30-09-2015, 20:22
Bonjour à tous et à toutes,
Je me présente : j'ai 35 ans, je suis marié et je suis père depuis 2 ans. Pour le moment, je suis sans emploi, mais quand je travaille, c'est sur un ordinateur et plus particulièrement sur Internet.
Je suis porno dépendant depuis l'âge de 11 ans je pense.
J'ai commencé en piquant les revues et les K7 de mon grand-père (qui devait lui aussi être porno dépendant).
Quand Internet s'est démocratisé (à la fin des années 90), ma consommation a été exponentielle.
Actuellement, j'ai une dizaine de DVD rempli de vidéo, images, histoires, BD. Et ça n'est pas tout, sur mon ordinateur (je viens de faire le calcul), j'ai 50,6 Go de porno sous toutes ces formes (soit 33 286 fichiers).
Le pire c'est que je les regarde rarement. Généralement, je les regarde 1 à 2 fois, et c'est tout. La plupart du temps, je vais sur Internet, sur des sites de streaming.
Je pense que tous ces fichiers sont là "au cas où". "Au cas où" je n'ai plus Internet. C'est un peu comme un alcoolique qui planque ses bouteilles dans des livres, dans des buissons autour de chez lui, "au cas où" le bar du coin, ou le supermarché est fermé. Bref, un vrai dépendant quand j'y pense.
Le "déclic" a eu lieu hier soir (25 ans après mes débuts). Au lieu de regarder un porno, comme je le fais tous les mardi soir quand ma femme est partie, j'ai regardé un documentaire qui est passé il y a deux semaines sur France 5 dans "Le monde en face" sur les Sex Addicts.
Bien sûr, une grande partie du docu portait sur les "vrais" Sex addicts qui ont besoin de sexe (de l'acte sexuel) à longueur de journée, mais un témoignage m'a particulièrement marqué : celui d'un "porno dépendant".
Il me ressemble beaucoup sur de nombreux points (l'âge, la situation amoureuse, sa consommation du porno).
Ça a été un déclic car je "pensais" être un porno dépendant.
Je dis "pensais" car je n'en étais pas encore sur.
Tout à l'heure, (encore une fois plutôt que d'aller sur des sites porno), j'ai cherché "porno dépendant" sur Internet. C'est là que je suis tombé sur le site d'Ozzo.net. J'ai fais son test et sur 20 questions, j'avais 15 points (!!) Bon...
Là, c'est devenu une certitude.
Et maintenant ?!
En effet, sur son site, Ozzo écrit :
Déjà, impossible d'appliquer le 6ème commandement car je travaille sur Internet et cherche du travail sur Internet. C'est comme demander à un barman alcoolique d'arrêter de travailler dans un bar.
Pareil pour le 8ème commandement : J'ai un diplôme de technicien informatique, alors le contrôle parental... si je suis en manque, je le fais sauter comme je veux ou je vais sur un ordinateur/appareil qui n'en a pas. Après, je pense que ça peut servir plus comme une barrière psychologique qu'autre chose. Ça sera plus la petite voix, comme dans la pub "C'est pas bien"...
Avec ça, ma dépendance a commencé quand je n'avais pas accès à Internet, alors je peux très bien m'en passer, aussi bien d'Internet que des films, des photos, des BD...
Si on dit que le plus gros organe sexuel de l'homme c'est son cerveau, ça n'est pas pour rien. Il suffit que je m'enferme aux toilettes, que je pense aux jolies femmes que j'ai croisé et le tour est joué.
Je n'ai pas besoin de tout ça pour me masturber.
Enfin, le plus gros "mais" (et non des moindres) c'est que, certes je suis dépendant, mais je ne vois pas pourquoi me sevrer.
Qu'un alcoolique, un fumeur ou un toxicomane ait besoin de se sevrer, je comprends tout à fait, parce que non seulement ça nuit à sa santé, mais en plus ça risque de le tuer. Dans mon cas, je ne vois pas en quoi ma dépendance nuit à ma santé (qu'elle soit mentale ou psychique) et encore moins me tuer.
Alors peut être que la fréquence de mes masturbations (entre 1 fois par semaine à 3 fois par jour) est la cause de l'oligospermie qu'on ma diagnostiqué quand on a essayé d'avoir notre fille, il y a 3 ans, mais c'est le seul impact que je vois sur ma santé.
Peut-être aussi que mes problèmes de couple viennent de là, mais je n'en suis pas sûr. J'ai de moins en moins envie de faire l'amour à ma femme et elle me le reproche, de plus en plus.
La seule raison que j'aurais de me sevrer, serait que j'avoue à ma femme que je suis dépendant, ce que je n'ai pas (encore) fait et ne compte pas spécialement faire de peur qu'elle ne comprenne pas et surtout que ça signe l'arrêt de mort de notre couple, même s'il y a notre fille.
En fait, même si j'admets être porno dépendant, je cherche encore des raisons pour arrêter, des raisons pour me sevrer, mais je n'en trouve pas (beaucoup).
C'est une des raisons pour laquelle que je me suis inscrits sur ce site.
Je me présente : j'ai 35 ans, je suis marié et je suis père depuis 2 ans. Pour le moment, je suis sans emploi, mais quand je travaille, c'est sur un ordinateur et plus particulièrement sur Internet.
Je suis porno dépendant depuis l'âge de 11 ans je pense.
