Dépendance sexuelle

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Bonjour Georgette,
je ne t'ai pas traité d'égoïste... je ne me permettais pas de te juger ainsi. Le forum est un espace de parole, d'échange. De plus, je ne pense pas que tu sois égoïste, comme nous tu souffres.
non je n'ai pas sauté au plafond en pensant à ton fils, même si je pense qu'il faut dire les choses aux enfants (petits ou grands) et qu'ils sont capables de comprendre, d'entendre... Rien n'est pire que ce qui est caché.
Je lis ta lassitude et ton impuissance. Je crois, mais ce n'est surement pas simple, qu'il ne faut pas attendre les choses, il faut les provoquer. C'est ce que j'ai décidé de faire, reprendre ma vie en main, ce n'est pas toujours simple, mais quand je réussis, c'est moi qui réussit et je suis fier de moi, et je me dis que je suis capable de le faire.
Je crois qu'il n'est pas nécessaire d'essayer de comprendre un addict. Nous avons un comportement totalement irrationnel. J'étais capable d'avoir des rapports avec des hommes et 3 minutes après d'être chez moi avec mes enfants et leur mère... C'est vraiment une drogue, quand tu es rentré dans la pulsion, il n'y a plus qu'elle. Elle devient entêtant, envahissante... Je suis capable d'annuler des réunions, de prendre du retard au travail, de ne pas aller voir mes enfants (alors que c'est important pour eux, du type match important...), de prendre des risques pour ma santé. Il n'y a plus qu'une idée: du sexe ! Là je suis dans une phase de sevrage et sans pulsion. Je n'arrive pas à m'expliquer que je n'arrive pas à gérer. Puis il y a l'après, on se dit que c'est la dernière fois... Combien de fois ai-je détruit des profils sur des réseaux... Parfois j'avais l'impression d'être un autre homme, mais non. C'était (c'est) moi.
Aujourd'hui, je commence à voir la base de cette dépendance. C'est une protection que j'ai mise en place (une carapace) pour me protéger de blessure dans mon enfance: une mère aimante, mais dont je n'ai jamais eu de preuve de son amour, la peur de l'abandon. Dans les périodes de sevrage et de tension, la carapace se fissure et les peurs enfantines ressurgissent. C'est difficile, mais c'est salutaire. Aujourd'hui, je ne suis pas guéri, mais je vais mieux. Mais c'est moi qui est pris le contrôle. C'est à ton mari de décider.
Pour toi, tu veux que cela cesse, ton mari ne partira... j'ai l'impression que la conclusion tu la connais, mais il semble que ton départ ne soit pas possible. Tu vas donc devoir trouver une solution médiane... Je crois que dans tous les cas, tu dois arrêter de floquer ton mari, c'est invivable pour toi.
Courage !
Fabrice
(29-11-2017 01:21)georgette a écrit : [ -> ]J'ai du mal à trouver le sommeil.... mais n'ai je pas le droit de dire que je me sens victime ? N'est ce pas une réalité ? Je suis nouvelle sur le forum et j'ai décris ma situation, exprimant mon ressenti. Il est évident que si je parlais pendant 6 mois et que je ne parle que de mon statut je comprendrais que vous me repreniez mais là, j'ai besoin de vous dire ce que je ressens. Et pourquoi n'aurais-je pas le droit de vouloir être reconnue comme victime ? Vous entendez aussi bien que moi les gens, à la sortie des tribunaux, suite à un procès, sont soulagés d'être reconnus comme victime. Ce n'est pas pour que l'on nous plaigne, c'est pour éprouver un certain soulagement par rapport aux accusations de fabulation qu'on m'a mis sur le dos. Il m'est arrivé de me sentir coupable tellement il me reprochait de mettre la pagaille lorsque nous sortions et qu'il mâtait devant mon nez, pour ne parler que de cela. Il m'est arrivé de m'en vouloir de rompre "la sérénité". Il est évident que si l'on subit sans rien dire il n'y a pas d'histoires. 
J'aurais une question à vous poser : si vous étiez tombés sur des conjoints dépendants comme vous, comment pensez vous que vous auriez gérer cette situation ? C'est une question sérieuse.
J'aimerais que vous me fassiez un peu partager votre monde pour mieux comprendre les actes de mon mari. Vous parlez souvent de pornographie, d'endroits un peu glauque, mais est il possible, lorsque l'on est addict de faire des rencontres avec des femmes "normales" ? Je veux dire en dehors des clubs X etc... j'avais une conception de la chose dans le glauque mais lorsque je le vois mâter dans la rue c'est Madame tout le monde qu'il regarde. Concevez tout de même que ça coupe toute complicité lorsque l'un des deux regarde ailleurs. Avant nous étions complices lorsque nous voyions une jollie femme par exemple, nous la regardions ensemble mais c'est quand je l'ai vu regarder au-dessus de mon épaule ce fut une autre histoire. De plus, nous pratiquions l'échangisme à ce moment là. Pour moi, c'était pour "servir" le couple, c'était la cerise sur le gâteau, c'était pour ne pas être victime de tromperie ; pour moi il y avait des règles qu'il fallait respecter. Imaginez le sentiment de trahison ! Vous allez dire que je me plains encore. Et bien oui, quelquefois on a besoin de déverser sa souffrance. 
Fabrice tu m'as demandé ce que je voudrais : et bien je voudrais qu'il ne soit plus addict, vivre aux côtés de mon mari tranquille, vieillir avec lui, le soigner s'il est malade et le chérir.
Si cela est impossible aidez moi à m'en sortir, moi.
Bonne nuit.

