Dépendance sexuelle

Version complète : Carnet d'Alex
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2
Bonjour,

Après avoir parcouru un peu ce forum et avoir posté un premier message dans la catégorie présentation ici, je me lance dans l'ouverture d'un carnet de suivi de mon sevrage.

Ma situation:
J'ai 33ans, je suis en couple avec la même femme depuis mes 19ans, j'ai deux enfants.

Mes comportements :
Essentiellement autour du tchat, en utilisant une fausse identité variable que çà soit pour le sexe, l'age etc... selon les "délires" du moment, accompagné d'échange d'images érotiques ou non.
D'autre part visionnage de vidéos porno en tout genre.
Je souffre de cette addiction depuis mon adolescence avec des phases plus ou moins importante, mais jamais du arrêter plus de 15 jours je pense et encore çà été rare.

Le temps à un rôle important dans mes pratiques dans le sens ou j'essaie de faire durer le plus longtemps possible, le temps semble avoir un aspect plus important que la jouissance en elle même.

Mais aussi... :
Je suis sujet à des variations importantes d'humeur, d'énergie, je suis capable d'une grande sociabilité d'être initiateur, porteur de projets communs, mais aussi capable de m'enfermer sur moi des semaines durant ne voulant répondre à personne.
J'ai une grosse tendance à ne pas terminer ce que j’entreprends même après avoir donné une énergie importante pour construire quelque chose.
Je suis un procrastinateur pathologique.
J'ai des difficultés à ressentir mes propres sentiment (après un travail que j'ai pu faire à ce sujet sur moi j'ai pu identifié que je suis en faite souvent épris de tristesse même si je ne le ressent pas comme telle qd je ne m'écoute pas, c'est à dire quasiment tout le temps).
J'ai une très mauvaise perception du temps, je ne le vois pas passer, je suis en retard tout le temps et partout.
J'ai des troubles du sommeil important, quand je dors, je dors bien, mais je ne dors pas quand il faut, je repousse tout le temps le moment d'aller me coucher, me mettant dans des situations difficiles (nuit blanche ou réveil impossible).
Je passe de phase hyperactives (pleins d'envie, pleins de projets) à des phases hypoactives (léthargie totale).
J'ai des problème important de manque de concentration, d'attention, je perd constamment mes affaires etc...
Bon la liste en longue mais je vais pas en faire le tour non plus... Blush

Sur tous ces maux qui me suivent depuis tout le temps j'ai pu mettre des mots il y a environ un an et demi de cela, qui sont TDA (trouble déficitaire de l'attention) et cyclothymie.

Je précise tout cela car je pense que c'est très lié à la dépendance qui me mène ici, dans le fait de m'enfermer sur moi même pendant des périodes, de ne pas vouloir dormir la nuit, d'être dans des phases ou envie de rien, la dépendance sexuelle sur internet "m'accompagne" dans ses moments (même si elle est présente dans une moindre mesure hors de ces moments également). Une des sources du TDA est aussi un manque de régulation de la dopamine, je me demande aussi si la masturbation compulsive ne peux pas être liée à çà (recherche d'une source de dopamine à travers cela peut être...)

Après cette révélation sur le TDA, j'ai consulté un site et fais un stage qui m'a énormément aidé à mieux me connaitre et m'a apporté bcp de solutions pour le gérer basé sur des exercices de respiration, méditation de pleine conscience, affirmations positives, apprendre à avoir une hygiène de vie etc... (je peux donner le lien en MP si certaines personnes se retrouvent dans ce trouble car c'est vraiment tres aidant, mais je ne sais si je peux le mettre directement ici).

Seulement tout comme le sevrage, ça demande énormément de volonté, de persévérance, et il faut atteindre une continuité dans la pratique suffisamment longue pour que ça devienne des habitudes (on parle souvent de 3 mois), seuil que je ne suis pas du tout parvenu a atteindre... Ma dépendance sexuelle y est pour beaucoup je pense, raison de ma venue sur ce forum.
Salut Alex, et bon courage ! J'ai des troubles assez proches des tiens, je me retrouve dans ce que tu écris (les phases, ne jamais terminer, etc). J'ai encore un peu du mal avec ces troubles mais j'ai viré la dépendance, donc je viens te dire: ON S'EN SORT !!!
Mon sevrage


Bon me voila parti, pas de pratique depuis 24h maintenant, le petit compteur est une peu faussé de qques heures Wink . Je l'avais réglé sur 30 jours à mon inscription, mais je me dis qu'il faut peut être viser moins et repousser si j'y arrive plutôt que de me mettre en échec tout de suite.

Bien sûr j'ai déjà essayé d'arrêter depuis ces longues années et je connais maintenant mes faiblesses :

- le côté récompense, genre j'ai bien tenu depuis plusieurs jours, je viens de terminer des choses qui étaient importantes, j'ai bien travaillé, je suis fière de moi, donc je mérite bien un peu juste une fois, juste ce soir....

