Hello,
Pour les personnes en sevrages qui n'ont pas de sexualité, est-ce réaliste de tout couper d'un coup ? Est-ce qu'il n'y a pas un risque de se retrouver avec un trop plein et de replonger tête baissé ?
Si on veut se masturber, faut il le faire avec ou sans support ? Sans support, j'ai l'impression que c'est impossible pour ma part. Si c'est avec support, quelle genre de photo ? Est-ce que trouver une photo sexy qui nous excite, ce n'est pas ouvrir la porte à en vouloir plus ? Tu commences tes affaires, tu vois que ça marche pas et hop tu vas sur un site de porn.
Merci
Finalement j'ai fait le choix de lancer une recherche sur Google avec Photos de filles sexy et je me masturber sur des un site de banque de photos. Les filles étaient habillés et j'ai fait mon affaire en 5mn, vite fait bien fait.
Je ne remettrais pas mon compteur de sevrage à zéro, parce que je n'ai été ni sur un tchat ou site de porn. Est-ce correcte comme règle ? Aucune idée, ce sont mes règles.
Bonne journée
Je pense que ça doit dépendre de chacun, j'ai essayé beaucoup de choses, rien du tout avec du plus soft etc.. Et je fais aussi surtout attention à la fréquence de masturbation, enfin j'essaie de ne pas le faire par automatisme ou juste pour un besoin d'évacuer quoi. J'ai remarqué que'au bout d'un moment l'envie n'arrive pas de la même façon, et c'est beaucoup plus plaisant à faire dans ses moments là et moins culpabilisant, du coup c'est aussi plus facile de le faire sans support, on est beaucoup plus concentré sur les sensations.
Finalement, après ma séance avec photos softs, j'ai craqué 3 jours après. Pourtant tout allait bien quand j'ai fait ma petite séance, ce n'était pas une escalade.
Je suis désolé pour toi webmaster... En effet, nous sommes dans un tel état que même des photos soft... On vit tous la même chose en fait. Lorsque je suis abstinent, comme en ce moment, je bloque l'accès au porno sur mon ordi. Mais les banques d'images pro, dont j'ai d'ailleurs besoin pour mon boulot, restent accessibles. Et comme je suis tout de même un peu en manque, une nana en jupette suffit...
Donc, exactement comme toi, lorsque je n'ai pas envie d'orgasme mais que ma rétine réclame de voir de la peau et des formes, je me rends sur ces sites, et comme je suis sensible, cela suffit à me faire décoller...
C'est toute la difficulté de notre condition, nous devons même nous passer de ces moments récréatifs, car nous savons bien, au fond, que nous céderons peu après. Car même lorsque nous ne jouissons pas devant ces pages, l'image restera, la sensation, et elle nous usera, jusqu'à craquer. Nous n'avons même pas droit à cela... Ni toi, ni moi, ni les autres. D'autant, comme tu l'as dit, qu'une fois l'orgasme venu, même au bout de 10 ou 20 jours, le besoin revient alors à toute allure, et il est extr^mement difficile de repartir de l'avant, et on re-craque au bout de quelques heures ou quelques jours, et la rechute est là...
Tu décris parfaitement la situation. Sans le vouloir, on essaye de s'alimenter à petite dose de notre substance en nous faisant croire que ce n'est pas de la porno donc ce n'est pas si grave.
Je le vois très bien quand je défile tel un zombie les vidéos sur les réseaux sociaux et que je m'arrête sur des vidéos de jolies filles, les jambes à l'air ou une épaule dénudé, c'est pour continuer d'avoir ma dose en continue.
Cela me permet de rebondir sur quelque chose, il s'agit de la notion de comptage du sevrage. Dans la formule actuelle, j'ai enchaîné 20 jours d'abstinence de porno, une rechute de tchat (cybersex hard, d'insultes et autres conneries) et possiblement je l'espère un autre 20 jours à venir.
Qu'est ce qu'il reste de tous ces efforts? Pratiquement rien, un compteur qui affiche une ou deux journées d'abstinence et qui balance le fait que ça fait 3 semaines que j'ai pas matter des filles se faire "abuser" et violenté.
Comment remédier à ça ? Est ce si important de valoriser ce point positif au finale ? Quelle influence sur le fait d'avoir perdu ces 20 jours? N'y aurait il pas moyen de garder un compteur qui montre les efforts et les défaites en même temps?
Grimper une montagne puis dégringoler tout en bas, c'est dur, par contre compter le nombre de pas et le dénivelé réalisé après tous ces efforts c'est quand même bon aussi non ?
Bonjour à tous,
Pour ma part, comme je suis chrétien, l'idéal est bien sûr de ne pas du tout se masturber, que ce soit avec ou sans support. Ce qui est vraiment très difficile, j'en conviens !! D'autant plus que je ne suis pas marié, donc pas autorisé à avoir de rapports sexuels pour le moment. Toutefois, si vraiment la tentation est trop forte, il m'arrive de me masturber comme ça, sans support, ça prend juste quelques minutes. Bon, le risque est que des fois une petite voix (mauvaise !) nous dit : "Tu vois, ce n'est pas suffisant, tu as besoin de voir des choses, c'est plus excitant". Vous voyez ce que je veux dire... ?