Bonjour Georgette.

Peut-être que tu es victime, peut-être pas, ici ce n'est pas un tribunal.

Moi je pense que tu es victime si tu as été trahi par ton homme, là oui, tu es victime de ton homme dans sa loyauté, et tu peux lui demander dans la mesure du possible réparation, c'est à dire au minimum l'aveu de la trahison et la demande de pardon.

Maintenant, avoir le statut de victime ici sur ce forum, à quoi cela servirait-il ? Le droit de te plaindre et de te plaindre et de te plaindre encore ? Nous autres les dépendants, on a déjà souvent ça à la maison, et ça va juste nous saouler. Moi, je suis intimement convaincu que si tu veux aider ton mari, il va falloir aussi que tu te changes un peu toi-même ?

Déjà, regarder une jolie fille dans la rue, c'est juste la nature masculine, alors, qu'est-ce que je peux te dire là-dessus ? et il n'est pas possible qu'un homme soit complice avec sa femme dans cela, sa femme n'étant pas un homme ? Il faut que tu comprennes pour retrouver la paix, que le matage n'est pas de même nature que la relation personnelle qu'il avec toi, alors arrête de mettre cela sur le même plan et tu seras plus heureuse.

Je pense qu'il faut que tu tiennes le discours suivant à ton mari. "Je suis malheureuse de ça, ...ça ....et ça, alors si tu m'aimes, que me proposes tu pour atténuer ma souffrance". Parce que ton homme va se mettre lui-même à chercher des solutions, et alors il sera honoré dans sa virilité. Ainsi, il aura moins besoin de l'exprimer ailleurs, de se rassurer ailleurs. 
Peux être qu'il vous manque des moments de qualité, est-ce qu'en le méprisant, en lui rabâchant toujours la même chose, en le fliquant, tu ne mets pas toi même les obstacles pour ces moments de qualité. Mater, c'est fantasmer sur un moment de qualité (dont le mateur n'a pas de mérite parce qu'il ne fourni aucun efforts). Apprend lui à te mériter, un homme a toujours de la joie a mériter sa récompense. Il y a du chemin à faire car j'ai l'impression que dans votre couple, il y a pas mal de dégâts.

Tu dis que vous avez fait de l'échangisme. Moi je trouve que ce serait une bonne base pour redémarrer une discussion sereine entre vous. L'échangisme c'est l'abolition de la jalousie, et toi, ton problème aujourd'hui il se situe un peu au niveau de la jalousie (même si ce n'est pas aussi simplifiable).

J'ai du mal à vraiment comprendre le niveau de dépendance de ton mari, mais tu peux aussi lire les sujets de dépendants, et constater qu'il y a une vraie souffrance, que les dépendant aussi sont des victimes qui doivent aller de l'avant et faire preuve de courage. L'important, c'est de ne pas jouer avec la vérité.

Je suis sans doute maladroit dans mes propos, mais je fais ce que je peux pour aller vers toi et essayer de te comprendre.

Bises.
Salut Geogette


Tu voulais discuter avec une co-dep, me voilà..
J'ai senti ta souffrance au travers des posts que tu as commenté, et longtemps cherché ou se cachait ton histoire, avant d'arriver ici...merci Burrhus Rolleyes

Bon comment dire, tu as peu de réponse de co-dep parce que discuter entre co-dep, c'est aussi échanger de la souffrance et ça quand on est soi-même en plein doute, ça plombe. En plus comment veux-tu conseiller quelqu'un sur la conduite à tenir alors qu'on ne la connait pas pour soi-même?

