Dépendance sexuelle

Version complète : Je me suis viandé
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Bon voilà.

Je viens de commettre l'irréparable.
Je suis dégoûté.
Fais chier...

Nicolas.
Nicolas, je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, le printemps peut-être, mais si ça peut partiellement te consoler je me suis à moitié vautré hier. Alors avec la demi-rechute d'il y a une semaine c'est bon, j'en suis au même point que toi.

De toute façon pour ma part c'était toujours aussi minable, la première fois j'ai surfé de vilaines images sans rien faire, la seconde j'ai fait sans images :mur:

Bilan : c'est plus comme avant, le compteur repart à zéro (les boules) mais pas moi. Comme le dit si bien Bruno, un jour à la fois. J'arrête de copmpter, maintenant JE FAIS. J'ai bien médité sur mes démons depuis une semaine, et la vérité crève les yeux, je ne veux pas de cela.

bon courage à toi, on est au moins à deux sur le chemin...
Salut nicolas

Jsuis désolé pour toi.On c tous comment tu dois te sentir maintenant.Bon maintenant tu c ce qu'il te reste a faire...il faut analyser cette rechute,voir le pourquoi du comment et essayer de déjouer le piege la prochaine fois.Je c que ça me va bien de donner des conseil que je ne suis pas forcément ,mais en tous cas je crois que c la bonne marche a suivre.Alors bon courage,ne te mines pas et essaye de repartir tout de suite au combat pour ne pas rester sur cet echec,ok.

A bientot :Hello:
Rien n'est irréparable, Nicolas. Je me demandais l'autre jour si tu ne te mettais pas trop la pression, si tu ne te donnais pas objectif de demeurer abstinent d'abord pour ce forum, avant de penser à toi. On ne passe pas en force face au porno, souviens toi en. On le fuit, quitte à mettre la pédale douce quand il le faut. Internet est un piege, et quand on n'est pas à l'aise, mieux vaut l'éviter au maximum, car il y a toujours une cyberpute qui rode...
Mais tu as la chance que n'ont pas certains, Nicolas. Tu as l'expérience de ce que tu as engagé. Tu as ce forum, Orroz, des outils en or pour repartir. Tu sais que c'est possible. Reléve toi, repars, tout doux, humblement, un jour à la fois.

Allez courage, mon ami.
bsr les garçons,

Faut pas vous laiser abattre, c'est bel et bien une dépendance qui va s'eloigner^dans le temps.Même je pourrais ajouter pour le jour le jour, que si vous eloignez les démons dans la minute ou ils viennet vous habiter, chaque heure de gagnée vous donnera la possibilité de recompter au jour le jour.
Puis vous êtes francs, çà c'est un plus, c'est çà la commuauté, alors on se reprned, on sait ce qu'on veut et on sait ce qu'on ne veut plus, et c'est reparti.
Puis y a bien un pic de dépression à l'entrée de l'automne, pourquoi pas que le printemps...a d'autres tours dans son sac.
Bises d'encouragement , Laure
Peu importe le nombre de vos vautrages pour peu que vous restiez déterminé à apprendre de vos rechutes et que vous vous releviez dès que vous acceptez l'idée d'être "retombé". Et ce, bien qu'au bout d'un moment, ces chutes et ces rédemptions vous donnent l'impression de vous battre au sein d'une absurdité dont vous seriez l'auteur, et de perdre votre crédibilité à vos yeux. Votre crédibilité, votre estime de soi ne reviendront que quand vous les y aurez invitées en vous offrant, oui, comme un cadeau, un certain temps d'abstinence.
Barrez-vous de devant vos écrans quand vous sentez que ça chauffre, bordel ! vous voulez passer le reste de votre vie à couiner de vos gamelles comme Spirit en vous disant que cette fois, vous avez compris la leçon ?
Je suis passé près du bord la semaine dernière et la vie m'a proposé d'aller prendre l'air. N'oubliez pas que le désir ou le sentiment de toute-puissance que nous exerçons sur nous ou les autres n’est que la dégradation de cet état originel non-séparé (d’avec nous-mêmes) que nous cherchons à retrouver. Le désir de puissance n’est que la dégradation de la dégradation de la nature originelle. Qui s’étonnerait alors qu’il soit si bien accroché ?
Les cyberdépendants combattent leur désir. Pas de chance, le désir de la pétasse sur un écran n’est que la dégradation de quelque chose de plus haut, car la jouissance sexuelle n’est qu’une version dégradée de la béatitude produite par l’union de la clarté et de la vacuité (c'est une copine bouddhiste qui me le serine à longueur de blog et elle a bac + 12 en méditation). Autrement dit, rejeter le désir, c’est jeter l’échelle qui nous permet de remonter à notre vraie nature. Et ça ne peut pas marcher.
Orroz ajoutait :"C'est pourquoi je propose aux dépendants de transformer leurs désirs de pétasses en désir vrai d'amour pour leur partenaire car en réalité c'est cette omnipotence du désir qui permet d'atteindre la vraie jouissance."
Bonjour à tous !

