étrange d’émotions contradictoires… là aussi j’y reviendrai peut-être.

Bravo pour ce site, il est très instructif et enrichissant.
Bonjour Konrad, et bienvenue :-)

Ton histoire a effectivement tant de point commun avec d'autres que j'ai déja lue ici que je n'ai nul doute que tu va trouver ici matière a réflexion. ;-)

Tout d'abord, félicitation pour t'être inscrit et avoir eu le courage de te découvrir un peu ici. C'est déja un excellent début.

Ensuite, pour essayer de répondre a ta question
Citation :Mais pourquoi le porno, et pas autre chose pour me détendre ? Pourquoi pas la lecture, le sport, la peinture ou les échecs ?
Et bien beaucoup te diront que le "choix" de l'addiction (mais quel joli paradoxe :lol: ) est innhérent a ton vécu et a ta psychologie... Personnelemnt je croyais que c'etait bêtement un trait de caractère exhacerbé et non pertinent (pas de l'avis de mes ex partenaires mais bon... :roule: ) mais finalement, comme le mentionne _underscore_, il est vrai que l'introspection (tres bonne s'il en faut) met de nouvelles lumière sur l'origine de nos dépendance et nous permet, le cas échéant, de mieux en gérer les conséquences... :zen2:

Je te souhaite de trouver en toi la force nécessaire a une vie plus satisfaisante, et ici les conseils qui pourront t'aider a te réaliser...

Au plaisir de te lire

Mona Lisa :trefle:
Bonjour Konrad, et bienvenue.

Tu le vois, tu es loin d'être seul à vivre avec ce problème. Je suis moi-même dépendant sexuel, mais aussi angoissé. Et moi aussi, chaque fois que je suis confronté au stress, je sens les envies de fuir dans le virtuel, ainsi que la pulsion sexuelle, menacer de m'envahir. Quand on a fonctionné comme cela depuis tellement longtemps, ce n'est pas facile de fonctionner autrement. Un jour à la fois, j'essaie de ne pas me laisser avoir, et un jour à la fois, je me dis : "aujourd'hui, j'essaierai de ne pas me connecter". Et le lendemain, je recommence. C'est comme cela que je me suis libéré de l'alcool. Petit à petit, on avance, on se libére. Essayer d'être le moins possibile en contact avec le net ou tous les autres objets de l'addiction est conseillé.

Mais comme tu le dis, à l'origine, il y a cette peur, cette angoisse. Moi, j'essaie d'avoir un autre mode de privilégier le calme, la douceur, la musique "cool" et classique, la nature, la marche etc... Je vois aussi un psy. Et j'ai développé une pratique spirituelle.
A bientôt, Konrad, et bon courage à toi. :Hello:
Bienvenue à toi.
Freud disait "nous ne savons renoncer à rien, nous ne savons qu'échanger une chose contre une autre" (un jour où il était en descente de cocaïne :lol: )
les fondamentaux, c'est le site d'orroz, que tu connais sans doute, et le plus urgent pour toi c'est de substituer le chocolat, la lecture et/ou le sport au porno quand l'angoisse monte. De le faire consciemment, et d'augmenter ton seuil de résistance à la frustration, + consultation psy pour avancer plus vite. Bon courage, une fois qu'on a accepté qu'on ne s'en sortira pas sans un effort vigoureux et constant, ça se passe mieux. Les affres du sevrage ne durent qu'un temps et on n'en meurt pas.
Et pour relever ton seuil de résistance à la frustration et éviter les rechutes à répétition, y'a que l'acceptation pleine et entière de ta condition de dépendant associée au refus de la "misère" qui est la tienne et la notre - qui puisse éviter l'écueil de la colère ou de la révolte et te faire franchir les paliers successifs du sevrage.
Je n'ose dire que tu puisses en "sauter" certains. C'est donné à chacun d'entre nous de découvrir nos limites, puis de les repousser. Bon courage.
Merci à tous pour votre message de bienvenue, ça fait plaisir de se sentir accueilli. :-)

Comme vous me l'avez conseillé, j'ai tenté de quantifier ma résistance au manque de pornographie en période d'angoisse ,et en période normale, il y a déjà quelques temps, or je me suis aperçu qu'elle était très variable. Pour tout vous dire, je suis en train de suivre une formation professionnelle très éprouvante dans laquelle je mets vraiment tous mes espoirs. Bien sûr, au moment des évaluations, je me sens vraiment submergé par cette fameuse angoisse... et souvent je me retrouve à zyeuter des cochonneries plutôt que de me mettre à bosser (ce qui est un comble). C'est comme si parfois je pouvais entendre une voix intérieure hurler "bon sang, mais bosse crétin !!! Bosse au lieu de passer ton temps à t'astiquer !!! C'est à ce frapper la tête contre les murs. :mur:
J'ai beaucoup de mal à accepter cette facette de ma personnalité, ce qui fait que cette énorme quantité de colère et de violence face à ce problème se retourne contre moi. Je suis encore loin de la pensée positive, mais j'y travaille, du moins j'essaie.