J'ai commencé en piquant les revues et les K7 de mon grand-père (qui devait lui aussi être porno dépendant).
Quand Internet s'est démocratisé (à la fin des années 90), ma consommation a été exponentielle.
Actuellement, j'ai une dizaine de DVD rempli de vidéo, images, histoires, BD. Et ça n'est pas tout, sur mon ordinateur (je viens de faire le calcul), j'ai 50,6 Go de porno sous toutes ces formes (soit 33 286 fichiers).
Le pire c'est que je les regarde rarement. Généralement, je les regarde 1 à 2 fois, et c'est tout. La plupart du temps, je vais sur Internet, sur des sites de streaming.
Je pense que tous ces fichiers sont là "au cas où". "Au cas où" je n'ai plus Internet. C'est un peu comme un alcoolique qui planque ses bouteilles dans des livres, dans des buissons autour de chez lui, "au cas où" le bar du coin, ou le supermarché est fermé. Bref, un vrai dépendant quand j'y pense.
Le "déclic" a eu lieu hier soir (25 ans après mes débuts). Au lieu de regarder un porno, comme je le fais tous les mardi soir quand ma femme est partie, j'ai regardé un documentaire qui est passé il y a deux semaines sur France 5 dans "Le monde en face" sur les Sex Addicts.
Bien sûr, une grande partie du docu portait sur les "vrais" Sex addicts qui ont besoin de sexe (de l'acte sexuel) à longueur de journée, mais un témoignage m'a particulièrement marqué : celui d'un "porno dépendant".
Il me ressemble beaucoup sur de nombreux points (l'âge, la situation amoureuse, sa consommation du porno).
Ça a été un déclic car je "pensais" être un porno dépendant.
Je dis "pensais" car je n'en étais pas encore sur.
Tout à l'heure, (encore une fois plutôt que d'aller sur des sites porno), j'ai cherché "porno dépendant" sur Internet. C'est là que je suis tombé sur le site d'Ozzo.net. J'ai fais son test et sur 20 questions, j'avais 15 points (!!) Bon...
Là, c'est devenu une certitude.
Et maintenant ?!
En effet, sur son site, Ozzo écrit :
Citation :1/ Commencez par jeter TOUS les magazines, livres et revues à caractèreMais, il y a plusieurs "mais".
pornographique en votre possession
2/ Jetez TOUS les fichiers, les images et les MPEG à caractère pornographique de votre disque dur à la corbeille
3/ Supprimez TOUTES vos inscriptions aux listes de courrier érotique.
4/ Supprimez TOUS les signets www. à caractère pornographique
...
6/ Limitez vos activités sur Internet à un maximum hebdomadaire
7/ Au bureau, évitez de travailler sur le web lorsque vous êtes seul(e)
8/ Paramétrez votre logiciel Internet pour un contrôle parental (et oui! comme un gosse!) qui limite certains accès à des sites "à risque"
...
Déjà, impossible d'appliquer le 6ème commandement car je travaille sur Internet et cherche du travail sur Internet. C'est comme demander à un barman alcoolique d'arrêter de travailler dans un bar.
Pareil pour le 8ème commandement : J'ai un diplôme de technicien informatique, alors le contrôle parental... si je suis en manque, je le fais sauter comme je veux ou je vais sur un ordinateur/appareil qui n'en a pas. Après, je pense que ça peut servir plus comme une barrière psychologique qu'autre chose. Ça sera plus la petite voix, comme dans la pub "C'est pas bien"...
Avec ça, ma dépendance a commencé quand je n'avais pas accès à Internet, alors je peux très bien m'en passer, aussi bien d'Internet que des films, des photos, des BD...
Si on dit que le plus gros organe sexuel de l'homme c'est son cerveau, ça n'est pas pour rien. Il suffit que je m'enferme aux toilettes, que je pense aux jolies femmes que j'ai croisé et le tour est joué.
Je n'ai pas besoin de tout ça pour me masturber.
Enfin, le plus gros "mais" (et non des moindres) c'est que, certes je suis dépendant, mais je ne vois pas pourquoi me sevrer.
Qu'un alcoolique, un fumeur ou un toxicomane ait besoin de se sevrer, je comprends tout à fait, parce que non seulement ça nuit à sa santé, mais en plus ça risque de le tuer. Dans mon cas, je ne vois pas en quoi ma dépendance nuit à ma santé (qu'elle soit mentale ou psychique) et encore moins me tuer.
Alors peut être que la fréquence de mes masturbations (entre 1 fois par semaine à 3 fois par jour) est la cause de l'oligospermie qu'on ma diagnostiqué quand on a essayé d'avoir notre fille, il y a 3 ans, mais c'est le seul impact que je vois sur ma santé.
Peut-être aussi que mes problèmes de couple viennent de là, mais je n'en suis pas sûr. J'ai de moins en moins envie de faire l'amour à ma femme et elle me le reproche, de plus en plus.
La seule raison que j'aurais de me sevrer, serait que j'avoue à ma femme que je suis dépendant, ce que je n'ai pas (encore) fait et ne compte pas spécialement faire de peur qu'elle ne comprenne pas et surtout que ça signe l'arrêt de mort de notre couple, même s'il y a notre fille.
En fait, même si j'admets être porno dépendant, je cherche encore des raisons pour arrêter, des raisons pour me sevrer, mais je n'en trouve pas (beaucoup).
C'est une des raisons pour laquelle que je me suis inscrits sur ce site.