Nous avons toutes ou tous un seuil de tolérance différent, par exemple, quand je lis ton histoire sexuelle conjugale, comme d'autres sur le forum, je sais que j'aurais fuit depuis bien longtemps. Je n'aurais pas accepté le dixième de ce que tu racontes. Dans mon esprit et dans mon cœur c'est clair "Tu baises ailleurs...tu dégages, point final".
Tu avais des limites qu'il n'a pas respecté, les connaissait-il? Tu as accepté des années de partager sexuellement ton mari, comment peut-il comprendre que mater des filles ça te dérange ?
N'est pas parce qu'elle sont plus jeunes ou plus attirantes?

Tu es une victime, oui mais consentante, nous le sommes toutes, à partir du moment ou l'on CHOISI de partager la vie d'un dépendant (peu importe le type de dépendance).

Chacune ses limites, chacune son seuil de tolèrance et d'acceptation...et rappelles toi que finalement on ne finit par tolérer que l'intolérable.
Je crois que je me fais pas très bien comprendre. J'ai 60 ans, je supporte l'insupportable depuis que j'ai 34 ans. Vous me donnez des conseils, vous êtes gentils, mais depuis, je peux vous dire que j'ai tout essayé : des nuits entières à discuter, des pleurs, des promesses, des rendez vous chez des psys (incompétents). On discute à bâton rompu toute la matinée lui expliquant que faire du RENTRE DEDANS est un manque de respect auquel il adhère et 2 heures après nous allons à Carrefour et il recommence. Il ne faut pas perdre la notion des choses. Lorsqu'on est accompagné de son conjoint si vous trouvez normal d'assister à des perpétuels RENTRE DEDANS et bien moi pas. Si j'en juge par les écrits des co dépendantes elles se plaignent également de pareille attitude. Ce que je veux dire, c'est qu'il ne fait plus rien physiquement car il est sans cesse avec moi car c'est lui qui l'a choisi, mais à quoi cela sert il puisqu'il semblerait qu'il ne puisse pas se tenir correctement quand il sort ? Ca sert à me faire comprendre que le jour où il va sortir seul il fera le con à la première occasion. Il est dans le déni total. Il sait que mâter à outrance me déplaît, pourquoi le fait il encore et toujours ? C'est bien qu'il ne peut pas s'en empêcher et que c'est la continuité de son addiction. Ne minimisez pas les mâtages. Si j'en juge par les témoignages de femmes qui se plaignent de cela je vois que je ne suis pas du tout la seule. Quant à la jalousie que vous évoquez je pense que vous n'avez rien compris. Non, ce n'est pas de la pure jalousie. C'est l'attitude de quelqu'un qui veut être respectée. J'ai peut-être mal expliqué ce qu'il faisait mais tout y est passé..... clubs vidéo X, hommes, femmes et j'en passe. Je suis désolée si je vous soule mais j'ai parcouru ce forum et bien des femmes expriment leur ressenti semblable au mien et personne ne le leur a reproché.
Pour répondre à la question : pourquoi donnez vous des conseils aux autres que vous ne vous appliquez pas ? Je réponds : ce n'est pas parce que je suis con que vous devez l'être à votre tour. Il semblerait que vous perdiez de vue ma destruction mentale  ! Vous allez redire que je me plains à nouveau et que ça vous soule. Je ne me plains pas pour me plaindre. Je raconte qu'au bout d'autant d'années de souffrance, à force d'y avoir cru, à force d'avoir lutter pour l'aider et qu'au bout du compte la triste réalité n'est que trahison, et bien comprenez qu'on puisse être dépourvu de force pour se libérer. Au lieu de me critiquer aidez moi et dites moi comment je dois faire pour me tirer. Allez, j'attends vos précieux conseils. C'est peut-être un autre débat. Je vous trouve hostiles à mon égard. J'en suis triste.
Franchement je n'ai pas l'impression de me plaindre comme vous le dites. Je décris ma situation, ma vie, ma tristesse, ma détresse, mon combat, mon cheval de bataille. Vous savez que des gens se battent pour éviter la censure qui est menacée alors soyez prudent à ce sujet.
Le compromis que je proposerais aux couples (dépendants -co-dépendants) serait celui de se soigner et de reprendre la relation après. Pourquoi pas ? Plutôt que de souffrir sous le même toit. Se laisser un peu de répit. Ce que je reproche "au mien" c'était ses promesses qu'il n'avait jamais su tenir ; à un moment on est pas dupe de sois-même ! Par expérience il savait bien qu'il n'allait pas pouvoir les tenir..... sans se soigner !
Puisque je constate autant d'hostilité je pense que je vais quitter le forum. Je ne vois pas d'autre alternative. Cependant, il m'a été utile car j'ai pu constaté que je n'étais pas seule à vivre ce que j'ai vécu, que mes réactions étaient légitimes, que le mensonge tue tout le monde etc.... Celui qui partage ma vie m'a trop souvent laisser penser que j'étais folle. Vous m'avez permise de me rendre compte que je ne le suis pas et j'avais besoin de savoir que mes réactions étaient légitimes, je répète.
Je vous souhaite une bonne continuation, du courage et de la persévérance. Continuez à vous battre et croyez en votre guérison car manifestement vous faites tout pour. LUI, est dans le déni, c'est moi qui suis folle ! Je le blâme encore plus lorsque je le compare à vous qui combattez jour après jour.
P.S. Je ne comprends vraiment pas ce que vous me reprochez. J'étais bien obligée de planter le décor pour que vous cernier mon problème ! Je découvre presque à peine que c'est une vraie pathologie. Vous avez beaucoup d'avance sur moi. J'étais heureuse de vous avoir rencontrés, d'avoir pu mettre des mots sur mon histoire car jusqu'ici aucun psy ne m'avait fait voir les choses en face et m'avaient parlé d'addiction. C'est grâce à vos révélations que j'ai pu comparer mon histoire. J'ai éprouvé le besoin de la décrire afin non pas pour me plaindre ou pour le casser mais pour que vous me confortiez dans le fait qu'il était bien un addict sexuel car, figurez vous que du haut de mes 60 ans et bien je le découvre presque.
Je pense qu'à travers les quelques critiques que j'ai faites à son encontre, vous les avez prises également pour vous. Mais c'est la règle du jeu, il faut savoir entendre la souffrance des gens et accepter qu'elle soit dite, c'est humain. On ne vous condamne pas à mort pour autant !
Que vous le vouliez ou non il y a 2 clans et nous aurions pu vivre en bonne intelligence.

