07-05-2006, 19:53
Le vide…………
Voilà plus de deux mois maintenant que j’ai cessé de compulser et jamais je n’ai autant pris conscience du vide qui m’habite.
Un vide colossal.
Et je me rappelle.
Quand il m’arrivait encore de donner vie à mes pulsions, le simple fait de m’autoriser à me connecter suffisait amplement à le combler.
Le vide.
Du coup, je parvenais à oublier mes angoisses.
Temporairement certes mais cette illusion me suffisait.
Ce qui peut paraître paradoxal, c’est qu’avec le recul, je pourrais me dire que j’étais finalement plus heureux quand toutes mes addictions cohabitaient.
Ce n’est qu’une chimère et je le sais mais le fait est qu’un sentiment de liesse voire d’exaltation m’habitait.
Une forme de rythme illusoire.
Aujourd’hui je ressens le vide existentiel qui m’habite depuis toujours et qui a donné naissance à mes dépendances.
Je le ressens et il me faut le combler.
Comment, je ne le sais pas encore.
C’est ce qui me pousse certainement à échanger ici et ailleurs.
Maintenant et c’est ce qui me paraît le plus important, je préfère et de loin ce vide parfois abyssal à ces illusions qui m’emplissaient naguère.
Déjà, je ne culpabilise plus.
Me dire que je me sens parfois plus mal que je ne l’étais me paraît naturel.
Je l’accepte.
L’acceptation me paraît d’ailleurs essentielle.
Si je n’avais pas pris conscience de tout cela, le vide aurait certainement grandi nourri par l’impuissance et la résignation.
Que serait-il advenu si je ne m’en étais pas aperçu. ?.
Il aurait peut être été trop tard.
Symboliquement je serais mort de n’avoir pas vécu tel que je suis.
Et tant bien même la tâche m’apparaît parfois insurmontable, je n’ai pas vraiment le choix.
Je n’ai plus le choix.
Il me faut avancer.
Me reconstruire.
Et grandir.
Je suis cet enfant qui n’a pas eu la chance d’être épargné.
C’est comme ça.
Maintenant et je vais me répéter mais je lui suis redevable.
La chance qu’il n’a pas eue, je suis en mesure de la lui donner.
Lui ne savait pas alors que moi je sais.
Voilà plus de deux mois maintenant que j’ai cessé de compulser et jamais je n’ai autant pris conscience du vide qui m’habite.
Un vide colossal.
Et je me rappelle.
Quand il m’arrivait encore de donner vie à mes pulsions, le simple fait de m’autoriser à me connecter suffisait amplement à le combler.
Le vide.
Du coup, je parvenais à oublier mes angoisses.
Temporairement certes mais cette illusion me suffisait.
Ce qui peut paraître paradoxal, c’est qu’avec le recul, je pourrais me dire que j’étais finalement plus heureux quand toutes mes addictions cohabitaient.
Ce n’est qu’une chimère et je le sais mais le fait est qu’un sentiment de liesse voire d’exaltation m’habitait.
Une forme de rythme illusoire.
Aujourd’hui je ressens le vide existentiel qui m’habite depuis toujours et qui a donné naissance à mes dépendances.
Je le ressens et il me faut le combler.
Comment, je ne le sais pas encore.
C’est ce qui me pousse certainement à échanger ici et ailleurs.
Maintenant et c’est ce qui me paraît le plus important, je préfère et de loin ce vide parfois abyssal à ces illusions qui m’emplissaient naguère.
Déjà, je ne culpabilise plus.
Me dire que je me sens parfois plus mal que je ne l’étais me paraît naturel.
Je l’accepte.
L’acceptation me paraît d’ailleurs essentielle.
Si je n’avais pas pris conscience de tout cela, le vide aurait certainement grandi nourri par l’impuissance et la résignation.
Que serait-il advenu si je ne m’en étais pas aperçu. ?.
Il aurait peut être été trop tard.
Symboliquement je serais mort de n’avoir pas vécu tel que je suis.
Et tant bien même la tâche m’apparaît parfois insurmontable, je n’ai pas vraiment le choix.
Je n’ai plus le choix.
Il me faut avancer.
Me reconstruire.
Et grandir.
Je suis cet enfant qui n’a pas eu la chance d’être épargné.
C’est comme ça.
Maintenant et je vais me répéter mais je lui suis redevable.
La chance qu’il n’a pas eue, je suis en mesure de la lui donner.
Lui ne savait pas alors que moi je sais.