Je ne sais pas si c'est quelque chose de fréquent mais, chez moi, l'une des sources du mal est ma peur de l'abandon. Non, pas la peur, c'est plutôt la terreur de l'abandon.

J'ai eu un père très violent, colérique (intoxiqué au porno je crois, en tout cas, mon premier contact avec cette merde a été due à sa négligence. Je suis tombé sur sa petite collection privée de revues franchement crades...), très peu souriant et pas du tout attentif à ses enfants. Il a fini par abandonner son foyer, et se suicider quelques temps après. Malheureusement ou heureusement, je ne sais pas, j'ai de vague souvenir de mon amour pour lui, de cauchemars, de pleurs. Je me suis senti complètement rejeté, deux fois de suite. La deuxième fois après un abandon définitif.
Que penser quand l'un de vos parents s'enfuit ainsi ? A 6 ans, on se dit que c'est parce qu'on n'en vaut pas la peine. Et que ça ne peut que recommencer. Ensuite, à l'adolescence, quand ma mère le détruisait en mots, je me suis forgé une drôle de représentation de la masculinité : violence, abandon, tristesse, mort. Pas de quoi être fier d'avoir un chromosome Y dans le génome. Et un amour peut-être trop intense pour tout ce qui est féminin, une vraie dépendance à la femme. La seule référence qui soit positive.

Alors, pourquoi le porno m'attire tant ? Pour assouvir mes pulsions naturelles masculines si répugnantes sans toucher à l'image parfaite de mon amour... peut-être. Parce qu’a force, on finit par en avoir marre de ce qui n’a que des qualités, et qu’on a envie de souiller un peu tout ça. Et si j'ai tant de mal à lui dire je t'aime, si je me vois parfois froid et si coincé avec elle, est-ce pour ne pas trop m'attacher en attendant que l’inévitable arrive. Q'elle s'en aille, qu'elle m'abandonne... ou qu'elle m'achève en me trompant. Chose qui à coup sûr pulvériserait mon ego fragile.
Ne pas trop s'attacher, ne pas se laisser aller à trop aimer. Se réfugier là où on est inaccessible, avec un rêve que l’on contrôle complètement. Un joli mur tout autour de moi, bien à l’abri.

Bon… je me rends compte que j’ai écris un texte beaucoup plus long que prévu, et plus personnel. Tant pis. Au moins ça met les choses à plat.