Suis triste.
Au revoir.

Le mépris que tu sens n'est pas dû à son statut de dépendant car j'ai tout fait pour l'aider, je l'ai remercié de me dire la vérité (quand il me la disait) même si avec le recul il me donnait des petits nonos à ronger. Ce que je déplore avant tout c'est sa façon de gérer la chose ; malgré les conversations que nous avions, il mentait jusqu'à me faire passer pour une folle. Je lui mettais les preuves devant le nez et il continuait à mentir et à dire qu'il ne comprenait pas. Je te signale que ça n'est pas lui qui a eu les couilles, oui, je parle mal mais quelquefois les mots s'imposent ! de me dire les choses. Je sentais qu'il se passait quelque chose, qu'il me trompait mais je n'en avais pas la preuve ; le doute m'a tuée et m'a envoyé à l'hôpital car j'ai été envahi par un eczéma géant. Je lui aurais tout pardonné mais je voulais qu'il parle car je sentais que quelque chose ne tournait pas rond. Je suis sortie de l'hôpital et je me suis trainée chez un détective privé car je voulais savoir. C'était savoir ou mourir. Je suis comme ça, entière, je vis avec mes tripes et puis j'avais 34 ans, j'étais amoureuse et je voulais que ça marche. C'est moi qui ai tout fait pour découvrir le pot aux roses. Si je n'avais pas pris le taureau par les cornes j'y serais encore. D'après ce que je lis sur le forum, beaucoup de dépendants ont craqué et ont parlé. Même quand il a soupçonné que je savais tout il n'a parlé de rien pendant plusieurs mois. J'attendais ses aveux mais ils ne sont jamais venus. C'est moi qui ai amorcé, toujours moi. Il n'a pu faire autrement que d'avouer ; ensuite c'était le chat et la souris. Il promettait d'arrêter (à l'époque on parlait pas d'addiction) et continuait dans mon dos et re jurait. Jusqu'au jour où je lui ai dit que j'acceptais qu'il aille avec les mecs (car il allait avec les mecs aussi) mais que je ne voulais pas qu'il me mente. Je "l'autorisais" et il mentait quand même jusqu'au jour où je me suis rendue compte qu'il allait aussi avec les femmes alors qu'il me faisait croire qu'il n'avait qu'un problème de mec. Cela je l'ai déjà dit. J'insiste sur le fait qu'il avait une femme prête à tout pour l'aider mais il ne me respectait pas. Et puis son comportement de malhonnête grandissait. Il avait besoin d'argent pour aller dans un clus vidéo X, j'acceptais cela mais il trouvait moyen de prendre de l'argent dans mon porte monnaie également et me disait que ç a n'était pas lui. Mais pourquoi faire autant de mal aux gens ? Je m'en battais de l'argent, je voulais la vérité. Il y a mensonge et mensonge vois tu ! Je l'attrape sur le fait il dit que ça n'est pas vrai. Tu le vois arriver de droite il dit qu'il arrive de gauche. Et tu veux que je respecte ça toi ? Réfléchis un peu s'il te plaît, faut pas déconner tu crois pas ? Dernièrement il a avait un truc sur l'historisque de mon PC, il était entrain de s'en servir il dit que ça n'est pas lui. Tu veux que je le respecte ? Tu vois la haine me vient. Je me serais donnée corps et âme pour lui, je l'aurais soigné avec tout mon amour. D'ailleurs un jour je lui ai dit : "si tu sentais que tu étais fou tu me le dirais"? J'étais prête à l'accepter fou, et il disait que c'était moi qui était folle. J'y ai laissé mon mental, ses mensonges m'ont traumatisée. D'ailleurs la fille qui a fait un blog sur l'addiction cite le nom d'un livre sur le traumatisme psychologique et je peux te dire que traumatisée je le suis et je répète que ce n'est pas son statut d'addict que je vise mais bien sa personnalité. Il est son meilleur avocat. Il me disait qu'il se mettait à nu devant moi, mais ça n'était pas vrai. La confiance ça se gagne. Il faisait le con, je découvrais, ma confiance étant bien entamée il me disait : "mais c'était hier" voulant dire qu'il fallait aller de l'avant alors qu'il en était à sa nième trahison. Il fallait que je reparte confiante ; j'avais un cerveau tout de même. Tu comprends ou pas ? Je pourrais te faire des tartines d'anecdotes. Lorsque nous pratiquions l'échangisme, nous étions complices et je n'avais aucun souci de jalousie mais alors aucun. Nous regardions les nanas ensemble dans la rue etc... Ca a commencé à déconner lorsque j'ai vu qu'il regardait par dessus mon épaule ; alors là ça n'était plus du jeu ! Tu comprends mieux ? Tu veux même que je te dise un truc ? S'il avait joué franc jeu, son problème d'addiction sexuelle n'aurait pas été un problème pour moi. Avant qu'on rentre dans cette spirale infernale, u n jour il m'a dit qu'une nana lui plaisait à la cantine où il mangeait et bien nous avions convenu qu'il se la tape sans moi, ça m'était égal, tant que j'étais au courant ça ne me faisait rien. J'avais confiance en lui. Puis, j'ai appris qu'il m'avait trompée avec une parent d'élève à l'école où allait mon enfant et c'est là que le bordel a commencé. Jamais dans l'entourage et surtout pas derrière mon dos ect ect.
Tu me dis toujours que tu m'aurais quittée ? Certains dépendants font preuve d'un peu de complaisance à leur égard et ne supportent pas qu'on les critique. Certains se réfugient trop derrière leur maladie. Ca n'est pas moi qui le dis mais certains psys. Il ne faut pas joindre "l'utile" à l'agréable. Je ne suis pas entrain de dire que ça n'est pas une vraie pathologie mais peut-être que tous ne sont pas atteints autant qu'ils le disent ..... à méditer.
Essaie de me comprendre à ton tour au lieu de rester dans ton camp. Ceci dit, tu es libre de dire ce que tu veux, et même tu le dois, puisque je suis en quête de vérité, mais je pense pouvoir me permettre de te dire ce que je pense et peut-être n'avais tu pas assez d'infos ?
Si tu en veux d'autres j'en ai plein.......
JE NE ME MERITE PAS CELA et cela, je le pense. Ma psy ne comprenait pas non plus ce comportement de débile et de malhonnête.
Aide moi plutôt à me tirer  !
Sans rancune. Bonne nuit.
Est ce que tu as des revenus ?

