08-11-2016, 00:55
Bonjour à tous,
Je poste ici la suite de mon parcours, après m'être un peu trop étendu sur
mon post de présentation.
( http://www.dependance-sexuelle.com/sujet...tien--4049 )
Je suis actuellement à mon premier jour de sevrage, avec objectif d'une
semaine sans sexe sous quelque forme que ce soit.
Après trois jours d'arrêt de masturbation/porno, j'ai rechuté.
J'attaque un nouveau chemin pour cette semaine qui s'annonce longue.
Fr-Ed, ton dernier message me fait beaucoup réfléchir.
Je sais que j'ai du mal à profiter de cette "liberté" qui m'est offerte,
de vivre une semaine avec moi même.
Sans doute car je ne sais pas vivre seul avec moi même.
Pour tout vous dire, j'ai répondu "survie" au sondage sur le portail
questionnant sur quel besoin l'addiction portait.
Alors qu'en couple j'adore cuisiner, seul, j'en oublie de manger..
Je pense que l'addiction me permet, outre le fait de me rassurer
sur ma capacité à séduire, et de satisfaire ma soif de nouveauté,
Cela me permet de ne pas penser..
Cela est assez horrible à écrire, et vous allez sûrement être plusieurs
à citer cette phrase, mais c'est ma réalité..
Mon addiction a commencée avant même que je connaisse le fait
d´etre en couple. Et depuis, mes partenaires successifs (de 1 mois à 3 ans)
me rassurent et me stabilisent (outre les personnalités de chacun qui apportent
bien évidemment leurs lots de joies et de peines).
Je n'ai donc jamais vécu seul, et à l'écriture de ces mots, je pense toucher du doigt
une corde sensible.
Mais est ce nécessaire de vivre seul ?
Je m'explique : certes, mon addiction comble sûrement une dépendance affective
lorsque je me retrouve seul. Pour autant, est-il nécessaire de vivre seul pour régler
mes problèmes ?
Vivre seul un moment, toujours dans l'abstinence, me permettrait sûrement de me retrouver,
de mieux comprendre la dépendance que je tisse avec mes partenaires. Vivre avec mon partenaire,
c'est ne pas régler le problème, qui refera surface dès que je me retrouverai seul..
Mais d'un autre côté, mon partenaire est aujourd'hui quelqu'un qui peut m'accompagner
dans mon cheminement..
J'espère ne pas vous perdre avec ces pensées tardives (pour ceux qui sont arrivés jusqu'ici^^)
Et suis preneur pour vos avis et retours d'expériences.
Merci
Je poste ici la suite de mon parcours, après m'être un peu trop étendu sur
mon post de présentation.
( http://www.dependance-sexuelle.com/sujet...tien--4049 )
Je suis actuellement à mon premier jour de sevrage, avec objectif d'une
semaine sans sexe sous quelque forme que ce soit.
Après trois jours d'arrêt de masturbation/porno, j'ai rechuté.
J'attaque un nouveau chemin pour cette semaine qui s'annonce longue.
Fr-Ed, ton dernier message me fait beaucoup réfléchir.
Je sais que j'ai du mal à profiter de cette "liberté" qui m'est offerte,
de vivre une semaine avec moi même.
Sans doute car je ne sais pas vivre seul avec moi même.
Pour tout vous dire, j'ai répondu "survie" au sondage sur le portail
questionnant sur quel besoin l'addiction portait.
Alors qu'en couple j'adore cuisiner, seul, j'en oublie de manger..
Je pense que l'addiction me permet, outre le fait de me rassurer
sur ma capacité à séduire, et de satisfaire ma soif de nouveauté,
Cela me permet de ne pas penser..
Cela est assez horrible à écrire, et vous allez sûrement être plusieurs
à citer cette phrase, mais c'est ma réalité..
Mon addiction a commencée avant même que je connaisse le fait
d´etre en couple. Et depuis, mes partenaires successifs (de 1 mois à 3 ans)
me rassurent et me stabilisent (outre les personnalités de chacun qui apportent
bien évidemment leurs lots de joies et de peines).
Je n'ai donc jamais vécu seul, et à l'écriture de ces mots, je pense toucher du doigt
une corde sensible.
Mais est ce nécessaire de vivre seul ?
Je m'explique : certes, mon addiction comble sûrement une dépendance affective
lorsque je me retrouve seul. Pour autant, est-il nécessaire de vivre seul pour régler
mes problèmes ?
Vivre seul un moment, toujours dans l'abstinence, me permettrait sûrement de me retrouver,
de mieux comprendre la dépendance que je tisse avec mes partenaires. Vivre avec mon partenaire,
c'est ne pas régler le problème, qui refera surface dès que je me retrouverai seul..
Mais d'un autre côté, mon partenaire est aujourd'hui quelqu'un qui peut m'accompagner
dans mon cheminement..
J'espère ne pas vous perdre avec ces pensées tardives (pour ceux qui sont arrivés jusqu'ici^^)
Et suis preneur pour vos avis et retours d'expériences.
Merci