En parcourant le forum, j'ai effectivement pu voir que mon cas n'a rien d'original. Ca me rassure ! 8-)
N'aie crainte. Écrire, cela aide beaucoup à préciser ce que l'on ressent, et ton propos est intéressant à lire. Il correspond d'ailleurs en partie à mon parcours, même si mon père ne m'a pas abandonné et ne s'est pas donné la mort. Mais j'ai aussi construit une représentation violente, brutale, insensible de la masculinité ; en même temps que j'idéalisais la femme et l'amour. L'amour, pour moi, je l'ai longtemps conçu comme quelque chose ne pouvant être souillé par la sexualité. Je voulais être un prince charmant qui se contente d'écrire des poémes et d'aimer intensément mais sans "toucher", sans tomber dans cette souillure qu'est la sexualité.
Sur ce forum, quelqu'un a un jour écrit que le fait de découvrir que les femmes avaient aussi des désirs sexuels, aimaient faire l'amour avait été un choc. Pour moi aussi, je pense que cela a été une forme de déception. Et comme j'avais une certaine déconsidération de moi-même je ne m'imaginais pas pouvoir être réellement aimé. Le fait de découvrir cela (que la femme pouvait aussi aimer le sexe), conjugué à une difficulté à avoir une petite amie, tout cela m'a amené à me "venger" et à me réfuguer dans le porno et le sexe compulsif. Une sorte de sexualité desespérée en quelque sorte.
Oui, c’est exactement ça. Quand j’étais adolescent, je voyais les relations amoureuses de cette manière là. Très désincarnée, axée uniquement sur la tendresse et les sentiments, sans rien de sexuel, ou presque. Les filles aimées misent systématiquement sur un piédestal, comme des anges irréels que j’adorais à la folie. Mais bien sûr, presque toujours de façon secrète. Même si quelques filles me tournaient autour à leur façon, j’avais le plus grand mal à avoir une petite amie…
Chez moi aussi cette découverte des désirs sexuels féminins a fait un choc violent. Une fois redescendu sur terre, et face à la réalité des choses, j’ai eu une déception intense et un désespoir profond. Et je crois que ça dure encore aujourd’hui…
D’ailleurs, il se trouve que de temps en temps, lorsque je fais des coquineries avec ma copine, j’ai la sensation que mon esprit cherche à s’extraire hors de moi, en particulier quand le 7ème ciel vient taquiner ma Dulcinée. Au lieu de profiter du moment, je me sens « partir », comme si j’avais une absence. Je me sens complètement anesthésié, au sens propre du terme. Je ne ressens plus rien même si la mécanique continue à fonctionner. J’ai la tête vide… bref, c’est la fuite. C’est vraiment frustrant pour moi, mais pour elle aussi car elle voit bien ce qui se passe (et elle n’a aucun goût pour les zombies).
Tu parle de la peur de l'abandon Konrad, tu parle donc du parraitre et de la relation a autrui.
J'ai moi même vécu le "manque de reconnaissance" dans mon enfance-adolescence et ça a continué a l'âge adulte... mais finallement, je me demande dans quelle mesure je ne l'ai pas provoqué ça!
Lire ton témoignage me laisse dubitative; parce que l'homme que tu décris, cet homme froid, distant, dans l'attente d'une rupture et qui s'imagine se préserver en inhibant tous ses sentiments, c'est l'homme que j'ai épousé il y a 10 ans! :-o
J'ai le sentiment qu'étant incapable de m'aimer et a force de me juger, je me suis fabriqué mon petit purgatoire perso: faire de ma propre vie un enfer parce que j'étais incapable d'assumer quoi que ce sois de bon, je m'en sentais tellement... "non-méritante" (didju, c'est quoi le mot que je cherche! :mur: )

Citation :Alors, pourquoi le porno m'attire tant ? Pour assouvir mes pulsions naturelles masculines si répugnantes sans toucher à l'image parfaite de mon amour

peut être... ou peut être que tu es a la recherche d'une relation exempte de tout jugement, de toute conséquence, de toute surprise... :-? qui sait...

Ce qui est plus troublant c'est ton incapacité a profiter du plaisir de ta copine... Et je me demande bien ce qui est a l'origine du sentiment que tu avais que les femmes n'aime pas le sexe :-o môman peut etre? :sceptic:
Citation :Tu parle de la peur de l'abandon Konrad, tu parle donc du parraitre et de la relation a autrui.
J'ai moi même vécu le "manque de reconnaissance" dans mon enfance-adolescence et ça a continué a l'âge adulte... mais finallement, je me demande dans quelle mesure je ne l'ai pas provoqué ça!
Lire ton témoignage me laisse dubitative; parce que l'homme que tu décris, cet homme froid, distant, dans l'attente d'une rupture et qui s'imagine se préserver en inhibant tous ses sentiments, c'est l'homme que j'ai épousé il y a 10 ans!
J'ai le sentiment qu'étant incapable de m'aimer et a force de me juger, je me suis fabriqué mon petit purgatoire perso: faire de ma propre vie un enfer parce que j'étais incapable d'assumer quoi que ce sois de bon, je m'en sentais tellement... "non-méritante" (didju, c'est quoi le mot que je cherche! )

En relisant mes messages, je me rends compte que je noircis beaucoup le tableau. Je ne suis pas non plus un glaçon, je suis juste très pudique. J’ai du mal à exprimer mes sentiments aussi parce qu’ils me semblent près à me submerger, ils sont tellement violents. Finalement, je crois que chez moi c’est la zone « émotionnelle » de ma personnalité qui reste encore en partie infantile. J’ai sûrement manqué d’un modèle masculin adulte pour me construire. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai trouvé le dessin et la sculpture pour m’aider à dire ce que je ressens. C’est vraiment plus facile de dire les choses en images, loin de tout regard.
Au fait, juste une petite chose… je ne suis pas bien sûr d’avoir bien lu ton message… je représente vraiment pour toi les portes de l’enfer ? Je serais ton genre de Cerbère, ou plutôt… ton genre de bourreau ? :-? :-(

Citation :peut être... ou peut être que tu es a la recherche d'une relation exempte de tout jugement, de toute conséquence, de toute surprise... qui sait...