Souvent les femmes n'osent pas partir parce qu'elles pensent ne pas en avoir les moyens
Je crois que Ekeiloh touche le noeud du problème.
Je te sens comme piégée dans cette relation, tu le méprises, tu le hais de ce qu'il te fais endurer, tu lui en veux et tu souhaite qu'il disparaisse..bref tu veux plus de lui dans ta vie.
Je penses que tu n'es ni con, ni masochiste mais qu'économiquement tu es peut-être dans l'impossibilité de quitter...non?
Georgette

Vous êtes en souffrance...c'est dommage comme toute personne qui souffre mais la vie est un perpétuel parcours de souffrance.
Du petit véhicule, au grand véhicule, et le REN ce n'est pas pour tout de suite. il nous faut plusieurs vies pour l'atteindre

Des centaines de lignes, des centaines de pages, des millions de questions et d'interrogations vous feront du bien certes sur le moment en venant ici, mais en rien ne régleront votre problème concrètement parlant. Soyons aussi sincère et non hypocrite.

La 1ere étape, était de vous arrêter ici. Ça fait du bien à chacun, et à vous aussi.
L'écriture à ce don de nous faire sortir de nos cages tout en y restant, c'est magique non ?

Vous vous rendez-compte aussi qu'il y a des personnes bienveillantes qui s'arrêtent aussi sur votre chemin pour prendre le temps de vous lire, de comprendre et de vous guider comme bon à chacun avec les moyens du bord.

Maintenant, je vous pose la question, que voulez vous vraiment, ici et maintenant ?

Perso, je crois que Jenifer, vous à très bien répondu. Vous êtes une victime consentante, acceptez-le si tel est le cas puis tourner la page.
si vous étiez une victime consentante, c'est aussi que vous ne pouviez pas faire autrement au moment ou vous l'avez décidez, sinon vous auriez prit une autre route. Ne culpabiliser pas, ont fait tous des erreurs dans la vie, l'important c'est comment faire mieux, une fois que l'on se rend compte.

Allez-vous, ressasser le passé encore, encore, encore et encore ? Ou bien prendre une route différente et choisir une vie meilleure, qu'elle que soit votre âge, ses nouvelles difficultés à venir, qu'elle que soit votre parcours antérieur.

A présent à vous de choisir quel chemin vous allez suivre. Je vous souhaite de prendre le bon.

Bien à vous et courage
Georgette, j'ai beaucoup d'amour pour toi.

Je pense qu'il faut que tu quittes ton mari. Le forum est prêt à t'aider pour cela. Ai confiance. Tu as touché le bout du bout de ce que tu pouvais donner, non tu n'es pas folle.