-le côté je suis dépité, fatigué, je crois plus en rien en ce moment donc à quoi bon....

-la frustration, ma compagne n'est pas enclin à faire l'amour ce soir alors que je l'espérais  donc je vais me venger la dessus

Autre risque qui ne va pas me faciliter la tache, je suis en reconversion professionnelle j’apprends la programmation informatique pour en faire mon métier, donc sur l'ordi tout le temps... J ai bien conscience que je me facilite pas la tache, mais ce domaine me passionne et est assez porteur en terme d'emploi en ce moment. Puis si j'arrive à résister malgré cela j'en serais que plus fort Smile

Enfin deux questions,
d'après vous peut on y arriver tout seul?? Je n'ai vraiment pas les moyens financier de consulter un professionnel en ce moment (chômage pendant ma formation), le CMP le plus proche de chez moi j'ai déjà essayé, très mauvaise expérience..., je vais peut être essayer de contacter le CSAPA qu'en pensez vous, avez vous d'autre propositions?

Deuxième question qui me turlupine, quand vous entendez sevrage, pour vous est ce que la masturbation sans aucun support en fait parti ou pas? Cela m'arrive très rarement en fait, mais je me dis que si j'arrête mes pratiques addictive, l'envie sera peut être la...

Merci de m'avoir lu, je vous tiens vite au courant de l'évolution.
Bonjour, 

Concernant l'ordinateur... Ce que je peux te dire pour moi c'est que (Si je parle uniquement de l'addiction sexuelle) ce n'est pas le fait que je sois dessus qui va faire que je vais chuter ou pas. Quand je code, je code. Point barre. Si je pars en vrille, je vais le sentir. Et à ce moment là, que je sois sur l'ordi ou pas, je pars en vrille. L'ordi n'y change pas grand chose. Alors je pense que tu peux te rassurer sur ce point là. Si tu as des soucis avec ton ordi et vis à vis de te retenir d'aller sur certains sites le problème vient de "toi" et non du temps que tu passes sur l'ordi. Surtout que, si tu es passionné, tu te rendras compte que j'ai raison : le code c'est le code, point barre. Big Grin

Après, je pense qu'il est important que tu ne t'habitues pas à commencer à mélanger. Si effectivement tu trouves que tu fais un lien trop rapide, stop tout. Car si tu commences à associer Code et dérapage, c'est pas bon. 

J'suis pas très optimiste, j'suis du genre à évaluer toutes les situations possibles et à les expliquer. Mais je pense que comme je l'ai dit au début, il n'y a pas a t'inquiéter de trop. Alors code. Big Grin
Salut Champomy,

Content de trouver un développeur Wink.

Bon effectivement, ordi sous la main ou pas je pense que quand on part en vrille on sait ou aller chercher l'ordi de toute manière. Après le truc que je crains c'est que je code souvent tard le soir, et une fois terminé, satisfait, je crains de me retrouver là avec mon ordi entre les mains et être tenté, comme une sorte de récompense après le travail.
Bon de toute façon il faut aussi que j'arrête cette mauvaise habitude que de rester la nuit sur l'ordi que ce soit pour l'addiction ou non.
Je pense qu'il te faudra du temps pour retrouver un jour (ou pas, yen a qui ne se masturbent plus et pour qui ça ne pose aucun problème) une masturbation "saine", pour l'instant je te dirais d'eviter mais c'est à toi de voir. 

Est-ce que tu as essayé les groupes de parole? Type DASA (petite soeur des alcooliques anonymes) ou dans certains hopitaux.
Pour répondre à Elkeiloh et Tiago sur mon poste de présentation quant à la masturbation sans support lié à ma dépendance

Tiago " elle génère toujours des émotions néfastes : honte, culpabilité, déception. Pour oublier ces émotions, je suis obligé de compulser, encore et encore. En gros, je me masturbe devant du porno pour oublier que je masturbe devant du porno. C'est idiot mais c'est ce que j'ai fait.

Dans mon cas aussi, masturbation et pornographie ne sont pas acceptables dans mon idée d'une vie réussie. D'où la décision d'arrêter les deux. C'est possible, mais cela m'a demandé des efforts. Cela me demande encore des efforts, mais cela en vaut vraiment la peine. "


Elkeiloh "Après, tout arrêter permet de revenir vraiment a quelque chose de plus "sain" après car effectivement le plus souvent c'est un engrenage."


Dans mon esprit et mes valeurs, la masturbation en soit n'est pas qque chose de honteux ou malsain donc de ce point de vu ca me dérange pas trop.