Quoiqu'il en soit, nous sommes là pour nous soutenir les uns les autres. On pourrait aussi se challenger en se confiant les rechutes par lesquelles nous sommes passés, en fonction de notre période de sevrage, qu'en pensez-vous ?
Pour ma part, j'ai préféré commencé soft, juste 7 jours d'abstinence, et si ça marche, je rajoute 3 jours, etc.
Vous me direz votre avis les gens
Maintenant, est-ce que se masturber sans image ni vidéo, vous considérez ça comme une rechute ?
Salut,
Je ne comprends pas ce que tu veux dire quand tu dis "
On pourrait aussi se challenger en se confiant les rechutes par lesquelles nous sommes passés, en fonction de notre période de sevrage, qu'en pensez-vous ?", peux tu être un peu plus précis ?
Pour moi, ce qui défini une rechute est propre à chacun. Je pars du principe qu'on es tous différents et qu'il y a des choses que l'on fait qui peuvent être un problème pour l'un et pas du tout pour un autre. Donc pour moi une rechute, c'est ce qui va m'amené à me sentir mal après la période de conso et ce qui peut dénaturer ma personnalité, mes ressentis, mes visions des femmes ou autres. Regarde de la porno, tchater ce sont les choses que je m'interdis, mais regarder des jolies et me masturber, oui c'est un risque d'en vouloir plus, mais je me sens jamais mal après l'avoir fait, ca n'a pas d'impact négatif. Bien sur ce n'est pas quelque chose que je fais régulièrement mais que je pourrais m'autoriser tel qu'expliquer un peu plus haut.
Je pourrais même aller jusqu'à dire que me rendre sur un site de tchat, de parler avec des femmes sans me masturber, mais juste pour draguer, séduire, ça pourrait être considéré comme une NON RECHUTE. En réalité, si je fais ça, la 1ère fois ça va bien aller, mais la deuxième journée, c'est sur que je vais aller dans un salon de cul et parler plus cruement et finir par baisser mon froc, donc en théorie ce n'est pas mal en soit, mais forcément, ça va m'amener à aller plus loin, donc à éviter.
Est-ce que ça a de l'allure ce que je dis ? Ou c'est juste mon fort intérieur qui cherche à se trouver des excuses pour consommer en cachette 
A+
Yes, ok, merci infiniment pour ton point de vue concernant les rechutes.
En fait, en se confiant nos rechutes, je me suis sûrement mal exprimé. Désolé. Je voulais dire : qu'est-ce qui nous a poussé à rechuter ? Qu'est-ce qui a causé la rechute ?
Pour ma part, je sais que les sentiments négatifs, les émotions excessives ou les situations traumatiques peuvent conduire à la rechute.
Exemple : comme je suis musicien intermittent, je suis allé dans une ville près de chez moi où je devais jouer dans un établissement pour personnes âgées, et je suis tombé en pleine manifestation contre la réforme des retraites. Il y avait de la casse et des barrages enflammés, c'était chaud. J'ai dû retourner chez moi (heureusement sans subir de dommages) et sur la route, une furieuse envie d'aller voir des femmes nues sur mon téléphone m'a saisi. Sûrement mon cerveau a cherché la première chose par laquelle je pouvais décompresser. Malheureusement j'ai rechuté grave après cet épisode, et plusieurs fois ! Mais bon, après je me suis relevé, c'est ce qui compte. Mais comme quoi, éviter les événements qui peuvent causer un stress énorme, inhabituel, dans la mesure du possible, c'est plus que souhaitable ! ^^'
Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question. Identifier les sources de nos rechutes et les partager sur le forum. Je ne dis pas que que parce que telle ou telle chose a causé une rechute que ce sera pareil pour tout le monde, mais c'est toujours bon de s'enrichir des expériences des autres. Qu'en penses-tu ?
Oui je vois très bien de quoi tu veux nous parler. Cela me fait penser à un sujet que j'avais lancé sur le déclencheurs
http://www.dependance-sexuelle.com/sujet...?pid=74355 qui peut s'apparenter un peu à ce que tu nous parles.
Pour moi c'est évident que mal gérer des situations de stress et d'anxiété, peut nous amener inévitablement à compenser dans la consommation de sexe. Pour un ami qui arrive pas à trouver un travail valorisant, qui a des problèmes financiers, il compense dans la drogue et l'alcool. Cela aurait pu être le sexe aussi, mais il se trouve que son vécu l'a amené vers d'autres substances.
En connaissant ces risques, on peut anticiper et trouver d'autres alternatives. Je me souviens qu'il y a plusieurs de cela, je voulais aller regarder de la porno et bien je suis monté sur mon vélo d'appartement et je me suis brulé durant 30 mn, après ça j'étais mort j'avais plus envie. C'est un des moyens parmi tant d'autres. Maintenant des situations de stress on en aura toujours dans notre vie, il va falloir vivre avec et trouver des moyens de les gérer adéquatement.
a+