Essais de nous expliquer TOUS les obstacles qui font que tu ne peux pas le quitter.
Merci à vous qui m'avez répondu et un merci particulier à Burrhus. Tu m'as fait monter les larmes aux yeux car je pense que tu as compris mon désarroi car je me suis sentie mieux comprise. Tu dois avoir bon coeur et même si tu n'es pas tout à fait d'accord avec moi et bien tu "rectifies" un peu manière que je ne reste pas trop seule. J'appelle cela l'intelligence du coeur. Cependant, je t'encourage à continuer à me dire ce que tu penses même si tu y mets les formes.  Je sais bien qu'il ne faut pas ruminer et ruminer mais il m'a semblé utile de vous dire ce que j'ai enduré et ce que j'ai fait pour lui afin que nous ne perdions pas de temps dans nos discussions sur le forum. Je suis arrivée au bout du bout comme tu dis Burrhus. Aujourd'hui, rien n'a changé. Il est le même, il ment et est dans le déni. Biensûr que j'assume mes incohérences. Si c'avait été aussi simple je ne serais pas là entrain de m'embêter. 
Je voudrais tout de même pouvoir continuer à dire ce que je pense.... les dépendants je comprends votre souffrance, mais vous devez entendre la nôtre et peut-être la ré entendre et ne prenez pas cela pour de l'inutilité car ça peut rendre service aux deux "camps". Il ne me paraît pas inutile, en effet d'avoir des avis extérieurs "à la maison" (je cite Burrhus). A force d'entendre les souffrances extérieures, il me semble que ça peut également provoquer une prise de conscience et un électrochoc. Pendant 9 fois, il n'y a pas d'effet et puis la dizième, on sait pas pourquoi mais l'esprit peut être marqué fortement. Ca percute ! Cela m'est arrivé. Je suis restée bloquée quelquefois et tout à coup les choses m'ont apparu  évidentes et ne comprenais pas moi-même pourquoi je ne les avais pas comprises avant. Le cerveau de chacun fonctionne à sa façon, vous le savez bien. Je voudrais dire également à certains dépendants de ne pas se regarder trop le nombril, et que votre vie ne tourne pas qu'autour de votre "maladiction" car elle n'est pas que la vôtre ; vous entrainez vos compagnes qui ont le cerveau ô combien explosé, et qui font tout de même face aux obligations familiales.... être dispos pour les enfants etc.... Je ne dis pas que vous n'êtes pas conscients de cela, mais arrêtez vous encore et encore sur les témoignages de souffrance et peut-être qu'à force de lire et relire que nous sommes dévastées et bien, ça pourrait contribuer à votre guérison. Je comprends que vous vous sentiez un peu bousculé lorsqu'on critique les "nôtres" car vous n'avez pas de mal à transposez mais il faut accepter cela et arrêtez de vous vexer. Ca peut apporter plus que vous ne le pensez.
Je continue ma prose....
Aujourd'hui, devant l'évidence du non retour, grâce à vous je réalise qu'il ne changera pas car il ne s'est pas soigné. 5'il a presque 65 ans).A l'époque il avait fait quelques démarches mais a vite arrêté car les psys ne semblaient pas répondre à sa demande. Et puis, ça n'est pas le mec qui a envie de s'emmerder....Aujourd'hui, du fait de son "enfermement" car il est à la retraite, il considère qu'il ne risque plus rien car il ne fait rien, mais est ce une vie d'être 24 h sur 24 ensemble. Sans soin, s'il sort seul il replonge c'est sûr. Il me rappelle qu'il est toujours malade car je le vois faire des cachotteries et me prend pour une bille en me faisant passer des vessies pour des lanternes. Et puis, pour être franche avec vous, je ne me sens plus la force d'être à ses côtés pendant une éventuelle thérapie. Je n'ai plus de temps à perdre. Je me dis que si je meurs demain je n'aurai pas vécu une belle histoire d'amour.  