Après je comprend bien la logique d’engrenage à laquelle cela peux conduire. En fait j'ai jusqu’à ce jour très peu de masturbation hors contexte devant l'ordi et mes addiction, donc je ne sais si j'en ressentirais le besoins et si je vais le lier à cela automatiquement. (en même temps j y passais tellement de temps que çà laissait peut de place pour le faire sans....).

Cela m'obsède pas pour l'instant je me posais la question comme çà, je verrais le moment venu si l'envie est là, mais mieux vaut y être préparé.

PS: Tiago quand tu parles de notion d'oublie, lors de ces pratique, çà me fait vraiment écho car je pense c'est qque chose de très présent chez moi que cette idée d'oublie ou de fuite en le faisant, sans vraiment définir ce que je cherche à oublier en revanche
Bah, toujours la même chose. Tu crains d'être tenté... c'est l'ordinateur ou c'est toi ? Si tu es tenté par "récompense", ce n'est pas l'ordi, c'est toi. Tu pourrais faire du minigolf et vouloir te "récompenser".. tu comprends l'idée ?
Salut Alex,

quelques éléments, tu trouveras beaucoup d'avis autour de la masturbation... je suis d'avis qu'un sevrage doit être complet. Quand j'étais en couple, les seules relations était avec ma compagne, tout le reste je considérai comme un faux pas. C'est mon point de vue. Tu peux aller lire le carnet de Dexter qui a une approche assez différente qui consiste à avancer pas à pas. A toi de trouver ce qui te va le mieux, mais dans tous les cas, tu dois essayer de respecter les limites de ton sevrage. Le sevrage, ce sont les limites que tu ne veux pas dépasser, où tu estimes entrer dans un comportement dépendant.

Pour le thérapeute, je suis suivi par un psychiatre. J'ai la chance d'avoir un psy qui a une approche non médicamenteuse (même si parfois c'est nécessaire). Je pense qui si tu as un TDA (as-tu été diagnostiqué ?), tu dois aller chez un psychiatre. Tu peux aussi échanger avec Fr-Ed qui a aussi un TDA et la prise en charge de son TDA a permis d'avancer dans sa dépendance.
Je pense qu'un psychiatre est une bonne solution: remboursement par la sécu (ce n'est pas négligeable, surtout si ta situation financière est difficile), plus qualifié qu'un psychologue, possibilité de prescrire des médicaments. Après c'est une relation d'homme à homme, donc cela dépendra aussi de la personne. Je crois qu'il ne faut pas hésiter de changer si le feeling ne passe pas. Ensuite, c'est peut-être plus simple d'avoir un rendez-vous avec un psychologue qu'un psychiatre (en terme de délais...).

Voilà, je n'ai pas pris le temps de lire toutes les réponses des uns et des autres... Donc peut-être des redites... Désolé...

J'en profite pour te souhaiter la bienvenu. Tu n'es plus seul.

Bon courage,

Fabrice
Bonjour,

Fabrice, merci pour tes conseils, pour ce qui est d'un suivi j'avoue que je ne sais trop où aller, des psychiatres j'en ai vu trois déjà

-une au CMP très mauvaise expérience (accompagnée d'une étudiante, ce qui me gêne pas en soit, faut bien que les gens se forment mais bon même pas prévenu, même pas demandé mon avis, même pas présenté, genre çà aurait pu être ma voisine  c'était pareil, top pour mettre à l'aise....) Je lui dis que j'ai des changements d'humeur elle me répond que tout le monde en a, certes... j'ai des antécédents familiaux : chaque individu est différent, certes etc etc elle n'a fait que contredire ce que je disais, j'ai du oser à peine aborder mes problèmes de porno dépendances, pas évident devant deux femmes...
Tout ça pour finir par me dire que en tout cas j'avais l'aire bien anxieux... je dois l'être effectivement mais bon la c'était surtout démultiplié par la situation.

-Un second que j'ai été voir deux fois, je vous écoute, parlez... les monologues çà me met pas à l'aise du tout non plus ... et je ne vois pas bien ou çà me mène.

-Le troisième je vois qu'il est spécialisé dans la bipolarité, je me dis qu'il me comprendra peut être mieux, il me diagnostique une cyclotomie, me prescrit un traitement au bout de 10 minutes (je ne l'ai jamais pris) je retourne une seconde fois pour lui dire que selon moi le problème est plus vaste que çà, je lui parle de TDA, il me répond que officiellement en France çà n'existe pas chez l'adulte, puis lui c'est une maladie = un traitement, que pour les TDA c'est ritaline, que seul les psy en hôpitaux peuvent en prescrire donc en gros il peut rien pour moi (alors que moi je ne demande pas de médication à la base).

Ensuite j'ai donc voulu me faire diagnostiquer donc neurologue, donc prescription du médecin traitant, le mien me dis que la cyclotomie, le TDA çà n'existe pas c'est une invention...
Je change de médecin traitant, elle me fait une prescription, elle me dis de l'adresser à l'hôpital mais que çà peut être long, pas de nouvelle, j'appelle après un mois, mon courrier à été perdu...