Merci infiniment à tous de votre soutien. Quand on se sent moins que rien (et je reste poli), ça fait du bien de se faire épauler.

Put... :mur: mais qu'est-ce qui m'a pris ? :mur: :mur:
En plus j'ai failli me faire pincer par ma femme ! :mur: :mur: :mur:

La chute, je l'ai sentie venir, car cela faisait pas loin de quinze jours, des photos d'anciennes copines topless me revenaient en mémoire. J'aurai dû les chasser aussi sec (le fameux barrage qu'il faut colmater avant qu'il ne cède...), mais la fatigue aidant, ne n'avais plus la force du mois de janvier. J'avais aussi L'ARROGANCE :mur: de croire que je pourrais résister frontalement à la bête, alors qu'il fallait fuir, comme le conseillent fort justement John et Bruno59.
Mais j'ai aussi compris que la lutte anti-cyber-masturbatoire se heurte aux parois de nos limites. Ma chute trouve à l'origine d'un stress (ce qu'a pressenti Bruno59) que j'explique par deux frustrations, l'une sexuelle, l'autre relationnelle (mais c'est la même chose finalement) auxquelles j'ai été exposé fin mars. Depuis j'ai réussi à surmonter ces deux faits ponctuels, mais la confiance n'a pas réussi à remonter, semant le doute...
Ce qui prouve bien qu'en paralèlle à ma guérison, il faut bien que j'arrive à gérer mon stress et toutes ces sources...
En attendant, je suis grogy, c'est la Cybercuite selon John. Hier, j'avais même pas envie de retourner sur le forum.

Allez, je trouve le courage de l'écire : "en sevrage depuis le 5 avril 2006" et je me "dégrade", sachant que ces deux mois et demi n'auront pas été vains !

Merci encore à tous d'être là, on se sent moins seul...

A bientôt, Nicolas.

P.S. : M'en vais prendre une aspirine. A force de me taper la tête contre le mur :mur: :sceptic:
Mais non tu n'es pas seul nicolas.En tous cas content de te voir et que tu reprennes le combat.Moi c t un peu la confiance et beaucoup la volonté que j'avais perdu pendant ma période sombre.Mais bon,rien n'est définitif si on se donne les moyens d'y arriver.Alors sortons la tete de l'eau et DONNONS NOUS LES MOYENS.Bon courage.

A+
Effectivement, mais quand ça va mal on se tourne à nouveau vers les démons...
Orroz était clair à ce sujet, pour les célibataires la masturbation SANS SUPPORT est une alternative au sevrage pur et dur. Mais quand on est en couple on n'a aucune excuse.
Citation :resus a écrit:
Okay, bah c'est plus dur pour les célibataire alors...
Moi je sait pas trop ptet que je marreterai le jour ou j'aurrait une copine; disont que je fais sa une heure tout les soirs seuls dans le noir sans supports (pas de livres, DVD ou koi ke se soit) c'est de la dépendance ou pas??

Essaye de réduire pour ne pas rester prisonnier de cela, tous les soirs.... je trouve que ca fait beaucoup.

Moi depuis septembre je fais plus ca en solo, mais j'ai une femme donc c'est sur que c'est différent !

Bonne chance
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