Vivre une histoire d'amour dans le partage et la sincérité, n'est ce pas le désir de tout un chacun sans être niania. Il y a toujours une part de niaiserie dans l'amour, on sait cela, que l'on soit ce que nous sommes ou bien Président de la République.... (merci pour ce moment - trierveller. Hum !). Pourquoi je ne l'ai pas quitté ? Et bien il est un père exceptionnel, il est l'ombre de mon ombre, il se dévoue pour moi sans limite, il me donne tout ce qu'une femme peut désirer. Si je changeais je voudrais le même sans ce cancer qui nous gangrenne. Il a fait le choix de rester 24 sur 24 avec moi à la retraîte jusqu'à sa mort. Depuis quelques temps nous avons une vie mortifère. Je n'ai pas une belle vie mais lui non plus. Nous pourrions être bien, merveilleusement bien tous les deux. Nous aimons les mêmes choses, nous rions des mêmes choses, nous avons les mêmes objectifs pour notre enfant qui a réussi ses études et qui a une situation merveilleuse. Notre enfant est toute notre vie. Je ne veux pas mettre trop de détails, je ne dis pas si c'est une fille ou un garçon car j'ai la crainte(c'est peu probable) qu'il vienne un jour le forum, on ne sait jamais et qu'il reconnaisse le profil familial. Oh ! Je sais bien que je vais faire des lapsus pendant tous mes écrits, mais j'essaie d'éviter. Il me donne tout, et me reprend tout, je me répète je sais. Il n'y a encore pas si longtemps que cela, malgré notre vie de galère, lorsque nous traversions des périodes sans encombre(apparentes) je me surprenais à faire le vide et vivre normalement comme si le mauvais ne pouvait pas nous rattraper. Et puis, vlan ! Une tête d'épingle et le doute s'installait. Aujourd'hui, depuis relativement récemment, je n'ai pas envie d'être bien avec lui, je me le refuse car je sais que ça finit toujours pareil. Je n'ai plus envie d'y croire car c'est à chaque fois des douches froides.En fait, il ne fait rien car il est en tôle comme je lui dis. Pour vous, les cachotteries qu'il fait doivent être une bagatelle puisqu'il ne fait rien physiquement. Il ne va pas sur l'ordi, le pire c'est que je ne sais pas ce qu'il fait. Je sais qu'il pique des stylos en cachette mais je sais pas pour quel usage ... il écrit à quelqu'un ? A une nana qui lui aurait fait connaître le 7ème ciel ? Si vous avez une idée, à genoux je vous le demande. Y a t il possibilité d'écrire quelque part ? Mais il n'y aurait pas de réponse ? Comprends rien. Je donnerais beaucoup pour savoir ce qu'il fait. Impossible d'avoir la preuve. Si c'était cela je me sentirais trahie non pas sentimentalement car je ne crois pas qu'il soit amoureux ailleurs, mais trahie quand même. A quoi servent les repas en tête en tête ? Comprenez vous ou pas ? Nous venons de fêter mon anniversaire : 60 ans ! J'ai l'impression de parler d'une autre personne. Physiquement je ne les parais pas du tout. J'ai demandé de ne pas voir de prétention dans mes écrits. C'est une réalité. Il m'a organisé un merveilleux anniversaire. J'étais, ne riez pas et ne vous moquez pas s'il vous plaît, habillée en Princesse et j'ai fait une mise en scène sur la chanson de Blanche Neige. Je suis une midinette dans ma tête. Je suis belle. Non, je ne dis pas "encore" belle comme il est de coutume de le dire. Je suis belle et c'est tout. Aujourd'hui, à 60 ans on peut l'être. Je ne dis pas cela gratuitement et bêtement, cela a un sens. Je veux dire, qu'étant comme je