Ce qui est plus troublant c'est ton incapacité a profiter du plaisir de ta copine

Ben oui, j’aimerais bien profiter pleinement de ce joli moment, ne serait-ce qu’en cédant à la vanité, et me dire « là, j’ai assuré comme un dieu ! :lol: » (chose d’importance pour un homme car très rassurante sur sa virilité).

Citation :... Et je me demande bien ce qui est a l'origine du sentiment que tu avais que les femmes n'aime pas le sexe môman peut etre?

Je me doutais que ce point interloquerait une femme. Pourquoi avoir une idée aussi saugrenue en tête ? A notre époque évoluée, ou la femme est libre et maîtresse de son corps ? Ce sentiment, vois-tu, je savais parfaitement « intellectuellement » qu’il était faux. Mais émotionnellement, je voulais viscéralement y croire.
Ce que tu dis est bien possible, vu que ma mère m’a élevé toute seule et que, si j’ai bien appris mes cours de psy, elle représente en tant que modèle féminin et source d’amour primordial l’idéal que je cherche à atteindre. Ma mère, c’est le genre fleur bleue, qui adore les histoires d’amour culcul, qui s’est marié et a fait des enfants avec le premier homme qui l’a aimé. Qui ne parle jamais de sexe (surtout pas !), qui continue à attendre le prince charmant… on est loin des idéaux féministes du droit au plaisir, n’est-ce pas ? Peut-être que « môman », comme tu dis, y est un peu pour quelque chose. Peut-être est-ce plus compliqué… une façon de brouiller les cartes spécifiquement féminine, un discourt des filles qui m’entouraient complètement en contradiction avec ce qu’elles pensaient vraiment (je cotoie un milieu féminisé à 90%, et c’est le genre de chose que je continue à constater très régulièrement... en fréquentant les femmes de très près, si près que je finis par être oublié, je les vois telles qu'elles sont vraiment, et c'est très curatif. Je peux dire que le temps des piédestaux est loin derrière moi... sauf peut-être encore pour ma nana).
En tout cas, c'est ce que j'éprouve. Je ne contrôle pas mes émotions, je n'y peux rien.


PS : Le mot que tu cherches, ce n'est pas "indigne" par hasard ?
Citation :Au fait, juste une petite chose… je ne suis pas bien sûr d’avoir bien lu ton message… je représente vraiment pour toi les portes de l’enfer ? Je serais ton genre de Cerbère, ou plutôt… ton genre de bourreau ?

Ce n'est pas vraiment ça... Il est évident que pour une femme comme moi, qui a un besoin éperdu de reconnaissance, d'amour et de compassion, s'investir si longtemps et a corps perdu dans une relation avec un "handicapé du coeur" était du masochisme pur et dur! et je ne parle même pas de mon entêtement face a tous ceux qui avaient le malheur de me dire que j'étais dans l'erreur! Je n'ai pas mentionné qu'en dehors de son incapacité a m'aimer, mon cher mari était d'un tempérament... heu...nerveux au début... et carrément violent a la fin :dead:

donc je dirais: non, tu n'est pas le cerbère personalisé... :roule: mais il n'est pas impossible que tu fasses entrevoir les flammes de l'enfer par moment a la femme que tu aimes si elle est un temps soit peu en soif d'affection (ce qui est quand même l'apanage de la majorité des femmes :-* )... et ne parle pas de bourreau un vendredi soir, tu vas me donner des idées :lol: :lol:

Citation :un discourt des filles qui m’entouraient complètement en contradiction avec ce qu’elles pensaient vraiment (je cotoie un milieu féminisé à 90%, et c’est le genre de chose que je continue à constater très régulièrement).


Le pire tu sais, c'est que le discours n'est pas forcément en contradiction avec ce qu'elles pensent :roule:

Le fait est que beaucoup d'entre nous sommes persuadées de vouloir a tout prix quelque chose... qui en fait ne nous convient pas!
On rêve du prince charmant, mais si le mièvre en culotte bouffante se pointe la rose en bouche, on l'envoit ballader aussi sec pour fréquenter le bouche avec le grand méchant loup... :-x (je caricaturise hein, la plupart n'est pas aussi extrème) tu vois, ce n'est pas qu'on soit pas sincères, c'est juste que nous sommes engrenagée dans un idéal de maternelle et hyper crédules par dessus le marché :lol: ne juge pas trop sévèrement la versatilité féminine, elle est le charme du défit ;-)
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