Donc non je ne suis pas diagnostiqué, j'ai découvert cela sur internet, et j'en suis absolument convaincu, je précise que je ne suis pas du genre à me trouver des maladies comme çà, bien au contraire, depuis l'âge de 17 ans j'ai conscience que j'ai un problème, je savais ce que c'était pas, mais je n'ai jamais pu mettre de mots dessus.

Donc le jour ou j'ai découvert cela j'ai pleuré de lire de prendre conscience, de voir en face, tout le mal dont je souffrais mais j'étais heureux de me dire putain!!! mais je suis pas le seul à être comme çà!!!

J'ai fais les tests qui sont utilisés par les neuro-psy pour diagnostiquer, rempli par moi même, ma compagne, ma mère, c'est comme çà qu'il font pour avoir une vision extérieur aussi puis sur la durée de l'enfance à age adulte, bon les résultats ne présentent aucun doute, je pète tout les score même si encore une fois il n'ont pas été vu par un pro. 

Par la suite j'ai fait deux stages un de deux jours, un d'une semaine pour des adultes TDA, j'en ai donc rencontré, discuté avec d'autres diagnostiqué ou non (car c'est un vrai parcours du combattant pour se faire diagnostiquer) c'était incroyable de trouver des gens avec qui je partageais autant de choses, de traits, de comportement, aussi bien négatifs que positifs d'ailleurs.

Bon suite à çà j'avais tout pleins de bon conseils pour pourvoir m'en sortir, mais de se retrouver seul c'est pas pareil et j'ai lâché, repris, relâché...Puis cette dépendance qui ne m'a jamais quitté et qui n'aide pas du tout...

Sinon j'ai vue une psy en Thérapie Cognitive et Comportemental la c'était déjà bcp mieux, disons je me sentais compris au moins, par contre elle me demandais de tenir un cahier pour analyser mes comportements, pour changer mes habitudes etc.. mais je ne suis pas assez rigoureux pour tenir çà au quotidien, puis à ce moment la je manquais de perspectives et enfin çà coute 60€ la séances donc bon ça pas duré non plus.

Tout çà pour dire que à travers ces expériences, j'ai bien pris conscience que y arriver tout seul c'est compliqué, que pour me débarrasser de cette foutue addiction et pour tenir mes pratiques pour gérer mon TDA (j'ai pas envie de prendre de médoc de toute façon et je suis persuadé que les différentes solutions que j'ai appris sont le meilleurs remède) j'ai besoins d'être épaulé.

Seulement j'en ai marre d'être trimballé, que ma parole soit remise en doute, j'ai l'impression que les psy prêche chacun pour leur chapelle et son finalement bien bornés pour bcp d'entre eux. Et je crois que ce qu'ils détestent par dessus tout c'est que l'on a pu s'auto-diagnostiquer. Seulement voilà pour avoir côtoyé bcp de TDA  les psy leur ont diagnostiqué tout et n'importe quoi avant qu'ils ne le découvre au bout de 30 ans pour certains, on leur à donné des médocs de merde en attendant, anti-dépresseur qui par ailleurs conduisent à des risques suicidaires chez les personnes cyclotomique, trouble qui est accompagne souvent le TDA. (mon grd père est mort dans un HP, 2 de ses enfantsce sont suicidé, alors que tres probablement sous traitement, un troisième c'est donné la mort par destruction à l'alcool et autre) j'ai découvert tout cela en détails assez récemment aussi, donc voila grosse méfiance de ma part vis a vis de la psychiatrie.   

Qui plus est en ce moment je vis pas chez moi la semaine, le temps de ma formation jusqu’à fin juin donc je me dis le temps de trouver le bon psy, d'avoir rendez-vous pour ne pas poursuivre avec cette personne finalement, je sais pas...

Je pensais attendre fin juin pour trouver près de chez moi mais je sais que jusque là çà va être long en m'engagent dans ce sevrage.
Donc je pensais en attendant aller voir dans un CSAPA dans la ville ou je me trouve actuellement, mais si je comprend bien c'est plutôt thérapie de groupe et dépendance en générale donc pas sur d'être à l'aise pour parler de la mienne. Est ce quelqu'un à déjà eu expérience par rapport à çà??
Sinon peut être le CMP d'ici, je tomberais peut être mieux on sait jamais...

Bref cette question de l'accompagnement, me semble importante mais je ne sais pas trop comment faire au vu de ma situation. En tout cas pour ces deux premiers jours celui que je trouve ici m'aide déjà bcp, je vous en remercie.

Je me relis, j'ai été bcp trop long.... je m'en excuse.
Pages : 1 2
URLs de référence