12-10-2017, 13:43
Bonjour à tous,
Voilà un bout de temps que je n'ai pas posté de message sur le forum.
Voici un bref rappel de ma situation : 40 ans, marié (fou de ma femme), 2 enfants. Dépendant depuis que je suis pubert (donc environ 27 ans de dépendance...).
J'ai pris conscience que j'avais un problème en juillet 2014, avec inscription sur ce forum. J'ai entamé plusieurs sevrages (15 jours à 6 mois) avec rechutes successives jusque fin mai 2016, où j'ai entamé un nouveau sevrage.
Et depuis fin mai 2016, je tiens. Aucune rechute, ce qui veut dire aucun visionnage de porno et très, très peu de masturbations.
Alors, victoire, me direz-vous ?
Et bien pas du tout. Je me sens encore ultra dépendant et j'ai l'impression que je n'avance pas et que je n'en sortirai jamais.
Concrètement, je pense tout le temps à ça et pour évacuer, j'essaie d'avoir le plus possible de relations sexuelles avec ma femme. Je ne me masturbe pas, mais je ne tiens pas plus de 2 semaines sans éjaculer. Au bout d'une semaine, j'ai des douleurs insupportables avec un besoin "physiologique" et "mental" d'éjaculer. Du coup, je fais le forcing avec ma femme pour qu'on fasse l'amour ou qu'elle me soulage, mais là, j'explose et me libère en 2 secondes.
En revanche, si on fait l'amour régulièrement, alors je suis assez performant et on a de très bons rapports.
Mon problème, c'est que malgré un très beau sevrage en cours réussi, je souffre énormément pour tenir et je sens bien que dans ma tête, je suis encore aussi dépendant qu'au premier jour.
Je suis désolé si mon histoire refroidit ceux qui sont en cours de sevrage et qui auraient aimé lire qu'au bout de 17 mois, on se sent vraiment mieux et moins dépendant. Je suis vraiment désolé, mais ce n'est pas mon cas. De plus, je ressens un tel manque et une telle frustration que mes fantasmes peuvent prendre de plus en plus de place et je me sens même en danger de franchir des pas que je n'aurais jamais franchi avant, comme aller voir des escorts par exemple.
Bref, je me sens désemparé, démuni et profondément meurtri car j'ai le sentiment de n'être pas du tout récompensé de mes efforts.
Merci de m'avoir lu et n'hésitez pas à me transmettre votre regard sur ma situation.
Bon courage à tous,
JeanB
PS / Je n'ai jamais parlé à personne de ma dépendance et il est 100% exclu que je le fasse. Inutile donc d'essayer de m'en convaincre.
Voilà un bout de temps que je n'ai pas posté de message sur le forum.
Voici un bref rappel de ma situation : 40 ans, marié (fou de ma femme), 2 enfants. Dépendant depuis que je suis pubert (donc environ 27 ans de dépendance...).
J'ai pris conscience que j'avais un problème en juillet 2014, avec inscription sur ce forum. J'ai entamé plusieurs sevrages (15 jours à 6 mois) avec rechutes successives jusque fin mai 2016, où j'ai entamé un nouveau sevrage.
Et depuis fin mai 2016, je tiens. Aucune rechute, ce qui veut dire aucun visionnage de porno et très, très peu de masturbations.
Alors, victoire, me direz-vous ?
Et bien pas du tout. Je me sens encore ultra dépendant et j'ai l'impression que je n'avance pas et que je n'en sortirai jamais.
Concrètement, je pense tout le temps à ça et pour évacuer, j'essaie d'avoir le plus possible de relations sexuelles avec ma femme. Je ne me masturbe pas, mais je ne tiens pas plus de 2 semaines sans éjaculer. Au bout d'une semaine, j'ai des douleurs insupportables avec un besoin "physiologique" et "mental" d'éjaculer. Du coup, je fais le forcing avec ma femme pour qu'on fasse l'amour ou qu'elle me soulage, mais là, j'explose et me libère en 2 secondes.
En revanche, si on fait l'amour régulièrement, alors je suis assez performant et on a de très bons rapports.
Mon problème, c'est que malgré un très beau sevrage en cours réussi, je souffre énormément pour tenir et je sens bien que dans ma tête, je suis encore aussi dépendant qu'au premier jour.
Je suis désolé si mon histoire refroidit ceux qui sont en cours de sevrage et qui auraient aimé lire qu'au bout de 17 mois, on se sent vraiment mieux et moins dépendant. Je suis vraiment désolé, mais ce n'est pas mon cas. De plus, je ressens un tel manque et une telle frustration que mes fantasmes peuvent prendre de plus en plus de place et je me sens même en danger de franchir des pas que je n'aurais jamais franchi avant, comme aller voir des escorts par exemple.
Bref, je me sens désemparé, démuni et profondément meurtri car j'ai le sentiment de n'être pas du tout récompensé de mes efforts.
Merci de m'avoir lu et n'hésitez pas à me transmettre votre regard sur ma situation.
Bon courage à tous,
JeanB
PS / Je n'ai jamais parlé à personne de ma dépendance et il est 100% exclu que je le fasse. Inutile donc d'essayer de m'en convaincre.