suis physiquement, je me sens complètement impuissante. Non pas que les moins belles doivent être trompées je ne dis pas cela car je sais que ça n'a rien à voir, mais en tant que femme séduisante on n'a pas envie de voir son mari mâter à mort les autres. On se dit :"mais je ne lui conviens pas"? Qu'iil aille se faire tondre. Ce qui ne convient pas aux uns plairont aux autres. Cela est ma grosse gueule qui parle pensez vous ! Puisque je suis encore là ! Mais maintenant je ne vois pas d'autre alternative que la séparation. Soit de corps, soit morale. Un jour un prêtre m'avait dit : "mais Madame, même au nom de l'amour on ne doit pas supporter ce que vous supportez". Si vous ne voulez pas partir mettez un traversin symbolique entre vous. C'était pendant le temps où ma fille faisait des études. Voyez je ne peux m'empêcher de laisser filer mes doigts sur le clavier. Ce n'est pas constructif, pensez vous, et bien, ça me libère de vous raconter tout cela. Vous savez bien qu'il n'est pas facile de parler de cela à l'entourage. Je suis seule avec vous. Je ne veux pas faire la peucheure mais laissez moi le droit de me libérer.
Je ne lui parle pas depuis 5 jours car il nie quelque chose d'évident... ordi mais pas du porno. C'est banal.Je vous dirai s'il s'est résolu à dire la vérité....
Voilà, j'ai parlé de tout sauf de la séparation. Dans quelle condition pourrais-je me séparer sans en parler à notr enfant pour le moment ?
Soit on reste ensemble et je ne le calcule plus
Soit il vit ailleurs (il en a la possibilité) et nous nous voyons pour les réunions de famille sans en parler pour le moment le temps de digérer la séparation. Je ne sais pas. Comment voyez vous la chose. Il est évident que le plus simple est le plus sain. Je comprends ! Mais j'aimerais que vous considériez ma difficulté à le dire à notre enfant.
Je n'assume pas de le lui dire, non pas pour le moment.
Merci, merci à vous tous.Pardon pour la longueur, je sais pas faire court.
 Je voudrais dire également à certains dépendants de ne pas se regarder trop le nombril, et que votre vie ne tourne pas qu'autour de votre "maladiction" car elle n'est pas que la vôtre ; vous entrainez vos compagnes qui ont le cerveau ô combien explosé, et qui font tout de même face aux obligations familiales.... être dispos pour les enfants etc.... Je ne dis pas que vous n'êtes pas conscients de cela, mais arrêtez vous encore et encore sur les témoignages de souffrance et peut-être qu'à force de lire et relire que nous sommes dévastées et bien, ça pourrait contribuer à votre guérison. Je comprends que vous vous sentiez un peu bousculé lorsqu'on critique les "nôtres" car vous n'avez pas de mal à transposez mais il faut accepter cela et arrêtez de vous vexer. Ca peut apporter plus que vous ne le pensez.


Georgette,

En toute franchise, les dépendants qui viennent ici, déversent leur mal-être, comme nous les co-dep nous le faisons et ni pour les uns, ni pour les autres, il ne s'agit pas de se "regarder le nombril"....ils n’entraînent que les compagnes qui acceptent de rester, et encore quand ils en ont une, beaucoup sont celib et cherche à s'en sortir seul, avec pour seul appui le forum.
Et toi tu déverse ta  colère contre ton mari, contre les dépendants du site, qui sont ici dans une démarche de sevrage et de reconstruction....
"Regardez comme je souffre, comme je suis malheureuse, avec ce monstre qui est comme vous" , ce n'est bon ni pour toi, ni pour les gens qui te lise dep ou co-dep..
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