Dépendance sexuelle

Version complète : Carnet d'Alex
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T'inquiete pas pour la longueur, tu as besoin de poser ça, ceux que ça dérange ne liront pas, et c'est tout. Je travaille dans le milieu, un psychiatre est la pour poser un diagnostic et proposer un traitement,  c'est pour ça que je propose plutot des therapeutes dans ces cas la. Je n'ai pas fait de thérapie de groupe mais j'ai fréquenté DASA, petite soeur des alcooliques anonymes pour nous. Pas obligé de parler, d'ailleurs souvent à la première reunion les gens ne parlent pas trop. ça peut être bénéfique, surtout en attendant autre chose, au moins tu n'es pas seul. 

Les cmp proposent aussi des psychologues et thérapeutes gratuits, et s'il y a trop d'attente il y a des infirmiers psy qui sont très bien aussi, j'en ai vu une qui m'a beaucoup aidée, plus que pas mal de psy (chologues ou psychiatres mélangés pour le coup)

Fais toi diagnostiquer par un pro qui acceptera de t'écouter. C'est important, autant pour toi que pour les autres.
Merci Eheiloh,

j'ai bien vu les propositions que tu m'as envoyé en PV, d’ailleurs je t ai répondu, je ne sais pas si tu as vu... je vais chercher de ce coté là mais les thérapeutes c'est pas remboursé...

pour ce qui est du CMP, je vais tenter ma chance dans la ville ou je suis actuellement, qd j'avais été la première fois j'avais été reçu par un infirmier, et effectivement j'étais bcp plus a l'aise avec lui qu'avec la psy et je pense qu'il aurait mieux su m'aider!!!. Mais j'ai eu a faire lui que la première fois, peut être aurais je du demander à le revoir lui plutôt que la psy je sais pas si c'est possible.

Qd tu dis ne pas avoir fait de thérapie de groupe mais avoir fréquenté DASA, c'est qu'ils proposent d'autre chose que les thérapie de groupe?  et qd tu dis petite soeur des alcoolique pour nous, tu parles pas que dépendant sexuel? je veux dire je peux me retrouver avec des joueurs ou acheteur compulsifs? Je ne doute pas que leur souffrance n'est pas moindre que l'ont peut se comprendre etc... mais çà serait plus gênant pour moi d'en parler je pense...

J’espère je pourrais trouver des créneaux pour y aller en dehors de mes heures de formation.

Bon en tout cas je m'engage à prendre contact d'ici la fin de la semaine sans procrastiner Wink
DASA c'est dépendants affectifs et sexuels. Il y a d'autres groupes pour les joueurs ou acheteurs ou autres. 
Ce n'est absolument pas des thérapies, tout le monde est dépendant, on est tous au meme niveau, pas de "chef" de groupe, on participe tous au fonctionnement si on en a envie, rien d'obligatoire. 

Moi je vois l'infirmière depuis presque un an, si t'as un bon feeling avec la personne qui te reçoit, demande lui de continuer avec elle, pas de raison qu'elle refuse en theorie.
Bonjour,

Premier retour après une première période d'abstinence depuis mon inscription sur ce forum.

Je m'étais fixé 7 jours, j'y suis parvenu sans trop de difficulté. Le problème c'est une fois ces 7 jours achevés, voilà une semaine et demi maintenant, j'y suis retombé pleinement dedans, retour à mes pratiques les plus sordides, hygiène et rythme de vie déplorable, coupure de mes liens sociaux...

Si je reviens aujourd'hui c'est que je me sens prêt pour un retour à cette abstinence mais du coup je me pose la question sur ce compteur , d'un côté c'est encourageant, valorisant d'avoir une représentation des jours d'abstinence qui avancent. Le problème pour moi c'est qu'en arrivant au bout de cet objectif je me suis autoriser à reprendre et la rechute à été immédiate.

Je m'étais fixé un objectif de 7 jours en me disant qu'il ne valait mieux pas mettre la barre trop haute pour ne pas me mettre en échec. Au vu de cette première expérience je ne sais trop quelle stratégie adopter, me fixer une période beaucoup plus longue? ne pas remettre ce conteur à l'issue fatale? je me dis que peut être la bonne solution est de me fixer une limite pas trop longue et de l'allonger avant la fin de l'échéance, pour le moment je pars sur cette idée en mettant une période de 15 jours.

J'aimerais avoir l'avis des personnes utilisant ou ayant utilisé ce compteur pour me fixer.

Sinon sur cette période de 7 jours comme je l'ai dis j'ai été plutôt agréablement surpris d'y arriver sans trop de difficulté, je n'ai même pas eu recours à la masturbation sans support, alors que ce n'était pas qque chose que je m'étais à priori interdit.
J'ai pu remarquer en revanche que j'ai repris contact avec des personnes avec qui je pouvais avoir des échanges par messagerie instantanée ou sms. Ce n'est pas vraiment un problème dans la mesure ou ces échanges ne sont pas liés à la sexualité et que j'ai a faire à des personnes à qui je montre mon vrai visage et qui sont bienveillantes avec moi, mais j'y vois une sorte de compensation, et y ai peut être passé un peu trop de temps, donc vigilance par rapport à çà (ma dépendance me conduisait bcp vers les tchats).
D'autre part vers la fin de cette période j'ai eu un rapport avec ma compagne (très bien après plusieurs jours d'abstinence d’ailleurs), je me disais que après avoir eu ce rapport la tentation serait encore moins forte de retourner vers la masturbation ou mes addictions, mais bizarrement c'était plutôt le contraire. Ce qui prouve bien que ma sexualité "réelle" n'a rien à voir avec mon addiction et que je ne dois aucunement compter la dessus pour la réguler.

D'autre part je n'ai pas vraiment profité de cette période pour, dans le même temps, mettre en place les pratiques que je devrais pour avoir une hygiène de vie correcte et gérer mon TDA.

Dans les mois passés j'ai eu des périodes ou j'avais réussi à mettre en place c'est pratiques, mais sans "traiter" mon problème de dépendance, ce qui m'a conduit à l'échec.

Cette fois j'ai réussie dans un temps donné à régler ce problème de dépendance, mais sans m'attaquer à la gestion de mon TDA...

Le défis maintenant est donc de m'attaquer aux deux en même temps, il m'apparait évident que l'un ne pas fonctionner sans l'autre bien longtemps.

Depuis un an et demi environ que j'ai ouvert les yeux sur mes problèmes, j'ai connu de petites périodes de bien être, d'espoir, et de longues périodes de rechutes... C'est difficile, mais je me dis que je garde les bénéfices de ces petites périodes, et que rien est perdu.

Courage à moi, courage à vous.
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